Nous sommes à la fin des années 20 et dans la partie sud-ouest du quartier de Robien, il reste un terrain que les gens ont appelé « Le Tertre Marie-Dondaine ». Il est à peine habité et se situe entre les rues Luzel et Zola. Un secteur que l’on appelle « la rue des essences », où sont concentrés nombre de dépôts de carburants. Ce n’est pas l’endroit où les entrepreneurs vont se précipiter pour construire les nouveaux lotissements qui commencent à pousser un peu partout à Robien. Dans le secteur du Pré-Chesnay qui borde le Tertre au nord, quelques maisons sortent de terre. L’usine Glémot s’installe à proximité ainsi qu’une scierie qui occupe une bonne partie du bas de la butte. Sur le haut du tertre, on trouve une quinzaine d’habitations ainsi que des gens du voyage en caravanes ou dans des constructions légères.
Les premiers habitations sur le Tertre Marie-Dondaine
Qui a construit les premières habitations sur le Tertre ? Ce serait M. Robert, le propriétaire de la scierie installée sur le Tertre qui aurait construit sur le même modèle les baraques pour loger ses premiers ouvriers. On peut donc considérer que c'est une sorte de petit lotissement, comme il en existe dans le quartier de Robien, bâtis par des employeurs pour leurs ouvriers (Cheminots, Forges-et Laminoirs...). Les baraques en bois du tertre ont donc d'abord été étaient louées pour un prix modique aux employés de la scierie, et ces derniers ont été remplacés par d'autres personnes après quelques années.
Un permis de construire de l'entreprise Nivet, de Robien, déposé le 4 janvier 1926, pourrait être le plus ancien document qui évoque une construction de baraque sur le Tertre (ou juste à côté). L'entreprise Nivet effectue ces travaux pour le compte de Mlle Hinault, "Chemin du Tertre Dondaine". La baraque fait trois mètres sur trois, avec une fenêtre sur le côté et une porte en façade, un wc sur le côté. La seule restriction à l'implantation de cette baraque sur le Tertre réside dans la mention "sur un terrain appartenant à M. Oisel, chemin du Tertre Dondaine" car des terrains de M. Oisel se situaient dans ce qui est la rue du Pré-Chesnay de nos jours, donc pas tout à fait sur le Tertre... Il est d'ailleurs précisé que "dès que les canalisations d'eau et d'égout seront prolongés jusqu'à sa demeure, Mlle Hinault devra l'y faire relier par des branchements spéciaux". Cette remarque montre bien que ce n'est pas tout à fait sur le Tertre où les habitants n'avaient pas de branchement d'eau...
Mlle Hinault 1926. Permis 2T9 Archives municipales |
Nivet 10 mai 1925 Ouest-Eclair |
Ces baraques figurent bien dans des documents officiels, comme ci-dessous sur ce plan de 1935 sur la densité des habitations à Saint-Brieuc. Chaque baraque est représentée avec précision sur le plan.
Plan 1935, densité de la population. Archives municipales 5Fi188 |
Portraits d'habitants du Tertre
Aucun de ces travailleurs pauvres n’avait d’attaches à Saint-Brieuc, tous avaient été attirés par le travail qu’on pouvait trouver en ville dans les années 30. Leurs revenus ne leur permettaient pas de prétendre à mieux et, le temps passant, les habitants se sont habitués à vivre là, puis d’autres sont venus les remplacer.
Prenons un premier exemple, celui de la famille Herviou : Jeanne est venue du Finistère où elle était ouvrière agricole ; Yves, le père de famille, avait trouvé un travail comme manœuvre à la menuiserie Robert, sur le Tertre. Après, Yves Herviou a été embauché aux Forges-et-Laminoirs puis dans l’entreprise de construction Jouan et Zocchetti. Jeanne travaillera dans une crèmerie.
