La rue Luzel a eu de nombreux cafés et restaurants dont les noms sont resté dans les mémoires comme Les Trois Marchands, le bar de Lulu, le Café
Hamon puis Chez Boulma, et Chez Josiane.
Déjà en 1896, route du Carpont, en partant du chemin de fer et en allant vers le Carpont, on a Guillaume Gariloup (ou Garilloux?), aubergiste ; Aimée Hamon veuve Dily, débitante; Jean Marie Vrot, aubergiste ; Pierre-Marie Lecoq, débitant.
Comme pour le boulevard Carnot, en 1901,
dans le recensement de la population on apprend le nom de trois propriétaires
de débits de boissons et d'un aubergiste dans la rue du Carpont (au bout de la rue
Luzel) mais il est difficile de les situer car les lieux ont beaucoup changé.
Les propriétaires mentionnés sont donc les suivants : au numéro 95 Louise Viémont (veuve) née Balavoine, débitante de boissons, au
numéro 97 Guillaume Garilloux, aubergiste et Marie-Françoise Le Dily (veuve)
née Hamon, débitante de boissons.
En 1906, il est question de Jeanne-Marie Robert (veuve) née Eono, débitante de
boissons et de Pierre Le Coq, débitant.
Pour rester à une époque plus récente, nous partons du rond-point au bout du
boulevard Carnot pour descendre en direction de Ploufragan. Le début de la rue pose un problème car, au numéro 4, à l'emplacement de l'immeuble moderne de la SBAFER il faudrait trouver une photo des lieux avant cette construction des années 70.
LE CAFÉ STENOU, LE CAFÉ HAMON, CHEZ BOULMA, La Belle Issue, L’Émeraude, 6 rue Luzel
En 1906 au numéro 6, Joséphine Carrée (née Hingant), née en 1876 à Lanouée, était inscrite
comme débitante dans le recensement. Les deux filles Louise et Anne sont nées à Saint-Brieuc en 1904 et 1906.
Plus tard, dans les recensements de 1931 et 1936, au même endroit, on trouve Yves et Françoise Stenou exerçant la profession de cafetiers.
En 1946, Berthe Michel, née Stenou, était la propriétaire du café.
Le café-restaurant Hamon existait dans les années 40, toujours au numéro 6 de la rue Luzel, sur la droite, en venant de la Croix-Mathias. On trouve encore la trace d'un café Hamon à la fin des années 50, années 60 et 70 (le 20 janvier 1968, réunion des retraités des PTT de la CGT au café Hamon, annonce Ouest-France ; réunion du Vélo-sport briochin, 19 novembre 1977...). La famille Hamon avait une clientèle importante des ouvriers du quartier mais elle faisait aussi pension et hôtel pour les gens de passage (la gare n'était pas loin).
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Au café Hamon,19 septembre 1960 Ouest-France
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C'est de nos jours un grand
bâtiment blanc de 3 étages, dont le rez-de-chaussée était occupé par le café-restaurant. Dans les années 2020, on pouvait encore voir peu distinctement les inscriptions "Café-restaurant".
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6 rue Luzel à St Brieuc
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Dans les années 1987-1988, un café-concert s'est installé, il s'appelait La Belle Issue (article complet en cliquant ici). Enfin, un bar s'est de nouveau installé sous le nom de L’Émeraude, il était tenu par Salah et Violette Boulma qui tenaient avant le Café Robinson. L'ouverture de L'Emeraude a eu lieu le samedi 21 octobre 1989. L'établissement était aussi connu sous le nom de "Chez Boulma".
Né en Algérie française, Salah Boulma est arrivé en France à 13-14 ans, il a fini par atterrir à Saint-Brieuc en 1957 pour participer à la construction du pont d'Armor. Le 1er août 1960, à 22 ans, il a épousé Violette Pichon à la mairie de Saint-Brieuc. (d'après un article de Fabienne Richard dans l'édition de Ouest-France du 29 septembre 2013).
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Salah Boulma devant la mairie de Saint-Brieuc. Photo Ouest-France 2013
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Le patron de l’Émeraude servait de bons coucous. il y avait aussi des allées
de boules. Les Boulma sont ensuite partis à Saint-Laurent-sur-Mer où ils ont ouvert L'Eclipse.
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L’Émeraude 21 octobre 1989 Ouest-France
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M et Mme Boulma lors de leurs noces d'Or, 2 août 2020 Le Télégramme
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LE CAFÉ LE NOUVEL, LE CAFÉ MARCHAND puis LES TROIS MARCHANDS 12 rue Luzel
Au numéro 12, en 1906, Marguerite Stenou, née Glo, née en 1875 à Saint-Donan, est inscrite comme débitante. Son mari est Yves Stenou, né en 1876 à Cohiniac.
