L’histoire de Robien au Café de l’architecture.
Plusieurs réunions de préparation ont été nécessaires pour organiser le trente-deuxième Café de l’architecture qui se tenait exceptionnellement dans le quartier de Robien. C’est le CAUE 22 (Conseil de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Environnement) qui est à l’origine de ces cafés de l’architecture à St Brieuc. Pour cette fois, étaient associés le Comité d’Animation de Robien (CAR) et les Coccolithes (architectes paysagistes de Saint-Brieuc). En ce qui me concerne, j’étais invité par les organisateurs pour concevoir un circuit-découverte des traces du patrimoine industriel de Robien.
L’histoire sur le terrain
Le samedi 10 octobre 2020, une cinquantaine de personnes, étaient au rendez-vous. Plusieurs élus et responsables se trouvaient dans le groupe. La taille du groupe nécessitait ce jour-là de faire porter la voix !
A l'entrée des Archives départementales, rue François Merlet. |
Autour du site du Mont Carmel, il était utile d’évoquer les multiples entreprises qui s’y étaient succedées (les usines Glémot et Sicli, les garages…).
Devant le Mt Carmel. |
Un peu plus loin, le lotissement des ouvriers de la fonderie dans l’impasse Béziers-Lafosse a permis de parler de l’habitat ouvrier.
Le lotissement dans l'impasse Béziers-Lafosse |
D’autres découvertes attendaient les participants au détour des rues (bistrots ouvriers, maisons individuelles ou petits collectifs réutilisant des locaux commerciaux ou industriels…).
A l'intersection de la rue Jules Ferry et de la rue Lemonnier. |
Tout le monde a ensuite été accueilli aux Archives départementales par la directrice Gwladys Longeard et son adjoint Vincent Le Gall. La seconde partie était consacrée au devenir du tertre Marie-Dondaine, ce terrain encore peu connu, où se situe le point haut du quartier de Robien.
Mathieu Le Barzic, architecte, a ensuite présenté la problématiques des espaces qu’il a nommés « Les délaissés », un terme qui correspond bien au Tertre Marie-Dondaine.
Florian Crépin et Tristan Petat, du collectif d’architectes Coccolithes, ont pu alors exposer de nouvelles façons d’aménager, avec un grand respect du site et de son histoire, en se basant sur le travail qui est mené au Tertre Marie-Dondaine. Un travail patient et minutieux, proche des gens, qui ne fait pas de bruit mais s'avère terriblement efficace et porteur d’espoir et de vie.
Aux Archives départementales, Vincent Le Gall debout à gauche, Gwladys Longeard debout au centre . |
L’histoire du quartier dans un collectif
Visuel. G.Agouf |
le CAUE 22 (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), on peut citer en particulier aux côtés de Christophe Gauffeny (pour l’animation des réunions), Dominique Bonnot (pour les réunions et la présentation de la balade le samedi), Guillaume Agouf (pour le visuel) ;
le Comité d’Animation de Robien (CAR), avec Alain Le Flohic et Philippe Colas ;
les Coccolithes (architectes paysagistes de Saint-Brieuc) avec Florian Crépin et Tristan Petat ;
Les Archives départementales, avec la directrice Gwladys Longeard et son adjoint Vincent Le Gall.
Bilan
Les participants ont apprécié ce type de visite, même si le temps imparti ne permettait pas de développer de plus amples explications . D'autres visites pourraient voir le jour sur des thèmes différents, il y a le choix !
La presse locale a annoncé cette manifestation et Le Télégramme a publié un compte-rendu à partir du texte et des photos que j'avais envoyés...
L'histoire, ce n'est pas que dans les livres, ce jour-là, ça se passait dans les rues du quartier de Robien et après dans la salle des archives départementales.
Faire de l'histoire ce jour-là, c'était faire découvrir le quartier.
L'histoire ce n'est pas qu'une recherche solitaire, avec des partenaires on concrétise de beaux projets !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire