Le boulevard Carnot, début des années 60, photo Archives municipales. |
Les origines du boulevard Carnot
Avant l’arrivée du chemin de fer en 1863, trois grands axes routiers partent du centre ville et ont leur prolongement en traversant, au sud, le quartier Robien. Si on utilise les terminologies utilisées de nos jours, nous avons le boulevard Clémenceau prolongé par la rue abbé Garnier, la rue de la gare prolongée par la rue Jules Ferry et les rues de Quintin et Cordière prolongées par la rue Luzel.
Mais le chemin de fer change la donne, surtout pour l’axe principal qui est la rue de Quintin (rue Jules Ferry actuelle).
Gare et quartier sud. Plan 1897 |
Apparaît alors la nécessité de créer une voie perpendiculaire pour faire communiquer la circulation qui passe sous le Pont des Sourds et, à l’autre extrémité, sur le Pont Pierre Sémard, avec la rue Jules Ferry actuelle.
Cet axe de communication, longeant la voie ferrée et desservant la gare de marchandise, est appelé dans un premier temps "Le chemin de ceinture au midi de la gare". Il mesure plus de 800 mètres.
Chemin de ceinture de la gare. Plan 1865. Archives départementales |
Puis ce chemin va "monter en grade" et portera le nom de "Boulevard extérieur" jusqu’en 1889. Enfin, le nom de boulevard Carnot lui est officiellement attribué le 15 février 1889, rendant ainsi hommage au Président de la République Sadi Carnot, assassiné à Lyon le 24 juin 1894.
Le boulevard Carnot. Plan 1912 archives municipales |
Le boulevard Carnot. Plan 1912 archives municipales |
L'éclairage public s'est développé progressivement dans le boulevard extérieur (futur boulevard Carnot). Tout d'abord, par décision du 13 août 1884, la Ville a établi « quatre becs de gaz à la place des réverbères à l’huile qui éclairent la voie publique entre l’entrée de la gare aux marchandises et l’octroi. »
Le 28 novembre 1884, l’éclairage a été prolongé dans le boulevard jusqu’au pont de chemin de fer, à l’ouest avec « l’installation de dix lanternes posées sur des candélabres en fonte ».
L'électrification est venue plus tard, après 1910.
La circulation dans le boulevard Carnot n’était pas toujours facile au début du XXe siècle, comme on peut le lire dans cet article du 28 janvier 1912 publié dans Ouest-Eclair :
« L’administration des Ponts-et-chaussées vient de recharger le boulevard Carnot, qui allait devenir sans tarder tout à fait impraticable, par suite de nombreux et pesants charrois qui s’y font.
Malheureusement, un
inconvénient nouveau surgit : surtout par ce temps de pluie, une boue
épaisse recouvre ce boulevard si fréquenté et il faudra procéder à un balayage
fréquent pour enlever peu à peu cette couche de boue.
On serait également heureux de voir construire d’un côté ou de l’autre de la
voie un trottoir en ciment qui
permettrait de circuler sans être obligé de patauger dans la boue ».
Les caractéristiques du boulevard Carnot
Sur le plan de la géographie urbaine on peut se demander pourquoi encore de nos jours, on ne trouve quasiment que des numéros impairs dans le boulevard Carnot.
La raison en est simple : la voie ferrée et les installations qui en dépendent ont pratiquement toujours occupé le côté pair.
Au début du boulevard, quelques bâtiments existaient du côté pair (voir ci-dessous) mais ils ont disparu dans le plan de rénovation du quartier de la fin des années 80, car ils n'avaient plus vraiment d'utilité (ancien entrepôts Kervégant, ancien local de l'Amicale Sportive des Cheminots Briochins, ancienne épicerie économique des cheminots, local transformé en brocante, hangars...).
D'après Madame Balavoine, une fille de cheminot, le bâtiment tout à fait sur la gauche est l'ancien Économat des cheminots. Elle se souvient que certains produits étaient suspendus par des cordes en hauteur.
Bâtiments maintenant détruits, côté pair, boulevard Carnot. Photo Yannick Gicquel |
Ci-dessous, cette vue aérienne des années 70, remet dans un plan plus large ces bâtiments construits du côté de la gare de marchandise.
Gare de marchandise et boulevard Carnot. 1970, vue aérienne |
Deuxième caractéristique : du fait de l’emprise foncière de la gare de marchandises et de l’usine des Forges-et-Laminoirs (remplacée par la Caisse d’Assurances Maladie), c’est un boulevard où il n’y a pas eu de nouvelles constructions pendant des décennies.
C’est ce qui explique que, dans le recensement de 1891, on trouvait 33 maisons, 68 ménages, 268 habitants et qu’en 1936 les chiffres soient pratiquement identiques : 32 maisons, 69 ménages, 268 habitants. C’en est presque incroyable !
Plan de Saint-Brieuc 1935. Gare et gare sud. Archives municipales |
La population qui se fixe dans le boulevard Carnot est ouvrière. Dans le recensement de 1901, sur les 222 habitants, on trouve de nombreux employés de chemins de fer (auxquels il faut adjoindre les aiguilleurs, conducteurs, chauffeurs, mécaniciens, ajusteurs et chaudronniers), des maçons, un charron, un manœuvre, un tailleur de pierres, un laboureur, un employé aux Forges et Laminoirs, de nombreux brossiers ainsi qu’un typographe.
Les femmes occupent d’autres métiers : on recense une ouvrière en chiffons, une blanchisseuse, une lingère, une brossière, une tricoteuse, des couturières, une domestique, des factrices, une pinceautière, une tailleuse, une brodeuse, une repasseuse.
Les lieux importants du boulevard Carnot
On peut évaluer l’importance du
boulevard Carnot au fait qu’il a été pendant longtemps la voie d’accès à trois
lieux emblématiques : l’Institut des Sourds-muets, une institution au
rayonnement départemental (ouverture en 1855); la gare
de marchandises, la plus importante du département (1863); l’usine des Forges et
Laminoirs, symbole de l’essor de l’industrie métallurgique du département sur
un siècle (1873 à 1976).
On notera aussi la présence de grandes entreprises qui doivent leur installation à l’intérêt d’être proches de la gare de marchandise : des entreprises de transports, depuis un siècle (La Sernam, Le Bail, et Flageul, juste à l’angle de la rue Jules Ferry), une grande quincaillerie (Le Tinier-Morin), une entreprise de couverture (Davy), une usine de conserves (Porcher ayant pris la suite d’autres conserveries sur ce site depuis les années 30), les Établissements Le Bigot (commerce de gros en légumes ayant eu jusqu’à 80 employés avant 1945).
Fin 78, début 79, hangars et camions de la Sernam, boulevard Carnot. Archives municipales |
Bureaux de l'entreprise Le Bail, boulevard Carnot. Photo RF |
Il faut également mentionner la présence d’une école publique, possédant de très intéressants bâtiments (plans de 1901 ci-dessous), l’école Carnot, qui deviendra plus tard, en 1986, l’école Diwan.
Plans de l'école Carnot, 1901. Archives |
Enfin, le boulevard Carnot est associé à un ouvrage d’art permettant aux piétons de rejoindre, de l’autre côté des rails, le côté nord de la gare : il s’agit de la célèbre passerelle Harel de la Noë, remplacée en 2017 par une passerelle moderne.
Passerelle Harel de la Noë, boulevard Carnot. |
Mais on ne peut quitter le boulevard Carnot sans évoquer ses bistrots et restaurants qui ont toujours été très prisés. Ils ont changé de nom au gré des époques depuis les années 1900 :
Au numéro 3, Au bon coin puis le Mat’Xandra et maintenant Caramel et compagnie.
Au numéro 9, Chez Théorel, Le Café des Cheminots, Chez Pincemin, puis le Sympatic, le Zen.
Au numéro 23 Daoulas, l’Express, Chez Colette, Chez Jacky.
Au 33, Chez Bauchat pendant la guerre 39-45 et La Passerelle, encore de nos jours.
