dimanche 26 juin 2022

L'histoire de l'avenue des Tilleuls dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

Avenue des Tilleuls St Brieuc, côté pair. Photo RF 2020

 

 

 

Les origines de l'avenue des Tilleuls

 

 

Photo aérienne, années 40. Archives municipales



Cette photo aérienne des années 40 nous donne une très bonne idée de ce que pouvait être l'avenue des Tilleuls, à son origine, dans le quartier de Robien. On a plus envie de dire la "rue des Tilleuls" car, sans vouloir vexer ses habitants, c'est une drôle d'avenue pour un petit bout de route au milieu de "nulle part", dix maisons et quelques arbres ! 

L'avenue des Tilleuls vient tout juste d'être baptisée, vers 1939. La rue de l'Ondine n'existe pas encore, seules quelques maisons sont construites en prolongement du boulevard Hoche. Tout en haut de l'image à droite, on aperçoit la scierie.


Avenue des Tilleuls. Photo aérienne 1962. Musée de Bretagne.

 
Cette autre photo aérienne de 1962 montre l'évolution de l'avenue des Tilleuls : toujours pas plus de dix maisons et quelques arbres ! 

Les maisons situées en bas de l'image donnent sur la rue de l'Ondine dont les parcelles sont loin d'être alors toutes construites. Sur la gauche de l'image, c'est la cité ouvrière de l'impasse Béziers Lafosse de 1939. En haut de l'image on aperçoit le grand bâtiment des établissements Comptoir Général des Couleurs et Vernis.



Origine de l'avenue des Tilleuls

 

Jusqu'au début du XXe siècle, la partie du quartier de Robien, où se trouvent par exemple l'avenue des Tilleuls et la rue de l'Ondine, n'est pas du tout urbanisée. Dans les années 30, la situation va changer.

En 1934, Maitre Brochen, notaire à Saint-Brieuc, dépose à la Mairie un projet de lotissement sur un terrain appartenant à la Société Laurent frères, et situé à l’ouest de la rue Jules Ferry. Cette demande de construction va être refusée dans un premier temps. 

Le Conseil municipal indique que « le terrain se trouve compris en totalité dans la partie réservée, sur le plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension, à la zone industrielle". 

La Ville émet un avis défavorable à transmettre au Préfet.


Mais la situation va se débloquer, pour preuve cet acte de vente de la maison du 9 avenue des Tilleuls. Ce document nous apporte de précieux renseignements sur l'origine de ce lotissement.
 
 
Acte de vente maison 9 avenue des Tilleuls, St Brieuc


Les premiers propriétaires de cette maison sont M. Jean-Baptiste Guérin, retraité de la marine et Mme Jeanne Léontine Aimée Gérard son épouse. 
 
Le 16 janvier 1936, ils ont consigné les conditions de l’achat du terrain et de la construction de la maison dans un acte notarié, avec Maître Brochen. Messieurs Mariani et Gattoni, de la rue Paul Bert à St Brieuc, sont désignés comme entrepreneurs. Ils s’engagent à terminer la construction pour le 1er juillet 1936. 
 
L’architecte est Yann Corlouër, il est domicilié à St Brieuc. La maison possède toutes les commodités : sous-sol avec cave et garage, entrée, wc, salle à manger, cuisine, trois chambres dont une au rez-de-chaussée, un grenier. Des cheminées sont prévues pour le chauffage. « La pierre choisie dans les parties apparentes est du granit bleu de St Brieuc ou de St Julien, sans taches de rouille apparente ». Les parties où il y a des pans de bois feront saillie de 0,01. Le terrain rectangulaire fait 250m2. 
 
La rue est nouvelle, pas encore commencée et pas encore nommée. Elle devra être terminée dans les deux ans suivant l’acte de vente et deviendra l’avenue des Tilleuls quelques années plus tard. 
 
C’est la société « A et H. Laurent frères » (Alphonse et Henri-Marc Laurent) établie au 14 de la rue Jules Ferry qui a fait établir cette rue à l’occasion de la création du lotissement. 
 
Il est stipulé dans l’article huit, concernant l’utilisation des rues : « les rues devront être laissées libres sut tout leur parcours et en parfait état de propreté, il ne pourra donc, sous aucun prétexte, y être fait aucun dépôt de matériaux, marchandises, immondices, détritus ou objets quelconques… » 
 
 
 
 
Dans les années 40


Dans le recensement de 1936 de l'avenue des Tilleuls (qui est appelée "Rue des tilleuls"), on a  cinq habitations occupées par les familles Quéton Emile ; Ruaux Charles ; Capitaine Yves ; Hubert veuve Philomène ; Raoult, veuve Marie.

 

 

Les maisons Corlouër de l'avenue des Tilleuls

 

Dans les années 30 et après-guerre va se développer le pittoresque breton ce qui permettra au style « celtique » de donner des maisons semblables aux villas du littoral. Un architecte peut pleinement s'exprimer dans cette avenue des Tilleuls où tout est à faire.
Ainsi, avenue des Tilleuls, aux numéros 2, 3, 4 et 9, on trouve quatre créations intéressantes de l’architecte Yann Corlouër qui a construit beaucoup de maisons dans la station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux.


 

9 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

3 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

4 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

 
Pour la maison du numéro 9, l'acte de vente mentionne que l'architecte travaille avec l'entrepreneur M. Mariani pour une maison construite en 1936. M. Mariani devait avoir acquis un certain savoir-faire pour les maisons Corlouër. 
 
 
 

La maison du 2 avenue des Tilleuls, ancienne maison du Docteur Abel Violette.


La maison qui fait l'angle avec l'avenue des Tilleuls est un exemple remarquable des villas Corlouër. Sa taille et sa richesse architecturale rivalisent avec les plus belles maisons de Saint-Quay. L'influence néo-normande est également très présente.
 

2 Avenue des Tilleuls St Brieuc, maison Corlouër, photo RF


Annick Mévellec qui a remis en lumière cette personnalité nous apprend qu'après s'être installé au 21 rue des jardins (actuellement rue Alsace-Lorraine), le docteur Abel Violette acheta cette maison après-guerre au moment de sa retraite. Il y vivra jusqu'en 1951.
Abel Violette créa ici le premier dispensaire de soins de France, en 1916. Il fut le premier directeur du bureau d’hygiène en 1910 à Saint-Brieuc, premier inspecteur de l’hygiène dans le département à partir de 1920. En 1920, il crée une école de plein air à Plérin. Un préventorium, qui accueille une centaine d’enfants de milieux souvent défavorisés, afin de prévenir la tuberculose et qui deviendra plus tard le Centre héliomarin. 
 
Pour plus de précisions, voir l'article consacré aux personnes célèbres ayant vécu dans le quartier de Robien, en cliquant ICI


 

Les plaques des maisons Corlouër 

 

L'architecte Corlouër avait l'habitude de poser une petite plaque sur la façade des maisons qu'il concevait. Ainsi en observant bien on peut en retrouver dans l'avenue des Tilleuls 
 

Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF



Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF


Paroles d'habitant

Jean-Luc Rizzo, se souvient de quand il était enfant rue de l'Ondine à la fin des années 50
"Au bout de la rue des tilleuls il y avait un terrain de foot où jouaient les enfants à la fin des années 50"
 

 

 

 La taille des tilleuls, avenue des Tilleuls

 

En été les tilleuls sont élagués. Sur la photo ci-dessous, on voit au premier plan un tilleul élagué et au second plan un tilleul avec tout son branchage. La taille et l'enlèvement des branches coupées se font maintenant avec des engins...

Taille et enlèvement des branches, avenue des Tilleuls. Photo RF 1er juillet 2022

 
Taille et enlèvement des branches, avenue des Tilleuls. Photo RF 1er juillet 2022


 


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Autres articles à consulter

La cité ouvrière de l'impasse Béziers Lafosse, ici

La rue de l'Ondine, ici

Le Comptoir Général des Couleurs et Vernis, ici 

 

 

Sources

 

Recensement 1936 


Article de Ouest-France sur les recherches d'Annick Mévellec sur le docteur Abel Violette


Acte de vente de la maison 9 avenue des Tilleuls, 1936. St Brieuc.

 

Photos aériennes Musée de Bretagne et archives municipales


 

Avenue des Tilleuls St Brieuc, côté pair. Photo RF 2020

 

vendredi 24 juin 2022

Portraits de quelques habitants célèbres ayant habité Robien, quartier sud de Saint-Brieuc


 

Quelques personnes assez célèbres ont un lien particulier avec le quartier de Robien à Saint-Brieuc. 

Certains y sont nés, d'autres y ont vécu ou y ont exercé leur métier, leur passion.

On va trouver deux prêtres (l'abbé Garnier, l'abbé François Couëspel du Mesnil), deux philosophes (Georges Palante et Jean-Yves Calvez), un médecin (Abel Violette), un vice-amiral (Jules Le Bigot), un musicien (Maurice Reux), un homme politique (Edouard Prigent), un écrivain (Christian Prigent) et un boxeur (Anaclet Wamba).


Ci-dessus : Le vice-amiral Le Bigot, Abel Violette, Édouard Prigent, Georges Palente



Le choix est bien entendu subjectif et on aurait pu parler aussi de : 

Jean Le Bigot, vice-consul du Danemark

Jean Le Bigot était négociant en grains, rue Jules Ferry à Saint-Brieuc. Il travaillait avec Jacques, son frère et avait pris la succession de l'entreprise familiale en 1956. Il a assuré une fonction diplomatique que beaucoup de gens ignorent. En effet, Jean Le Bigot a pris ses fonctions de Vice-consul du Danemark le 21mars 1960.  

 



François Le Dû, entrepreneur, 7 rue Abbé Garnier

La briqueterie Le Dû occupait un vaste espace dans ce qui est de nos jours la rue Abbé Garnier.

Elle fournissait les nombreux chantiers de St Brieuc et de ses environs (maisons, viaducs d'Harel de la Noë etc.). Dans le quartier, on voit encore de nos jours des briques marquées "Le Dû" dans la rue de Robien.


François Le Dû (1858-1924)

 

Plusieurs chefs d'entreprises auraient pu figurer dans cette rubrique des personnalités du quartier de Robien : M.Vaucouleur, patron des Forges-et-Laminoirs ; M. Epivent, patron des Moulins de Robien puis de l’Aciérie, Élisabeth Le Dû, première femme dans le quartier à co-diriger l'entreprise familiale...

Le portrait de nombreux chefs d'entreprises est dressé dans des articles consacrés à leur domaine. 

De même, dans le domaine sportif, le choix s'est porté sur Anaclet Wamba parce qu'il a été Champion du monde mais d'autres boxeurs ont obtenu des titres de champions de France et faisaient la une des journaux. On a aussi un peu trop vite oublié Jean Sauzéat qui a été, de 1938 à 1953, un des meilleurs coureurs cyclistes de l'Ouest.

 

Et que dire de tous les héros de la Résistance du quartier comme par exemple le communiste Joseph Debord, arrêté à son domicile à Robien avant d'être déporté.
 

 

Pour retrouver ces "célébrités", cliquer sur les liens !

        Et retrouvez toutes les autres personnalités à partir du sommaire en  cliquant ici




mercredi 22 juin 2022

Jules Le Bigot, vice-amiral, rue Jules Ferry dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

1939. Préfet de la Première Région maritime à Cherbourg
 

 

Jules Le Bigot est né le 14 août 1883 à Saint-Brieuc. Son père était négociant en grains, rue Jules Ferry à Saint-Brieuc. Jules Le Bigot entre dans la marine en 1899 et débute comme aspirant en 1902 à Toulon. Fin 1914, il est capitaine de compagnie au 2e régiment de Fusiliers marins et se distingue dans différents combats. En 1923 il prendra d'ailleurs la tête de l'école des Fusiliers marins à Lorient. En 1931-1932, il est dans le proche entourage du Président Paul Doumer.

Il devient vice-amiral en 1937 et dirige alors les forces navales françaises en Extrême-Orient. Il est décoré de la Légion d'Honneur (Grand'Croix) le 10 mai 1950.

Jules Le Bigot est mort le 13 mars 1965 à Paris. 

Remarque : Dans la famille Le Bigot, traditionnellement les garçons s'orientaient vers des métiers de la terre et du commerce liés à l'agriculture. Le vice-amiral Le Bigot a initié une voie dans la marine. 

 


Sources

Fiche Wikipédia, cliquer ici 

Site sur les parcours de vie dans la Royale, cliquer ici 

Fiche Généanet (généalogie), cliquer ici

Article de ce blog sur l'entreprise Le Bigot, cliquer ici 

 

 

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Jean-Yves Calvez (1927-2010) prêtre, philosophe, économiste, écrivain.

 

Jean Calvez, comptable et Claire-Marie Calvez, née Lemaire, habitent dans le quartier de Robien à St Brieuc dans les années 30. Ils viennent assidument à l'église de la paroisse mais n'imaginent pas que leur fils Jean-Yves aura plus tard d'importantes responsabilités dans le monde catholique.

Jean-Yves Calvez gardera une grande fidélité à sa paroisse, peu après son ordination il viendra célébrer la messe du 4 août 1957 à l'église Saint-Anne de Robien.


 

Jean-Yves Calvez, né le 3 février 1927 à Saint-Brieuc et mort le 11 janvier 2010 à Paris dans le 1er arrondissement, était un prêtre jésuite français, philosophe et économiste, expert en marxisme et professeur de philosophie sociale. Le journal Le Monde, au moment de son décès en 2010, n'hésitait pas à écrire : "Il était l'une des plus grandes personnalités jésuites du XXe siècle".

