LE STYLE NEO-BRETON
Après la première guerre mondiale, le régionalisme est en vogue. On saupoudre
les bâtiments de quelques éléments de l’architecture bretonne :
toiture en ardoise-murs blancs ou totalement en granit ;
encadrement des portes en granit gris ou rose ; porte rappelant les voutes des portes de ferme.
Depuis un siècle, les habitants de Robien ont marqué de leur empreinte des formes d'identité bretonne sur leur habitation. Ils l’ont fait en nommant leur maison
avec des noms bretons, en faisant fabriquer des ferronneries qui reprennent des
symboles ou motifs celtiques sur leur porte d’entrée ou leur portail (triskel,
hermines, croix celtiques), en plaçant des statuettes des saints bretons dans
des niches en façade.
On retrouve de nombreux noms qui portent la marque de la langue bretonne, comme
par exemple la maison "Ker Avoël" rue Abbé Garnier, "Sked an
Eol" rue Aristide Briand ou "Min ma bro".
La dimension bretonne du quartier est traitée dans un article indépendant (cliquer ici).
MAISON BRETONNE RUE ABBÉ GARNIER
La maison du 41 rue abbé Garnier, construite dans les années 30 pour M. Hippolyte Givord (1880-1968) et son épouse, née Marie Perdrix (1903-1946), est l'oeuvre de l'architecte Eugène Faure. Elle est bâtie sur 4 niveaux avec une très belle façade en pierres de taille comportant une grande variété de formes d'ouvertures (rectangle, triangle, ovale, voute en arc de cercle).
Les propriétaires lui ont donné le nom de Ker Avoel (maison du vent).
Madame Givord est décédée subitement le 28 avril 1946 à l'âge de 62 ans et la cérémonie a eu lieu à l'église de Robien le 1er mai 46.
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Fonds Eugène Faure. Archives municipales
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La "petite soeur" de cette maison de la rue abbé Garnier est à retrouver dans le quartier Saint-Michel, rue Jean-Louis Hamon. Elle a vraiment un air de famille...
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Maison 20 rue J.L Hamon Photo RF
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On retrouve une maison identique dans une bande-dessinée se déroulant à Loc-Tudy : Sous les pavés la plage, de Pascal Rabaté, 2022, éditions Rue de Sèvres, page 76.
MAISON BRETONNE BOULEVARD JEAN MACÉ
Cette imposante maison des numéros 9 et 11 dans le boulevard Jean Macé a
l’apparence d’un manoir breton transplanté dans le quartier de Robien.
Cette maison est en pierres de taille, d’un beau granit rose. M. Le Brun achète
2 parcelles de terrain et fait construire cette maison autour des années 50. M.
Le Brun dirige alors une société de transport (Trans-Ouest Car), il est aussi
propriétaire de l’Hôtel Le Griffon à Saint-Brieuc. La maison est bâtie en deux
temps et c’est la partie droite qui est construite en premier. Une bonne partie
du terrain est consacrée à l’activité professionnelle de M. Le Brun et à
l’arrière se trouvent des hangars pour les autocars.
Les autocars reliaient Saint-Brieuc à Vannes avec deux départs par jour en hiver et trois par jour en été.
La toiture est impressionnante, elle est constituée de pierres récupérées sur
une chapelle. La charpente qui soutient ces tonnes de matériaux est constituée
de très grosses poutres, visibles dans les greniers. La gouttière est en
cuivre. La grille de portail est encastrée dans une voute en pierre et la
clôture basse et ajourée est également en granit rose. Les trois grandes
fenêtres sont également voutées. Sur la façade, les quatre lucarnes rondes,
rassemblées deux par deux apportent une touche de fantaisie.
Du côté jardin, au sud, la façade est agrémentée de deux bow-windows et d’une
élégante tourelle.
Cette maison sera revendue plusieurs fois et pendant une période sera affectée
comme logement de fonction des directeurs d’EDF à Saint-Brieuc.