Au premier plan, le Café de la Passerelle. Carte postale archives municipales |
Les curiosités du boulevard Carnot
Un dépôt de carburants en 1865
On sait que le quartier de Robien a un passé ouvrier important mais a-t-on bien conscience qu’il a longtemps eu une très forte tradition d’implantation de dépôts de carburants et de garages ? La première demande d'autorisation d'un dépôt de carburant date de 1865 ! Elle est le fait de Pierre-Marie André qui exerce la profession de lampiste et s'est installé du côté Robien, le long de la voie ferrée qui vient juste d'être construite. Dans la ville de Saint-Brieuc, en 1865, on trouve huit marchands qui possèdent un ou deux fûts "d'huile de pétrole" d'environ 150 litres chacun. Le 26 juin 1865, le Maire reçoit une demande de M. André, dont le papier à en-tête indique : Éclairage à la luciline et au pétrole, magasin de lampes et d’appareils d’éclairage pour la Ville et les grands Établissements. Entrepôt Général des Pétroles d’Amérique Inexplosibles.
M. André souhaite établir un dépôt d’huiles
de pétrole dans un magasin qu’il va faire construire le long du chemin de
ceinture (futur boulevard Carnot), "au
midi de la gare, en bord du chemin de fer, entre le Pré Tison et l’ancien
bureau d’Octroi de la route de Quintin".
Le Conseil d’Hygiène est saisi et formule des recommandations, l’ingénieur en
chef de la compagnie des chemins de fer de l’Ouest, concerné par la proximité
du dépôt, malgré une appréhension, ne s’ y oppose pas formellement. C’est le
premier dépôt classé dangereux boulevard Carnot, d’autres viendront par la
suite.
Papier à en-tête 1865. M. André St Brieuc. Archives 22 |
L'économat du Chemin de fer
Dans la suite de bâtiments existant du côté pair se trouvait l'épicerie économique des cheminots, elle était appelée "L'économat du Chemin de fer".
Dans les locaux adjacents il y avait également les bureaux de La Prévoyance et des Retraites, et de la Sécurité Sociale propre à la S.N.C.F.
L'ancien Economat du Chemin de fer transformé en brocante. |
A l'arrière, on trouvait l'écurie des chevaux qui tiraient les voitures de livraison des colis confiés à la messagerie (bagages non accompagnes et colis), et accessoirement les achats faits à l’Economat, ceci jusqu’à leur remplacement par des fourgons Renault.
Renée Masserot, née en 1920, se souvient que son père s'approvisionnait à l'Économat. «Mon père pouvait, de par son métier d'employé de chemin de fer bénéficier de l’Économat. C'était une épicerie, implantée boulevard Carnot. Cette petite surface de l'époque proposait aussi un catalogue de meubles, cycles. Je me souviens de mon premier vélo. Nous étions allés à l’Économat de Rennes, en train (que nous ne payons pas) pour l'acheter !» (article du Télégramme 21 novembre 2000)
Dominique
Soufflet, un autre habitant du quartier des années 60-70, se souvient qu'il y
accompagnait sa grand-mère, Lucie Hure, qui fut en charge d’une halte ferroviaire
de campagne de 1919 jusqu’à sa retraite en 1949. Cet emploi était réservé aux veuves de guerre du Chemin de fer.
Ce local a été transformé pendant un temps en brocante avant d'être détruit lors de la rénovation du secteur en 1998.
Un magasin Emmaüs en 1987
24 novembre 1987. Ouest-France |
Le Noisélia, délice sucré
Dans les années 1990, les boulangers de la rue Carnot, Chantal et Georges Leroux, sont les créateurs d’une spécialité appelée Le Noisélia. Ce gâteau était composé de miel, de noisettes, de fruits confits et de chocolat.
Georges Leroux dans son atelier de boulangerie, boulevard Carnot. Photo Ouest-France 1991 |
Un atelier photographique
Le photographe professionnel Paskal Martin avait son atelier photographique boulevard Carnot dans les années 90. Il a publié plusieurs albums comme Rétro sillons (1990), Sur les paysans du Mené, La vie des pêcheurs (1995) ou Les SDF et leurs chiens (2008). On lui doit aussi de nombreuses collaborations pour des livres de littérature jeunesse.