Mme Herviou en 1991 devant sa baraque sur le Tertre. Ouest-France mai 1991 |
Un autre exemple, avec quelques similitudes, est donné par Claude Corack : « Mon père était un immigré yougoslave. Ma mère ne parlait que le breton et ne maîtrisait pas le français. Elle avait travaillé à partir de 7 ans dans les fermes des environs de Guingamp et n’avait jamais fréquenté l’école. Elle travailla ensuite à St Brieuc aux Forges-et-Laminoirs. C’est là qu’elle rencontra son futur mari qui travaillait dans cette usine. Ils s’installèrent sur le tertre, n’ayant trouvé que ce refuge pour les accueillir avec les nombreux enfants nés de mariages différents. »
Famille Corack, sur la droite une des baraques. Photo Claude Corack |
Dans les deux cas, nous avons à faire à des travailleurs pauvres sans qualifications et à des déracinés. Parmi les chefs de familles recensés sur le Tertre, nous avons ainsi Joseph Herviou, employé à la scierie Robert, Jean David, employé aux Forges-et-Laminoirs, Eugène Le Bert, mécanicien ; Edouard Gombert, manœuvre, Pierre Le Beuvant, manœuvre ; Benoit Minier, cimentier.
Ce sont des personnes qui veulent vivre de leur travail et qui ne demandent aucune aide, ni à l’état, ni à la municipalité. Ces habitants s’organisent entre eux. Ainsi, ils défrichaient cette mauvaise terre pour s’y installer, ils récupéraient des matériaux pour construire les enclos de leurs animaux et leurs petites dépendances. Ils ont même réussi à faire pousser du blé.
Des habitations rudimentaires
Claude Corack a écrit ses souvenirs pour que l’on n’oublie pas ces habitants du tertre. Il nous donne une description précise des habitations et de la vie dans ces baraques : « J’ai vécu difficilement sur ce caillou abandonné jusqu’en 1959, dans une baraque en bois de quatre mètres sur neuf environ, couverte de tôles sans aucun confort, sans eau, sans électricité, sans toilette. Les murs composés de planches disjointes par le temps, laissaient passer la bise du nord. Deux pièces d’environ quinze mètres carrés, chacune séparée par une cloison en bois percé d’une ouverture permettant le passage de l’une à l’autre ; je partageais cet espace avec mes parents et mes nombreux frères et sœurs. Six personnes cohabitaient… Deux fenêtres de six grands carreaux chacune autorisaient la lumière du jour à pénétrer à l’intérieur. Parfois un vieux manteau servait de double rideau lorsqu’il n’était pas nécessaire comme couverture sur un lit.
Intérieur de la baraque de la famille Corack lors d’une fête. A gauche, porte de communication.
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Une porte permettait l’accès à ce gite sommaire que l’on gagnait de l’extérieur en grimpant quatre marches en ciment.
Famille Corack. On voit bien les marches d'accès à la baraque. |
Un fourneau servait à cuire les aliments et chauffait le logis, l’hiver comme l’été. Le soir, une lampe à pétrole allumée tardivement par soucis d’économie, donnait naissance à des jeux d’ombres étonnants. La nuit le fourneau s’éteignait, il faisait souvent très froid. Les mois d’hiver, il était courant de casser la glace formée sur la réserve d’eau contenue dans nos seaux. Mon père se levait le premier, allumait le foyer qui enfumait toute la maison et mettait de l’eau à bouillir pour faire le café. Ensuite, dehors, il procédait à sa toilette, torse nu… Dehors, une cour entourée de piquets en bois et grillagée, permettait de parquer quelques poules, parfois un cochon et, toujours, des lapins. Ce petit monde complétait, avec les pigeons, l’univers de la famille…Il y eut même, à une certaine époque, un âne gagné par mon père à une loterie. »
La famille Corack, dans la cour avec les poules et lapins. |
Les habitants du tertre à partir de 1940 et après 1954.
Les baraques du tertre, agrandissement d'une photo aérienne des années 40. Archives municipales. |
Une distinction est faite entre "les baraques", en bois, construite par le patron de la scierie et "les habitations", en dur et électrifiées, comme celle du contremaitre de la scierie M. Roy.
