mardi 20 février 2024

La famille Audroin, des industriels forains en Bretagne.

 

Aristide et Léonie Audroin, photo (restaurée) Le Pays de Dinan

Cet article est lié au départ à l'histoire des fêtes foraines dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc, puis plus largement aux autres fêtes foraines du secteur de Saint-Brieuc et de Bretagne. 

La famille Audroin est une famille d'industriels forains très célèbres en Bretagne. Les Audroin sont également connus pour avoir commencé, autour de 1900, dans le théâtre forain et dans le cinéma ambulant. 

L'histoire de la famille Audroin ne demande qu'à être complétée (avis aux personnes intéressées en utilisant le formulaire de contact !).


Aristide et Léonie Audroin. Photo Le Pays de Dinan

Aristide Audroin (1857-1953)

M. Aristide Audroin est né à Vitré le 12 avril 1857. Il est cordonnier mais à la fête foraine de Dinan, où il se trouve alors pour effectuer son service militaire, il fait la rencontre de Léonie Hodemon qui possède un manège de chevaux de bois et une confiserie. Il l’épouse le 29 juin 1878 à Vitré.

Aristide Audroin. Photo Généanet

Léonie Audroin. Photo Généanet

Pendant quelques années, les Audroin sont sur la route pour présenter leurs attractions sur les fêtes foraines. Mais Aristide Audroin est passionné par le théâtre. 

 

Le Théâtre de l'Espérance

Aristide et Léonie Audroin fondent Le Théâtre de l’Espérance et se déplacent dans toute la France avec la roulotte tirée par des chevaux. Aidés par leurs enfants, leurs décors et leurs costumes font merveille dans La Nativité et la passion de notre seigneur Jésus Christ, une grande fresque théâtrale qui s’inscrit dans les spectacles joués depuis le Moyen-Age. 

Ci-dessous, un article du Journal de Paimpol, du 18 mai 1902, invite le public à découvrir ce théâtre qui obtient un grand succès partout où il se produit. En 1907, il est de nouveau à Paimpol.

Audroin. 18 mai 1902. Journal de Paimpol

Pour les passionnés de théâtre, à suivre sur ce blog, un article complet sur le Théâtre de l'Espérance en cliquant ici


Le cinéma Audroin

Mais le cinéma commence à attirer le public et les Audroin (comme les Watrin) vont s’équiper à Paris pour présenter du cinéma ambulant au début des années 1900 en Bretagne. 

Un habitant de Morlaix se souvient du cinéma Audroin :
"C’est vers 1910 ou 1911 que, pour la première fois, je vis un avion survoler Morlaix. Quelques années auparavant, on avait pu assister, à l’occasion de la Foire-Haute, aux premières séances de cinéma. Dans la baraque foraine des Audroin, je vis passer à l’écran la fameuse « Course aux potirons » qui déchaînait les éclats de rire. Dans les coulisses, un phonographe à rouleaux braillait "Caroline" ».

Landivisiau 26 novembre 1910 Dépêche de Brest

Le 23 avril 1911, la Dépêche bretonne, un journal d'Ille-et-Vilaine, évoque la venue du "cinématographe-parlant" Audroin à Vitré (Pour rappel, Aristide Audroin est originaire de Vitré). Ce "chronophone", nouvelle création de la maison Gaumont, est décrit comme une innovation à ne pas manquer.


 

Pendant la guerre 14-18 le cinéma Audroin est, plus que jamais, patriotique.

Cinéma Audroin 24 juillet 1915 Ouest-Eclair

Cinéma Audroin 11 août 1915 Ouest-Eclair

Aristide Audroin a reçu les Palmes académiques pour sa carrière dans le théâtre et le cinéma et Léonie Audroin a reçu deux Médailles d’Or du Président Poincaré pour l’éducation qu’elle donna à ses 13 enfants. Aristide Audroin est décédé le 17 décembre 1940, ce qui a fait l'objet d'un petit article dans Ouest-Eclair.

Aristide Audroin. 17 décembre 1940 Ouest-Eclair


Incroyable mais vrai.

En1909 à Dinan, un visiteur inattendu.

Un sanglier de belle taille venu de Léhon remonte par la rue Chateaubriand, pénètre sur les Petits-Fossés avant de faire une soudaine irruption sur la place du Champ où il renverse deux enfants, des chiens le poursuivent, il se réfugie dans un bistrot, en ressort et arrive dans une cour. Là il est enfermé et M. Audroin abandonne son manège de chevaux de bois, prend son fusil et abat l’animal avant que M. Audroin père ne lui assène un coup de barre de fer sur la tête.

Comme il avait fait parler la poudre dans des conditions non prévues par la loi, l’infortuné chasseur est quitte pour payer une amende. Après avoir acquitté la somme de cinq francs, due à l’octroi pour sa capture, il reçoit en compensation une prime pour destruction d’un nuisible et emporte la bête. L’animal d’une soixantaine de kilos est dépecé par le boucher M. Jules Pierre. Soucieux de faire profiter de son aubaine, M. Audroin offrit une part de la bête à chaque forain de la place.

(d’après les articles de Ouest-Eclair du 19 mars 1909 et de Ouest-France du 19 mars 1959)

 


Amédée Audroin (1883-1919)

Amédée Audroin est né en 1883 à Dinan, il participe aux tournées de ses parents. Plus tard, il épouse Marie-Anne Bellec (née à Pontivy le 15 février 1886), rencontrée sur la fête foraine de Châteaulin. 

Amédée Audroin. Photo Généanet



Amédée dirige la nouvelle affaire cinématographique familiale en 1901. On l'appelle l’Impérial Bioscope, une salle magnifique de vingt-cinq mètres de long, transportée par train ! 

1903 Site de la ville de Quimper

Le couple fait tourner ce cinéma jusqu’en 1919 où Amédée meurt dans un accident au sein même de son cinéma

Marie-Anne Audroin, son épouse, abandonne le cinéma forain mais va transformer une salle à Dinan pour en faire le cinéma Le Familia. Ses deux garçons, Henri et Amédée fils, malgré leur jeune âge vont commencer à donner un coup de main.

L'Impérial Bioscope à la Fête de Quimper en 1920. Photo publiée dans Le Pays de Dinan


Henri Audroin (1910-1997)

Henri Audroin né le 24 mars 1910 à Loudéac (22) prend, petit à petit, la relève au cinéma Le Familia de Dinan. En 1936, sa mère, Marie-Anne Audroin, prend en plus la gérance du Petit Casino de Dinard et Henri y développe une activité cinématographique. Amédée, son frère, continue de développer le Familia à Dinan.

Henri devient le directeur de l'établissement à Dinard mais la guerre arrive. Il rentre dans un réseau de Résistance comme agent de renseignement mais il est arrêté à Dinard le 29 novembre 1943. Il est déporté début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers Natzweiler-Struthof le 26 août 1944 (Matricule 23811) puis au camp de travail annexe de Dachau. Il s'évade le 26 avril 1945 lors de l'évacuation. Il reprend ses activités au cinéma de Dinard jusqu'en 1974. Sa soeur aînée, Suzanne, exploitera le cinéma de Dinan de 1960 à 1979.  Henri Audroin recevra de nombreuses décorations : Officier de la Légion d’Honneur en 1958, Croix de guerre avec palme, Médaille de la Résistance, Médaille de la France libre, Medal of Freedom.

En 2020, un livre a fait revivre certains épisodes de la vie de Henri Audroin, il s'agit de "Victimes de la répression nazie en Bretagne. Leurs enfants parlent", un ouvrage d'Isabelle Le Boulanger. La fille d'Henri, Marie-Annick, y est interrogée et raconte comment son père a pu peut-être échapper à la mort. Les SS cherchaient "un déporté qui sache faire fonctionner leur cinéma. Un camarade tchèque qui parlait allemand l'a su et a conseillé à mon père de proposer ses services. il savait que ce hasard phénoménal lui avait permis de survivre." (page 63)

Plus tard, Henri Audroin aura la chance de rencontrer Claude Lagrée qui proposera de prendre la suite du cinéma de Dinard. Ce passionné de cinéma pourra compter sur Henri Audroin pour transmettre la mémoire de cette longue histoire des débuts du cinéma et de l'Impérial Bioscope. Yannick Letocqueux, un autre passionné fera revivre ce cinéma ambulant...

Le cinéma "Les deux alizés" de Dinard possède un ancien projecteur de l’Impérial Bioscope daté de 1913. Ci-dessous on peut voir en 1995 M. Claude Lagrée et Yannick Letocqueux devant ce projecteur acheté dans une braderie locale en 1988.

La renaissance de l'Impérial Bioscope. 4 février 1995 Ouest-France

Le nouvel Impérial Bioscope Photo 26 mai 2001 Le Télégramme

Aristide Audroin, fils (1881-1972)

De son côté, Aristide Audroin fils, élevé dans cette famille de 13 enfants, est né le 26 février 1881 à Dinan et il a épousé à Rennes le 17 juin 1904, Mlle Léa Élisabeth Perrot, née le 25 janvier 1884 à Chartres. Pendant quarante ans, leurs chevaux de bois ont amusé les enfants à la fête foraine du Champ-de-Mars à Saint-Brieuc.