De nos jours elle est divisée en trois parties qui correspondent aux trois
entrées : une partie en location, un local professionnel depuis 2016 et la
maison familiale.
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9 et 11 Boulevard Jean Macé St Brieuc. Photo RF
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LES MAISONS CORLOUËR
Dans les années 30, et dans l'Après-guerre, va se développer le pittoresque breton ce qui
permettra au style « celtique » de donner des maisons qui sont semblables aux
villas de la côte.
Ainsi, avenue des Tilleuls, aux numéros 2, 3, 4 et 9, on trouve plusieurs
créations de l’architecte Yann Corlouër qui a construit beaucoup de maisons
dans la station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux.
Un article complet sur le passé collaborationniste de Yann Corlouër, condamné en 1944, est à retrouver sur ce blog en cliquant ici
Ci-dessous, le Saint-Quay-Club de Tennis, juste à côté du cabinet de l'architecte Corlouër à Saint-Quay (de nos jours c'est une agence immobilière)
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A Saint-Quay, bureau Corlouër sur la gauche.
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Ci-dessous, le permis demandé pour la maison construite pour M. Lardonnais au 3 avenue des Tilleuls le 12 février 1936.
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Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF
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3 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF |
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3 avenue des Tilleuls. Maison construite pour M. Lardonnais. 12 février 1936. Permis du dossier 2T 32 Archives municipales.
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Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF |
Pour la maison du numéro 9,
l'acte de vente mentionne que l'architecte travaille avec l'entrepreneur M.
Mariani pour une maison construite en 1936. M. Mariani devait avoir acquis un
certain savoir-faire pour les maisons Corlouër.
Jean-François Garnier qui a habité le quartier dans les années 50-60 se souvient : "La maison Corlouer du 32 rue du Pré-Chesnay était habitée par Monsieur et Madame Devalez. Ils avaient deux filles: l'une était professeur de piano à Paris et l'autre vivait chez ses parents. Cette dernière assurait d'abord
l'harmonium puis l'orgue à l'église de Saint-Anne de Robien. Monsieur Devalez fut longtemps le seul à posséder une voiture dans notre petit quartier, une 203 Peugeot noire qu'il briquait amoureusement chaque semaine".
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32 rue du Pré Chesnay, maison Corlouër, photo RF |
Au 25 de la rue Jean Jaurès, très belle maison néo-bretonne Corlouër avec
un bow-window côté rue. On peut voir aussi une porte d'origine en bois avec des
motifs géométriques en ferronnerie.
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25 rue Jean Jaurès St Brieuc, maison Corlouër, photo RF |
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25 rue Jean Jaurès St Brieuc
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Au 111 rue Jules Ferry, une autre maison Corlouër a été transformée en cinq
appartements.
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111 rue Jules Ferry St Brieuc, maison Corlouër, photo RF |
LA MAISON DU 2 AVENUE DES TILLEULS, ANCIENNE MAISON DU DOCTEUR ABEL VIOLETTE
La maison qui fait l'angle avec l'avenue des Tilleuls est un exemple
remarquable des villas Corlouër. Sa taille et sa richesse architecturale
rivalisent avec les plus belles maisons de Saint-Quay. L'influence néo-normande
est également très présente. Elle est bâtie entre 1934 et 1935.
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2 Avenue des Tilleuls St Brieuc, maison Corlouër, photo RF |
Annick Mévellec qui a remis en lumière cette personnalité nous apprend qu'après
s'être installé au 21 rue des jardins (actuellement rue Alsace-Lorraine), le
docteur Abel Violette acheta cette maison après-guerre au moment de sa retraite.
Il y vivra jusqu'en 1951.