Baraque n°1 : Famille CORACK Paul le père, Henriette la mère, Eliane. Marguerite. Lebourhis Claude, Henri, Ernest. De 1947 à 1959 : Paul et Henriette et leurs enfants Claude, Henri, Ernest, Paule
Baraque n°2 : Famille LEBERT Eugène, le père ; Agnès, la mère et Jean et Eugène, les 2 enfants.
Baraque n°3 : Madame LEBAIL puis Nathalie BEAUGARD et sa fille
Baraque n° 4 : M et Mme CHAUVIN
Baraque n°5 : M et Mme CORSON (puis M et Mme Ménec et leurs deux enfants)
Baraque n°6 : ?
Baraque n°7 : M. ALANO dit BOUBOULE
Baraque n°8 : M et Mme Rot
Baraque n°9 : M Joseph HERVIOU et Marie Herviou et
leurs filles Marguerite, Janine, leur fils Pierre.Le chef de famille est manoeuvre à la scierie Robert.
Habitation n°10 : Benoit Minier « le père Minier »
Habitation 11 : Monsieur Barbé
Baraque n°12 : Mme PASQUIER et sa fille
Baraque n°13 : Mme PIGNARD dite PINARD (Une femme baptisée « la mère Pinard).
Habitation en dur n°14 : M et Mme ROY et leurs 3 enfants, Jean Yves, Loïc et une fille.
Habitation n°15 : M et Mme COGUIC et leurs enfants dont Jacky et Claude.
Et dans l’ancien transformateur, M. Bodur.
Les relations n'étaient pas toujours au beau fixe comme on peut le constater dans cet article du 14 octobre 1941 où Mme Blivet a donné des coups de sabots à Mme Nicolas qui a été blessée. Cette dernière a déposé plainte...
Tertre Marie-Dondaine. Ouest-Eclair 1941 |
11 février 1941 Ouest-Eclair |
Habitants du Tertre après 1954
Liste nominative dressée de mémoire par Paule Corack :
Baraque n°1 : Famille CORACK ;
Baraque n°2 : Famille LEBERT puis
Famille LHERMITE ;
Baraque n°3 : Famille
Novak. Chauvin. Cosse ;
Baraque
n°4 : Famille LAUTRU Albert ;
Baraque n°5 : Famille LAUTRU (Yveline née en octobre 54) ;
Baraque n°6 : Famille ALANO ;
Baraque n°7 : Famille CRENN ;
Baraque n°9 : Famille HERVIOU ;
Habitation n°10 : Famille REUX ;
Baraque n°11 : Famille DUBOIS ;
Baraque n°12 : Famille PASQUIER ;
Baraque n°13 : Famille PIGNARD ;
Habitation n°14 : Famille ROY puis Henri Corack et Julienne le
Tyran ; Habitation n°15 : Famille
COGUIC ; Ancien transformateur Famille BODUR.
Dans la presse locale, on trouve d'autres noms de familles dont les enfants sont nés au Tertre : Germaine Sheibel, avril 1952, Patricia Dubuisson août 1954, Lucien Chauvin septembre 1956...
Proches de la rue Luzel, construction de maisons nouvelles en dur, avec eau et électricité, en 1955 Famille MILLET et en 1964 Famille MARQUER.
Famille Corack, vue de la façade en bois. A droite de la porte, la bassine pour se
laver à l'extérieur |
Les
gens du voyage, la famille Blivet
Sur le Tertre Marie-Dondaine, il y avait quinze baraques mais aussi des caravanes et des constructions légères des gens du voyage, dont la famille Blivet.
Auguste Blivet,
le père, est né le 5 septembre 1900 à Saint-Brieuc, il était rémouleur de son état mais faisait aussi des petits boulots. Dans les années 20, il est dans la région de Lorient. Un triste fait divers, publié dans Ouest-Eclair le 28 décembre 1926, montre à quel point il était dans le dénuement : "C'est un maçon, Auguste Blivet, 27 ans, habitant une roulotte, qui fut tenté par les choux d'un cultivateur voisin. il en pris six. C'est un pauvre hère, malade, père de trois enfants, qui plus est en chômage. Le tribunal le condamne à 15 jours de prison".