Aristide et Léa Audroin habitent Dinan où ils sont en retraite et ils sont bien connus dans toute la Bretagne. Ils fêtent leurs noces de diamant à Dinan en 1938 et choisissent de fêter leurs noces d’or dans la chapelle de Nazareth à Saint-Brieuc en juin 1954 en compagnie de tous leurs amis du monde forain. 


Noces d'or Audroin 19 juin 1954 Ouest-France

Les amis forains aux noces d'or Audroin

En juillet 1970, en tant que grand doyen des forains, M. Audroin vient de Dinan à Guingamp pour superviser la fête foraine et se rendre compte de la bonne installation des différentes attractions (photo ci-dessous)

A Plouescat, 2e à gauche, M. Le Prince, M. Audroin au milieu avec sa canne. 2 juillet 1970 Ouest-France

Aristide Audroin est décédé le 8 avril 1972 à Dinan à l’âge de 91 ans et son épouse en août 1977 à Morlaix.

 

Dominique Marcel Audroin (1888-1974)

Dominique Marcel Audroin

Dominique Audroin sera industriel forain mais sa vie va être marquée par son engagement dans la première guerre mondiale.

Dominique Audroin est né le 8 novembre 1888 à Saint-Hilaire-du-Harcouest. Il est de la classe 1908 et, en août 1914, il rejoint le 48e Régiment d’Infanterie à Guingamp. Il est blessé à la tête lors des premiers combats en Belgique. Évacué sur Rennes puis Saint-Brieuc, il reste hospitalisé deux mois avant de retourner sur le Front. Le 25 janvier 1915, il est enseveli par l’éclatement d’un obus et subit une commotion avec paralysie. Il est soigné pendant trois mois et obtient le statut de réformé. Malgré les séquelles laissées par ses graves blessures, il reprend son métier de forain pour élever ses trois enfants. Mutilé de guerre, ses états de service lui valent deux citations et l’attribution de la Médaille militaire. En janvier 1960, il est décoré, par le lieutenant-colonel Bréban, de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur lors d’une cérémonie militaire à Guingamp.

Une deuxième cérémonie se déroula au mois d’août 1960 à Dinan où il résidait alors.


Légion d'honneur Dominique Audroin 27 août 1960 Ouest-France

Dominique Audroin et son épouse ont fêté leurs noces d'or à l'église Saint-Melaine de Morlaix en octobre 1961 là où il s'était marié avec Marie Juliette Bellec le 26 octobre 1911, au moment de la fête foraine de la Foire-Haute. 

Marie Juliette Le Bellec

Les Audroin ont fréquenté la fête de Morlaix pendant plus de quarante-cinq années avec des manèges d’enfants ou d’adultes, comme Les Flots bleus. Deux de leurs enfants sont aussi devenus forains dont leur fille qui a épousé M. Watrin dont les autos-tamponneuses ont fait la joie des jeunes dans les fêtes foraines. 

Dominique Audroin est décédé le 21 mai 1974 à Dinan et son épouse était décédée quelques mois avant le 28 février.

Noces d'or Audroin. 25 octobre 1961 Ouest-France

Les amis forains aux noces d'or de M et Mme Audroin.

Marcel Audroin (1916-1984)

Marcel Audroin. Photo famille Audroin

Le fils de Dominique Audroin, Marcel, également industriel forain, est né à Guingamp, sur la place du Vally le 26 avril 1916 là où ses parents vendaient des frites à la fête foraine ! Il était surnommé « Le marquis du Vally ». 

Dans le Journal Républicain de Morlaix, on signale le 30 septembre 1933 à la Foire Haute de Morlaix Place Cornic, Marcel Audroin avec "Les courses romaines" et un manège enfantin ( Amédée Audroin tient une loterie mais Place Thiers). 

En 1941 Marcel Audroin est présent à la Foire du Liège de Dinan avec la chenille « Le Dragon ».

Archives municipales de Dinan. Publication dans Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs.

Marcel Audroin se marie vers 1943 avec Marcelle Hoffmann (née le 13 août 1922 à Quimper). Le couple aura trois enfants : Yvon, Yvonne et Dominique. 

