dimanche 18 juillet 2021

C.R.A Carrelages et Revêtements d’Armor, rue Emile Zola à St Brieuc

 



 


 

L’entreprise C.R.A (Carrelages et Revêtements d’Armor) est installée depuis 1979 au pied du tertre Marie Dondaine, du côté de la rue Emile Zola dans le quartier de Robien.

La C.R.A existe depuis 1953 à Saint-Brieuc mais était implantée près du Tertre Notre-Dame avant de venir à Robien.

C’est une société spécialisée dans la pose de tous les types de sols.

 

Dans les années 70, dix-neuf personnes y travaillaient sous la direction de Daniel Maillet (le créateur de l’entreprise). A cette époque, la proximité de la boite de nuit « Le Palace-Club » causait des désagréments aux employés de la C.R.A qui devaient participer au ménage du parking, régulièrement jonché de bocks de bière chaque lundi matin !

 

 

 

L’entreprise est à l’heure actuelle constituée d’une équipe d’une vingtaine de spécialistes des sols, de conducteurs, de magasiniers, de personnels de bureau d’études et d’employés administratifs.

La C.R.A est restée une entreprise familiale avec les trois frères Maillet qui ont succédé à leur père.

 

 

 

Vincent, Olivier et Fabien Maillet. Photo le Télégramme

 

 

 


 

 

 

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Sources

  

Site de la C.R.A, cliquer ici

 

Article Le Télégramme 28 février 2014

 

 

samedi 17 juillet 2021

Presle, industriel chiffonnier, rue Luzel à St Brieuc. 1945-1954

 

 

 

La famille Presle, spécialisée dans la récupération, habitait au 42 boulevard Charner, un peu après le foyer Laïque proche de la gare, en direction de la Croix Mathias. Leur entreprise se trouvait au numéro 44 depuis le début des années 1910.

Après 1945, profitant d’une opportunité, les établissements Presle ouvrent un dépôt au début de la rue Luzel, dans l’ancienne conserverie Saupiquet.

 

 

Les établissements Presle s'installent dans le quartier de Robien. 1945

 

 

La raison de l'installation des établissements Presle est évoquée dans le journal manuscrit de J.B Illio intitulé « St Brieuc de 1939 à 1945 ». Il rappelle ce qui se passait pendant la période de l’Occupation et notamment le moment où le gouvernement allemand a intensifié la collecte de métaux. A Saint-Brieuc, de nombreuses statues et plaques ont ainsi été récupérées puis fondues. 

 

Les particuliers étaient également mis à contribution. Les métaux non ferreux comme le zinc étaient visés : des restaurateurs et tenanciers de bar en ont fait les frais, leurs comptoirs et tables en zinc étaient très prisés. Le cuivre des portes, armoires et fourneaux, était recherché par les récupérateurs.

« A la Libération, l’ancienne usine Saupiquet, de Nantes, établie rue Luzel, était remplie de métaux non ferreux, au compte de la grande chiffonnerie Presle. On ignore ce que devinrent ces masses de marchandises ».

 

Lors du conseil municipal du 22 novembre 1954, la Ville a acquis un petit terrain de 60 mètres carrés appartenant aux établissements Presle pour engager des travaux au bout du boulevard Hoche et de l'embranchement vers le pont de Quintin.


 

Les traces de ces bâtiments sur des photos aériennes. 

 

 

Ci-dessous, cette photo aérienne des années 60 nous donne une bonne idée des locaux occupés par les établissements Presle, rue Luzel.

 

Années 60. L'ancienne usine Saupiquet, rue Luzel, et au premier plan le boulevard Vauban

 

 
 

Quelques repères sur les établissements Presle à St Brieuc

 

1934 Facture Presle. Dossier 3 L 137 Archives municipales

 

Les établissements Presle de St Brieuc comptaient parmi les plus importants dans ce domaine dans l’hexagone et leur rayon d’action s’étendait dans tout l’Ouest de la France.

Ils furent fondés en 1858 par Auguste Gontrand, auquel succéda Presle et Gontrand. Ensuite Eugène Presle fonda les Établissements Presle et les confia plus tard à ses deux fils Émile et Louis. Les établissements comportaient de vastes magasins et ateliers à Saint-Brieuc, Vannes, Quimper, Dinan et Lannion.

Un grand atelier Presle se trouvait boulevard Charner et sa proximité était une bonne raison pour que des femmes du quartier de Robien y travaillent.  



Presle boulevard Charner. L'Illustration 1926.