Arrivé à Saint-Brieuc, Auguste Blivet
partait du Tertre pour parcourir les Côtes-du-Nord et aiguiser les faux des
paysans, les ciseaux et couteaux des fermières. Son épouse, Germaine Clochefer (1893-1987), est née le 19 novembre 1893 à Saint-Germain-de-Coulommiers, avant de se marier elle exerce la profession de foraine et acrobate et son père est artiste de cirque. Elle était appelée "Palmyre".(Fiche sur Généanet, cliquer ici)
Auguste Blivet. Acte de naissance 5 septembre 1900 Saint-Brieuc |
Ils se sont mariés à Dinan le 22 octobre 1923.
Auguste et Germaine Blivet ont acheté le
terrain en haut du Tertre en 1927. Ils ne souhaitaient plus vivre dans leur
roulotte et parcourir les routes toute l’année. Dans le recensement de 1936, 7
enfants sont inscrits, Claude, acrobate, né en 1919 à Dinan ; Marcel, né
en 1924 à Lorient comme François en 1925, Auguste en 1927 ; Désiré est né
en 1929 à Saint-Brieuc comme Germaine en 1931 et Élie en 1933. Plus tardivement, on trouve l'annonce d'autres naissances dans la presse : Françoise Blivet, avril 1948 ; Violette Blivet, mai 1951.
Claude Corack se souvient qu’un tournage de France 3 Bretagne a été diffusé sur ce personnage dans les années 1960. « Pour la petite histoire du Tertre Marie-Dondaine, Auguste nous faisait un exercice de cirque, rien que pour les mômes du tertre. Il était enchainé et réussissait à s'extraire de ses chaines. Ensuite, torse nu, il s'allongeait sur le sol, un bohémien plaçait sur son torse un gros morceau de granit, un autre prenait une masse et cognait pour fendre en deux cette pierre ».
Marcel Blivet est né en 1924 à Lorient, il n’avait que trois ans quand ses parents se sont installés sur le Tertre. Marcel ira à l’école du quartier, l’école Guébriant.
Au début des années 90, il y avait trois caravanes en haut du Tertre. La plupart des Blivet sont partis, il faut dire qu’ils étaient nombreux, Marcel Blivet a eu 16 enfants ! Seuls sont restés dans les caravanes sa fille, son fils, deux de ses frères et les neveux et nièces.
Les trois caravanes ont dû bouger un tout petit peu plus loin pour tenir compte des projets de l’époque de la municipalité, le reste du tertre ayant été alors complètement rasé des baraques. Avec la famille Blivet, la Ville a procédé à un échange de terrains et il a été question à un moment de construire une petite maison, ce qui aurait ravi Mme Blivet, prête à troquer sa caravane pour une habitation de plain-pied. « En tout cas, maison ou pas, hors de question qu’on aille dans une H.L.M ! A notre âge, on ne bougera plus d’ici », déclara M. Blivet au journaliste de Ouest-France qui l’interrogeait en mai 1991.
M et Mme Blivet en 1991 dans leur caravane sur le Tertre. Ouest-France mai 1991 |
Portrait de Marcel Blivet dans Ouest-France. 1995 |
Tombeau de la famille Blivet. Cimetière de l'Ouest à Saint-Brieuc. Photo RF 2021
Une micro société bien organisée
Les habitants du Tertre recueillaient l’eau de pluie pour leurs besoins quotidiens. Un point d’eau collectif existait mais à quelques centaines de mètres de là. En ce qui concerne les nombreux enfants du quartier, ils fréquentaient l’école publique Guébriant et pour les plus croyants, l’église de Robien. Il y avait aussi de bons côtés à habiter sur le tertre, les terrains regorgeaient d’arbres fruitiers et à la belle saison tous les enfants y étaient perchés.
Parole d’habitant
Mme Herviou : « Quand j’étais à l’école rue Hoche, on revenait par le chemin du Coucou. Il n’y avait que des jardins dans ce coin là. Sur le tertre, quand j’étais jeune, on allait rue Luzel pour chercher l’eau. »
Claude Corack témoigne d’une vie difficile dans les années d’après-guerre mais également d’une vie où des exemples de solidarité sont à souligner : « Le Tertre Marie-Dondaine reflétait la vie. Certes une pauvre vie pour les gueux qui demeuraient en ces lieux mais il faut le dire cette partie du quartier de Robien en Saint-Brieuc était très vivante.
