Histoire de la rue de la Paix dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

Dans le jeu de Monopoly, la rue de la Paix est la plus chère mais à Saint-Brieuc c'est une modeste rue : quand on regarde l'entrée de l'église de Robien, la rue de la Paix se situe juste sur sa gauche et, à droite de l'église, se trouve la rue Jeanne d'Arc. 

La rue de la Paix a été nommée ainsi par une délibération du Conseil municipal du 22 juillet 1932. Elle est représentée sur le plan ci-dessous daté de 1935.

Plan de 1935 5FI188

Cette petite rue a une configuration particulière car, du côté impair, il n'y a de nos jours qu'un petit collectif et deux maisons. Le reste de la rue est occupé par l'arrière des jardins de la rue Jean Jaurès. Et du côté pair, l'église et le presbytère (dont l'entrée est rue Jeanne d'Arc) prennent quasiment tout l'espace. Seules deux maisons ont trouvé un terrain pour être bâties.

Le secteur autour de l'église ne s'est pas construit tout de suite. On voit sur les cartes postales du début du XXe siècle qu'une prairie et un verger occupait l'espace qui deviendra la rue de la Paix. 

Eglise de Robien. Carte postale collection R.Fortat

Église de Robien. Carte postale collection R.Fortat

Sur la photo ci-dessous, prise dans les années 40, devant l'église de Robien, on voit que le petit immeuble collectif à l'angle de la rue de la Paix et du boulevard Hoche, et la première maison de la rue, n'ont pas encore été construites.

Devant l'église de Robien. Photo Geneviève Le Ker

Par contre sur cette photo plus récente des années 60, on aperçoit sur la gauche deux nouvelles constructions.

Sortie d'un mariage à l'église de Robien. Photo Geneviève Le Ker

 Témoignages

Tintin et Milou

Pour Claude Le Sayec, la rue de la Rue de la Paix évoque les salles de réunions pour le catéchisme et les scouts de France.
"Le jeudi, l'abbé Le Prévost organisait des après-midi avec projection de Tintin et Milou pour les enfants de la paroisse. Il y avait aussi une salle de ping-pong".

Un coup de foudre

Roselyne Le Bon parle ainsi de sa maison située au 5 rue de la Paix, un texte écrit en avril 2020 : "J'ai acheté la maison du 5 rue de la Paix en 2014, dans ce quartier où j'avais déjà habité de 1974 à 1977, mais dans la rue du Coucou.
J'ai eu le coup de foudre pour cette maison de 1926, sa façade aux chiens assis, sa terrasse en surplomb, sa cour aux poulaillers, et son escalier de bois qui me rappelle la maison de mon enfance à Ginglin.                                     
Elle a été construite par son premier occupant, un maçon et vendue ensuite à M. et Mme Oger, qui y ont vécu avec leur fille, et la grand-mère à l'étage avec un oncle. Jusqu'aux années 70, il n'y a pas de salle de bains et les toilettes sont dans la cour, où le lieu sert désormais de local poubelle.
A la fin des années 70, la chambre de l'arrière est transformée : salle d'eau, WC, et une petite pièce qui sert de bureau.
J'aime la distribution des pièces, leur haut plafond, les chambres mansardées, J'adore ma cour bien close, où le soleil d'été est parfois si brûlant au zénith qu'on ne peut y rester, où le soir les murs dégagent la chaleur du jour et où j'arrose mes deux plates-bandes, mes fleurs en pots et mon bac potager sur pied avec l'eau de pluie recueillie dans l'ancien lavoir. 

Depuis l'automne dernier, le soubassement de la terrasse a été décoré d'une fresque par Deuxben de Rennes pendant l'opération "Robien Les Murs".

DeuxBen de Rennes en pleine action au 5 rue de La Paix

 

La peinture murale terminée

Par contre l'hiver, malgré le changement de la chaudière et des fenêtres, l'humidité se fait sentir à l'étage et il faudrait isoler les murs.
De l'autre côté de la rue, l'église St Anne me fait face avec ses murs austères et je regrette que les cloches n'y sonnent qu'une fois par mois et à l'occasion des obsèques ! Car le son des cloches est associé à la vie de village. Par contre, à l'arrière, chaque mercredi, de 17h30 à 19h30, la Cimade tient un permanence et les migrants s'y pressent.
De ma rue, on rejoint à pied le cinéma et le marché par la passerelle ou par la place de Robien, on peut aussi y aller par la navette qui s'arrête à 1mn rue Jules Ferry ou rue Jean Jaurès.
Je retrouve ici l'ambiance de village qui régnait à la Ville Ginglin, et une riche vie de quartier."

 

Si vous avez d'autres renseignements, témoignages ou documents, sur l'histoire de la rue de la Paix, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

Un article de Richard Fortat, décembre 2023

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Sources

Recherches dans les archives de Ouest-Eclair et de Ouest-France.

Délibérations du Conseil municipal 22 juillet 1932.

Photographies Geneviève Le Ker.

Témoignage de Roselyne Le Bon, avril 2020.

Le commerce dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc en 1934.

  

 

La boucherie Bazin, 46 rue Jules Ferry. Photo de M et Mme Ferchal.

 

Consulter l'annuaire téléphonique de 1934 nous donne une idée du dynamisme du quartier de Robien sur le plan du commerce, des services, de l'artisanat, de l'industrie. 

On voit que les habitants du quartier disposent de tout !

Les particuliers qui veulent faire leurs courses à Robien, peuvent trouver différents commerces de proximité : cinq magasins d'alimentation, une crèmerie, deux bouchers, une vingtaine de bistrots dont plusieurs vendent de l'épicerie et parfois un peu de quincaillerie, un charcutier,  trois coiffeurs, un photographe, un tabac.

Les artisans installés à Robien sont certainement bien pratiques comme le marchand de cycles, l'ébéniste, le menuisier, le forgeron, le plombier, le serrurier, le tapissier.

Au milieu de ces années 30, la population de Robien augmente, les lotissements commencent à sortir de terre et les habitants arrivent. Entre 1932 et 1934, de notables changements interviennent. Tout d’abord de nouveaux secteurs apparaissent : agglomérés et cimentiers (on ne travaille plus simplement avec de la pierre), automobiles, marchand de cycle, plombier, tapissier

Malgré tout, la présence des commerces liés à l’agriculture est toujours importante : beurre au détail, fabricants de conserves, marchand de grains, de pommes à cidre, pommes de terre en gros, fabrication de sacs pour les fruits et légumes.

 

Dans le petit commerce on a deux nouveaux coiffeurs, cinq nouveaux magasins d’alimentation et un de beurre au détail, un boucher en plus.

 

Cet article est enrichi par les souvenirs de Maria Le Ray, née en 1918, habitante de la rue Jules Ferry où ses parents étaient alors négociants en vin et bières. 

Elle a consigné son témoignage par écrit en 2000, ce qui nous permet maintenant de donner vie à ces années 30 .

 

Maria Le Ray en 1939

 

Les entreprises figurent également dans cette liste car elles font partie du "tissu" du quartier. Vous trouverez leur histoire en retournant au sommaire du blog.

 

Des raccourcis vous permettent d'accéder à des articles détaillés...

 

 

 

Commerces, services et entreprises à Robien en 1934

 

 

Agglomérés

Huet-Delafarge, 18 rue Jules Ferry

Zocchetti,rue Jules Ferry

 
 

 

Alimentation

BuvatJean-Baptiste, rue Jules Ferry

Netter, rue Jules Ferry

Mme Le Gac, Épicerie, 48 rue Jules Ferry (juste à côté de la boucherie); M et Mme Corcy ont pris la suite).

Michel, 20 rue Jules Ferry

Mme Méléart, 30 rue Jules Ferry 

"Chez Mme Méléart, c'était une épicerie qui n'avait pas de vitrine sur la rue et où les enfants allaient acheter des bonbons". D'après le témoignage de Maria Le Ray.

 

Union économique Briochine, boulevard Carnot

 

 

Société économique de Rennes, 19 rue Jules Ferry.

Le magasin L'Economique était tenu en 1931 par M. Jean Le Dû, le gérant, (né en 1902 à Pléneuf) et son épouse Henriette (née en 1902 à Le Vallois).

Le magasin L'Economique était tenu en 1936 par un gérant qui s'appelait Raymond Vaucoret (né à Paris en 1907), son épouse Suzanne travaillait avec lui.

 

Comme on le lit dans l'annonce ci-dessous, L'Economique de Rennes possédait 600 succursales en Bretagne et Normandie. Le magasin de la rue Jules Ferry était l'un de ces 600 !

Annonce Ouest-Eclair. 16 mai 1937

 

 

 

Alimentation (gros)

Buvat, rue Jules Ferry

 

Annonce passée dans l'Annuaire téléphonique 1934.

 

Assurances (agents)

Louis Cornillet, rue de Robien

 

Automobiles

Ranjouan,boulevard Hoche

 

 

Bâches imperméables

LeCharpentier, 80 rue Jules Ferry (Rigot-Stalars après l'ancienne minoterie)

 

 

Beurre (détail)

Cabon, 31 rue Jules Ferry 

Mme Créac'h pourrait avoir vendu également du beurre au 31 rue Jules Ferry, à peu près dans la même période. Maria Le Ray se souvient qu'elle venait voir Mme Créac'h "Nous allions la voir pétrir et faire de beaux dessins sur les mottes de beurre que nous achetions"

 

 

Bières, entrepôts

LeRay, 59 rue Jules Ferry

 

Annonce parue dans le journal de la paroisse Ste Anne de Robien

 

Bois de chauffage

Huet-Delafargue, 18 rue Jules Ferry (Annonce ci-dessous)

Les fils de A Flageul, rue Jules Ferry

Laurent Louis, 14 rue Jules Ferry

Robert Jean, 11 et 13 rue Luzel

 

 

Annonce passée dans l'Annuaire téléphonique 1934.

 

Bois de construction

Huet-Delafargue 18 rue Jules Ferry

Laurent frères, impasse Jules Ferry

Le Cornec, 14 Jules Ferry (Annonce ci-dessous)

Robert Jean, 11 et 13 rue Luzel

 

 

Annonce passée dans l'Annuaire téléphonique 1934.

 

 

Boucher

Bazin Francis et Madeleine, 46 rue Jules Ferry 

Anecdote rapportée par Maria Le Ray : "Monsieur Bazin avait trouvé une grenade et avait eu l'imprudence de vouloir l'ouvrir d'un coup de hache. il s'était grièvement blessé les mains."

 

M et Mme Bazin

 

Ferchal Aujourd'hui                   Bazin Hier

 

 

 Rault Marc, boucherie à la Croix Perron

 

Marc Rault, boucher

 

Brique

LeDû, boulevard Carnot

 

 

Cafetiers

Auffray,rue Jules Ferry

BougeardFrançois, 10 rue Jules Ferry

BriandJoseph, 99 rue Jules Ferry

Café-restaurantde Robien, rue Jules Ferry

Garel,veuve, Croix Perron

HellioYves, 2 rue Jules Ferry 

HillionL, 60 rue Luzel

Jouan Pierre, Café de l'Industrie, 28 Jules Ferry

Lainé Aimé, 33 boulevard Carnot

LeBouhoulec Joseph, 3 boulevard Carnot

LeDily Mlle, 14 rue Luzel

LeNouvel, 12 rue Luzel

LeRoy Pierre, 7 boulevard Carnot

Morvan J.M veuve, 26 rue abbé Garnier

PéronJean, boulevard Carnot

RaultMarc, Croix Perron

Rouxelveuve, rue Robien

SteunouYves, 6 rue Luzel

ThomasJ L, Croix Perron

 

 

Camionneurs

Lesfils de A. Flageul, 3 rue Jules Ferry et 17 rue de Robien

Pierron9 et 13 boulevard Carnot

Reux, 38 rue Jules Ferry

 

Marcel Flageul

 

 

Charbon

Huet-Delafargue, 18 rue Jules Ferry

Les fils A. Flageul, 3 rue Jules Ferry et 17 rue de Robien (Annonce ci-dessous)

Robert, 11 rue Luzel

 

 

Annonce passée dans l'Annuaire téléphonique 1934.

 

 

Charcutier

Hubert, rue Jules Ferry

Anecdote de Maria Le Ray : "M. Hubert nous impressionnait parce que sa jambe coupée était remplacée par un pilon de bois."

M. Charles Hubert était en 1888 à Fresne, et Jeanne, son épouse,  à Lohuec en 1899. Ils avaient deux filles, Jeannine et Lucienne et deux garçons, Lucien et Charles.

 

Charronnage

Ferchal,45 rue Jules Ferry

 

 

Chaux et ciment

Huet-Delafargue 18 rue Jules Ferry

Robert, boulevard Carnot

 

 

Chevaux (Marchand de )

Gicquel, 20 boulevard Carnot

 

Chicorée

Ernest Jugan et Simone Bertrand habitent boulevard Carnot. Simone Bertrand, son épouse tient une boutique de l'enseigne Chicorée Williot au 29 boulevard Carnot (Voir aussi dans les années 40).

