dimanche 28 janvier 2024

Histoire de la rue de la Paix dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

Dans le jeu de Monopoly, la rue de la Paix est la plus chère mais à Saint-Brieuc c'est une modeste rue : quand on regarde l'entrée de l'église de Robien, la rue de la Paix se situe juste sur sa gauche et, à droite de l'église, se trouve la rue Jeanne d'Arc. 

La rue de la Paix a été nommée ainsi par une délibération du Conseil municipal du 22 juillet 1932. Elle est représentée sur le plan ci-dessous daté de 1935.

Plan de 1935 5FI188

Cette petite rue a une configuration particulière car, du côté impair, il n'y a de nos jours qu'un petit collectif et deux maisons. Le reste de la rue est occupé par l'arrière des jardins de la rue Jean Jaurès. Et du côté pair, l'église et le presbytère (dont l'entrée est rue Jeanne d'Arc) prennent quasiment tout l'espace. Seules deux maisons ont trouvé un terrain pour être bâties.

Le secteur autour de l'église ne s'est pas construit tout de suite. On voit sur les cartes postales du début du XXe siècle qu'une prairie et un verger occupait l'espace qui deviendra la rue de la Paix. 

Eglise de Robien. Carte postale collection R.Fortat

Église de Robien. Carte postale collection R.Fortat


Sur la photo ci-dessous, prise dans les années 40, devant l'église de Robien, on voit que le petit immeuble collectif à l'angle de la rue de la Paix et du boulevard Hoche, et la première maison de la rue, n'ont pas encore été construites.

Devant l'église de Robien. Photo Geneviève Le Ker

Par contre sur cette photo plus récente des années 60, on aperçoit sur la gauche deux nouvelles constructions.

Sortie d'un mariage à l'église de Robien. Photo Geneviève Le Ker

 Témoignages

Tintin et Milou

Pour Claude Le Sayec, la rue de la Rue de la Paix évoque les salles de réunions pour le catéchisme et les scouts de France.
"
Le jeudi, l'abbé Le Prévost organisait des après-midi avec projection de Tintin et Milou pour les enfants de la paroisse. Il y avait aussi une salle de ping-pong".

Un coup de foudre

Roselyne Le Bon parle ainsi de sa maison située au 5 rue de la Paix, un texte écrit en avril 2020 : "J'ai acheté la maison du 5 rue de la Paix en 2014, dans ce quartier où j'avais déjà habité de 1974 à 1977, mais dans la rue du Coucou.
J'ai eu le coup de foudre pour cette maison de 1926, sa façade aux chiens assis, sa terrasse en surplomb, sa cour aux poulaillers, et son escalier de bois qui me rappelle la maison de mon enfance à Ginglin.                                     
Elle a été construite par son premier occupant, un maçon et vendue ensuite à M. et Mme Oger, qui y ont vécu avec leur fille, et la grand-mère à l'étage avec un oncle. Jusqu'aux années 70, il n'y a pas de salle de bains et les toilettes sont dans la cour, où le lieu sert désormais de local poubelle.
A la fin des années 70, la chambre de l'arrière est transformée : salle d'eau, WC, et une petite pièce qui sert de bureau.
J'aime la distribution des pièces, leur haut plafond, les chambres mansardées, J'adore ma cour bien close, où le soleil d'été est parfois si brûlant au zénith qu'on ne peut y rester, où le soir les murs dégagent la chaleur du jour et où j'arrose mes deux plates-bandes, mes fleurs en pots et mon bac potager sur pied avec l'eau de pluie recueillie dans l'ancien lavoir. 

Depuis l'automne dernier, le soubassement de la terrasse a été décoré d'une fresque par Deuxben de Rennes pendant l'opération "Robien Les Murs".

DeuxBen de Rennes en pleine action au 5 rue de La Paix
 

La peinture murale terminée


Par contre l'hiver, malgré le changement de la chaudière et des fenêtres, l'humidité se fait sentir à l'étage et il faudrait isoler les murs.
De l'autre côté de la rue, l'église St Anne me fait face avec ses murs austères et je regrette que les cloches n'y sonnent qu'une fois par mois et à l'occasion des obsèques ! Car le son des cloches est associé à la vie de village. Par contre, à l'arrière, chaque mercredi, de 17h30 à 19h30, la Cimade tient un permanence et les migrants s'y pressent.
De ma rue, on rejoint à pied le cinéma et le marché par la passerelle ou par la place de Robien, on peut aussi y aller par la navette qui s'arrête à 1mn rue Jules Ferry ou rue Jean Jaurès.
Je retrouve ici l'ambiance de village qui régnait à la Ville Ginglin, et une riche vie de quartier."

 

Si vous avez d'autres renseignements, témoignages ou documents, sur l'histoire de la rue de la Paix, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

Un article de Richard Fortat, décembre 2023

Retour au sommaire du blog, cliquer ICI


Sources

Recherches dans les archives de Ouest-Eclair et de Ouest-France.

Délibérations du Conseil municipal 22 juillet 1932.

Photographies Geneviève Le Ker.

Témoignage de Roselyne Le Bon, avril 2020.







vendredi 26 janvier 2024

Le commerce dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc, 1980-1990-2000

  

 

Coccinelle service, 37 rue Jules Ferry, à Robien, 1997. Photo Archives municipales



Dans les années 80-90-2000, le commerce est très vivant dans le quartier de Robien. Les habitants peuvent trouver à proximité de nombreux magasins pour s'alimenter : 4 magasins d'alimentation générale, 3 boulangers, 3 bouchers, 1 charcutier, 2 traiteurs. certains commerces se modernisant et de petites épiceries sont remplacées par des supérettes.