Le tertre était bien vivant, tout comme il l’était, quant mon père servait d’interprète au sein du camp de transit de prisonniers de guerre de Robien. Les baraquements de ce camp étaient placés à l’emplacement de la salle des fêtes actuelle. Il ramenait souvent à la maison des gens plus pauvres que nous puisqu’ils avaient perdu leur liberté. Devant un verre de vin et plusieurs parfois, ils entonnaient des chansons qui les rapprochaient de leur pays. C’était pour la plupart des slaves et je garde en oreille leur voix grave. »
Les habitants du tertre vivaient à proximité de l’usine Glémot, et le patron de l’usine n’était pas indifférent à leur sort. « Monsieur Glémot, patron de cette usine, ému par notre détresse et notre pauvreté, avait donné comme consigne à son contremaitre de nous doter de sandales et de les échanger dès qu’elles étaient usées. Les gosses du tertre ont profité très souvent de cette largesse ».
Parole d’habitant
Claude Corack : « Sur le tertre les services sociaux ne venaient pas, la police non plus ! »
L’évolution du Tertre-Marie Dondaine
Claude Corack explique ainsi l'évolution du Tertre :
"Il y a eu deux périodes différentes pour les habitants du
Tertre : l’une allant de 1940 à 1956 et une autre moins difficile, après
cette date car la ville a mis à
disposition un point d’eau potable sous la forme d’un robinet accessible à
tous. Avant cette installation il fallait recueillir l’eau de pluie pour les
besoins quotidiens. D’autre part il y a eu une nouvelle maison en dur, en
partie basse électrifiée, ce qui entraînera des modifications sensibles
notamment sur l’accès au tertre. Enfin, les premiers habitants ont été
remplacés par d’autres, non fortunés mais qui n’avaient pas connu la misère
totale. Certaines baraques ont été vendues, par exemple M. Riou en a acheté une et il louait à notre famille. Certaines maisons ont été isolées pour protéger du froid, dans les années 60 ».
Les baraques du tertre, dessin de Jean-Pierre Marquer. 1979 |
Mme Jeanne Herviou a été la dernière habitante du Tertre au début des années 90. Elle aura habité cinquante-sept ans dans sa baraque, tout en haut du Tertre, au milieu de son lilas, de son jardin-potager. Elle vivait seule les dernières années mais pas sans la visite de ses quatre filles, de ses onze petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.
Mme Herviou raconte que, jusqu’au bout, elle s’est honorée à régler consciencieusement sa location de 30 francs par trimestre qu’elle versait à la Ville. Cela pose la question de l'appartenance de ces baraques. La ville en avait-elle racheté ? On sait par ailleurs qu'au décès du propriétaire de la scierie qui avait fait construire ces baraques, c'est sa femme, Mme Robert, qui venait chercher les loyers.
Mme Herviou, la dernière habitante du Tertre en discussion avec les élus avant son relogement. |
Les descendants de la famille Blivet habitent toujours sur une partie du Tertre sur un terrain dont l’accès principal a longtemps été la rue François Merlet.
Sources
Histoire du Tertre Marie Dondaine. Claude Corack
Nombreuses correspondances avec Claude Corack en 2019 et 2020.
Entretien avec Jeanine Lautru (née Herviou) le 12 juin 2019.
Permis 2T9, Mlle Hinault 1926 Archives municipales.
Plan 1935, densité de la population. Archives municipales 5Fi188
Recensement 1936. Archives départementales.
Souvenirs de Marie et Marcel Blivet, recueillis dans un article de Ouest-France, 3 mai 1991
Portrait de Mme Herviou, dans un article de Ouest-France, 3 mai 1991
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Les habitants du tertre, de nouveau réunis en juin 2019, ici
La scierie Robert sur le tertre, ici