En 1947, on possède une trace d'archive de la famille Audroin avec leur Train du Plaisir à la Fête foraine de Dinan, sur la Place Duguesclin.
Les autres industriels forains bien connus dans le secteur sont également présents. Le long de la rue du tribunal on a : N° 23
Radio-Skooter Watrin, n°28 chevaux de bois, n°8 chenille enfantine, , n°4 Le dragon, chenille, n°3 Le cyclone, en bas en partant de la gauche stand de tir, loterie, manège,  sous le n°20, M. Winand ; Train du plaisir, Audroin, Salvat loterie Le Chat botté, M. Pasquier jeux mécanisés ; tout à fait à droite n°1 Radio-Skooter Hoffmann.

1947 Dinan Place Duguesclin. Publié sur le Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs


Vers 1948, le manège Audroin est sur la place Duguesclin comme on le voit sur la photo ci-dessous, au second plan derrière le kiosque à musique.

Photo publiée par Daniel Duros sur le Facebook "Tu es de Dinan si..." en janvier 2024

Dans les années 50, Marcel Audroin était le directeur du "Radio-scooter", des "Autos-Tampons".

Sa générosité était connue de tous. On le voit en photo en 1969 avec des jeunes de Grâces qui ont profité de plusieurs « demi-heures » sur ses manèges.

Marcel Audroin au milieu des enfants. 24 janvier 1969 Ouest-France
 

Marcel Audroin travaillait aussi avec son épouse Yvonne et sa fille Dominique.

Parution dans Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs

 

Ci-dessous un ticket pour des réductions à la Foire du Liège de Dinan en 1971. Document envoyé par Lorette Lafosse et publié dans le facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs".

D'après certains témoignages, l'ancien manège de Marcel Audroin a été ensuite revendu à la famille Figuier qui l'a installé à Binic puis à Erquy...

Marcel Audroin est décédé le 18 février 1984 à Rostrenen (22) et il est inhumé à Pontrieux (22).

 

Robert Audroin (1928-2023)

Robert Audroin, né à Morlaix en 1928, était un industriel forain qui a longtemps parcouru les fêtes foraines de Bretagne et de Normandie avec ses parents. A 12 ans il tenait déjà la loterie.

Il fait parler de lui le 22 octobre 2013 dans un article de Ouest-France titré : "A 85 ans, Robert Audroin jongle avec la musique. Portant allègrement ses 85 printemps, Robert Audroin a signé un nouveau CD de chansons éternelles. L'enfant de la balle espère bien en graver un autre". Dans cet article il raconte qu'il s'est passionné pour les radio-crochets. "J'en ai même remporté plusieurs, à Saint-Servan, Vannes, Loudéac entre autres. Interpréter les chansons distillées au coeur des fêtes foraines ne lui suffisant plus, Robert, poète dans l'âme, s'est mis à écrire. « J'accompagnais mes textes d'airs que je chantonnais spontanément. Comme je ne connaissais pas la musique, c'est un ami de toujours, directeur du conservatoire de Meudon et chef d'orchestre, qui mettait mes compositions chantées en partition. » On apprend aussi que sa première chanson, Nativité, il l'a gravée sur vinyle, en 1980, juste avant de composer le si joli Tango des gens de la mer.

Robert Audroin. Photo Ouest-France 2013

Dans un autre article en 2018 sont évoqués ses talents de poète et musicien autodidacte, et sa scolarité. Robert Audroin raconte qu'il a eu la possibilité d’aller à la même école pendant les années de Guerre à Vannes. Il a pu ainsi obtenir son Certificat d’études et acquérir un bon bagage en français.

« Je m’efforce de capter la beauté où elle se trouve et de lui rendre hommage dans un poème. » 

Robert Audroin 10 avril 2018 Ouest-France

Dans la presse des années 50, on trouve déjà la trace de Robert Audroin, déclamant une poésie de son cru.

L'histoire se déroule en janvier 1953, les forains rassemblés à Brest ont eu l’excellente idée d’organiser une rencontre de football sur le stade de Ménez-Paul au profit du Bureau d’Aide Sociale de la ville. L’équipe des vétérans des forains était opposée à une formation de commerçants du quartier de Bouguen. Ensuite, une sélection des forains de l’Ouest affronta une sélection d’anciennes gloires de l’Association Sportive Brestoise. 

Robert Audroin récita quelques couplets de sa composition, sur l’air d’une chanson en vogue à la gloire du football forain et de l’A.S.B. Lors du vin d’honneur servi à l’hôtel Vauban, on pouvait noter la présence de M. Bettencourt, doyen des industriels forains, M. Janselme, président du football forain, M. Motard, directeur sportif, M. Tricoire et M. Le Tallec, organisateurs. 