 

Dans les années 1920, la production annuelle dépassait les 8 000 tonnes, soit 25 tonnes de matières diverses par jour expédiées en France et à l’étranger (chiffres de 1926).

 

1944. Dossier 3 L 147. Archives municipales.

 

C’est d’ailleurs M. Émile Presle qui était le président d’honneur la réunion annuelle du syndicat des Chiffonniers et Ramasseurs des Côtes-du-Nord le 10 juillet 1948 à Saint-Brieuc. M.Presle offrit le champagne à tous les présents. L’assemblée fut suivie d’un banquet d’une soixantaine de couverts à l’Hôtel de la Croix-Rouge « où un déjeuner copieux, arrosé de forts bons vins et cidre fut servi impeccablement. » (Ouest-France 17 juillet 1948)

 

1944. Familles Presle, Le Bigot et Gaudu. Fonds Gaudu. Archives municipales


On retrouve plusieurs personnes de la famille Presle sur cette photo. Elle a été prise en avril 1944 au château de Grénieux de Saint-Brandan, propriété de Mme de Callac. L'identification des personnes a été facilité par les notes prises par Jean Le Bigot.

1. Lucie Le Bigot-Presle ; 2.Simone Presle. 1922-1986, mariée avec Jean-Claude Gaudu, une fille Monique née en 1951 ;  3.Émile Presle (1894-1960) ; 4.Yvonne Presle, née Bouguen, épouse d’Emile ; 5.Henri Presle ; 6.Jacques Noël Le Bigot ; 7.Augustine Le Bigot, née Thomas ; 8.Marie-Thérèse Le Bigot, épouse Ferdinand Meuric ; 9.Denise Presle (épouse Le Coq)


  

 


 

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Sources

 

Collection de cartes postales

 

Archives départementales. Photos aériennes 

 

"St Brieuc de 1939 à 1945 », J.B Illio. Dossier 68 J 1 Fonds Huguen

 

Les chiffonniers de Paris. Antoine Compagnon. Gallimard. 2017

 

 


L’histoire des chiffonniers du XXe siècle, et de leur manière de trier et de recycler, nous ramène à ce début de XXIe siècle où les concepts d’économie circulaire sont d’actualité.

La concentration autrefois de nombreux chiffonniers industriels dans le quartier de Robien trouve aujourd'hui un héritage naturel dans l'engagement de ses habitants à en faire un Eco-Quartier vivant. 

 

Chiffonniers, fourreurs, marchands de peaux. Quartier de Robien

Repères

 

 

1920. Chiffonnier : Mennou Albert, 29 boulevard Carnot

 

1932-1936. Fourreurs : La Pelleterie de Bretagne, Jean et Thérèse Thomas, 13 bis rue Jules Ferry

 

1932-1936. Peaux : Eugène Méheut, 33 bis rue Jules Ferry

 

1932-1936. Peaux : Pradat, 7 boulevard Hoche 


1948-1949. Récupération de peaux : Méheut, 81 rue Jules Ferry ; Pradat, 47 rue Jules Ferry ; Thomas, 21 rue Jules Ferry, Presle rue Luzel

 

1955. Chiffons : Thomas Jean,  21 rue Jules Ferry

 

1955.  Récupération de peaux : Pradat, peaux brutes, 47 rue Jules Ferry

 

1973. Récupération de chiffons et peaux : Méheut E,  35 rue Jules Ferry ; Pradat, 47 rue Jules Ferry

 

 

 

 

vendredi 16 juillet 2021

I.E.L Initiatives & Energies Locales, boulevard Carnot à Saint-Brieuc. 2011

 

 

Siège d'IEL, 41 ter boulevard Carnot

 

Le sigle IEL signifie Initiatives & Énergies Locales.

L'entreprise I.E.L a été présentée dans un article du journal Ouest-France du 18 juin 2011. On y apprenait que le bâtiment, situé au 41, ter, boulevard Carnot, abritait auparavant un atelier de sérigraphie. Il a été rénové dans un souci de performance énergétique et de confort, en adéquation avec l'activité de l'entreprise. 

Des panneaux voltaïques installés en toiture et en brise-soleil permettent l'équilibre production-consommation de l'entreprise (10 000 kWh/an). Ce bâtiment répond aux critères « bâtiments basse consommation-BBC » et est lauréat de l'appel à projets Ademe-Région Bretagne. Une trentaine de collaborateurs travaillent dans ce siège « agréable à vivre ».