Dans les années 30, Jean et Célestine Le Nouvel étaient installés comme cabaretiers au 12 rue Luzel
(recensements de 1931 et 1936).
Puis après 1945, en 1947 précisément, l'établissement a été repris par M et Mme Le Marchand. Ils avaient travaillé auparavant à Guingamp. Ils ont appelé le bar-restaurant « Les trois marchands ». Les 3 Marchands ce sont les trois enfants de la famille, Léone, son frère et sa sœur. Cette histoire familiale est racontée par Léone Le Marchand dans l’édition du Télégramme du 26 janvier 2001.
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Bar Les trois marchands 26 janvier 2001 Le Télégramme, article de Pierre Fenard
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Elle n’avait que 6 ans quand ses parents ont pris la tête de cet établissement. : « C’était l’époque des Forges-et-Laminoirs ou des deux brosseries du boulevard Laennec : ici c’était la zone industrielle de Saint-Brieuc. Le café était entouré d’usines et les ouvriers venaient réchauffer leurs gamelles, le midi, sur la gazinière de maman. Ils n’avaient pas beaucoup de sous et ne pouvaient pas s’offrir le restaurant. Mais ils se parlaient, se rencontraient au détour d’une table en formica et connaissaient la valeur des petites choses : « Les ouvriers du laminoir, ils avaient toujours chaud. Ils nous cuisaient des pommes de terre dans la cendre et ils nous les apportaient, le midi, dans leurs tabliers. »
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Café Le Marchand, rue Luzel, 29 avril 1955 Ouest-France
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La propriétaire en 1961 est Mme Yvonne Roland, son établissement est immatriculé au registre du commerce depuis le 22 mars 1961. A la disparition de ses parents, Léone (Kerrirzin), la fille de la maison, reprend l'affaire le 8 juillet 1980, avec son mari Gérard, après avoir passé une quinzaine d’années en Haute-Savoie. Elle ne change rien, le comptoir a bien 45 ans !  |
Gérard et Léone Le Marchand. Le Télégramme 9 mars 2001
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En 2001, « Le formica habille toujours le comptoir, les tables restent celles d’un vrai bistrot, un bistrot de quartier. Chaque midi une trentaine d’ouvriers du coin viennent immanquablement déjeuner, sûrs de retrouver les habitués… Michel l’ancien boucher du quartier vient aiguiser les couteaux de Léone à l’heure du déjeune ». Le petit cordonnier installé en face du café, près du jeu de boules de chez Hamon.
Le café accueille le 4 mai 2001 un Bistrot de l’histoire pour retracer un siècle d’histoire de Robien. Pierre Fenard coordonne l’opération avec Christian Bougeard, et de nombreux témoins sont invités à partager leurs souvenirs sur la gare, les Forges-et-Laminoirs, les luttes contre la guerre d’Indochine…
L’établissement ferme le 16 juillet 2002.
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12 rue Luzel; Les trois marchands
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ANECDOTE
Claude Corack se souvient que son père qui travaillait comme chauffeur de four
aux Forges-et-Laminoirs Vaucouleur allait régulièrement au café Le Marchand à la
fin des années 40. Il se souvient des réunions syndicales de la CGT qui se
tenaient dans ce café.
Un bar au numéro 14
Marie-Louise Le Dily veuve, née Hamon, est inscrite comme débitante en 1906.
Un bar au numéro 57
Pierre et Marie Lecoq sont inscrits comme débitants en 1906.
LE CAFÉ DUDAL, CHEZ JOSIANE au numéro 60.
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Photo Ouest-France 28 août 2010
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Un bar-épicerie est créé en 1896 à
l’angle des rues Cuvervile et Luzel, mais l'adresse est celle du 60 rue Luzel.
Josiane Dudal (née L’Hôtellier) a été la dernière propriétaire alors que son
arrière-grand-père avait acheté cette échoppe en 1896.
Louis Hillion et son
épouse Marie, dans les années 30 (recensement de 1936), puis Tonton Pierre,
l’oncle de Josiane qui est resté derrière le comptoir de 1942 à 1957, Mme
Lelévrier et M et Mme Quenesson lui ont succédé.
En mai 1969, Josiane
L'Hôtellier a repris l’affaire. Avant les apéros de voisins organisés dans le
quartier, un repas fin juin avait lieu devant le café. « Chez Josiane » a fermé
en août 2010.
