lundi 21 mars 2022

L' école Diwan depuis 1986 dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

  

Entrée de l'école Diwan, boulevard Carnot St Brieuc



 

L'équipe enseignante de Diwan St Brieuc en 1991. Photo 27 septembre 91. Ouest-France

 

 

Les débuts de l’école Diwan. 1979

 

C’est principalement à l’énergie de Claudette Le Guellec, que l’on doit les débuts de l’école Diwan à Saint-Brieuc.

Claudette Le Guellec est originaire de Plévin (22), ses parents sont bretonnants.  A 38 ans elle obtient sa licence de breton.

En parallèle de l'idée de Claudette Le Guellec, le projet de créer une école Diwan fait son chemin collectivement : une première réunion est organisée en février 1979, puis une seconde en avril où le "Komite Diwan Sant Brieg" se met en place. 

Le groupe constitué préfère dans un premier temps opter pour une formule de l'école du samedi "Skol ar Sadorn" pour ne pas rompre avec les habitudes scolaires déjà mises en place et avec le milieu familial dont la langue dominante est le français.  

Claudette Le Guellec commence à dispenser des cours pour les enfants à Saint-Brieuc à la Maison des Jeunes et de la Culture du Point du Jour pour l'année scolaire 1979-1980. Elle reçoit l’aide de la municipalité de l’époque, avec le maire Yves Le Foll et son adjoint à la culture, Yves Dollo. 

 



Le Comité s'emploie à réunir l'argent nécessaire pour la rentrée suivante en organisant quatre Fest Noz, une Marche Diwan et collecte des dons mensualisés. 

Des locaux provisoires sont tout d’abord attribués dans le quartier de la gare, au Rocher-Martin. C'est alors la deuxième école du département avec celle de Lannion.
 

Claudette Le Guellec passe devant une commission de l'association Diwan et se voit confier la classe de St Brieuc. Neuf enfants sont au rendez-vous de la rentrée 1980-1981. 

Le Comité de soutien ayant toujours besoin de ressources financières continue d'organiser des fest Noz, deux spectacles (Julos Beaucarne et Dan ar Braz). Des organisations extérieures à Diwan contribuent également au financement en proposant d'ajouter le fameux "1 franc pour Diwan" à l'entrée de leurs manifestations festives.

Puis l'école s'installe dans des locaux au premier étage de l’ancien Lycée Curie de 1981 à juin 1986.  Ces locaux n’étaient ni pratiques pour les enseignants, ni pour les élèves.

 

 

L’école Diwan dans le quartier de Robien. 1986

 

En septembre 1986, l'Ecole Diwan s'installe dans des bâtiments occupés auparavant par l'école Guébriant au 19 Boulevard Carnot, dans le quartier de Robien .  

Dans le numéro 77 du journal municipal Le Griffon, on peut lire alors : « A la rentrée, Diwan a enfin pu s’installer dans une vraie école avec des salles de classes bien sûr, mais aussi préau et cour de récréation…Ainsi l’école peut désormais fonctionner dans des conditions normales et a pu aussi ouvrir une section supplémentaire ».

 

22 mars 1987 Ouest-France

 

29 juin 1987. Ouest-France

 

Deux structures gèrent l’école au quotidien. L’AEP (Association d’Education Populaire) s’occupe de la partie pédagogique et administrative. Le Skoazel (comité de soutien) organise toutes les animations.

 

L'entrée de l'école Diwan, boulevard Carnot St Brieuc

 

La magnifique glycine à l'entrée de l'école Diwan, boulevard Carnot St Brieuc. Photo RF

 

 

Des locaux qui évoluent. 1991

 

Dans les années 90 l’école Diwan doit faire face à un fort développement avec une vingtaine d’enfants en primaire et soixante enfants dans les trois sections de maternelle. L’équipe pédagogique dispose de six instituteurs et de deux aides-maternelles en 1991. 

 

Une partie de l'équipe municipale (M. Bougault, Mme Le Flohic, Didier Le Buhan) vient constater les travaux nécessaires à l'école Diwan de St Brieuc en avril 1991. Les services municipaux avec M. Le Borgne, M. Sylvestre et M. Blanchevoy, sont également présents pour trouver des solutions pratiques concernant les normes d'hygiène et de sécurité.