 

 

Loïc Picot, Ronan Moalic, Pierre Picot. Photo Ouest-France 2011

 

Loïc Picot, président d'IEL, a expliqué lors de l'inauguration que la société avait .
pris le train de l'éolien en 2003, celui du solaire en 2006, puis celui de la biomasse ».

Dans le domaine du « grand éolien », l'expertise d'IEL est reconnue.

Dans le domaine solaire photovoltaïque, IEL étudie et met en oeuvre des projets destinés aux professionnels et aux particuliers (une filiale IEL habitat est dédiée aux projets d'habitat individuel et collectif).

IEL est aussi spécialisée dans l'étude, la conception la réalisation et la maintenance d'unités d'épuration et méthanisation des effluents. 

 

Les domaines de compétence d'IEL (site IEL)

 

 

 

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Sources

 

Article de Ouest-France 18 juin 2011 

Site du groupe IEL, cliquer ici

 

 

 

 


samedi 10 juillet 2021

L'imprimerie Jacq, rue André Gide dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc. 2008-2015

 

 

Yannick Simonet dans les locaux de l'entreprise Jack. 14 novembre 2008. Photo Ouest-France

 

 

L'histoire de l'imprimerie Jacq, de la rue de la Corderie en 1973 à la rue André Gide en 2008

 

L'imprimerie Jacq existait déjà depuis 35 quand elle a quitté ses installations de la rue Ambroise-Croizat pour le quartier Robien, rue André-Gide, dans les anciens locaux d'Armor étanchéité,  passant ainsi  de 350 à 800 m2 . Yannick Simonet est le directeur de l’entreprise à cette époque. Ce déménagement s'est accompagné d'un changement de machines : la vieille imprimante offset quatre couleurs qui datait de 1998, a été remplacée par une imprimante offset, 5 couleurs, tout automatisée. 

Il est loin le temps des caractères en plomb à placer, lettre par lettre, dans des petites cases en bois. Une évolution technique considérable depuis que Yannick Simonet était arrivé pour sa première journée d'apprentissage en 1975, rue de la Corderie, dans un petit atelier où Yves Jacq avait créé l'entreprise en 1973

 

Depuis, ce simple ouvrier a repris la tête de la direction et dirige sept salariés. L’entreprise ne manque pas alors de travail. C’est par exemple qui édite les 210 000 bulletins de vote et 105 000 professions de foi pour les Élections prud'homales. Syndicats, partis politiques, associations, administrations et collectivités locales de tout le département sont également des clients réguliers (bulletins municipaux de Pommeret, de Langueux...)

L’entreprise installée à Robien en 2008 a été radiée le 24 septembre 2015

 

 

 Si vous avez d'autres renseignements sur l'entreprise Jacq, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

 

 

 

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Sources

 

Article de Bruno Alvarez dans Ouest-France daté du 14 Novembre 2008





 

jeudi 1 juillet 2021

Les grands axes de circulation à Robien. 1801 à 1908

 

 

Remontons jusqu'en 1800 pour découvrir l'évolution du quartier de Robien

 
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le secteur de Robien ne fut qu'un lieu quasiment inhabité que l'on traversait pour aller de St Brieuc à Quintin, première ville d'importance avant de rejoindre plus au sud Lorient ou Quimper.
La route de St Brieuc à Quintin est construite vers 1750, elle supportait les diligences. Au 18e siècle Quintin était un centre important de fabrication des toiles. Elles parvenaient jusqu’au port du Légué où elles pouvaient alors être exportées.
 
Du centre ville de Saint-Brieuc les deux axes qui se dessinent sont :
La route de Quintin (qui deviendra la rue Jules Ferry). C'est le grand axe qui traverse Robien. 
La petite route de Quintin (rues Cuverville et  Luzel de nos jours)


Un quartier longtemps traversé par deux grands axes

 

Mais en dehors de maisons le long de ces deux routes, vers 1850-1860, le quartier de Robien n'avait pas d'existence en tant que tel. Il était éloigné du reste de la ville, on n'y trouvait quasiment que des champs, des prés et très peu d'habitants.
Il faut attendre l'installation de l'établissement des Sourds-Muets en 1855 et l'arrivée du chemin de fer, en 1863, pour que Robien se développe progressivement.
 
Une autre étape importante est l’installation en 1873 de l'usine des Forges-et-Laminoirs qui s'élève sur de vastes terrains situés derrière la gare.
L’étude des plans successifs du quartier depuis 1801 nous apporte des éclairages sur l'évolution de Robien et sur les grands axes de circulation du quartier.
Retenons aussi que le quartier est limité à l'ouest par la vallée de Gouédic et sera limité à l'Est quand le chemin de fer arrivera à Robien.
 