Paskal Martin en 2002. Photo Ouest-France |
Un abri de la Seconde Guerre mondiale redécouvert en 2016
Au moment où la passerelle Harel de la Noë, son escalier et
les sanitaires ont été démolis, une ouverture est apparue, faisant apparaître
une construction en béton recouverte par une abondante végétation. L'oeil attentif du Président de l'Association Harel de la Noë a été attiré par ce curieux édifice...
L'abri adossé au mur du boulevard Carnot. Photo Ouest-France 2016 |
L'abri adossé au mur du boulevard Carnot. Photo Ouest-France 2016 |
Cet abri s’appuyait sur vingt-cinq mètres contre un mur de pierre qui longeait le boulevard Carnot. A l’intérieur, des bancs en béton se font face sur presque toute la longueur.
L'intérieur de l'abri. Photo Ouest-France 2016 |
Il pourrait s’agir d’un abri Reichsbahn, construit par les services ferroviaires allemands. Ces constructions servaient d’abris au moment des bombardements et on les trouvait fréquemment dans les gares au moment de la Seconde Guerre mondiale.
(D’après un article de Ouest-France paru le 24 mai 2016)
Pierre Gorreguès, le président de l’association Harel de la Noë et Franck Bourrier, secrétaire de l’association, devant l’entrée de l’abri en béton. |
Un négociant de chevaux
Depuis les années 30, Auguste Gicquel, un négociant de chevaux, se trouvait aux numéros 43-45 du boulevard (de nos jours juste à côté de l’emplacement du garage Citroën).
M. Gicquel était bien placé car, lorsque les chevaux étaient vendus, ils les faisaient monter dans des wagons à bestiaux pour les expédier chez des acheteurs.
A cette époque, le cheval était encore très présent dans le quartier.
On peut distinguer son enseigne sur le pignon de la maison et le portail bleu où rentraient les chevaux qui étaient ensuite dirigés derrière, dans un bâtiment en briques que l’on aperçoit aussi du boulevard.
Le négociant en chevaux 43 boulevard Carnot. Photo RF |
Le négociant en chevaux 43 boulevard Carnot. Photo RF |
La maison de Gustave Vaucouleur, le patron de l’usine des Forges-et-Laminoirs
Au numéro 57, nous retrouvons toute la famille Vaucouleur : Gustave Vaucouleur, Jeanne, son épouse et Denise, leur fille. La famille Vaucouleur habite dans une grande maison bourgeoise, entre l’arrière de l’usine et la voie ferrée.
Le 23 septembre1912, Monsieur Gustave Vaucouleur obtiendra l’autorisation de raccorder sa maison au réseau électrique de l’usine des Forges-de-Bretagne.
Cette maison bourgeoise entourée d'un parc, et habitée en dernier par la famille Cottarel, n'existe plus de nos jours ; elle a été rasée dans les années 70 et remplacée par une résidence.
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Gros plan sur la maison Vaucouleur |
Un lotissement ouvrier
Le 24 novembre 1939, la Société des Forges-et-Laminoirs de Bretagne et du Bourget, sollicite l’autorisation de construire une série de dix maisons ouvrières.
C’est l’entreprise de M. Yvon Scotta, successeur de l’entreprise Zocchetti, qui est chargée de ce chantier sur des terrains du boulevard Carnot, tout près de la maréchalerie de l’usine. Ces dix maisons seront détruites dans les années 60-70.
1947. Lotissement ouvrier de 10 maisons, boulevard Carnot. Archives municipales |
Les transformations du boulevard Carnot
Le boulevard Carnot années 80-90. Archives municipales |
Dans le quartier de Robien, le boulevard Carnot est fortement marqué par la fermeture de plusieurs sites qui employaient de nombreux ouvriers.
A partir
de la fin des années 70, les friches industrielles laissées par ces fermetures sont
progressivement remplacées par des projets immobiliers incluant des logements,
des équipements et des services publics.
Ainsi, après l’arrêt des Forges-et-Laminoirs, l’usine constitue une vaste friche industrielle. En 1974, des bâtiments sont rasés et ces terrains, bien placés, sont convoités pour de nouveaux projets.