Les joueurs forains étaient ce jour-là : Figuier (Rosporden), Audroin (Lamballe), Lanos (Lamballe), Le Bigot (Rennes), Le Moine (Rennes), Cronier et Bozec (Angers), La Fosse-Chevaland (Lorient), Hoffmann (Brest), Meudec (Morlaix), Audroin (Dinan) et les vieux Brestois Musset, Malmange, Le Tallec (goal) Amalfi, Bugny, Pérès, Vincent, Tamic.

(D’après un article du 13 janvier 1958)

L'équipe des vétérans des industriels forains,13 janvier 1959 Ouest-France



L'équipe des forains de l'Ouest,13 janvier 1959 Ouest-France
 

En janvier 1959, à la Chambre de Commerce de Rennes, se déroule la réunion syndicale des industriels forains. On remarque la présence de M. Paoli, président national, assisté de Pierre Winand, administrateur régional et de Georges Watrin et Robert Audroin, assesseurs.

MM Georges Watrin, Paoli, Winand et Robert Audroin

 
Robert Audroin en 1959

Une vue du public

Audroin 1947. Document paru dans Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs

Robert Audroin a eu deux filles, Martine et Jocy, des petits-enfants et des arrière-petits-enfants. En 2007, il s'était installé à Dinard, là où son grand-père Amédée tenait un cinéma ambulant et où son cousin germain Henri tenait le cinéma Le Petit Casino. 

Robert est décédé en décembre 2023 et un dernier au revoir lui a été rendu au cimetière de Dinan le 6 décembre.

 

 Le saviez-vous ?

Les Audroin se retrouvaient souvent sur les fêtes foraines comme on peut le constater avec cette Foire du Liège à Dinan en En 1938 on trouve les loteries d’Amédée Audroin (dit Dédé) et de Léon Audroin (loterie et jeux d’adresse).
Pour la foire du Liège 1940 : la loterie d’Amédée Audroin (dit Dédé) et les attractions de Marcel Audroin de Douarnenez, de Léon Audroin. En 1941 Marcel Audroin est présent à la chenille « Le Dragon ». En 1943 : Léon Audroin, loterie, jeu d’adresse ; Marcel Audroin, chenille Le Dragon ; Aristide Audroin, chevaux de bois.

Le saviez-vous ?

La famille Audroin a possédé, dans les années 1920, une superbe attraction appelée "Les Vagues de l'Océan". On signale sa présence dans la presse sur la Foire du Champ-de-Bataille à Quimper en août 1927. La famille Hoffmann exploitait aussi ce type d'attraction, ainsi que Philippe Chira, par exemple à Dinan en 1943 avec Les vagues de l’Océan.

Fête foraine de Quimper. Le Champ-de-Bataille.

 

A suivre

Sur ce blog, un article complet sur le Théâtre de l'Espérance, cliquer ici

 

D'autres familles d'industriels forains 

en Bretagne :

La famille Chira, cliquer ici

La famille Coéffic, cliquer ici

La famille Descamps, cliquer ici

La famille Drouet, cliquer ici

La famille Figuier, cliquer ici

La famille Greneux, cliquer ici

La famille Hoffmann, cliquer ici

La famille Mouton, cliquer ici

L'histoire de Romain Mouton, appelé le Père Mouton, cliquer ici

L'histoire de la famille Tricoire, cliquer ici 

L'histoire de la famille Watrin, cliquer ici

 

Si vous avez des documents ou des témoignages à apporter sur les familles d'industriels forains de Bretagne, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

 

Pour lire l'article sur les Fêtes foraines à Robien et dans le secteur de Saint-Brieuc, cliquer ici

 

Pour retourner au sommaire du blog, cliquer ici

 

Sources

Nombreuses recherches dans les archives de Ouest-France et du Télégramme. 

Article de Yannick Boulain dans Le Pays de Dinan au sujet de la famille Audroin, année 2019.Merci à Yannick Boulain pour l'autorisation de publier la photo d'Amédée et Marie Audroin.

Jean de Trigon. Morlaix avant la guerre. Souvenir d’un morlaisien. Imprimerie de la Presse libérale, 4 rue du Château, Brest. 1937

Victimes de la répression nazie en Bretagne. Leurs enfants parlent. Isabelle Le Boulanger. Coop Breizh 2020

Facebook "Forain d'autrefois", cliquer ici 

Facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs", cliquer ici

Généanet, Aristide Audroin (1847-1940), père, cliquer ici 

Généanet, Amédée Audroin (1883-1919), cliquer ici

Généanet, Dominique Marcel Audroin, cliquer ici 

Sur Généanet Marie Le Bellec (épouse de Dominique Audroin), cliquer ici 

Henri Audroin,  Source : Mémoire de guerre, Liste des déportés d'Ille-et-Vilaine pour raison raciale

 

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