 

Williot 23 décembre 1933 Ouest-Eclair

Williot 30 décembre 1933 Ouest-Eclair

Williot 23 décembre 1935 Ouest-Eclair

 

 

Cimentier

Rideau,12 rue Jules Ferry

Zocchetti Octave, 32 et 46 rue Jules Ferry

 

 

Coiffeur

Chez Eugène, rue Jules Ferry

Chez Jean, 48 rue Jules Ferry 

"Jean Le Croguénec a ouvert son salon de coiffure en 1935, avant il exerçait dans les mansardes de l'appartement, pendant que Louise, sa femme, tenait l'épicerie au rez-de-chaussée. Le salon de coiffure est resté là jusqu'en 1953".

 

Henri Marie, 15 rue Jules Ferry

Maria Le Ray se souvient : "M. Marie était un brave homme à la voix tonitruante que l'on entendait de loin quand nous passions. Mme Marie était une personne très pieuse, chaque fois qu'il y avait un décès dans le quartier, elle venait guider la réunion de prières qui réunissait les gens et la famille autour du mort. Elle restait souvent veiller une partie de la nuit." 

M. Henri Marie était né à Saint-Brieuc en 1880 et Célestine, son épouse, en 1877 au Gouray.

 

 

 

Conserves (fabricants de)

Dandicolleet Gaudin, boulevard Carnot

Saupiquet,rue Luzel

 

 

Constructions métalliques

Forgeset Laminoirs, boulevard Carnot

 

 

Cordonnier

M. Bastien, rue Jules Ferry, dans les années 30, à côté des établissements Le Ray (au 59)

 

M. Le Chevrollier, rue de Robien prolongée (rue Jean Jaurès). M. Chevrollier est mentionné dans un article du 6 mars 1933 pour avoir subi un vol de plusieurs paires de chaussures car les cambrioleurs n'avaient pas trouvé d'argent.

 

 

Correspondant des chemins de fer

Flageul, 3 rue Jules Ferry

 

 

Courtier de commerce

Cousin, Mme, rue de Robien

 

 

Cycle (marchand de)

Daden François, rue Jules Ferry

 

 

Déménagements et transports

Flageul, 3 rue Jules Ferry et 17 rue de Robien

Yves Le Bail, successeur de Pierron, 11 boulevard Carnot

 

 

Droguerie et fabrications d’eaux gazeuses

Le Ray, rue Jules Ferry

Buvat, 14 rue Jules Ferry, eaux minérales en gros,

 

J.B et Maria Le Ray

 

Ebéniste

Hamon, boulevard Carnot

 

 

Entreprises générales de bâtiment

Laurent, boulevard Hoche

Rideau, 12 rue Jules Ferry

 

 

Épiciers  (gros)

Buvat, rue Jules Ferry

 

 

Experts (contentieux)

Cornillet, rue de Robien prolongée

 

 

Fonderies

Forges et Laminoirs, boulevard Carnot

 

 

Charron-Forgeron

Charles Callenec, rue abbé Garnier 

 

Ferchal, 45 rue Jules Ferry

D'après les souvenirs de Maria Le Ray : " M. Ferchal était maréchal-ferrant. La forge avait l'entrée sur une courette donnant sur la rue. Nous allions le voir ferrer les chevaux et cercler les roues de charrettes. En 1939, il restait encore des vestiges de la forge. A cet angle de rue habitent (en 2000) la famille Pradat, les ferrailleurs, qui ont fait construire cette grande maison." 

M. Marie Ferchal est né en 1871 à  Bussac et son épouse Marie Lebreton en 1896 à Ploufragan.

 

 

Fourrage (négociants)

Villard, rue Jules Ferry

 

 

Fourreurs

LaPelleterie de Bretagne, Jean et Thérèse Thomas, 13 bis rue Jules Ferry (Annonce ci-dessous)

Jean Thomas est né à Lanfains en 1887 et son épouse Thérèse en 1891 à Dourdan.

 

 

Annonce passée dans l'Annuaire téléphonique 1934.