Abel Violette créa ici le premier dispensaire de soins de France, en 1916. Il
fut le premier directeur du bureau d’hygiène en 1910 à Saint-Brieuc, premier
inspecteur de l’hygiène dans le département à partir de 1920. En 1920, il crée
une école de plein air à Plérin. Un préventorium, qui accueille une centaine
d’enfants de milieux souvent défavorisés, afin de prévenir la tuberculose et
qui deviendra plus tard le Centre héliomarin.
Pour plus de précisions, voir l'article consacré aux personnes célèbres ayant vécu dans le quartier de Robien, en cliquant ICI
1936 UNE MAISON CORLOUËR AU 9 AVENUE DES TILLEULS
L'acte de vente de la maison du 9 avenue des Tilleuls à Saint-Brieuc, une maison Corlouër,
nous apportent de précieux renseignements.
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Acte de vente maison 9 avenue des Tilleuls, St Brieuc
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Les premiers propriétaires de cette maison sont M. Jean-Baptiste Guérin,
retraité de la marine et Mme Jeanne Léontine Aimée Gérard son épouse. Le 16
janvier 1936, ils ont consigné les conditions de l’achat du terrain et de la
construction de la maison dans un acte notarié, avec Maître Brochen. Messieurs
Mariani et Gattoni, de la rue Paul Bert à Saint-Brieuc, sont désignés comme
entrepreneurs. Ils s’engagent à terminer la construction pour le 1er juillet
1936. L’architecte est Yann Corlouër, il est domicilié à St Brieuc.
La maison
possède toutes les commodités : sous-sol avec cave et garage, entrée, wc, salle
à manger, cuisine, trois chambres dont une au rez-de-chaussée, un grenier. Des
cheminées sont prévues pour le chauffage. « La pierre choisie dans les parties
apparentes est du granit bleu de St Brieuc ou de St Julien, sans taches de
rouille apparente ». Les parties où il y a des pans de bois feront saillie de
0,01. Le terrain rectangulaire fait 250 m2.
La rue est nouvelle, pas encore commencée et pas encore nommée. Elle devra être
terminée dans les deux ans suivant l’acte de vente et deviendra l’avenue des
Tilleuls quelques années plus tard. C’est la société « A et H. Laurent frères »
(Alphonse et Henri-Marc Laurent) établie au 14 de la rue Jules Ferry qui a fait les travaux de cette rue à l’occasion de la création du lotissement. Il est stipulé
dans l’article huit, concernant l’utilisation des rues :
« Les rues devront
être laissées libres sut tout leur parcours et en parfait état de propreté, il
ne pourra donc, sous aucun prétexte, y être fait aucun dépôt de matériaux,
marchandises, immondices, détritus ou objets quelconques… »
DES TERRAINS DE M. BÉZIERS LAFOSSE
L’origine des terrains (dans ce qui est appelé « La ferme du Clos ») est à
attribuer à Émile Armand Auguste Béziers La Fosse, héritier de sa mère Mme
Louise Marie Félicité Alexandrine Blaize, épouse de M. Armand Édouard Hippolyte
Béziers La Fosse, demeurant à Chateaulin. Émile Armand Béziers Lafosse hérite
seul de ces terrains car son frère Louis Armand Béziers La Fosse est mort pour
la France à Reims en septembre 1914.
Il était étudiant en droit, mobilisé comme
sergent major Alphonse et Henri-Marc Laurent ont acheté cette parcelle de terre
(et les autres parcelles qui formaient « La ferme du clos » à Robien) à Émile
Armand Auguste Béziers La Fosse, propriétaire et à Marie Le Bellec, son épouse.
Ils habitent Pordic. La vente avait été conclue le 30 septembre 1927.