Texte de l'article du 24 octobre 1996 à lire ci-dessous
Article du 24 octobre 1996 Ouest-France
Le café-épicerie du coin.
Josiane L'Hôtellier tient depuis 27 ans un des derniers
café-épiceries de Saint-Brieuc, situé à l'angle des rues Cuverville et Luzel.
On y croise les femmes du quartier qui font quelques courses, les hommes qui
préfèrent discuter au bar et Josiane aux commandes.
Chez Josiane, on assiste parfois à des tours de magie. Des
allumettes qui flambent rien qu'en se frottant sur un revers de veste, des
tours de passe-passe avec un doigt qui amuse tout le monde. Que l'on vienne le
matin, le midi ou en milieu d'après-midi, il y a toujours deux ou trois clients
fidèles pour faire rire Josiane. Josiane qui gère ce café depuis l'âge de 23
ans doit alors jongler entre les blagues de ces clients de bar et la caisse de
son épicerie. ¿ Je passe mon temps à courir entre les deux ! » Pourtant Josiane
ne cherche pas à rivaliser avec les grandes surfaces. "J'essaye de dépanner le
mieux possible les habitants du quartier avec des produits courants. » Quand
Josiane n'est ni au café, ni à l'épicerie, elle n'est sûrement pas très loin.
Essayez le jardin, dans la cour !
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Ouest-France. 29 Août 2010
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Article du 29 août 2010. Ouest-France
A Robien, la fin d'une institution datant de 1896
L'histoire
C'était une institution dans le quartier. L'un de ces
estaminets qui voient défiler des générations. Le bar-épicerie de la rue Luzel,
quartier de Robien, baisse définitivement le rideau le 31 août, faute de
repreneur après le départ en retraite de Josiane L'Hôtellier, la tenancière
depuis 42 ans.
Mardi, les brèves de comptoir résonneront pour la dernière
fois dans le bar du Pré-Chesnay, devenu depuis Chez Josiane. Une échoppe
achetée en 1896 par son arrière-grand-mère, puis transformée en épicerie bar où
le cidre est incontournable.
Une lignée familiale
Quelques années plus tard et pendant une quinzaine d'années,
Mme Hillion en devient la tenancière. Puis il y eut Tonton Pierre, l'oncle de
Josiane. Il passe 15 ans derrière le comptoir, de 1942 à 1957. À son départ,
Mme Lelévrier, M. et Mme Quenesson se succèdent. Le 8 mai 1969, Josiane reprend
le bistrot alimentation.
À l'époque, le quartier de Robien est un quartier
industriel. Les ouvriers et autres clients affluent nombreux. « J'ai aimé cette
période, jusqu'à la fin des années 1970. C'était vivant. Depuis, les clients se
font de plus en plus rares. »
Le bar de la rue Luzel était devenu un véritable lieu de
rencontre et de vie pour les gens du quartier. Qui des habitués n'a pas pris un
p'tit verre sur le zinc de l'échoppe pour papoter avec Josiane ou d'autres
clients ?
A l'instar d'Yves, un fidèle client qui regrette la
fermeture. « J'aimais bien venir ici. J'y rencontrais toujours les mêmes
personnes et surtout la gentillesse de Josiane avec qui j'adorais discuter. Ça
m'occupait. Où vais-je aller maintenant ? »
C'est non sans un brin de nostalgie que Josiane, à 64 ans,
décide de prendre une retraite bien méritée. Elle remercie « tous ses clients
qui n'ont parfois pas hésité à donner un coup de main au moment où elle a été
confrontée à la maladie. »
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En 2010, sur la rue Luzel avec l'enseigne BAR Alimentation. Image Google
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En 2010, avec l'enseigne BAR. Image Google
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En 2020. 60 Rue Luzel
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ANECDOTE
Claude Corack se souvient qu'un peu plus haut que le café DUDAL sur la droite,
après la rue du Pré Chesnay, il y avait une ferme avec quelques vaches. Le
fermier menait ses vaches sur le Tertre dans l'ancienne scierie pour se nourrir
des herbes. Tout ça c'était à la fin des années 40...
CHEZ CARRO puis CHEZ ROUALLAN et plus tard CHEZ THÉO, au 61
Au 61 rue Luzel, il y avait déjà dans les années 40 un bar-épicerie-restaurant
que l'on l'appelait "Chez Carro".
Le fils Carro est devenu ensuite patron d'une petite menuiserie sur le tertre
Marie-Dondaine, en bordure de la rue Luzel.