Entre 1977 et 1979, une nouvelle résidence va voir le jour, la Résidence Carnot aux 16, 18 et 20 boulevard Carnot. Un premier permis de construire est déposé le 27 août 1975
pour construire un immeuble de 36
logements boulevard Carnot. Un avis favorable est donné par la Ville de St
Brieuc avec comme condition de démolis la maison de M. Vaucouleur, l'ex patron des Forges-et-Laminoirs.
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Il est aussi mentionné qu'une protection efficace contre le bruit devra être trouvée
car l’immeuble sera situé entre la voie de chemin de fer et le boulevard Carnot.
Des modifications sont apportées à 4 reprises, jusqu’en décembre 1977, par F Gross Quélen, architecte à Saint-Brieuc, 2 rue Chateaubriand. En fait, ce sont 39 logements qui seront mis à disposition de nouveaux habitants.
Plan, Résidence boulevard Carnot, archives municipales. |
Le 20 mars 1979, les travaux sont officiellement terminés.
De nos jours les trois entrées de la résidence portent les numéros 16, 18 et 20 boulevard Carnot.
Sources : Archives départementales, dossier 256 W 10
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En 1982, la C.P.A.M (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) s’installe au 106 boulevard Hoche, entre le boulevard Carnot et le boulevard Hoche, à la place des Forges-et-Laminoirs.
La CPAM, vue du boulevard Carnot. Photo RF 2020 |
En 1987, c’est le lancement du projet « Le Bigot », à l’emplacement des Établissements Le Bigot, situés à l’angle de la rue Jules Ferry et du boulevard Carnot, avec l’office municipal de HLM. L'Entreprise de Conserveries Porcher frères, dont l'activité était la préparation de plats cuisinés au 39 boulevard Carnot, est également concernée. En 1988 les établissements Le Bigot et Porcher sont démolis.
Photo aérienne 1988, Archives municipales |
Ci-dessous, une partie des immeubles construits boulevard Carnot en 88-89
Immeubles boulevard Carnot. Photo RF 2021 |
A la fin des années 80-90, la Ville procède à de nombreux aménagements dans la rue Jules Ferry et dans le boulevard Carnot où les bâtiments les plus proches de la gare de marchandise sont détruits.
Bâtiments du côté de la gare marchande, boulevard Carnot. Années 80-90. Archives municipales |
Le bâtiment représenté sur la photo ci-dessous est celui de l'Amicale Sportive des Cheminots Briochins, boulevard Carnot. L'Amicale se situait à proximité de L’Économat, fréquenté aussi par les cheminots.
Amicale Sportive des Cheminots Briochins, boulevard Carnot (à côté de l'ancienne épicerie économique des cheminots). Années 80-90. Archives municipales |
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A la fin de l’année 1998, d’autres friches sont démolies ainsi que le mur SNCF dans le boulevard Carnot.
Ci-dessous, à droite Didier Bebin et Michel Leborgne, président du comité de quartier. Ouest-France, 9 juillet 1998
En octobre 2014, on assiste à la démolition des entrepôts de la SERNAM, le long de la voie ferrée, boulevard Carnot.
Démolition des locaux de la Sernam 2014. Photo blog du C.A.R |
En janvier 2022, une grosse maison du début XXe est entièrement démolie.
Démolition Boulevard Carnot. 18 janvier 2022 Photo RF Démolition Boulevard Carnot. 18 janvier 2022 Photo RF
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A lire pour compléter la visite
Les bistrots du boulevard Carnot, cliquer ici
Les Forges-et-Laminoirs, cliquer ici
Le lotissement des Forges-et-Laminoirs, bld Carnot, cliquer ici
L'entreprise Le Bigot, cliquer ici
La conserverie Porcher, cliquer ici
Robien, un quartier déterminé par l'implantation de la gare, cliquer ici
Sources
Recensements de la population de Saint-Brieuc 1846, 1881, 1886, 1896, 1906, 1931. Archives départementales.
Installations dangereuses, demande M. André, 1865. Archives départementales.
Archives municipales : plans de l'école Carnot 5 Fi 125, plan 1912 cote 5 Fi 92, plan 1935 5 Fi 88 densité de population, photo 1970 Sernam FRAC 222 78,résidence Carnot 1970 FRAC 222 78
Archives de Ouest-France
Souvenirs de Dominique
Soufflet à propos de l’Économat SNCF