Localisation des 7 maisons Corlouër dans le quartier Robien de Saint-Brieuc :
Avenue des Tilleuls numéros 2, 3, 4, 9
Rue du Pré Chesnay numéro 32
Rue Jules Ferry numéro 111
Rue Jean Jaurès numéro 25
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Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF |
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Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF |
Au 41 de la rue du Pré Chesnay, on aperçoit la plaque l'architecte H. Bouchet
sur le côté droit de la façade d'une maison néo-bretonne remarquable pour sa
belle porte en arcade. Au numéro 17 de la même rue, on trouve une autre maison
H. Bouchet avec une plaque.
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41 rue du Pré Chesnay, photo RF |
Liste et localisation des Villas Corlouër à Saint-Quay-Portrieux :
Rue des Fonteny ; 17 et
19 rue des embruns ; Ker wenn, Ty an nod, le gulf stream, impasse du Gulf
stream ; Ker Ys, et la Morgane, rue du Baudrit ; Le bon accueil, rue
des oiseaux ; Ty mam doué, 8 bld du littoral ; La korrigane, 2 allée
de la grève Gicquel ; Le Kreisker, 10 et 12 rue Jeanne d’Arc ; Agence,
78 boulevard Foch ; Ty glas wen, 19 rue Déroudèle ; Ty breiz et Ker
Louis, 9 et 11 rue Duval ; Rue adjudant chef Cadot ; l’Oustal 2 rue
André Malraux ; Ker Caroline, 7 rue André Malraux ; Kastelic, 6 rue André
Malraux ; Ker Mickael 8 rue André Malraux ; Sans nom 10 rue André Malraux ;
26 rue le Sénécal ; 35 bouleavrd Foch ; Au Rouet breton 4 boulevard Foch ;
Kreiz an avel, rue Charcot ; rue du moulin St Michel ; Le nid, 2, 4,
6, 8 rue des Fusains ; Le kerric, 37 ou 90 boulevard Clémenceau ; rue
du Tertre Liré ; 2 rue des korrigans ; 9 rue du Tertre breton ; La
caravelle la Pomponette, rue de la Corniche.
La maison néo-bretonne du numéro 49 rue du Pré Chesnay
Cette maison a été construite en 1943. Elle est bâtie avec du granit rose
d’Erquy et du grès de St Brieuc. Toutes ses ouvertures sont voutées. Le
sous-bassement du balcon était à l’origine en béton et les propriétaires qui
ont repris cette maison en 1964 l'ont fait refaire en pierres de taille.
Les premiers propriétaires étaient des personnes très pieuses, il se dit
qu’il leur arrivait de recevoir l’évêque de St Brieuc. C’est ce qui explique la
présence d’une statuette de St Yves dans une niche du côté rue.
Avant 1964 la maison est restée inhabitée pendant quelques temps et elle a été
vandalisée, tous les carreaux étaient cassés. Le parfait état de la statuette
de St Yves est un petit miracle pourront dire les croyants !
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49 rue du Pré Chesnay à Saint-Brieuc. Photo RF
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Notons aussi que la Galerie Commerciale construite en 1928 s'inscrit clairement
dans le courant du néo-régionalisme breton.
Cette galerie se trouve dans les rues Aristide Briand, Jean Jaurès et
Condorcet. L’unité de cet ensemble est marquée par des pignons enduits et un
soubassement en maçonnerie de granit. L'encadrement des portes et des porches
est en granit. Tous les toits sont en ardoise.
Pour plus de précisions sur la Galerie Commerciale. Pour voir l'article, cliquer ICI
LE STYLE NEO-NORMAND
Le style néo-normand se caractérise par des bâtiments construits à partir d'une
structure à pan de bois traditionnelle, mais avec des matériaux modernes
(béton). Plusieurs maisons de la rue du Pré Chesnay en sont des exemples.
Précisons que le style néo-breton et le style néo-normand ne sont pas
incompatibles, au contraire, on a même vu les deux styles se mélanger !
On peut voir certains "spécimens" de ces maisons "hybrides" :
Au 29 rue Bir Hakeim, une maison de l’architecte Alexandre Vernange d’Étables
mélange faux pans de bois en béton peint avec des pierres apparentes en granit
gris. Après une restauration très réussie, en 2022, les faux pans de bois sont mis en évidence.