Cette analyse des plans nous permettra ensuite de bien comprendre le développement des rues à Robien. Ce sera l’objet d’un autre article.


 

Les plans de 1800,1801, 1814, 1892, 1897 et 1902

 

 

PLAN DE 1800

 

Le premier plan mentionnant Robien pourrait être celui des routes de l'arrondissement de Saint-Brieuc, dressé en 1800. On y trouve dans l'ordre, en partant de Saint-Brieuc, une mention du lieu-dit "Le Tabour major" (premières maisons de ce qui deviendra la rue Jules Ferry) et Robien (sous entendu le manoir et les fermes attenantes).

 

Routes de l'arrondissement de Saint Brieuc en 1800. Plan de la B.N.F

 

 

PLAN DE 1801

Un premier plan cadastral de 1801, peu lisible, met en évidence la route de Quintin qui est le grand axe qui traverse Robien, un secteur représenté sans aucune construction. Même si la qualité de la reproduction du plan n'est pas très bonne, on ne distingue que des champs et des chemins qui se terminent en impasse. La petite route de Quintin (rue Cuverville et rue Luzel de nos jours) est également présente. 
 
Sur un deuxième plan, non daté mais autour de 1800, on retrouve les mêmes renseignements utiles pour mieux comprendre à quoi ressemblait le quartier il y a deux siècles. L'axe majeur est indiqué gris foncé sur la droite, c'est la route de Saint-Brieuc à Quintin (elle deviendra la rue Jules Ferry). Dans la direction du Sud, on passe un lieu-dit "Belorient" et on traverse le ruisseau du Gouédic au Pont des Villemoisans.
 
Le deuxième axe est appelé "Chemin de Saint-Brieuc à Ploufragan" et traverse le ruisseau du Gouédic au Carpont.
 

Plan quartier Robien, grands axes, aux environs de 1800. 3 Fi301 Archives municipales.


Plan quartier Robien, grands axes aux environs de 1800. 3 Fi301 Archives municipales.



PLAN DE 1814

Un deuxième plan cadastral de 1814 nous donne une idée des deux grands axes qui traversent Robien :
Le premier axe est« La petite route de Quintin à St Brieuc », la rue Cuverville de nos jours. Un deuxième chemin, parallèle, traverse le secteur du Pré Tison et passe par la rue appelée "rue Luzel" de nos jours. Ce deuxième chemin est en fait le prolongement de la rue Cordière qui part du centre ville. Ce qui est appelé "chemin des talus" est de nos jours la limite de la voie ferrée, le début de la rue Cuverville.

 

Plan 1814.




Le deuxième axe est appelé « la Grande route de Quintin à St Brieuc » (rue Jules Ferry de nos jours). C’est le prolongement du chemin des chèvres (qui deviendra la rue de la gare). 

 

Plan 1814. section D extrait du plan cadastral




PLAN DE 1892

En 1892 L’arrivée du chemin de fer a bouleversé le quartier qui s’est retrouvé coupé du centre-ville dans l'axe central (route de Quintin appelée jules Ferry de nos jours).

On retrouve une petite route qui conduit de Quintin à St Brieuc » (dans le secteur du Pré-Tizon et de la rue Luzel).

La rue du Pré-Tizon perd de son importance puisqu'elle se voit coupée de la rue Cordière dont elle était le prolongement.  
On remarque que la « Grande route de Quintin à St Brieuc » est appelée « Route de Lorient » mais c’est bien ce qui deviendra la rue Jules Ferry. Elle est le prolongement de la rue de la Gare, malheureusement coupée par la voie ferrée. Il faudra attendre la passerelle en 1909 pour qu’une continuité soit établie mais uniquement pour les piétons.

Pour rattraper "la route de Lorient", on a créé un boulevard le long de la voie ferrée (il sera ensuite appelé boulevard Carnot)

Enfin, on a « Le chemin de Robien » qui deviendra la rue de Robien prolongé plus tard par la rue Jean Jaurès. 

 

Plan 1892




PLAN DE 1897

Sur ce plan de 1897, la route de Lorient est appelée « Route de Ploufragan ».

Le boulevard Carnot est indiqué, il permet d’accéder à la grande usine des « Forges et Aciéries ».
Le chemin de Robien devient « La rue de Robien » On voit aussi « la rue des Sourds-muets ».


Plan 1897

 

 

 

 Premier PLAN DE 1902

 

Plan 1902. Archives départementales 22. Dossier 5M 89.