 

 Elus et services techniques à l'école Diwan. Article et photo de Ouest-France du 11 avril 1991

Après la création d’une seconde classe en primaire, la Ville met à disposition de l’école, une salle dans un bâtiment qui servait de logement de fonction. Pour cette rentrée 91-92, Thierry Lemoine (CP et grande section) vient renforcer l’équipe en primaire et Véronique Jannes en maternelle. Garmenig Thuellou continue d’assurer le français en primaire, Claudette Le Guellec, en moyenne et grande section est la directrice ; Marijo Le Roux s’occupe des petits et moyens ; Dominique Jolivet du CE1 au CM2.

 

Ouest-France du 26 septembre1991
  

 

25 mars 2000 Ouest-France

 

 Le 1er septembre 2000, Ouest-France évoque le fait que Diwan avait ouvert la voie pour l'enseignement du breton à Saint-Brieuc mais qu'il restait à l'enseignement public d'ouvrir une classe bilingue. 

Un jeune enseignant fait ses débuts, s'accompagnant d'une harpe celtique, il s'agit de Yannick Kerlogot, le futur député des Côtes d'Armor de 2017 à 2022.



 

 

L'année charnière. 2001

 

Deux raisons expliquent l'importance de cette année 2001.

Diwan Saint-Brieuc scolarise 115 élèves depuis septembre. L'ouverture d'une sixième classe a donc été nécessaire mais les locaux du boulevard Carnot étaient trop exigus. 

A la rentrée dernière, une annexe provisoire a été ouverte dans des locaux désaffectés de l'école Hoche. L'avenir des locaux de l'école est très lié à la ville, car 56 % des familles mettant leurs enfants à Diwan sont de Saint-Brieuc (47 % en 1999). La ville donne d'ailleurs une subvention de 40 000 F à l'école et lui permet d'occuper des locaux pour un loyer symbolique.

L'autre raison, c'est l'année d'intégration de Diwan dans le statut de l'école publique. « Tout le monde pense qu'on est public, en fait c'est une période pas évidente parce que nous avons des frais. Sur les six enseignants, cinq sont payés par l'Éducation nationale, le sixième l'est par l'association », explique Myriam Niel, présidente du Comité de soutien de l'école.

 

 « L'avenir que l'on souhaite, c'est s'intégrer dans le public, tout en gardant un bon esprit associatif ».

Marie-Claire Le Batard, secrétaire de l'APE en 2001.


De gauche à droite, Marie-Claire Le Batard, Marie-Hélène Le Nédellec, Philippe Le Doaré (président), Myriam Niel (présidente du comité de soutien). Photo Ouest-France 29 octobre 2001



L'assemblée générale de Diwan en 2002. Photo Ouest-France 18 novembre 2002

  

En 2002, Diwan Saint-Brieuc participe au carnaval...

22 mars 2002 Ouest-France


Un hommage à Claudette Le Guellec en mars 2003

 

Claudette Le Guellec, pionnière de l’école Diwan à Saint-Brieuc où elle enseigna jusqu’en 1995, a malheureusement disparu à 58 ans, en 2000. Elle a reçu un hommage public quelques années plus tard, en mars 2003. Une plaque commémorative a été dévoilée par ses deux filles, Marine et Sandrine, à cette occasion à l’école, en présence d’une centaine de personnes.

 

Marine et Sandrine Le Guellec. Photo Le Télégramme mars 2003

 

17 mars 2003. Ouest-France


Ouest-France rend compte de l'hommage à Claudette Le Guellec, dans ses colonnes le 17 mars 2003. On note sur la photo la présence de Jean-François Aubry, président de l'association des parents ; Yves Dollo, député. 


 

"Samedi matin, des dizaines de personnes ont pris possession de la cour de l'école Diwan. Un grand rassemblement afin de rendre hommage à Claudette Le Guellec, première institutrice Diwan de Saint-Brieuc, décédée il y a un peu plus de deux ans. 