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29 rue Bir-Hakeim St Brieuc. Photo RF
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29 rue Bir-Hakeim à St Brieuc. Photo RF
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Le 29 rue Bir-Hakeim après restauration en 2022
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Au 5 rue de l’Ondine, même mélange faux pans de bois en béton peint avec des
pierres apparentes mais cette fois-ci avec du granit rose.
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5 Rue de l'Ondine à St Brieuc
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Au 47 rue Jules Ferry, petite touche néo-normande sur le haut d'une maison en
granit gris et rose.
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47 rue Jules Ferry. Photo RF
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La maison du 50 boulevard Hoche (en retrait du boulevard) est également
intéressante par son toit très pentu et ses lucarnes rondes (influence Art
déco).
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50 boulevard Hoche à St Brieuc. Photo RF
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50 boulevard Hoche à St Brieuc, détail. Photo RF |
INFLUENCE D'AUTRES STYLES
Nous voyons aussi que le style Art Déco s'est invité dans de nombreuses
constructions des années 30. Cette influence a pu inspirer et renouveler les
styles architecturaux régionaux. Ce mélange de style est à l'origine d'un type
de maisons à la fois varié et singulier.
CONCLUSION
Le quartier Robien ne peut prétendre fournir à des masses de touristes une raison de
venir admirer des ensembles néo-bretons ou néo-normands comme à Dinard ou
Deauville ! Notre quartier a trop d'influences de toutes sortes, tout s'y
mélange, un peu comme dans le centre de St Brieuc d'ailleurs...
S'il vous vient l'idée de découvrir des maisons comme en centre-Bretagne ou de
faire un petit tour sur la côte à Dinard, à moins que ce ne soit un petit saut
vers Deauville, inutile d'aller bien loin : tout ça, on le trouve à Robien.
Ouvrons l’œil !
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Racontez-nous votre maison
Si vous habitez une maison néo-bretonne
ou néo-normande, racontez-nous son histoire :
Cette maison a-t-elle une plaque avec un nom breton? une plaque d'architecte?
Connaissez-vous les dates de construction, l’architecte ?
Avez-vous des plans ?
A l'intérieur de la maison y a-t-il des éléments de décors propres au style
néo-breton ou néo-normand?
Connaissez-vous les propriétaires successifs ?
S’est-il passé des événements importants dans cette maison ?
Comment cette maison a-t-elle évolué au fil du temps (extension)?
Etes-vous satisfaits ou non de votre habitation et pour quelles raisons
(éléments de caractère patrimonial, matériaux, jardin, superficie, proximité de
commerces et services, logement adaptée aux familles ou autre, économe en
énergie) ?
Voir aussi
Abécédaire des architectes à Robien, cliquer ici
Sources
« Aire de mise en Valeur de
l’Architecture et du Patrimoine. AVAP » Document de Saint-Brieuc Agglomération
(dossier Pdf en ligne)
Archives municipales et départementales.
Archives des journaux du Comité d'Animation de Robien depuis juin 1984.
Saint-Brieuc. Étude de géographie urbaine. R. Huon 1946.
Acte de vente de la maison de M et Mme Guérin au numéro 9 avenue des
Tilleuls. 1935-1936 Architecte Yann Corlouër.
Permis de construire 3 avenue des Tilleuls. Dossier 2T 32 Archives municipales.
Famille Givord (maison rue abbé Garnier), site généanet, ici
Renseignements sur la maison boulevard Jean Macé fournis par deux propriétaires
successifs M. Appriou et Mme Mabillon.
Les renseignements sur la maison où a vécu le docteur Abel Violette ont été
vérifiés sur des documents de famille par Annick Mevellec.
Avec les contributions de Didier Le Buhan, Michel Le Borgne, Xavier Pageot,
Mary Simon, Guillaume Agouf...
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