 

J.Y Calvez 26 janvier 2000. Ouest-France

 


La carrière de Jean-Yves Calvez

 

Après avoir fait des études secondaires au collège Kreizker à St Paul de Léon, où il reçoit les cours du chanoine Hervé Tanguy ; à 16 ans, Jean-Yves Calvez entre au noviciat de la Compagnie de Jésus (d'où vient le nom "jésuite") à Laval le 23 octobre 1943. 

À la suite de sa formation religieuse, il fait de brillantes études à l’Institut d’Études Politiques et l’Institut de Droit International de Paris. Il est également diplômé de l’École des Hautes Études. En 1953, il enseigne les sciences sociales chez les jésuites de Chantilly. Plus tard, il y reviendra en tant que professeur en philosophie et en sciences sociales.

 

En 1956, Jean-Yves Calvez publie un ouvrage de référence intitulé : La Pensée de Karl Marx, éditions du Seuil (un ouvrage réédité en 2006). 

 


 

L'intérêt de cet intellectuel, fermement ancré dans les milieux catholiques, pour l’œuvre de Karl Marx lui vaut beaucoup de curiosité chez ses pairs.


Jean-Yves Calvez a toujours cherché à relier les questions sociales, économiques et politiques, dans une optique chrétienne. Ouvert sur le monde, il est un fervent partisan de la « doctrine sociale de l’Église ».

Le 31 juillet 1957, il est ordonné prêtre à Lyon et le 4 août il célèbre la messe à Robien.


Dans les années 60, il voyage à travers le monde et se rapproche des théologiens de la libération, particulièrement en Amérique Latine.

En janvier 1981, son nom est cité pour devenir le successeur du cardinal Marty à la tête de l’archevêché de Paris (Ce sera Jean-Marie Lustiger qui sera choisi).

Jean-Yves Calvez participe à la rédaction de textes pour le Concile Vatican 2 et pendant quatorze ans, il travaille à Rome aux côtés du supérieur général des jésuites Pedro Arrupe.

 


Jean-Yves Calvez et la Bretagne

 

Jean-Yves Calvez répondra à diverses sollicitations qui lui sont faites pour participer à des rencontres en Bretagne. On en retrouve la trace dans la presse locale.

 

Dans son édition du 25 septembre 1991, Ouest-France présente une table ronde organisée à la Chambre de Commerce de Saint-Brieuc sur  « Cent ans de présence des  chrétiens dans les transformations sociales ».

Y participent des personnalités du monde syndical, de l’entreprise et « le père Calvez » est l’invité d’honneur : « Cette table ronde bénéficiera du concours d’un penseur éminent, le père Jean-Yves Calvez, briochin et jésuite, aujourd’hui directeur de la revue « Etudes » et du Centre de Recherche et d’Action Sociales de l’Institut catholique de Paris. Le père Calvez est reconnu à travers le monde pour ses travaux sur les questions sociales et en particulier sur le marxisme en URSS. Expert auprès du Vatican, il a d’ailleurs eu très souvent l’occasion de rencontrer la nomenklatura soviétique. En ces temps incertains où l’histoire bascule et où les hommes sont appelés à remettre leurs pratiques en cause, l’expérience du père Calvez devrait éclairer le débat d’un jour particulier et élargir la réflexion aux dimensions du monde ».

 

 

Jean-Yves Calvez vient aussi à deux reprises, en janvier 1999 et 2000, à Saint-Jacut-de-la-Mer pour des rencontres inter-religions. Il va y débattre avec des représentants des communautés juives et musulmanes. 

 

4 janvier 1999. J-Y Calvez à gauche. Ouest-France

 

4 janvier 2000. J-Y Calvez à droite. Ouest-France


 

 

Témoignage de Jean-François Garnier

 

"Je n'ai pas connu Jean-Yves Calvez personnellement, mais j'ai connu ses parents qui fréquentaient l'église de Robien tous les dimanches. Ils étaient du quartier et mes parents les connaissaient bien. J'ai découvert l’œuvre de Marx grâce à lui. Le côté discret et humble de ses parents ne doit pas nous faire oublier que ce grand intellectuel était un enfant du quartier".

 

 

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J.Y Calvez

 

Sources

 

Fiche Wikipédia

 

Who's Who in France, cliquer ici

 

Articles de Ouest-France

 

Témoignage de Jean-François Garnier (à qui l'on doit cette piste de recherche sur J.Y Calvez). 


Archives départementales. Bulletin paroissial Robien 1911-1962

 

 

 

 


L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

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