Parmi les nombreuses personnalités, on pouvait reconnaître dans la foule samedi matin, Yves Dollo, Louis Bocquenet qui a « débuté » aux côtés de Claudette, Joëlle Le Gagne, adjointe aux affaires sociales et bien d'autres amis et parents. Puis les discours ont débuté. D'abord Marine et Sandrine, les filles de Claudette, puis anciens parents d'élèves et des élèves qui ont côtoyé d'une façon où d'une autre « l'institutrice souriante qui a transmis son enthousiasme aux parents » comme aime le rappeler Louis Bocquenet. 

Un hommage émouvant pour remercier encore « celle qui a été, pendant 15 ans, l'âme de l'école Diwan de Saint-Brieuc. » Premiers élèves et premiers parents ont pu se remémorer des souvenirs de l'époque de Claudette. « Comme Spontus, son chien, (devenu au fil des mois, la mascotte de l'école) qui cherchait les souris sous le plancher de la classe. (Une classe, qui, en réalité n'était qu'une cabane en bois, au fond de la cour de Curie près de la voie ferrée) mais aussi de « Soazig » la voiture de l'école qui emmenait les écoliers en ballade au Bois Boissel ou encore à la Ville Oger".

 

 

 

Mobilisation. 2004

 

 

Le 11 juin 2004, l'école fait parler d'elle dans les colonnes de Ouest-France avec une centaine de manifestants devant l'inspection académique pour garder un poste d'enseignant.

L'école reçoit ce jour-là le soutien de Patrick Brigant et Bernard Landousies, les deux administrateurs lannionnais de l'association Diwan qui ne comprennent pas l'attitude de l'Inspection académique visant à supprimer un poste d'enseignant à Saint-Brieuc.

L'école de Saint-Brieuc compte aussi sur la présence de parents et enfants des autres écoles primaires Diwan costarmoricaines (Guingamp, Lannion, Paimpol et Dinan) et des sonneurs de biniou et bombarde !

 

Photo Ouest-France



 

L’école Diwan dans le quartier de Robien

 

Le comité de soutien à Diwan organise régulièrement des manifestations dans le quartier. En particulier, le traditionnel fest-noz dans la salle de Robien a toujours fait venir beaucoup de monde et bénéficie d’une solide réputation.

 

Diwan St Brieuc. Article de presse. 2014


Ouest-France 30 mai 2014


Les directrices Véronique Jannes, puis Nadine Le Vourc'h avec les équipes pédagogiques et les parents qui se succèdent depuis 1986, restent très ouvertes sur le quartier et sur la ville de Saint-Brieuc.

 

Cet article permet de faire un point sur les racines et le développement de cette école mais l'histoire de Diwan à Saint-Brieuc se continue au présent, il n'y a aucun doute là-dessus !


 

Cet article est loin de retracer toute l'histoire de l'école Diwan dans le quartier de Robien.

Si vous souhaitez partager des documents, merci d'utiliser le formulaire de contact.

 

 

 

Retour au sommaire ici

 

 

 

Autres articles à lire dans ce blog

 

Visites historiques de Robien avec l'école Diwan, en novembre 2021, cliquer ici

 

La création de l'école Guébriant. ici 

 

Les traces de l'identité bretonne dans le quartier de Robien. ici


 

A lire sur d'autres sites

 

Le site officiel de l'école Diwan de Saint-Brieuc, ici

 

L'actualité de l'école Diwan sur le site du Comité de quartier, ici



Sources

 

Article dans Le Télégramme du 16 mars 2003

 

Le Griffon, numéro 17, 1981 ; numéro 77, septembre 1986

 

Recherches dans les archives de Ouest-France : 27 mars 1987, 29 juin 1987, 11 avril 1991, 26 septembre 1991, 29 octobre 2001, 18 novembre 2002

 

 

 

 



dimanche 20 février 2022

Georges Héneaux, exploitant de carrières, rue Aristide Briand à St Brieuc

 

 

Georges Héneaux était exploitant de carrières dans les années 40. Il était domicilié 16 rue Aristide Briand dans le quartier de Robien à St Brieuc. On peut ranger son entreprise plus généralement sous l'appellation d'entreprise de Travaux publics.



Georges Héneaux est né le 6 janvier 1903 à La Glacerie (50) dans la Manche. Il se marie le 26 septembre 1925 avec Louise Sommier. Il est décédé le 15 avril 1955 à Saint-Brieuc à l'âge de 52 ans.