 

 

Fumisterie

Le Chaix, rue abbé Garnier

 

 

 

Grains (graines et farines, fourrages, tourteaux, engrais)

Laguitton,  29 boulevard Carnot

Le Bigot, 6 rue Jules Ferry

 

 

Hangars

Vaucouleurs, Philippe et compagnie, boulevard Carnot

 

 

Huiles et graisses industrielles

Huile Albéric, 33 boulevard Carnot

Huileries centrales, rue Zola. M Gazielly directeur

Société générale des huiles de pétrole, le Coucou

 

 

 

Matériaux de construction

Huet-Delafargue, 18 rue Jules Ferry

Robert, boulevard Carnot

 

 

Menuisier

Collet François, 47 boulevard Carnot

 

Facture François Collet. 16 mars 1935. Dossier 3 L 137 Archives municipales

 

 

 

Mercerie

Mercerie 11 rue Jules Ferry.  

D'après les souvenirs de Maria Le Ray, cette mercerie, magasin de vêtements aurait été tenue par Mme Morin, puis Mme Le Blanc. Alice Hervé a aussi tenu cette mercerie en 1931.

 

Moteurs

Ranjouan frères, boulevard Hoche

 

 

Peaux

Méheut, rue Jules Ferry

Pradat, 7 boulevard Hoche

 

 

Peintre en lettres-Décorateur

Blivet Yves, 28 rue Aristide Briand 

1935. Facture adressée à la mairie par M. Blivet. Dossier 3 L 137. Archives municipales

 

Pétrole et essences

Desmarais frères, boulevard du Carpont (qui deviendra la rue Zola)

 

 

Photographe

Hamonet Jules, 48 boulevard Hoche (né en 1889 à Langueux)

 

Facture de M. Hamonet adressée à la mairie. 3 L 137. Archives municipales

 

 

 

Plombier

Le Chaix, rue abbé Garnier

 

 

Pommes à cidre

Laguitton,  29 boulevard Carnot

Robert, rue Luzel

 

 

Pommes de terres en gros

Le Bigot, 31 boulevard Carnot

Laguitton, 29 boulevard Carnot

 

 

Quincaillerie

Quincaillerie, 12 rue Jules Ferry

Ce pas de porte est devenu bien plus tard (années 90) la crêperie La Fromentine

 

 

Représentant de commerce

Bonhomme, 8 rue de Robien

Dorin, rue de Robien

Guyonnet Emile, 46 boulevard Hoche (né en 1881 à St Sulpice, marié avec Eugénie, née en 1882 à Plougernével)

Lamy, Pré-Tison

Moreau, rue Jules Ferry

 

 

Rouleaux (fabricants de)

Vaucouleurs, Philippe et compagnie, boulevard Carnot

 

 

Sacs pour l’agriculture et l’industrie

Le Charpentier, 80 rue Jules Ferry

 

 

Scierie mécanique

Laurent frères, impasse Ferry

Hue, rue Jules Ferry

 

 

Sellier-Garnisseur

Goupil Albert, 40 boulevard Hoche

Tout au long de l'année 1937, Albert Goupil travaille beaucoup avec les ateliers municipaux pour l'entretien des accessoires des chevaux : colliers, brides, courroies, selles, dossier de siège...

Son atelier se situe juste à côté des ateliers de la Ville.

 

 Facture 3 L 137. Archives municipales

 

 

Services rapides

Flageul, rue Jules Ferry

 

 

Serrurier

Touzé, 42 rue Jean Jaurès

 

Enseigne de l'atelier de serrurerie Touzé, 42 rue Jean Jaurès. Photo RF 2020

 

 

 

Tabac

Laisné, boulevard Carnot

 

 

Tapissier

Reux, 91 rue Jules Ferry

 

 

 

 

Tuilerie

Le Dû, rue abbé Garnier

 

 

Vidanges

Le Dortz, rue Luzel

 

 

Vins et liqueurs en gros

Gloanec, boulevard Carnot

Le Ray, rue Jules Ferry

 

 

 

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Sources 

 

Annuaire téléphonique 1934 Archives municipales de Saint-Brieuc. 

 

Dossier 3 L 137, factures. Archives municipales

 

Journal paroissial de Sainte Anne de Robien. Archives départementales

 

Souvenirs de Maria Le Ray, une habitante de la rue Jules Ferry, née en 1918. Son texte de 10 pages a été écrit et dactylographié en 2000. Merci à Guylaine Quéméner pour la transmission de ces documents.

 
La photo de la boucherie Bazin, 46 rue Jules Ferry, vient de la collection de M et Mme Ferchal, charcutiers-traiteurs dans ce même établissement. 

Merci à Frédéric et Frédérique Ferchal dont vous retrouverez le site en cliquant ici