Au début des années 60, le bar a changé de nom pour s'appeler "Chez
Rouallan". On y rentrait sur le côté et le bar occupait tout ce côté du
rez-de-chaussée de cette grande maison en granit, juste avant le pont.
Plus
tard, on a appelé ce bar "Chez Théo". Théo a repris ensuite le
"Bar de l'espérance".
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61 rue Luzel. Photo RF
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ANECDOTE
Roger Gicquel dont la mère tenait le bar juste à côté de "Chez Carro"
se souvient qu'au début des années 60, il y avait une télé dans la famille
Carro.
Les enfants du voisinage venaient voir les grands événements, c'est
ainsi que Roger se souvient d'avoir vu le combat d'Henri Corack pour un
championnat de France. "C'était un peu l'idole du quartier !"
LE BAR DES DEUX PONTS, CHEZ GICQUEL, au 65 rue luzel
Au 65 rue Luzel, après le pont en allant vers Ploufragan, c'était un
bar-épicerie appelé "Le bar des deux ponts". Il était tenu par
François Pécheux dans les années 30 (recensement de 1936) et jusqu'au début des
années 60.
La photo ci-dessous montre le bar avant la construction du Pont de chemin de fer au-dessus de la rue Luzel.
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Photo archives départementales. Fonds Henrard
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Ensuite, vers 1965, c'est Francine Gicquel qui a repris l'affaire mais avant elle tenait déjà un bistrot sur le même côté de la rue, un peu plus haut en allant vers le Carpont.
Son mari avait une entreprise où il vendait du cidre.
On y trouvait un peu de tout, de l'épicerie, de la charcuterie, des pointes,
des casseroles, des cigarettes etc. Les gens disaient c'est "Le petit
Mammouth" (du nom d'une chaine de grandes surfaces de l'époque). Le bar
faisait aussi resto ouvrier.
Beaucoup de cheminots s'y retrouvaient et les gens du quartier y faisaient
aussi leurs courses. Les ouvriers de l'usine Sambre et Meuse représentaient
aussi une clientèle assidue.
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65 rue Luzel
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ANECDOTE
Roger Gicquel, le fils de la maison se souvient :
"Quand les gens parlaient du bar de mes parents, on disait "Le bar des deux Ponts" et au début des années 50 sur le pont,
c'était écrit avec du goudron "Pont Henri Martin" du nom d'un
militant communiste, opposé à la Guerre d'Indochine...
C'était un bar qui marchait très bien, il faut dire qu'à cette époque les
ouvriers ne savaient pas rentrer chez eux sans boire un coup au bistrot !
Les gens prenaient "à l'ardoise". Ils avaient un compte ouvert et
tous les 5 mois, ils venaient régler. Il fallait faire des additions à n'en
plus finir...Le bar faisait aussi restaurant et quand les gens avaient leurs
congés on organisait "les têtes de veaux".
Ces grands repas étaient
très arrosés, ça buvait beaucoup et mon père, Roger, devait remettre de
l'ordre. Il fallait souvent raccompagner les clients chez eux."
LE BAR DE LULU
Rue Luzel, il se dit qu'il y avait aussi "Le bar de Lulu" qui a quitté le quartier
en 1965 et s’est installée aux Villages. Il reste à le localiser...
Paroles d'habitants
Souvenirs des années 50, de Lucien Pally, un ancien habitant
de la rue Luzel :
« De Sambre et Meuse à l’entrepôt de
chemin de fer où œuvraient 450 apprentis, de l’usine Glémot qui fabriquait des
sandales en caoutchouc, aux cimenteries Gaudu, des brosseries Bullier aux
célèbres conserveries Saupiquet, toutes les fabriques laissaient échapper,
chaque midi, des flots de travailleurs qui se pressaient dans les cafés du
quartier »
Retour à la maison (le sommaire) ICI
Si
vous avez des commentaires ou des documents sur l'histoire de Robien (bistrots ou autres), vous
pouvez utiliser le formulaire de contact en haut à droite de la page.
Sources
Archives
municipales, dossier de presse des années 1996 et 1998 avec des articles de
Ouest-France.
Archives départementales en ligne. Recensement de la population 1901, 1906,
1911, 1936.
Archives départementales en ligne. Fonds Henrard. 26 Fi 358
Site internet, greffe du tribunal de commerce.
Merci à toutes les personnes qui ont apporté des précisions sur les bars de la rue Luzel : Alain Le Flohic, Josiane
L'Hôtellier, Roger Gicquel, Claude Corack, Gérard Huet et Guy Flageul Entretiens réalisés en mai, juin et décembre 2020
bravo pour tout ce travail très intéressant !!!!
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