 

Dans le recensement de 1936, on voit que le couple a eu trois filles, Jeanine, Gilberte (nées à St Brieuc) et Georgette (née à Plouguiel).

 


 

M. Héneaux pouvait travailler avec la municipalité comme on le voit sur la facture ci-dessous de décembre 1940.

 

Archives municipales. Factures 3L143
 

Cette autre facture, du 18 juin 1942, montre que son entreprise avait fourni du sable pour le terrain de sport de la rue du Coucou (au bout du boulevard Carnot).

 

Archives municipales. Factures 3L144

 


 

 

Si vous avez des documents ou des témoignages à partager à propos de M. Héneaux ou de son entreprise, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.  

 

 

Retour au sommaire, ici

 

 

 

Sources

Site Généanet, fiche Georges Héneaux, cliquer ici 

Archives municipales. Factures 3L143, 3L144 



 

samedi 12 février 2022

L'histoire de la rue de Trégueux dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc



La rue de Trégueux part du rond-point de la Croix-Perron, à Robien et se termine dans la quartier de Beauvallon. Au milieu, se trouve le Gouédic qui partage les deux quartiers. Cette présence de l'eau était très importante autrefois pour accomplir des travaux domestiques comme la lessive. C'est ce qui est illustré par une photo de 1905 où l'on voit les femmes apporter le linge sur des brouettes. Au second plan, on ramasse le foin dans le champ.

 

 

Le doué de la rue de Trégueux. Photo 1905


 

La rue de Trégueux s’est peuplée seulement  au XXe siècle. Le plan ci-dessous daté de 1892 ne fait apparaitre qu'une seule construction, le long de ce chemin vicinal numéro 7, au niveau de la Croix-Perron et une autre à l'angle du chemin qui mène vers la vallée.


Plan 1892. Archives municipales 5Fi056

 

Sur le plan de 1902, ci-dessous, on ne voit que cinq maisons implantées au niveau de la Croix-Perron (appelée "Croix Péran" par erreur).

 


 
Plan 1902. Bibliothèque Nationale en ligne.

 
 
 

Une entrée de ville, le bureau d'octroi

 

En 1910, un bureau d'octroi, pour percevoir des taxes, est construit au tout début de la rue, au numéro 1.  Cette maison à l'angle de la rue abbé Garnier et de la rue de Trégueux possède un très beau portail en fer forgé avec les initiales SB représentant les initiales de la ville de Saint- Brieuc. 

 

 

 
 
Maison d'octroi 1 rue de Trégueux. Photo RF

 
Maison d'octroi, portail 1 rue de Trégueux. Photo RF

 
 
 
 

La rue de Trégueux dans les années 30

 

Cet ancien chemin vicinal est officiellement appelé « rue de Trégueux » par une délibération du conseil municipal en 1930. 

 

Plan de 1935 indiquant les densités de population. Archives municipales 5Fi188

 

Quand on étudie le recensement de 1936, on constate que 190 personnes habitent dans la rue de Trégueux.

Les professions des habitants de la rue à cette époque mettent en évidence le caractère populaire de cette rue. Les 12 employés des chemins de fer représentent la catégorie la plus représentée. On a aussi 3 manœuvres, 2 artisans-peintres, 2 mécaniciens, 2 facteurs, 2 militaires, 2 employés chez les transports Flageul, 2 aux Forges-et-Laminoirs, 2 apprentis, un peintre chez Toqué, un couvreur, un plombier, un ajusteur, un ébéniste, un chauffeur, un menuisier, un aide-comptable, un ajusteur, un typographe, un agent PTT, un bijoutier, un boucher (Marcel Rault), un boulanger au numéro 32 Honoré Le Provost, un débitant au 48 ( Jean Jégou).

Enfin, on trouve 5 retraités.


Les femmes ont des emplois de corsetière, couturière, journalière, employée, dactylo, domestique, ou encore brocheuse à l’imprimerie moderne. Au numéro 7, on note que Marie Fouré est couturière chez elle.
Les femmes sont très bien représentées dans le commerce avec Joséphine Rault, bouchère ; au numéro 26, Julie Thomas, débitante ; au 28, Ernestine Ruellan, débitante ; au 36, Marcelle Milounet, épicière ; au 47, Césarine Ruelleu, négociante ; Cécile Hamon, commerçante.

 

Recensement 1936. Rue de Trégueux. Archives départementales 22

 

 

 

Les premières maisons de la rue de Trégueux

 

Cet agrandissement d'une carte postale du début du siècle nous montre les maisons déjà construites dans la rue de Trégueux.

 

Archives municipales

 
 
Repérage des numéros des maisons Stéphane Botrel des Archives Municipales

 
 
 
 

Évolution de la rue de Trégueux

 

Dans les années 50, il n’y a que les petites maisons de pierre dans une bonne partie de la rue. La vie reste animée dans la rue avec les bars et les restaurants. 

Les enseignes changent : "Chez Rault" devient "Chez Mahé", puis "Chez Line". La rue connait aussi "Le Chasse-Spleen", "L'Armorique", "L'Horizon", un peu plus loin "Chez Monique" et "Les Sixties"...

Dans l'arrière-cour on joue souvent aux boules (voir l'article complet sur les bistrots de la rue de Trégueux).

 

 

Le bar du début de la rue, connu sous le nom de "Chez Line", s'est appelé "Café du Champ de foire", comme on le voit sur la photo ci-dessous, à l'occasion de travaux fin 2020 qui ont fait apparaitre ce qui était masqué. 

 

L'ancien Café du Champ de Foire. Photo RF 2020


 

Dans les années 90, au début de la rue, en partant de la Croix-Perron, on avait le café de la Croix-Perron, l'Armorique, les cycles "Blouet", les garagistes de Ker-avel et un peu plus bas "L'Horizon".

 

Les riverains sur le côté gauche en descendant ont l'avantage de profiter de jardins qui surplombent le Gouédic. Heureusement les constructions se sont arrêtées avant le Gouédic car les risques d'inondations sont réels.

 

La circulation automobile, qui n’a cessé d’augmenter, est la question majeure qui préoccupe ses habitants depuis longtemps. Voilà ce que déclarait Carole Lormel dans Ouest-France le 4 juin 1996 : « La rue de Trégueux est une des plus passantes de Saint-Brieuc. C’est la direction de Trégueux, Plédran, Ploeuc, Saint-Caradeuc. Et depuis qu’il y a l’hôpital de La Beauchée, c’est pire ». 

 

 

 
Les voitures font attention à leurs rétroviseurs rue de Trégueux. 2020

 


Paroles d'habitants

Monique Guégan, le 4 juin 1996 dans Ouest-France :  
 
« Quand j’arrive dans le bas de la rue, j’ai l’impression de quitter la ville en traversant le Gouédic…Quand nous avons fait construire en 1951, il n’y avait que les petites maisons de pierre dans cette partie. Beauvallon n’existait pas ».
 
 
 
 
Le saviez-vous ?
 
 
Le philosophe Georges Palante a habité au numéro 39 de la rue de Trégueux mais la maison a été totalement remaniée au milieu des années 90.
 
Georges Palante (1862-1925) était professeur au Lycée le Braz à Saint-Brieuc où il enseignera la philosophie de 1898 à 1924. Il est connu pour ses écrits philosophiques et par la place que l'écrivain Louis Guilloux lui a donné dans certains de ses romans, dont Le Sang noir.
 

 

 

Articles  à consulter en complément

 

Les bistrots de la rue de Trégueux, ici

Les maisons d'octroi, ici 

Le commerce dans les années 80-90 avec, en particulier, un portrait de Daniel Blouet, figure du commerce de la rue de Trégueux avec son magasin de cycles ouvert en 1974, cliquer ici

 

 

Retour au sommaire ici

 
 
 
Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...
 
 
 
 
Sources
 
Plan 1892. Archives municipales 5Fi056
 
Plan 1902. Bibliothèque Nationale en ligne.
 
Plan de 1935 indiquant les densités de population. Archives municipales 5Fi188
 
Histoire des rues. J.B Hillio
 
Ouest-France 4 juin 1996. 


 


 


L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...