Les services disponibles sont une banque, un magasin de fleurs, un pressing, 5 salons de coiffure, une cordonnerie, un service de reprographie, une école de conduite, une pharmacie, un cabinet médical.

Les bars, restaurants, crêperies se portent bien et sont fréquentés par une clientèle extérieure à Robien.

Dès le milieu des années 80, les commerçants peuvent compter sur le Comité de quartier pour dynamiser leurs actions.

(Voir ci-dessous cette animation commerciale à Robien en décembre 1986)

 

12 décembre 1986 Ouest-France

Pourtant des ombres planent car les grandes surfaces se développent à proximité au milieu des années 80 : A Ploufragan, création du centre Leclerc du Carpont, à Trégueux Intermarché en projet, ainsi que dans le quartier de Robien.

Il faut aussi noter que plusieurs magasins trouveront de vastes locaux en réutilisant les bâtiments de l’entreprise Flageul au 10 rue de Robien : magasin "Max Plus" vers 1984, Catena puis "Assaut" et en février 2001 la coopérative la Gambille.

 

 

Affiche du Comité d'animation de Robien. 2011

 

 

Les entreprises, les artisans et les services figurent également dans cette liste car tous font partie du "tissu" du quartier.  

 

 

Si vous avez des documents ou des témoignages à partager, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

 
 

 Commerces, services et entreprises à Robien dans les années 80 et 90

 

Sur la photo ci-dessous, à partir de la gauche, on a  l'ancienne ferme de M. Feurgard, au 7, le bar-restaurant "Le Chêne doré"; au 9, la boucherie-charcuterie ; au 11, une petite épicerie et au 13, la cordonnerie. 

 

Le début de la rue Jules Ferry en 1987. Le Griffon, journal municipal
 

 

Alimentation

 

Alimentation générale, David Louis, 26 rue Aristide Briand (annuaire 1985)

 

Une autre épicerie existait au 6 rue Aristide Briand, en 1936 on avait Mme Modeste Rouxel, mais après ? Il reste à trouver le nom des propriétaires et les années où cette boutique était ouverte... (utilisez le formulaire de contact)

 

Ancienne épicerie 6 rue Aristide Briand

 

Louis Marche et son épouse Joëlle, épicerie 49 rue abbé Garnier (annuaire 1985). C'est ce pas-de-porte qui a été repris plus tard par l'auto-école que l'on voit sur la photo ci-dessous.



 

Assaut, 10 rue de Robien (super-marché), ouverture en septembre 1980 à l'emplacement de l'ancien magasin Catena (voir annonce ci-dessous). 

Publicité Assaut Robien 1993

La coopérative de produits biologiques La Gambille s'y est installée par la suite en 2001.

 

Annonce du 26 septembre 1980 dans Ouest-France

 

La Gambille, rue de Robien, en 2008. Photo Google Earth

 

L’économique, 35 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

 

Coccinelle Service, 37 rue Jules Ferry (vers 1990), et un peu avant l'enseigne était celle de Comod. M. Landais et sa femme ont tenu ce magasin sous différentes enseignes. On voit d'ailleurs sur une photo Michel Landais qui sert une cliente ayant mis ses courses dans un sac Spar. M. Landais a tenu ensuite le premier magasin Spar qui s'est installé en face, en 1999, quand la Résidence Victoria a été terminée.

 

  Voir les 2 photos ci-dessous


M. Landais. Coccinelle service, 37 rue Jules Ferry, 1997. Photo Archives municipales




Coccinelle service, 37 rue Jules Ferry, à Robien, 1997. Photo Archives municipales


Paroles d'habitants

 

"C'était monsieur et madame Landais qui tenaient le Coccinelle. On était gamin et on riait trop quand elle disait " bonjouuuurrrrr et en r'voirrrrr". C'était un très gentil couple qui nous a laissé de très bons souvenirs ".

 

 

Spar, 16 rue Jules Ferry, magasin d'alimentation depuis 2000 (voir ci-dessus Coccinelle Service). Michel Landais a été le premier gérant de ce magasin.

 

Spar, rue Jules Ferry. Photo André Bougeard 2012

 

En février 2000, dans le numéro 157 du journal municipal Le Griffon, un long article est consacré au commerce de proximité. M. Landais est interrogé et figure sur la photo d'introduction.


 

 


 

Chez Josiane, bar-épicerie, 60 rue Luzel (de 1969 à 2010)

Un article de Ouest-France raconte que Josiane L'hôtellier, la gérante du café-épicerie doit jongler entre les blagues de ses clients de bar et la caisse de son épicerie. « Je passe mon temps à courir entre les deux ! » Pourtant Josiane ne cherche pas à rivaliser avec les grandes surfaces.  « J'essaye de dépanner le mieux possible les habitants du quartier avec des produits courants. » 

 

L'entrée de Chez Josiane Bar-Alimentation rue Luzel

 

 

 

Assurances

 

Pierre Barbé AXA, 41 boulevard Hoche, du début des années 90 (vers 1992) jusqu'en 2018. L'agence se plaisait bien dans le quartier. Mais elle a dû déménager à un moment car ses locaux étaient réduits et les clients ne trouvaient pas toujours à stationner.

 

En 2008, 41 boulevard Hoche, assurances
 

 

Assurances AREAS, 60 rue Jules Ferry.

Une épicerie tenue par M et Mme Gaston Carré a existé au 60 rue Jules Ferry jusqu'en 1966 environ. Après l'épicerie, il y a eu une Maison de la presse (Robien-Presse, ouverture en avril 1970) puis un cabinet d'assurances (photo ci-dessous).

 

En 2008, 60 rue Jules Ferry à St Brieuc


 

Auto-école

Savidan et Bossard, Centre de formation à la conduite, rue Abbé Garnier (1990)

Rue abbé Garnier. Photo Ouest-France. 2006

1990, novembre, journal du C.A.R

 

 

Banque

Crédit Agricole, 34 rue Jules Ferry (ouverture en 1986)

 

 

Bars

(Ne figurent ici que les bars qui existaient après 1980. L'histoire de tous les bars depuis plus de 100 ans est à retrouver dans des articles spécifiques à partir du sommaire

Troadec Jacques, 23 boulevard Carnot (annuaire 1985)

Daniel Marcel, 33 boulevard Carnot (annuaire 1985)

Le Milord, 2 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

Café de l’industrie, 28 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

Pub Le Tiky’s, rue Jules Ferry (1990)

Le 101, 101 rue Jules Ferry (annuaires 1985 et 1990)

Tout va bien, 113 rue Jules Ferry (depuis 1948, annuaire1990)

Le Boédec Guillaume 117 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

Au Chêne doré, bar-hôtel-pension, 9 rue Jules Ferry (1990)

Le Tourbillon Bar-restaurant, André et Simone Beloeil, rue de Robien (arrêt en 91)

 

  

Blanchisserie-Pressing

Lucien Domalain, Pressing, blanchisserie, teinturerie de détail, 15 bis rue Jules Ferry. Le pressing a été acheté à M. Martin dans les années 70 et a fonctionné jusqu'en décembre 2008.

 

Blanchisserie-Pressing  Domalain, 15 bis rue Jules Ferry. Photo André Bougeard.

Blanchisserie. Image Gogle Earth 2008

 

Bobinage

Motolec, 34 rue Zola (annuaire 1985)

1985 Le Griffon, numéro 73
 

 

 

Boucherie (voir aussi Charcuterie)

 

Beloeil André et Simone (née Pallas), 28 bis rue A Briand (ouverture 1958, fermeture en 1991)

 

Le Flochmoine Jean, 9 rue Jules Ferry (annuaire 1985 et jusqu'au moins en 1994). Spécialités de porc fermier d'Argoat et de veau de lait.

 

Le Moulec Robert, 44 rue Jules Ferry (annuaire 1985 et 1990), la boucherie deviendra ensuite "L'herbagère" au début des années 2000 puis "Chez Ferchal" qui va développer l'activité de traiteur. 


Le Moulec Gérard, 7 rue Danton, viande en gros et demi-gros (annonce1985)

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

Rault Marc, 1 boulevard Hoche (Marc Rault avait pris la suite de son père André Rault, fermeture en 1991)

 

Ferchal, rue Jules Ferry. Photo Google 2008

 

 

Boulangerie (article complet sur l'histoire de toutes les boulangeries depuis 1910 en cliquant ici)

 

Boulangerie du 23 rue Jean Jaurès :

Buchon Michel (depuis les années 60 et encore dans l'annuaire 1985) faisait la tournée quotidienne des rues éloignées en voiture.

Le Corguillé Yves (ouverture en 1990)

1993 journal du CAR

 

Valérie et Didier Viciot (1996 à 2010)

 

Boulangerie Viciot rue Jean Jaurès. Photo André Bougeard. 14 juin 2011


 

Les différents propriétaires de la boulangerie du 17 boulevard Carnot

Pierre Rabin tenait la boulangerie dans les années 50 (article sur le commerce en 1955). 

Au début des années 60, le patron de la boulangerie-pâtisserie du 17 boulevard Carnot s'appelait Cocheril et il faisait la tournée quotidienne des rues éloignées en voiture avec sa 2CV.

M. Gauvin exerçait dans les années 80.  Georges Leroux a pris la suite de 1984 à1996

 


 

Georges Leroux, boulanger dans le boulevard Carnot à St Brieuc. Ouest-France 16.08.1991

 

La boulangerie, « Au Pain gaulois », dont l'enseigne est restée en place, a ouvert au début du mois de mars 2001 au 33 bis rue Jules Ferry, là où était l'ancienne charcuterie « Le Cochon rose ». Le fond de commerce a été repris par Nadine et Jacques Cherel, artisans boulangers à Plaintel. 

Nathalie Edy, qui travaille depuis 12 ans en boulangerie, est la responsable du magasin. « Dans un premier temps, explique Nadine Cherel, le pain vendu, façonné à la main, sera fabriqué à Plaintel ». (Article dans ouest-France le 7 mars 2001).

 

Au 37 Rue Luzel, après M. Calmé, Marcel Blévin était connu pour sa boulangerie-pâtisserie dans les années 90.

Au 28 rue de Trégueux, à côté du bar le Chasse-spleen, on trouvait du pain dans les années 2010 (un dépôt)...  



Brocante

Le Grenier Robien était une brocante-dépôt-vente située au 21 boulevard Carnot (en 1989). Michèle Messager a peint sa devanture en bleu et jaune vif "pour lutter contre la grisaille des vieux bâtiments". Cette passionnée fréquentait beaucoup les Puces à Paris avant de s'installer dans le quartier de Robien. 

Michèle Messager avait au départ un autre magasin "Les puces briochines" mais elle a décidé de le transformer en entrepôt pour se consacrer uniquement à son magasin du boulevard Carnot. Les habitués connaissaient bien Napoléon, son chat, endormi de nuit comme de jour, au milieu des antiquités !

 

Annonce avril 1989. Journal du C.A.R

Michèle Messager était aussi la déléguée du Syndicat National de l'Antiquité et de l'Occasion.

Cette brocante résistera jusqu'au moment où les bâtiments du côté gare seront détruits dans le boulevard Carnot. Michèle Messager restera à Saint-Brieuc par la suite.

Source, article Ouest-France 26 septembre 1995


Ancienne brocante boulevard Carnot

Michèle Messager dans sa brocante. 26 septembre 1995. Photo Ouest-France


Brocante, boulevard Hoche.


La photo ci-dessus, prise en 1984, représente la pharmacie telle qu'on pouvait la connaitre dans le quartier au moment où elle était tenue par M. Tirel et lors des premières années avec Mme Quarante. On peut remarquer sur la droite de la photo un hangar qui appartenait au transporteur Le Bail et quelques années plus tard une brocante-vide grenier s'y est installée.

 

 

Carrelage (magasin)

Carrelages et Revêtements d'Armor (C.R.A), 46 rue Émile Zola. La CRA existe depuis 1979. Avant elle était implantée près du tertre Notre-Dame à Saint-Brieuc. 

En 1995, il y avait dix-neuf personnes qui y travaillaient sous la direction de Daniel Maillet. Pendant la période où la boite de nuit "Le Palace Club" fonctionnait, les employés devaient faire le manage dans la rue le lundi matin.


Comptoir du Chauffage, salles de bains (magasin d'exposition), 9 rue de Robien (1978). L'établissement sera repris par Brossette (voir ci-dessous)

Le Griffon, printemps 1978


Brossette, salles de bains (magasin d'exposition), 9 rue de Robien (1985)

1985 Le Griffon, numéro 73

1997. Le Griffon numéro 139

 

Charcuterie-traiteur


Daniel Gérard, Charcuterie de Robien, 11 rue Jules Ferry (depuis 1963). M. Cado tenait cette charcuterie avant M. Daniel.

L'ancienne charcuterie Daniel, 11 rue Jules Ferry. Photo André Bougeard 2012.

 

Glaharic Gérard, 33 rue Jules Ferry au début des années 70 (Il prend la suite de M.Cagne et de M.Saliou). On note aussi que Gérard Glaharic ouvre une charcuterie au centre-commercial de la Croix St Lambert le 1er août 1978.

Loïc Le Tyrant, 33 bis rue Jules Ferry, en 1978 (Le Cochon rose, ci-dessous annonce du 16 décembre 1978 et un prix remporté en 1984). Notons qu'en 1981, Nathalie André, apprentie en charcuterie chez M. Le Tyrant, obtient son C.A.P de charcuterie.

En 1987 Loïc Le Tyrant s'installe à la Croix St Lambert. 


Charcuterie, 11 rue Jules Ferry, à Robien, 1997. Photo Archives municipales


Charcuterie 11 rue Jules Ferry, à Robien, 1997. Photo Archives municipales

16 décembre 1978 Ouest-France

21 avril 1984 Ouest-France

Au Cochon rose, 33 bis rue Jules Ferry, après Loïc Le Tyrant va s'installer André Marchand (vers 1990), remplacé en 2001 par "Au Pain gaulois ".



Chauffagiste

Maurice Hélard, 10 rue Jeanne d'Arc, chauffage-sanitaire-plomberie (déjà en 1985 et au moins jusqu'en 1992)

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

1992, septembre. Journal du CAR

 

Pierre Eono, chauffage, 2 rue Aristide Briand.
 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985


M. Quintin, 19 rue Jean Jaurès, chauffage-plomberie-électricité (depuis 2006). Ce sont les bâtiments de l'ancien patronage de la paroisse de Robien...

Etablissements Quintin 19 rue Jean Jaurès, image 2008 Google Street

 

 

Coiffure

Boucl'Or, couleur, forme, dépositaire "Isabelle Lancray", postiches et perruques "Jeanne Damet", 76 boulevard Hoche (déjà en 1969 et dans l'annuaire 1985). Voir plus bas avec la repreneuse Michelle coiffure.

Photo Google street 2008

 

Clarisse Auffray, Actif coiffure, 4 rue Jules Ferry (ouverture en 1990) puis plus tard "Mèche bleue.

4 rue Jules Ferry. Image Google 2008


Gaillard Alain, 46 rue Jules Ferry
C'est le  "Salon Lily Coiff’ "(ouverture en 1972),

Le même salon devient "Coiffure au féminin", d'environ 1990 jusqu'à 2008 et peut-être plus ?

En 2008, 46 rue Jules Ferry, image Google Street
 

 Aurélie Marques reprend le salon "Coiffure au féminin" en 2010


Alain Gaillard, qui était au 46 rue Jules Ferry, installe son salon de coiffure au 28 rue Aristide Briand, à côté de la crêperie Bleu-marine jusqu'en 2008. 

 

1990 avril, journal du C.A.R


Ce salon de coiffure du 28 rue Aristide Briand est entièrement refait et repris en 2008 par Jacqueline Branchu (photo ci-dessous). Le salon pour hommes et femmes s'appelle "Ligne de coupe", il fermera en février 2022.

26 avril 2008 Le Télégramme

 
28 rue A. Briand. Image Google-Street

 

Létang Colette, 57 rue Jules Ferry (annonce et annuaire 1985)

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

Le Bail Annick, 14 rue Albert Thomas (annuaire 1985)

 

Mèche bleue, 5 rue Jules Ferry (en 2008)

 

Photo Google street

Michelle Coiffure, 76 boulevard Hoche, ouverture en septembre 2008, fermeture (vers 2018?)

Native d'Étables-sur-Mer, Michelle Duriez a effectué un retour aux sources en reprenant le salon de coiffure boulevard Hoche. Avec la fidèle employée Micheline Budet, employée depuis trente ans dans ce salon, Michelle Duriez coiffe les femmes et les hommes, propose des colorations. (Extrait d'un article de Ouest-France du 29 septembre 2008)


Photo Google street 2011


Andrée Quinio. "Chez Jean", Salon de coiffure dames, 7 rue Guébriant.

Les parents d'Andrée Quinio étaient Louise et Joseph Le Croguénec, coiffeur de son état. Ils ont d'abord loué un pas-de-porte pour créer un salon de coiffure rue Jules-Ferry en 1935. En 1953, ils sont obligés de quitter cette location. Mme Feurgart, la propriétaire de l'ancienne ferme, a bien voulu leur céder un bout de son terrain rue Guébriant. 

Ils y ont établi leur salon de coiffure sous le nom de "Chez Jean" car c'était ainsi que l'ancien patron de Joseph l'avait surnommé car un autre employé s'appelait Joseph !

Andrée, leur fille, fait son apprentissage chez eux en 1958, elle a16 ans. Ensuite elle se marie et quitte Saint-Brieuc. 

A son retour au début des années 70, elle travaille au salon de coiffure jusqu'au décès de son père. Le salon ne ferme que quelques jours et elle reprend l'affaire où elle travaillera pendant 10 ans.

Carte de visite. Coiffure "Jean"

 

Salon de coiffure, rue Guébriant Saint-Brieuc.

Ancien salon de coiffure, rue Guébriant Saint-Brieuc.

 

Georges Potiron, salon de coiffure, 15 rue Jules Ferry (fermeture officielle en 1985). M. Potiron a pris la suite de M. Brisbard.  Georges Potiron, né en 1919, marié avec Marguerite Bertho, décédé le 20 décembre 2003, cérémonie en l'église Sainte-Anne-de-Robien.

Renseignements d'état civil supplémentaires sur Georges Potiron avec sa fiche sur le site Généanet en cliquant ici

 

 

Confection

Monimod, 39 rue Jules Ferry

                  (ci-dessous une annonce du 12 décembre 1986)

 

C.E Diffusion, 24 boulevard Édouard Herriot. En 1974, ce magasin était ouvert le mercredi, le samedi et le dimanche après-midi. Ses spécialités étaient les textiles huilés ville et loisir.

 

Cordonnerie

Le Bret, 13, rue Jules Ferry. La cordonnerie Le Bret, bien connue dans le quartier de Robien, existait encore en 1986, le numéro indiqué alors était le 11.

A noter qu'en 2019, à l'occasion de cousinades, Ouest-France évoque les souvenirs de Raymonde Le Bret, 89 ans, revenue sur ses terres natales à Plaintel, où elle avait tenu un commerce de chaussures-cordonnerie avec son mari Paul, dans les années 60. Est-ce la même famille ?

L'ancien pas de porte de la cordonnerie, 13 rue Jules Ferry

La cordonnerie, années 80

 
Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

Crêperies

 

Couderc Henri, 12 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

 

Crêperie Bleu-marine, Marie Claude Le Sayec, 28 rue Aristide Briand, reprise par Monika Marx en 2013.              

 

Le Tamarix, rue Jules Ferry (1990) 

 

Décembre 1989. Journal du CAR n°15

 

 

La petite entrée du Tamarix rue Jules Ferry

La Fromentine, 12 rue Jules Ferry (déjà en 1989,1990) propriétaires Emmanuel et Rosanne Rohon. remplacés par Lionel Nozach et Vanessa Dupont en 2000. Ces deux jeunes gens, originaires du Loir-et-Cher se lancent alors dans leur première affaire.
 

"Un décor marin, où les photos de bateaux de pêche côtoient les bouées et autres maquettes de navires". Le Télégramme, 22 avril 2000.

 

 

Pour la Crêperie Bleu Marine, l'histoire complète est à retrouver dans un article spécifique en cliquant ici)

La photo ci-dessous a été prise à l'occasion d'une fête organisée pour les 50 ans de l'établissement. On reconnait Marie-Claude Le Sayec (à gauche), devenue propriétaire de la crêperie en 1995, et Simone (Beloeil) Duval (à droite) qui avait ouvert "La Crêperie moderne" en 1959 à cet endroit.

 

Marie-Claude Le Sayec (à gauche), Simone Duval (à droite). Photo Ouest-France 2010

 


 

Cuisiniste

Bernard-Cosnay, cuisines Héléna 22, 24 boulevard Herriot (1985)

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

Cycles, commerce et réparation

 

Daniel Blouet, rue de Trégueux, depuis 1974


Magasin Blouet, rue de Trégueux. Photo André Bougeard

Daniel Blouet, le champion de Bretagne de cyclo-cross a eu une une longévité exceptionnelle comme commerçant dans la rue de Trégueux. En 1975, après sa carrière de coureur, il a ouvert un magasin de cycles, près de la Croix-Péron. Une reconversion de passionné.


En 2011, Hinault (qui déménagera en 2015 dans le boulevard Carnot) a remplacé Blouet et c'est une longue histoire, racontée dans un article de Ouest-France daté du  26 avril 2011:


Magasin Sébastien Hinault, rue de Trégueux. Photo André Bougeard.


"Derrière le comptoir de Daniel Blouet, des coupures de presse racontent les exploits de Sébastien Hinault. Vainqueur d'étape dans les grands tours, 9e de Paris-Roubaix, etc. Dans l'atelier, un mur de photos. On voit Sébastien, 7 ou 8 ans, avec son premier vélo demi-course. Cadeau de Noël. Il est rouge, c'est un Blouet.

Hinault père et fils, Blouet père et fils : tous ont couru. C'est une longue histoire, dont le fil se déroule toujours. Aujourd'hui encore, la petite échoppe de la rue de Trégueux accueille régulièrement les vélos du champion, qui vient en familier dans l'arrière-boutique.

Daniel Blouet, l'ancien champion de cyclo-cross, vibre depuis quinze ans au rythme de la carrière de Sébastien. À l'heure de prendre sa retraite, il sait que son affaire tombe entre de bonnes mains. Le champion va prendre le relais. Mais comme, à 37 ans, sa carrière joue de savoureuses prolongations, il ambitionne de courir le Tour et de signer un nouveau contrat, le coureur de Trémuson ne sera pas en première ligne dans un premier temps.

C'est son épouse Laurence, ancienne compétitrice, qui tiendra le magasin". 

 


 

Il faut parler aussi de Daniel Hamonic, par exemple à l'occasion d'une cérémonie presque familiale, relatée dans Ouest-France, qui s'est déroulée en 2006, chez Daniel Blouet, commerce et réparation de cycles, rue de Trégueux. Daniel Hamonic, l'unique salarié de l'entreprise, y recevait la médaille du travail pour vingt ans de bons et loyaux services. À 15 ans, il signe un contrat de préapprentissage, en alternance. Quinze jours d'école, quinze jours d'atelier chez la famille Blouet.

 

Daniel Blouet, à gauche, remet un diplôme à Daniel Hamonic. Photo Ouest-France 2006

 

 


Cyclomoteurs

Michel Chaufour, 95 rue Jules Ferry (depuis au moins 1973)

 

 

 

Déménagement

Flageul (annuaire 1985)

Henry Francis, bureaux 29 rue Jean Jaurès (annonce et annuaire 1985)

Le Bail, devient France Armor Déménagement (annuaire 1985)

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

Dépannage

Établissements Picard, dépannage électroménager, 109 rue Jules Ferry (1992)

 

1992, septembre. Journal du CAR

 

 

Docteur

Docteur Michel Pilorgé, 19 rue de Robien (ouverture du cabinet en 1987) 

19 rue de Robien, photo RF

 

 

Electro-ménager

 

Établissements Picard, 109 rue Jules Ferry

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

 (ci-dessous une annonce du 12 décembre 1986)

 

Picard 12 décembre 1986
 

 

Emballage et conditionnement

 

Établissements Sebert, 3 rue Robespierre

 


 

Fleuriste

Bouhezza Hélène, rue abbé Garnier (annuaire 1985)

 

Fleuriste sur la droite de l'image. Photo André Bougeard 2012


 

Mille & une Fleurs, 9 rue Jules Ferry, en 2008

 

Photo Google street 2008

 

 

 

Fournitures générales pour boulangeries

Établissements Mathinier, 39 rue Jean Jaurès (1985)

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

 

Garage

Cliquer ici pour découvrir l'histoire de tous les garages de Robien, ils étaient encore nombreux dans les années 80-90-2000 !

 

Publicité 1992


 

Graineterie

Pierre Vilmain, graineterie de Robien, 20 boulevard Hoche (1985)

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

Habillement

Monimod, magasin de vêtements Hommes-Femmes-Enfants, marque Armorlux, 39 rue Jules Ferry (ouverture en 1985)

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985
 
Le magasin de confection « Monimod », situé 39, rue Jules-Ferry, a été entièrement détruit par un incendie en février 1993. Les dégâts ont été estimés à environ 250 000 F, comprenant uniquement le stock de vêtements.
Les vêtements en matière synthétique, comme les mannequins en plastique, ont fondu, favorisant la propagation de l'incendie à tout l'établissement. Les propriétaires, Monique et Noël Pierre, qui ne résident pas sur place, ont été alertés par leur voisine.

L'hypothèse d'un court-circuit au niveau de la caisse enregistreuse a été avancée.


1992, septembre. Journal du CAR


 

L'Hirondelle, 39 rue Jules Ferry (entre Coccinelle Service et la pharmacie) a repris le pas-de-porte de Monimod. L'Hirondelle était une association départementale d'entraide des pupilles et anciens pupilles de l'État.
Elle distribuait des secours alimentaires d'urgence, distribuait des vêtements et dépannait le plus souvent des jeunes dans le but d'une insertion professionnelle. Des permanences étaient tenues tous les jours de la semaine. 



La photo ci-dessous nous est utile pour expliquer les différentes transformations des pas de portes : à gauche on voit l'enseigne de la charcuterie qui deviendra une boulangerie "Au pain gaulois" puis un "Lavomatique". 

L'épicerie Coccinelle était autrefois constituée par deux commerces : un coiffeur sur la gauche (Chez Jean) et une petite épicerie. Quand l'épicerie a voulu s'agrandir, la propriétaires des murs a profité de la fin du bail du salon de coiffure en 1953 pour lui demander de partir (nouveau salon rue Guébriant). L'épicerie a alors doublé sa surface.

 

L'Hirondelle, 39 rue Jules Ferry


Evolution de cette portion de la rue Jules Ferry. Photo 2012, André Bougeard

 

 

Hôtel

 

Jean Hamon, 6 rue Luzel (annuaire 1985)

 

Au Bon coin, 3 boulevard  Carnot (annuaire 1985)

 

Au Tout va bien, 113 rue Jules Ferry. C'est en décembre 1988 que M et Mme Jean Andrieux cèdent leur hôtel à M et Mme Jean-Yves Larsonneur.

