samedi 6 mai 2023

2022. Six visites guidées du quartier de Robien à Saint-Brieuc.

 

L'année 2022 a amené de très nombreuses personnes à découvrir les richesses historiques du quartier de Robien. Pas moins de 6 visites ont été organisées !

Les lundi 25 avril et 2 mai, deux visites étaient proposées pour découvrir le quartier. L'intitulé était le suivant :

"En cheminant dans la rue abbé Garnier et en revenant par la rue Jules Ferry, une foule de découvertes vous attendent. Vous serez  accompagnés par Richard Fortat qui s'est spécialisé dans l'histoire du quartier de Robien. Il vous fera vous interroger sur les traces du passé souvent encore visibles dans l’environnement immédiat. Ressurgira ainsi devant vous le patrimoine ignoré du quartier".

 

Des visites d'une durée d'une heure trente, gratuites, avec les Archives municipales de Saint-Brieuc qui avaient assuré la publicité et les inscriptions.

Le rendez-vous était fixé au Pont des Sourds, rue abbé Garnier.

 

Retour en images sur ces deux visites et lien vers une vidéo de présentation réalisée par Estelle Cunin du Service des Archives municipales de St Brieuc (cliquer ici )

 

25 AVRIL 2022






 2 MAI 2022

 

Rencontre au club de boxe

 


 
Devant une maison d'octroi, rue de Trégueux

A la découverte des briques estampillées Le Dû...

Devant l'école Sainte-Bernadette

 
Dans la rue Guébriant

 

Un autre thème de visite a été proposé en 2022, il s'agit de l'architecture. Et nous ne pouvions pas prévoir le succès de ces circuits...

" Les différents STYLES ARCHITECTURAUX   

dans le quartier de ROBIEN

par Richard Fortat, en collaboration avec Sophie Ehouarne et Estelle Cunin des Archives Municipales.

Ce circuit s’adresse aussi bien aux nouveaux visiteurs qu’aux personnes ayant déjà fait une visite sur ce thème puisqu’il vous fait découvrir un autre secteur du quartier (rues Cuverville, Pré-Chesnay, le Coucou, Pré-Tizon, Tertre Marie-Dondaine…). Au menu : Art-déco, Maisons Néo-bretonnes, maisons contemporaines d'architectes, anciens bâtiments de fermes ou bâtiments industriels...

 

Affiche de la visite du 20 octobre
 

 

Les lundis 13 et 20 juin 2022 

Une cinquantaine de personnes, sur deux visites, ont  pu découvrir les différents styles architecturaux présents dans le quartier de Robien.

Les deux groupes ont observé des maisons Art-Nouveau, Art-déco, des maisons Néo-bretonnes ou contemporaines, d’anciens bâtiments de fermes ou des bâtiments industriels, tout en comprenant ainsi l’évolution du quartier...

Sophie Ehouarne et Estelle Cunin, des Archives municipales de Saint-Brieuc  assuraient toute une partie logistique très appréciée du public, en particulier les casques audios qui donnent un confort d’écoute dans les rues passantes.

Retour en images...

 
Sophie Ehouarne devant la maison Rault

Visite chez Erwann Blanchard



Estelle Cunin, des archives municipales
 

Le jeudi 20 octobre 2022

Sous un magnifique soleil, un groupe de 25 personnes a découvert les différents aspects architecturaux du quartier de Robien ; une visite qui affichait encore complet, comme les deux précédentes.

Départ au pied de la passerelle de Robien

Yannick Gicquel, un habitant du quartier passionné d'histoire, a fait découvrir l’ancienne ferme qu’il a restaurée, tout près de la gare.

Dans la cour de l'ancienne ferme à deux pas de la gare.


 


Devant l'église de Robien, boulevard Hoche.
 

 

 

Mercredi 7 décembre 2022, 14 h à 16 h.

 

A peine annoncée, la visite était déjà complète et l'affiche n'a même pas été utilisée mais elle a été actualisée en 2023... 


Ce mercredi 7 décembre 2022, un groupe de 25 personnes a pu suivre le nouveau parcours sur l'architecture de Robien. Le temps n'était pas au beau fixe mais tout le monde semble avoir apprécié de découvrir tous ces petits coins de Robien qui ne paient pas de mine et sont riches d'histoires. Une nouvelle date sera proposée en mars et la liste d'attente est déjà bien remplie.