 
Ce plan a été édité pour répondre à la demande de construction d'un dépôt de carburant dans l'usine des Forges-et-Laminoirs. Le cercle donne une mesure de l'impact possible de ce dépôt sur les populations environnantes.


Plan 1902. Archives départementales 22. Dossier 5M 89.
  
 
Sur cet agrandissement du plan de 1902, on retrouve les grands axes nord-sud avec le chemin du Carpont (rue Luzel de nos jours) et la route de Quintin (rue Jules Ferry de nos jours).
 
Dans les axes perpendiculaires, on a le boulevard Carnot et le boulevard de Robien (boulevard Hoche de nos jours). Le boulevard de Robien ne se prolonge pas encore au delà de l'intersection de la rue Jules Ferry.
On remarque aussi une immense zone appelée "Terrains labourés"

 
 

Deuxième PLAN DE 1902 (ou plutôt 1904)

 

Ce deuxième plan semble avoir été réalisé plusieurs années après le plan ci-dessus. Pour preuve, le nom de "boulevard Hoche" apparait alors que cette désignation n'est officialisée qu'en septembre 1904.
En 1902, dans les grands axes nord-sud, on a :
la Route du Carpont (ex petite route de Quintin, rue Luzel de nos jours)
la Rue Jules Ferry
la Rue de Robien
la Route de la Croix-Perron (appelée par erreur "Croix-Péran")
Dans les boulevards ou rues transversales on a : Le boulevard Carnot, la rue Guébriant et le boulevard Hoche.
 

1902-1904

 
Sur l'agrandissement ci-dessous, on commence à voir comment le boulevard Hoche va se prolonger au croisement de la rue Jules Ferry et va rattraper la route construite au sud des Forges-et-Laminoirs. C'est ce que l'on appellera "le boulevard Hoche prolongé", avec de petites extensions qui viendront plus tard comme la rue de l'Ondine et la rue du Coucou. 
 
Plan 1902-1904

 
 
Carte de 1908
 
Carte au 1/ 100 000 établie par le Ministère de l'Intérieur en 1908 (document Maurice Guéguen)

 
Sur cette carte de 1908, en bas à gauche, on distingue les 3 axes qui traversent le quartier de Robien, avec les deux axes majeurs (rue Luzel et rue Jules Ferry) et un axe mineur (rue abbé Garnier). Quatre lieux-dits sont indiqués dans le quartier de Robien : "Pré-Tison, Pré Chénay, Bel orient, Robien".

  
Conclusion
Il y a deux siècles, nous avions déjà deux axes majeurs Nord/Sud à Robien, qui sont aujourd'hui appelés la rue Jules Ferry et la rue Luzel. La rue, appelée Abbé Garnier de nos jours, s'est développée plus tardivement. C'est l'axe qui permet aussi d'aller vers Brézillet et Langueux, une voie de circulation qui ne cessera de se développer.
 
Plan sans nom, d'avant 1900 signalant déjà l'importance de l'axe allant du Pont des Sourds-Muets vers Ploufragan en passant par la rue Jules Ferry (chemin de grande communication).



Articles à consulter

La désignation des rues, cliquer ici
Au nord, traverser la voie ferrée ici
 
 
 
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Sources

 

1800. Routes de l'arrondissement de Saint Brieuc.  Bibliothèque Nationale de France. Cote GE C-4919

1801. Plan géométrique de la ville et des faux-bourgs de Saint Brieuc, donné au conseil municipal de la même ville par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées du département des Cotes du Nord. Site des Archives municipales. 

Plan avec les grands axes, aux alentours de 1800. 3 Fi301 Archives municipales


Plan de la ville de St-Brieuc et de ses environs en 1892, 1/15 000 / dressé par Ch. Pichard, dessinateur. Disponible sur le site de la Bibliothèque nationale.

Plan de la ville de Saint-Brieuc et du port du Légué / dressé par MM. Sebilleau ; et Thomas.1897. Site des archives municipales 


Plan 1902. Archives départementales 22. Dossier 5M 89.

Plan de la ville de Saint-Brieuc et des environs / dressé par M. Dalmar Jean. 1905 disponible sur le site de la Bibliothèque nationale.  

Plan de la ville de Saint-Brieuc avec en légende les différentes routes, chemins, chemin de fer et longueur classée pour les chemins de grande communication, chemins d'intérêt commun, chemins de petite communication. Site des archives municipales. Cote 5Fi367


Histoire de Saint Brieuc, page 117, J.B Illio 1931