 

Annonce Ouest-France



 

Immobilier

Robien Immo, rue Jules Ferry (autour de 2008)

 

Image Google Earth 2008

 

 

Imprimerie-reprographie

Tirvit, rue Jules Ferry (1990)

 

Image Google Earth 2008

 

Intérim (agence d')  

Inter 22, au 32 rue Guébriant (années 90). En 1997, la rue Guébriant compte trois organismes de lutte contre le chômage dans le même bâtiment. Au n° 32, on trouve donc l'agence d'intérim d'insertion sociale Inter 22, le club de prospecteurs d'emplois-Unité technique de reclassement et l'association qui a pour but la réinsertion professionnelle de personnes handicapées adultes Flavien-Le GCAT.

 

 

Maison de la Presse

Au 60 rue Jules Ferry se trouvait une maison de la presse appelée "Robien-Presse" tenue par Mme Lucas (née Monique Le Nabasque). Elle a ouvert en avril 1970 (voir ci-dessous l'annonce du 8 avril 1970 parue dans Ouest-France). Les enfants du quartier y achetaient aussi des bonbons !

Mme Lucas a cédé son fonds de commerce aux Benoit en 1976. Ils y sont restés deux ou trois ans. Après, il y a eu Mlle Mazières, qui a tenu le magasin de 1979 à 1993 (sous réserve). Il y a eu ensuite une dame qui est resté peu de temps 2 ans environ puis un cabinet d'assurance s'est installé dans les locaux à partir de 1995. (D'après les informations d'Erwan Lucas, voir l'article ici)

 

 

Dans les années 80-90, on trouvait un bureau de tabac-journaux au 2 rue Condorcet. Le commerce a été tenu par M et Mme Kervrant, puis par leur fils et enfin par Martine Fréchin.


Après la fermeture de Robien-Presse et du commerce de la rue Condorcet, les habitants du quartier pouvaient continuer de trouver des journaux au bar de la Passerelle et entre 2009 et 2017 au Condorcet, à l'angle de la rue Jean Jaurès.


 
Presse-Jeux-Tabac Le Condorcet. Photo Site du C.A.R

 

Mercerie

Magasin de bonneterie et mercerie au 28 rue Aristide Briand (annonce du 12 décembre 1986 ci-dessous)


 


 

Meubles

CAP 22 Centre d’Ameublement, 7 boulevard Carnot (annuaire 1985)

Conforma, dépôt, 3 rue Robespierre (annuaire 1985)

Emile Fontaine, occasions, 55 boulevard Hoche (annuaire 1985)

 

 

Peinture-Vitrerie-Papiers peints

Armor peinture, 28 rue Zola (annuaire 1985)

Brée Jean, 130 boulevard Hoche (annuaire 1985)

 

Couleurs de Tollens, 29 boulevard Hoche.
Couleurs de Tollens est une société spécialisée dans le commerce de gros d'appareils sanitaires et de produits de décoration. Un de ses magasins a ouvert à Robien le 17 septembre 1985 et il a fermé le 25 décembre 1996. Par la suite Agora a repris dans le même secteur d'activité mais avait déjà fermé en 2008 (peut-être bien avant?).

 

Peinture. 29 boulevard Hoche Saint-Brieuc. Photo Google 2008

 

Rioche Henri, 56 bis rue Jules Ferry (annuaire 1985)

Urvoy Robert, 9 rue Danton (annuaire 1985 et au moins jusqu'en 1992, ci-dessous une annonce du 12 décembre 1986)

 


 

Gabriel Boisivon, 21 rue de Trégueux, (déjà en 1991)

 


 
1992, février, journal du CAR

 

 

Pharmacie (article complet sur l'histoire de toutes les pharmacies en cliquant ici)

Annie Quarante-Rosé, ouverture en 1983, au 41 rue Jules Ferry, fermeture en 1998. 

En août 1998, la pharmacie se déplacera en face, de l'autre côté de la rue, au 18 rue Jules Ferry et sera reprise en 2010 par M. Le Roux qui cèdera son officine en 2017.


Pharmacie 41 rue Jules Ferry. Photo Archives municipales



Pharmacie 17 rue Jules Ferry. Photo André Bougeard 2012

 

Poissonnerie


Le quartier de Robien avait connu il y a bien longtemps une poissonnerie et des marchands de poissons ambulants qui venaient de Cesson. En 2014, Laurent Trécherel, installé devant le magasin Spar rue Jules Ferry, a proposé une fois par semaine ses produits qui venaient directement de la criée de Saint-Quay-Portrieux.

 

Photo site du C.A.R  Février 2014

 

Reproduction

 

Reprodis-Ouest, atelier de reproduction, 27 boulevard Carnot en 1986 et avant...

 

 

Restaurant

 

A l'Oasis, 117 rue Jules Ferry, maison Le Boedec, spécialités orientales (annonce Ouest-France 13 décembre 1985)

Au Bon coin, 3 boulevard Carnot (annuaire 1985)

Au Petit Bouchon briochin, 10 rue Jules Ferry (ouverture du 14 septembre 2003 à l'année 2007).