 

Visite architecture de Robien. 7 décembre 2022

Visite architecture de Robien, rue de l'Ondine. 7 décembre 2022

Visite architecture de Robien, Sophie Ehouarne à droite. 7 décembre 2022

 

Merci à Sophie Ehouarne et Estelle Cunin, des Archives municipales, pour leur travail de préparation, de communication, d'accueil des participants et enfin pour leurs photos !

 

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Visite-Rencontre 2019, ici

Visites 2020, ici

Visites 2021, ici

Visites 2023, ici

 

 

 

2020. Visite du quartier autour du passé industriel de Robien, octobre 2020

 

L’histoire de Robien au Café de l’architecture.

 

Plusieurs réunions de préparation ont été nécessaires pour organiser le trente-deuxième Café de l’architecture qui se tenait exceptionnellement dans le quartier de Robien. C’est le CAUE 22 (Conseil de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Environnement) qui est à l’origine de ces cafés de l’architecture à St Brieuc. Pour cette fois, étaient associés le Comité d’Animation de Robien (CAR) et les Coccolithes (architectes paysagistes de Saint-Brieuc). En ce qui me concerne, j’étais invité par les organisateurs pour concevoir un circuit-découverte des traces du patrimoine industriel de Robien.

 

L’histoire sur le terrain

 

Le samedi 10 octobre 2020, une cinquantaine de personnes, étaient au rendez-vous. Plusieurs élus et responsables se trouvaient dans le groupe. La taille du groupe nécessitait ce jour-là de faire porter la voix !

 

A l'entrée des Archives départementales, rue François Merlet.

 
Nous sommes partis sur le terrain à la découverte de ces fameuses traces du passé industriel. L’imagination était nécessaire pour, par exemple, se faire une idée de la hauteur de la cheminée du four des Forges-et-Laminoirs, plus haute que le bâtiment actuel de la Caisse d’Assurance Maladie.

 

Autour du site du Mont Carmel, il était utile d’évoquer les multiples entreprises qui s’y étaient succedées (les usines Glémot et Sicli, les garages…). 

 

Devant le Mt Carmel.

 Un peu plus loin, le lotissement des ouvriers de la fonderie dans l’impasse Béziers-Lafosse a permis de parler de l’habitat ouvrier. 

 

Le lotissement dans l'impasse Béziers-Lafosse

D’autres découvertes attendaient les participants au détour des rues (bistrots ouvriers, maisons individuelles ou petits collectifs réutilisant des locaux commerciaux ou industriels…).

 

A l'intersection de la rue Jules Ferry et de la rue Lemonnier.

Tout le monde a ensuite été accueilli aux Archives départementales par la directrice Gwladys Longeard et son adjoint Vincent Le Gall. La seconde partie était consacrée au devenir du tertre Marie-Dondaine, ce terrain encore peu connu, où se situe le point haut du quartier de Robien.  

Mathieu Le Barzic, architecte, a ensuite présenté la problématiques des espaces qu’il a nommés « Les délaissés », un terme qui correspond bien au Tertre Marie-Dondaine.

Florian Crépin et Tristan Petat, du collectif d’architectes Coccolithes, ont pu alors exposer de nouvelles façons d’aménager, avec un grand respect du site et de son histoire, en se basant sur le travail qui est mené au Tertre Marie-Dondaine. Un travail patient et minutieux, proche des gens, qui ne fait pas de bruit mais s'avère terriblement efficace et porteur d’espoir et de vie. 

 

Aux Archives départementales, Vincent Le Gall debout à gauche, Gwladys Longeard debout au centre .

 

 

L’histoire du quartier dans un collectif

 

Visuel. G.Agouf
Le travail de recherche sur l’histoire du quartier de Robien a pris tout son sens dans ce café de l’architecture. Il a permis de partager avec le public et a représenté un apport au sein d’un travail collectif entre :

le CAUE 22 (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), on peut citer en particulier aux côtés de Christophe Gauffeny (pour l’animation des réunions), Dominique Bonnot (pour les réunions et la présentation de la balade le samedi), Guillaume Agouf (pour le visuel) ;

le Comité d’Animation de Robien (CAR), avec Alain Le Flohic et Philippe Colas ;

les Coccolithes (architectes paysagistes de Saint-Brieuc) avec Florian Crépin et Tristan Petat ;

Les Archives départementales, avec la directrice Gwladys Longeard et son adjoint Vincent Le Gall.



Bilan

Les participants ont apprécié ce type de visite, même si le temps imparti ne permettait pas de développer de plus amples explications . D'autres visites pourraient voir le jour sur des thèmes différents, il y a le choix !

 

La presse locale a annoncé cette manifestation et Le Télégramme a publié un compte-rendu à partir du texte et des photos que j'avais envoyés...


 


 
 
 
 
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Visites 2020, ici

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Visites 2022, ici

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L'histoire, ce n'est pas que dans les livres, ce jour-là, ça se passait dans les rues du quartier de Robien et après dans la salle des archives départementales.

Faire de l'histoire ce jour-là, c'était faire découvrir le quartier.

L'histoire ce n'est pas qu'une recherche solitaire, avec des partenaires on concrétise de beaux projets !

 

2021. Visites guidées du quartier de Robien à Saint-Brieuc.

 

 

Un partenariat avec les archives municipales commencé en 2021

 

Robien sur le site des archives municipales


Le 2 mars 2021, à l'initiative des Archives municipales, dix personnes ont pu participer à une "visite panoramique", du haut de la passerelle S.N.C.F. Du côté ville, Yolaine Coutentin offrait une visite des aspects marquants du centre et des abords de la gare, du côté Robien j'ai pu développer une découverte partant des aspects majeurs du boulevard Carnot. Chaque premier mardi du mois, l'opération est renouvelée, elle correspond à la tenue du "marché nomade" au pied de la passerelle.

Une affiche est posée dans les commerces du quartier de Robien et en ville.

 


 


Le Télégramme a très bien relayé cette proposition.

Article du Télégramme.

 

Après une annulation en avril pour raison sanitaire, le 4 mai 2021, 3 visites à suivre du haut de la passerelle ont pu se dérouler avec des groupes restreints. 

Le 1er juin, dix personnes pour la "visite panoramique", et le 6 juillet, neuf personnes avec comme nouveauté la visite de l'église de Robien.

 


 

Sur la passerelle, avec les masques !

 

Le 6 juillet 2021 dans l'église de Robien. Photo Estelle Cunin.


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vendredi 5 mai 2023

Viandes Surgelées Armoricaines (V.S.A), rue Cuverville à Saint-Brieuc. 1975

 

Dans les années 70, l’entreprise Viandes Surgelées Armoricaines (V.S.A) est dirigée par M. Duault, boucher dans le quartier de la Ville-Ginglin à Saint-Brieuc. 

L’entreprise V.S.A est un atelier de conditionnement de viande, installé dans l’entrepôt frigorifique de la S.T.E.F, rue Cuverville. Dix-neuf employés y travaillent.  Les horaires sont très lourds, en 1974 les employés effectuent parfois plus de 60 heures par semaine et ils montent une section syndicale C.F.D.T pour faire valoir leurs droits.

 

VSA, rue Cuverville. 4 mars 1975 Ouest-France

 

Mais en 1975 des difficultés économiques rendent le travail irrégulier et le chômage technique est instauré sur plusieurs semaines en janvier et février. Les employés manifestent leur inquiétude en se mettant en grève et en manifestant devant la boucherie de leur patron.

Finalement, l'ensemble du personnel est licencié en mars 1975 et la C.F.D.T ne peut éviter les licenciements et se bat pour obtenir le meilleur accord sur les sommes dues au moment des périodes de chômage technique.

 

 V.S.A 5 mars 1975 Ouest-France


Dans les années 90, la S.T.E.F, dirigée par Philippe de Sagazan, pouvait stocker 7 000 tonnes de marchandises dans un vaste entrepôt frigorifique de 33 000 mètres cubes. Deux locataires étaient hébergés : S.O.D.I.P.A Côtes d’Armor, géré par Joël Corbic et une antenne de la Française des Viandes, dirigée par Michel Le Guillou.


Le saviez-vous ?

D'autres entreprises se trouvaient sur le site de la S.T.E.F dans les années 70 comme Sodipa, La Roche aux fées, entreprises de produits frais, un transporteur routier qui était avant rue Pierre Loti à Saint-Brieuc avec ses camions frigorifiques...(D'après le témoignage de Josiane Lhôtellier qui tenait le bar rue Luzel dans le bas de la rue Cuverville)


Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...
 
 
 
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Sources

 

Recherches dans les archives de Ouest-France, articles des 28 février, 4 et 5 mars 1975.

jeudi 4 mai 2023

L'histoire de la rue du Pont Chapet dans le quartier de Robien à St Brieuc



Au sud de Robien, la présence du ruisseau du Gouédic a toujours posé le problème de son franchissement.

Plusieurs ponts en bois ont été construits depuis les temps les plus anciens. Aux alentours de 1800, nous en avons les noms (orthographe d'époque) : "le Pont du Carpon", "le Pont des Villemoisans" et "le Pont Chapet". 

Le long du chemin qui mène à ce pont et permet de sortir de Saint-Brieuc, quelques maisons se construisent, c'est ce qui deviendra "la rue du Pont Chapet", une rue de 290 mètres de long !


 

Le Pont Chapet

"Le Pont Chapet", comme celui des "Villemoisans" est cité dans un décret de l'Assemblée nationale daté du 15 août 1792, c'est ce pont qui constitue une limite de la paroisse de Saint-Brieuc.

Le Pont Chapet est dans le prolongement de ce que l'on n'appelle pas encore une route mais un chemin vicinal. Il part de la Croix Perron et porte le numéro 8 .

 

Chemin vicinal numéro 8. Archives municipales. Plan de 1892

Depuis le 21 février 1930, le Conseil municipal a donné le nom de rue du Pont Chapet à cette portion de route qui prolonge la rue abbé Garnier, passe par la Croix-Perron et permet d'aller vers ce qui est appelé de nos jours "Brézillet".

 


Le lavoir du Pont Chapet

Le premier lavoir devait se situer à proximité du pont, tout au bord du Gouédic. Dans les années 1920, la Ville s'empare de ce sujet.

On apprend qu'un lavoir était déjà construit mais sur un terrain privé (12 mètres de long sur 3 mètres de large). Il restait à la Ville à faire l'acquisition du terrain pour en faire un lavoir municipal, et à en améliorer l'accès.

C'est chose faite après une décision du 9 octobre 1926.  

(A noter que de nombreux terrains dans ce secteur de Robien appartenaient alors à M. Blaise)


Plan de 1927 indiquant la localisation du lavoir. Archives municipales 65 Z 40


En 1932, des travaux sont entrepris pour reconstruire le lavoir en mauvais état. L'acheminement de l'eau est amélioré.

Il faudra attendre le 13 juin 1949 pour que la mise en adjudication de travaux  soit votée pour la création d'un nouveau lavoir. Le règlement à l’entrepreneur est provisionné peu après  et le nouveau lavoir fonctionne depuis le mois de janvier 1950 à la satisfaction générale (délibération du 31 juillet 1950).

 

Ci-dessous, entrée sous l'immeuble pour accéder à l'emplacement du lavoir, de nos jours le numéro 2 de la rue du Pont-Chapet


 
Ancien emplacement du lavoir du Pont-Chapet.

Dans les années 70, le fonctionnement du lavoir, positionné sur le côté gauche en montant vers la Croix-Perron, est remis en cause par la municipalité. Celle-ci trouve que la consommation d’eau est exagérée. Des restrictions sont imposées et dorénavant, le lavoir du Pont Chapet n'ouvrira que 3 jours par semaine.


Ouest-France 21 avril 1970.

 

Paroles d'habitants


M et Mme Le Hénaff, installés à Robien à la fin des années 30 : « Il y avait une grande animation au lavoir municipal du Pont-Chapet »


 

Recensement de 1936

Le recensement est une source intéressante pour découvrir les professions des habitants qui vivent dans les 17 maisons de la rue du Pont Chapet. En prenant par exemple le recensement de 1936, on constate que beaucoup travaillent à proximité dans les entreprises du quartier et à la Compagnie de chemin de fer.


On trouve 5 cheminots (deux mécaniciens, deux employés et un conducteur) une employée de bureau chez Flageul (rue de Robien), un employé de commerce chez Lamandé (rue du Pré-Chesnay), un comptable, un agent de lycée, une employée des PTT, un garçon livreur, un employé de commerce chez Royer, une couturière, un presseur chez Bogrand.

 

 


L'évolution du secteur du Pont Chapet

Sur la photo aérienne ci-dessous, de 1965, on voit distinctement le cours du Gouédic qui traverse les terrains de la ferme qu'il y avait alors. L'emplacement de cette ferme est situé de nos jours dans la partie ouest du Camping.


Photographie aérienne. 1965. Musée de Bretagne


Autre vue du Pont Chapet. Photographie aérienne. 1965. Musée de Bretagne


Il y a bien longtemps qu'il n'existe plus de pont pour franchir le Gouédic dans le bas de la rue du Pont Chapet et le ruisseau a été busé.

 

Le Gouédic venant de l'étang de Robien et se dirigeant vers le camping. Photo RF

 

 

Des travaux rue du Pont Chapet, 1967, 2004, 2009 et 2012


1967

Le marché pour une première tranche d’assainissement au Pont Chapet est voté au Conseil municipal le 11 juillet 1967.

 

2004

Pour le passage du Tour de France en juillet 2004, un dos d'âne a été supprimé, ainsi que des îlots à la Croix-Péron, au Pont-Chapet et rue Pierre-de-Coubertin. Le revêtement de la rue du Pont-Chapet a été refait en traitement anti-bruit. Ce ne sont pas les coureurs qui en profiteront, mais bien les riverains et pendant de longs mois.

 

2009

Quel automobiliste n'avait jamais pesté aux 7 feux du carrefour de La Croix-Perron ? (voir le photo ci-dessous)

L'intersection, reliant le centre-ville à Brézillet, était régulièrement encombrée. Le trafic dans les rues de Trégueux et Abbé-Garnier, Pont Chapet atteignait jusqu'à 7 500 voitures par jour. Le rond-point fluidifiera la circulation dans le secteur ».

 

Photo Ouest-France 31 août 2006
 

Démarrés le 12 octobre 2009, les travaux ont été achevés pour la mi-décembre, entrainant un peu plus de deux mois de perturbations dans le secteur. (d'après un article de Ouest-France du 11 novembre 2009)

Réalisation d'un giratoire à la Croix-Perron. 2 novembre 2009. Photo Ouest-France
 


2012

Du mois de mai au mois d'août 2012, la rue du Pont Chapet fait peau neuve après d'importants travaux d'assainissement, de branchement d'eau potable ou d'eaux usées, ainsi que de renouvellement des canalisations de gaz. Mais ce qui demeure le plus visible concerne la chaussée et les trottoirs.

Rue du Pont Chapet à St Brieuc. Juillet 2012. Photo André Bougeard


Rue du Pont Chapet à St Brieuc. Juillet 2012. Photo André Bougeard


Pose du bitume, rue du Pont Chapet à St Brieuc. 9 Juillet 2012. Photo André Bougeard


Pose du bitume, rue du Pont Chapet à St Brieuc. 9 Juillet 2012. Photo André Bougeard



 

Les problèmes de circulation 

La presse s'est déjà fait l'écho en 2005 des plaintes de riverains excédés par la circulation automobile rue du Pont Chapet. 

Ainsi Ouest-France ouvre ses colonnes le 1 février 2005 à France Verbrugghe et Guy Rouxel, riverains de la rue du Pont-Chapet.

 "Voilà plus de deux ans que l'on se bat pour que le trafic des poids-lourds qui empruntent notre rue soit dévié", pestent France Verbrugghe et Guy Rouxel. "A part la réfection de l'enrobé, posé avant le passage du Tour de France, on ne voit rien venir ! » Les riverains de cette rue, dont une quarantaine de familles avaient déjà signé une pétition en octobre 2002, ont vraiment l'impression de ne pas être entendus.

« Le maire et des adjoints sont pourtant venus sur place, expliquent les représentants des riverains, ils ont constaté et même déploré l'important trafic de cette rue ! » En cause : le passage de camions qui relient la zone des Châtelets ou la route venant de Loudéac au Légué et inversement. Questionné par la ville, un responsable d'une société de la zone des Châtelets reconnaît : « Si nous empruntons cet itinéraire, c'est évidemment parce qu'il est plus court et plus rapide. A chaque bateau que nous chargeons, nous sommes pris par le temps et cet itinéraire nous fait gagner 20 minutes par rotation. Sur une moyenne de 85 rotations, il ne nous est pas possible que nos camions empruntent un autre chemin. »

 

Les riverains se sont adressés au Président du conseil général. Lequel leur a répondu que ce problème relevait de la ville de Saint-Brieuc. En mars 2004, le directeur des routes au conseil général a cependant précisé que le Département avait mis en place une signalisation incitant les poids lourds à emprunter les grands itinéraires « pour ne pas perturber le centre-ville » et aussi « parce qu'il existe des itinéraires possibles par des voies périphériques ». En l'occurrence, la deux fois deux voies qui passe par la Croix-Saint-Lambert, puis par la RN 12, le Pont-d'Armor et le boulevard de Sévigné.

« La solution consiste à interdire notre rue aux poids-lourds ! » estiment les riverains. 


Ouest-France1/02/ 2005. France Verbrugghe et Guy Rouxel, rue du Pont-Chapet.

 

En 2020, les riverains de la rue du Pont Chapet se font de nouveau entendre car depuis la décision du Conseil municipal du 17 mai 2020, une partie du trafic automobile ne passe plus par la rue de Trégueux, devenue à sens unique en montant et en partie piste cyclable.

Ce flot de véhicules est redirigé sur  la rue du Pont Chapet avant de tourner vers le boulevard Paul Doumer.

La rue du Pont-Chapet est de plus en plus fréquentée. Une riveraine s’en désole. « Je suis propriétaire d’une maison dans cette rue depuis quatorze ans. Les bus qui décelèrent devant chez nous occasionnent beaucoup de nuisances sonores et je crains désormais quand nos enfants doivent traverser. »(Cité dans Ouest-France du 16 mars 2021).


 

Petites histoire et Grande histoire 

 

Lucien Millet avait 12 ans le 18 juin 1940. Il habitait rue Pont-Chapet, dans le quartier Robien. Il se souvient : « J'écoutais la radio dans la cave, avec mes oncles, il y en a un qui guettait. On a eu du baume au coeur, parce que dans le fond on croyait qu'on allait rester sous les nazis ».

C'est sa petite-fille, Marie-Anne Le Goff, qui a recueilli ce témoignage dans le cadre d'une enquête sur un réseau de résistants, le réseau Shelburn, à Plouha : « J'ai posé des questions à mon grand-père et à certains de ses amis qui furent résistants », explique-t-elle.

Grâce à ce travail elle est devenue lauréate du Prix de la Résistance et a été choisie pour lire le texte de l'appel du général de Gaulle, devant une centaine de personnes le 18 juin 1992. (D'après un article de Ouest-France du 19/06/1992)

 


Le saviez-vous ?

Il y a eu un commerce au numéro 4 de la rue du Pont-Chapet, dans les années 50-60. C'était le salon de coiffure de Jean Mérienne, on peut encore voir sa devanture qui n'a pas beaucoup changé. On peut signaler que Jean Mérienne était très investi dans les fêtes de la mi-carême dans le quartier de Robien. Il s'était marié avec Yvonne Le Moinne, couturière, en avril 1947.

 

Ancien salon de coiffure Mérienne. 4 rue du Pont Chapet à Saint-Brieuc

 

 
 

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Sources

 

Archives municipales. Plan de 1892 (sujet de la Poudrière), Pont Chapet, cote 5FI 056 ici

Délibérations du Conseil municipal :

acquisition du terrain, le 9 octobre 1926 (registre 33 page 385)

adjudication des travaux, 13 juin 1949 (registre 41 page 54)  

règlement pour l’entrepreneur, 31 juillet 1950 (registre 41, page 199)

première tranche d’assainissement,11 juillet 1967 (registre 50 page 81)

 

Musée de Bretagne. Photographies aériennes (Ploufragan). Numéro d'inventaire : 971.0037.8650.2. Heurtier (Photographe) ; 18 février 1965 ; Ploufragan. 

 

J.B Illio, Les rues de Saint-Brieuc. 1947


Articles de presse des années 70. Fonds Salaün, archives départementales.

Ouest-France : 19 juin 1992, 22 novembre 1997, 11 novembre 2009, 1er février 2005, 3 juillet 2012, 16 mars 2021


Merci à André Bougeard pour ses photos de juillet 2012




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