Chris Club, 32 rue Émile Zola, restaurant-saladerie (décembre 1985)

L'authentique, 18 rue Jules Ferry (autour de 2008)

Le Manguier, 10 rue Jules Ferry (annuaire 1985)

Le Sympatic, 9 boulevard Carnot (annuaire 1985)

Le Marchand Yvonne, 12 rue Luzel (annuaire 1985)

Le Sans surprise, 115 rue Jules Ferry (annuaire 1985, pour retrouver une nouvelle de J.C Le Chevère sur le Sans-surprise, cliquer ici)

O'Saveurs, 10 rue Jules Ferry, repris en 2007 (voir les détails ci-dessous).

Stella Maris, 3 rue abbé Garnier (en 2008)

 

Restaurant Le Manguier, rue Jules Ferry, Saint-Brieuc.

 

Marine (à gauche) et Gwenaël Lavigne (à droite). O'Saveurs. 4 février 2017 Ouest-France

 

Gwenaël Lavigne est originaire de Toulouse. Il exerce dans de grandes maisons comme l’Amphitryon à Colomiers en Haute-Garonne ou encore à Evian en Haute-Savoie. C’est là qu’il rencontre Marine, native des Côtes-d’Armor. Après sept saisons, ils décident en 2007 de se poser en Bretagne. Ils choisissent de reprendre le Petit Bouchon briochin, 10 rue Jules Ferry. Ils en feront O’Saveurs, un restaurant réputé, cité dans différents guides dont le Gault-et-Millau qui lui a décerné deux toques.

(D’après Ouest-France du 4 février 2017)


Stella Maris en 2008. Photo Google street

Rémi Rousseau et Carmela Pezzela, repreneurs en 2012, du Sans surprise, 115 rue Jules Ferry. Photo Ouest-France

L'authentique, 18 rue J. Ferry. Image Google Earth 2008

 
Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

 

Annonce Ouest-France 13 décembre 1985

Au petit bouchon briochin 2 avril 2004 Ouest-France

 

Sport

Silhouette Center (1990)

 

 

Station service

Esso, rue Jules Ferry (1990)

 


 

Tatouage

 

Salon de tatouage, 55 rue de Trégueux (depuis le début des années 80). Le salon a déménagé en 2021 pour s'installer au numéro 1, toujours dans la rue de Trégueux.

 

Photo Google street 2008

Installé rue de Trégueux, le salon de tatouage de Neusky pourrait presque être élevé au rang d’institution pour les amateurs de tatouages. Depuis 1994, l’artiste s’est constitué une clientèle fidèle et sa renommée a bien vite dépassé le cadre local pour l’installer parmi les figures reconnues de la discipline en France. Il était l’un des invités du Mondial du tatouage organisé à Paris en 2016.

(d'après un article de Ouest-France du 27 février 2016).

 

Photo Ouest-France 27 février 2016


Dans un autre article de Ouest-France plus ancien, daté du 12 avril 2003, on en apprenait un peu plus sur l'itinéraire des deux compères de l'époque : "Christophe est allé en Asie, à Bornéo... Il a voyagé pendant quinze ans aux États-Unis, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Espagne... Phil Kyle, lui, débarque des États-Unis. Il a tatoué dans l'Est, le Midwest et le Sud. « Je suis venu en Europe pour des démonstrations dans des Salons. C'est là que nous nous sommes rencontrés avec Christophe". 

 

 

 

 

Télévisions

  

DRD Electronic : 27 boulevard Carnot, vente et réparation de TV-Hifi-ordinateurs, ouvert en 1996 puis sous le nom de Claude TV en 1998, avant de se déplacer en 2015 rue Émile Zola, toujours dans le quartier de Robien.

A noter que DRD Electronic avait été ouvert au 16 rue de la Gare dès 1989.

 

Claude TV. Boulevard Carnot 1999

 

Claude TV. Boulevard Carnot 1999

 

Traiteur

M. Marchand, rue Jules Ferry (1990)

Daniel, traiteur-boucher, rue Jules Ferry (1990)

 

 

Vins

Guével et Rio, 14 rue Jules Ferry

 

1991 annonce, journal du C.A.R

 

Il reste à préciser :

Radiélec, boulevard Carnot (quel type de magasin?)

 

 

 

Retour au sommaire, ici

 

 

 

Pour aller plus loin

 

L'histoire complète de la crêperie Bleu Marine, rue Aristide-Briand à Robien,est à retrouver dans un article spécifique en cliquant ici

Il est bon de connaitre l'histoire des commerces de Robien mais le commerce y est toujours bien vivant. L'activité des commerces d'aujourd'hui est à retrouver sur le site du comité de quartier en cliquant ici

 

Banderole des commerçants et du Comité de quartier. 2016

 

Sources 

 

Merci à André Bougeard pour ses photos prises dans le quartier depuis des années.

 

Annuaire téléphonique 1985. Archives municipales de Saint-Brieuc. 

 

Archives municipales : photos des commerces de la rue Jules Ferry en 1997, dont celle sur Cocci Service a été utilisée dans le journal municipal Le Griffon (mais en noir et blanc)

 

Archives du Comité d'Animation de Robien (Blog et Journaux) 

 

Nombreuses archives Ouest-France

 

Entretien avec Andrée Quinio (salon de coiffure), avril 2021


En février 2022, sur le forum "Tu sais que tu viens de St Brieuc", témoignages de Benjamin Rodriguez, Anne-Sophie Nouet, Nicole Nouet, Céline Laville, Sébastien Marcelin, Gwenaël Lavigne, Jacqueline Thomas-Chenu, Loïc Le Tyrant, Karine Domalain...

En février 2022, sur le forum facebook du C.A.R, témoignages de Evelyne Léoté, Roselyne Le Bon, Annarita Mabellini.


 

 




L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

  Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérê...