jeudi 21 décembre 2023

La résidence du Parc, dans le quartier de Robien, rue abbé Garnier à Saint-Brieuc et la Résidence des Eaux minérales. 1979

 

En janvier 1979, on construit la Résidence du Parc au numéro 17 de la rue abbé Garnier à Saint-Brieuc.

Résidence du Parc, rue abbé Garnier. St Brieuc. Photo RF

Cette résidence est située sur le terrain rendu disponible après la démolition de la Coopérative agricole du Finistère qui se trouvait au bout de la briqueterie Le Dû. 
Coopérative agricole du Finistère, rue abbé Garnier. Photo 1964. Site du Musée de Bretagne

 
Sur la photo ci-dessous, comme sur le dessin de décembre 1981, on voit que des bâtiments de la briqueterie et une cheminée subsistent .

Résidence du Parc, rue abbé Garnier. St Brieuc. Photo Archives municipales


Dessin d'André Coupé 28.12.1981. La briqueterie Le Dû et la Résidence du Parc au second plan.

 
 
L'architecture est contemporaine et se compose d'un seul bâtiment de forme cubique de 6 étages, avec des terrasses pour le dernier étage. Beaucoup d'appartements bénéficient d'une agréable vue sur la Vallée de Gouédic.
 
L'entrée du bâtiment principal sur la rue Abbé Garnier s'ouvre sur la gauche avec un petit espace de style japonais agrémenté d'arbres miniatures. Face à l'entrée, un joli bassin est entouré d'arbres.
 
Résidence du Parc, entrée. Photo RF 2023

 
Le 17 B est un immeuble qui est à flanc de coteau et permet de descendre par un ascenseur jusqu'au Chemin des Eaux minérales. 

Passerelle de la Résidence du Parc. Photo RF

La Résidence du Parc, tout en haut. Photo RF
 

La "Résidence des Eaux minérales" est donc "associée" à la Résidence du Parc. Elle se situe également dans le quartier de Robien, sur la rive gauche du Gouédic. 


Résidence des Eaux minérales. St Brieuc. Photo RF


Résidence des Eaux minérales. St Brieuc. Photo RF

 

 

Prolongements

Continuer la promenade vers le Chemin des eaux minérales, ici

ou vers la suite de la rue abbé Garnier, ici


 

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mardi 19 décembre 2023

La présence protestante dans le quartier de Robien à St Brieuc. 1906-2022

 

La paroisse catholique de Robien était très influente au début du XXe siècle et on imagine bien que les très rares protestants du quartier devaient se montrer très discrets.

Il faut dire que les protestants dans leur ensemble ont eu beaucoup de mal à s’implanter dans la ville de Saint-Brieuc. 

 (ci-dessous, un livre écrit par l'abbé Camus et édité en 1900 qui donne une idée de la bataille livrée à cette époque)

 

Mais, autour du pasteur Jean Scarabin, des protestants parviennent à se réunir dans cette ville le dimanche 20 mai 1906. Tout se passe dans une salle louée dans le centre ville, au 12 rue du Champ de Mars (rue du Général Leclerc de nos jours). Les membres présents ce jour-là sont Messieurs Bird, Hansen, Hervet, Bonnet, Gouriou, Le Hech, Scarabin et Mesdames Bird, Aubin, Guillou, Doucet et Scarabin. L'assemblée désigne deux personnes pour déposer les statuts d'une association.

C'est ainsi qu'est fondée en juin 1906 l'Association de l’Église Évangélique Méthodiste de St Brieuc, inscrite au Journal Officiel du 12 juin, et dont les membres se réuniront au Temple de la rue Victor Hugo.

 

Des protestants à Robien dans les années 1900 

En 1906, il s'agit dans un premier temps de déposer les statuts à la préfecture et de nommer le comité directeur de cette Église protestante. On y trouve un habitant du quartier de Robien qui occupe le poste de secrétaire. Il s’agit de Auguste Le Hech, employé des Postes, né le 26 janvier 1869 à Bulat-Pestivien, résidant 15 rue Luzel.(Inscription au registre matricule n°1562, ici. Fiche Généalogique ici)

Dans les membres, on note aussi la présence d’une autre habitante du quartier de Robien : Anna Guillou, sans profession, née le 24 octobre 1845, résidant 39 boulevard Carnot. 

En 1920, on note une famille rue Jules Ferry.

En 1927, on a deux demoiselles rue Cuverville, Mlle Groler et Mlle Roelou. 

En 1930, M. Géraut, rue de l'Armistice et "au delà de la gare marchandise Monsieur Guernsen" (?).

De 1933 à 1942, M et Mme Leclerc, 15 rue du Pont-Chapet.

En 1947, M. Carlier (mari de Marthe Marquer, voir ci-dessous), 51 rue Cuverville.

En 1948-49, M. Christian Neihouser, habitant boulevard Hoche, né à Dommartin (Vosges) le 24 octobre 1873, est inscrit comme membre responsable de l’Église protestante de Saint-Brieuc. (Fiche généalogique ici)


La famille Marquer

La famille Marquer qui habitait dans la rue Cuverville était bien connue dans le monde protestant à Saint-Brieuc dans les années 1920-1930. Quelle est son histoire ?

Pierre Marquer est né le 31 mai 1858 à Goudelin dans une famille catholique (registre d’état civil, naissances, vue 345). 

Pierre Marquer naissance à Goudelin, registre 1858. Archives départementales.

Pierre Marquer est recensé sur le plan militaire au bureau de Guingamp en 1878 (Matricule 904, année1878, Guingamp, lot numéro 2, image 414) et il effectue son service militaire à Laon dans l’Aisne en 1880. 

Pierre Marquer. Recensement militaire Guingamp. 1878. Archives départementales.

Il rencontre alors le caporal Joseph Taquet, né en 1858 comme lui. C’est à son contact qu’il se convertit au protestantisme.
Pierre Marquer se fixe à Préseau (59) à partir du mois de septembre 1883.

Le 22 septembre 1884, à Préseau dans le Nord, Pierre Marquer épouse Marthe Taquet, née le 25 février 1861 à Préseau (image 95, acte ici), passementière (informations supplémentaires sur le site Généanet ici). Le pasteur Vincent François, domicilié à Denain, est témoin à leur mariage où il est désigné par l'officier d'état civil comme "ami des époux". La profession indiquée pour Pierre Marquer est celle de cordonnier. Le couple aura quatre enfants : Olympe, Marthe, Naomie et Joël.

Mariage Marquer-Taquet 1884. Archives du Nord. Commune de Préseau. Vue 139
Signature des témoins du mariage.

D’après Sébastien Fath dans son ouvrage Les baptistes en France, 1810-1950, Pierre Marquer s’engage activement dans l’évangélisation et la prédication occasionnelle dans les Églises de Préseau et Anzin dans le Nord.
L’Église Évangélique Baptiste d’Anzin est née en 1869 grâce au travail d’évangélisation des pasteurs Jean-Philippe Crétin et François Vincent, soutenus par l’Église Évangélique Baptiste de Denain. En 1897, l’Eglise inaugure son premier lieu de culte, rue Félix Faure. François Vincent (1833-1906) était un pasteur qui débordait d'énergie. Il avait épousé en 1859 Avéline Honorine Cadot, sœur du pasteur Aimé Cadot (1832-1915).

Sébastien Fath consacre quelques lignes pour établir une biographie sommaire du prédicateur laïc Pierre Marquer.

Puis la famille part à Valenciennes en juin 1900. Pierre exerce la profession de directeur d’atelier. La guerre 14-18 va leur faire quitter le Nord et leur fils Joël, né le 31 août 1885 à Valenciennes, mourra pendant cette guerre en 1916. Il avait 31 ans.

Fiche du site Mémoire des Hommes
 

Ils vont s’installer à Saint-Brieuc et s’impliquer dans la communauté protestante locale. Marthe Marquer est la première à s’inscrire comme membre de la paroisse en 1923. De 1927 à 1930, leur fille Naomie (née en 1887) va également s’engager et Pierre Marquer devient le vice-président de l’association cultuelle.


Solveig Hansen, une paroissienne née en 1916, les a côtoyés et se souvient : "Les Marquer venaient de Valenciennes dans le Nord, d'où ils avaient fui à cause de la Guerre 14-18. Une des filles avait été mariée mais son mari était décédé pendant la guerre. Olympe était mariée avec M. Descarpentries. La plus jeune s'est mariée avec René Carlier qui était venu du Nord pour travailler dans les mines de Trémuson. Naomie était célibataire. Les Marquer étaient de confession baptiste." (Témoignage recueilli le 24 mai 2023)

Olympe Marquer, née à Préseau (59) le 31 mai 1890, professeur de coupe, s'était effectivement mariée à Valenciennes, le 15 novembre 1913, avec Pierre Descarpentries, né le 13 novembre 1890 à Orchies, décédé le 24 août 1914 à Guise en Picardie. Marthe s'est mariée avec René Carlier et aura deux enfants. Naomie née en 1887 restera célibataire.

Pierre Marquer est décédé à Saint-Brieuc le 21 novembre 1939 et Marthe en 1948.

Compléments : 

Information pour Olympe sur le site Généanet, ici et pour son mari sur le site Mémoire des Hommes, ici) 

Mariage Pierre Marquer et Marthe Taquet en 1884, ici


 

Quand la musique dérangeait 1930

En 1930, une affaire qui s'est déroulée dans le quartier de Robien a fait grand bruit, bien au-delà des Côtes-du-Nord !

M et Mme Carro qui tenaient un bistrot dans le bas de la rue Luzel y avaient installé un piano mécanique. Autour de cette musique, des bals se déroulaient sans que personne ne trouve à redire jusqu'au jour où l’Évêque de Saint-Brieuc se mit à condamner le plus fermement cette pratique, trouvant que ces lieux étaient des endroits de perversion de la jeunesse.

Le malheur frappa la famille Caro qui perdit leur fils de 4 ans. Condamnés moralement par l’Église M et Mme Caro se virent refuser un enterrement religieux.

Seul le pasteur réformé Jean Scarabin, qui officiait au Temple de St Brieuc, leur offrit cette cérémonie.

Le journal L'oeuvre et le journal Le Citoyen (lu dans le Finistère)  relatèrent cette affaire.

L'oeuvre. 21 juillet 1930

Le pasteur Scarabin en 1939

Les protestants vus par les catholiques dans les années 1930

Entre 1936 et 1938, les curés des Côtes-du-Nord ont répondu à une vaste enquête sur la vie dans leur paroisse. Quatre questions sur les protestants sont posées, elles figurent à la page 40 d’un questionnaire qui en comporte 41, c’est dire que ce n’est pas le sujet central ! Mais cela nous renseigne sur la manière dont les protestants des Côtes-du-Nord sont vus par des catholiques.

J. Marcadet, le curé de la paroisse Sainte-Anne-de-Robien,  a répondu qu’il n’y avait qu’une seule famille protestante dans la paroisse et, en parlant des parents catholiques qui seraient allés dans un temple protestant : « Quelques uns sont allés dans cette salle par curiosité ».

Un article du journal paroissial du 31 août 1930 met aussi en évidence la défiance envers les protestants qui viennent "chez nous", comme le mentionne le curé dans son titre. Les termes utilisés ne sont pas anodins : le curé "met en garde" au sujet de ces "quêteurs inconnus"...


Bulletin paroissial. 1930. Archives départementales.

 

Dans les années 1960

Bien plus tard, dans les années 60, dans la paroisse de Robien, l’heure est au dialogue entre catholiques et protestants sous l’impulsion de Jules Auffray, curé de Robien et du pasteur Kieffer.

Les chrétiens se retrouvent pour un temps fort, au moment de la semaine de l’Unité, qui se déroule chaque mois de janvier.

A l'occasion de l'ordination du pasteur Kieffer, une conférence est organisée dans une salle du quartier de Robien à St Brieuc où le pasteur Paul Gerber s'adresse à tous les chrétiens.

En 1967, une grande exposition sur la Bible est présentée pendant une semaine au mois de mai. Elle est accompagnée de trois conférences. La première est proposée au Temple par le pasteur Jean Barral (de l'Alliance biblique) et la seconde, à la salle de Robien, est animée par le chanoine Péron, curé de Guingamp et par le pasteur Barral.

Dans les années 70, la forme des rencontres change mais sur le fond, le dialogue se poursuit.  En 1976, le pasteur Blanc rencontre l'abbé Auffret de Robien, Le Borgne de Plérin, Le Conniat de St Vincent de Paul et l'abbé Giblat. Ces rencontres se déroulent dans un très bon état d'esprit.

En janvier 81, échange de chaire, le pasteur Le Cozannet donne la prédication à l'église de Robien et une semaine plus tard, le curé de Robien prêche au Temple.

Emile Le Cozannet

Dans les années 1990 et 2000, l’église de Robien est un lieu très vivant et de nombreuses cérémonies œcuméniques s’y déroulent.

En 1996, 200 personnes sont réunies pour une prière oecuménique dans l’église Sainte-Anne-de-Robien. C’est Pierre Charlot, président du Conseil presbytéral de L’Eglise Réformée, de France qui débute la cérémonie par un discours d’accueil.

Pierre Charlot

La présidence est assurée par le pasteur Thomas Mentzel de l’Eglise Réformée. On note aussi la présence de José Loncke de l’Eglise Baptiste de Morlaix.

A gauche, le pasteur Thomas Mentzel

En 1998, catholiques et protestants prient ensemble et Caroline Engel, pasteure à  de l’Eglise Réformée est présente, ainsi que d’autres membres de la communauté protestante comme le docteur Erling Hansen, bien connu alors à St Brieuc, et des évangéliques baptistes. Catholiques et protestants alternent lectures et chants.

 

En janvier 1999, à l'église Sainte-Anne de Robien, protestants et catholiques sont venus prier ensemble sous la présidence de  Monseigneur Fruchaud dans une célébration préparée en commun. La pasteure Caroline Engel était présente pour les protestants. (Ouest-France, 22 janvier 1999).

Dans les années qui suivront de moins en moins de moments de partages et de cérémonies se déroulent à l'église de Robien et les semaines de l'Unité continueront dans d'autres lieux...


Les protestants évangéliques dans le quartier de Robien.

L’Église protestante évangélique s'est installée à partir de 1960 au 10 rue Anne-de-Bretagne, dans le quartier de Robien. Elle est membre de la Fédération évangélique de France.

En 1975, deux manifestions sont annoncées par voie de presse.

17 mai 1975 Ouest-France

18 juillet 1975 Ouest-France

En 1985, on trouve cette Eglise sous le nom de "Mission évangélique Croix-Péron", en référence au nom du carrefour de la Croix-Péron, proche de la rue Anne-de-Bretagne.

Jusqu'en 2010, elle bénéficiait des services de pasteurs puis elle a été animée par une association culturelle présidée par Pierre Dubois. L'assistance moyenne au culte du dimanche était de 50 personnes. Ce groupe s'est particulièrement investi en 2010 pour présenter à l'espace Lamennais une pièce de théâtre jouée par 15 acteurs amateurs sur l'évangile de Marc, appelée "Marc, l'expérience" (samedi 22 janvier 2011).

L'Eglise évangélique a déménagé par la suite dans un autre quartier de Saint-Brieuc.

10 rue Anne de Bretagne à St Brieuc
 

Une autre Église évangélique appelée "Association La Paix de l’Éternel" a utilisé les anciens locaux industriels du site de la rue du Pré-Chesnay au numéro 38 à partir de 2015. Elle a fait des travaux pour transformer en partie des bâtiments en lieu de culte. D'autres travaux de mise aux normes et construction de sanitaires ont également été effectués.

L'association est enregistrée comme une association culturelle et de loisirs qui pratique le chant Gospel. C'est aussi une association religieuse qui avait pour but : "adorer et louer Dieu l’Éternel, d’évangéliser les gens, afin de donner espoir aux âmes découragées et de réconforter celles déjà fortes".

Puis les buts ont été redéfinis ainsi : "faire vivre et connaître la confession de foi du christianisme".(Association Loi 1901)
Son siège a été situé au départ dans le quartier Balzac puis au 22 rue Ambroise Croizat bâti. 2 11ème étage, porte 22 à Saint-Brieuc.

Le 38 de la rue du Pré-Chesnay à St Brieuc. Photo RF

Intérieur du 38 de la rue du Pré-Chesnay à St Brieuc. Photo RF


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Si vous avez des remarques ou des éléments pour compléter cet article, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...

 

Sources

Registre des membres de la paroisse protestante de Saint-Brieuc.

Questionnaires  3F11a et 3F11b. Diocèse de St Brieuc

Articles de Ouest-France, 22 janvier 1996, 23 janvier 1998, 27 janvier 1999.

Article sur l'histoire des protestants dans les Côtes-du-Nord, ici 

Fiche dans Généanet sur Auguste Le Hech, ici

Mariage Pierre Marquer et Marthe Taquet en 1884, ici

A propos de Pierre Marquer, histoire de l'Eglise évangélique d'Anzin, cliquer ici

Article de Ouest-France du 24 janvier 2010 sur la présence de l’Église évangélique rue Anne de Bretagne

 

 

 

mardi 12 décembre 2023

La famille Gouin, industriels forains en Bretagne

La famille Gouin est une grande famille d’industriels forains en Bretagne. Cet article ne dresse le portrait que des plus anciens de la famille et en premier lieu, de Désiré Gouin avec qui tout a commencé...

Et si vous avez des documents ou des témoignages à apporter sur la famille Gouin, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

Henri Gouin tout à gauche. 1957

 

Désiré Gouin (1886-1958)
Désiré Joseph Paul Gouin est né le 27 juin 1886 à Kerentrech, Caudan dans le Morbihan. Son père est vannier et sa mère marchande.

Désiré Gouin. État civil de Caudan. Vue 106

Il exerce, comme son père, le métier de vannier puis de rempailleur de chaise puis il se lance comme forain. Désiré est le premier de la famille Gouin à  devenir industriel forain. Désiré Gouin se marie  le 15 juin 1908 à Lorient avec Marie Joséphine Le Glouët, née le 7 mai 1883 à Lorient. Le couple aura plusieurs enfants dont François Paul, dit Paupol (né en 1903 à Brest-décédé en 1974 à Baye), Adolphe (1906-1979) et Henri (1907). Adolphe et Henri vont continuer dans la tradition familiale en Bretagne.

Ci-dessous, une partie de la famille Gouin en 1968 avec Marie-Joséphine tout à gauche.

A gauche Mme Marie Joséphine Gouin, 85 ans, doyenne des forains, en photo en 1968 avec son fils Adolphe et son épouse ; Adolphe-Yves Gouin, neveu d'Adolphe ; Madame et Monsieur Louis Gouin, enfant d'Adolphe. Ouest-France 17 janvier 1968

Au moment du recensement militaire en 1906, Désiré Gouin, matricule 980, est incorporé dans le 62e Régiment d'Infanterie le 8 octobre 1908. Il est mobilisé le 1er août 1914 mais le 5 octobre 1915, il est réformé pour bronchite chronique et emphysème pulmonaire.

Recensement militaire. Lorient 1906. Archives départementales Morbihan

Désiré Gouin tenait une confiserie dans les fêtes foraines. Les déplacements se passaient avec des voitures à cheval. L’éclairage était à l’acétylène.
En 1920, avec son épouse, ils s’installent pour la première fois à Elliant, place de la Bascule avec leur manège « nacelle » (appelé le Casse-gueule). Pour lancer la nacelle, il faut l’aide de Bichette, la jument et de Mule, la mule ! La musique est fournie par des orgues limonaires dont la manivelle est actionnée par une personne. En 1930 c’est l’apparition du manège « des chevaux de bois » actionné par un moteur à essence.

Ci-dessous, voici les chevaux de bois de Désiré Gouin que l'on voit debout à droite de la photo.

Photo publiée par Nathalie, arrière-petite-fille. Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs


En 1934, Désiré cède son manège à son fils Henri qui le conserve jusqu’en 1937.
Martial Gouin, un de ses descendants raconte : « Après la Seconde Guerre mondiale, quand Lorient a été en grande partie détruite, la communauté des forains a très vite fait reconstruire des manèges, notamment à Quimperlé dans le Finistère. Il fallait rapidement remettre de la vie. Mon arrière-grand-père en a réinstallé un au milieu des ruines, à la place de l’ancienne gendarmerie, derrière le cours Chazelles. »

La famille habitait à Quimperlé quand elle n'était pas sur les routes (ci-dessous la cour avec les véhicules forains au 33 de la rue de Couëdic à Quimperlé).

Les véhicules rangés au 33 de la rue du Couëdic à Quimperlé. Ouest-France 17 janvier 1968


Désiré Gouin est décédé le 24 mars 1958 à Quimperlé dans le Finistère, il avait 71 ans et habitait rue de Couëdic, le Bourgneuf à Quimperlé.



Adolphe Gouin (1906-1979), fils de Désiré

Adolphe et Marie-Louise Gouin en 1976


Adolphe Gouin est né le 11 février 1906 à l'Hôpital civil de Brest. Il se marie le 11 avril 1932 à Lorient avec Marie Louise Revuelta y Sainz Pardo (1912-1979).
 

Marie Louise Revuelta y Sainz Pardo est née le 10 avril 1912 à Morlaix (acte de naissance ci-dessous). Elle est décédée à Hennebont le 18 juin 1999 à l'âge de 87 ans. "La famille, venue d'Espagne, avait beaucoup bourlingué avant de s'installer à Lorient". (témoignage d'Annie Revuelta, dont le père faisait les marchés et vendait des glaces sur les fêtes foraines).

1912. Registre des naissances de Morlaix, vue 25. Archives du Finistère


Le 8 janvier 1976, Ouest-France consacre un long article de souvenirs à Adolphe Gouin. On y apprend qu’il a commencé à 16 ans en tenant un manège de chevaux de bois puis des loteries, des manèges à chenilles, des nacelles et un "Radio-Skooter".  

Pendant la seconde guerre mondiale Adolphe et Henri Gouin n'oublient pas les plus démunis de la ville de Quimperlé. La Dépêche de Brest révèle qu'ils font un don de mille francs chacun pour les pauvres en novembre 1943. On reconnaît bien là la générosité des forains...

17 novembre 1943 La Dépêche de Brest

Ci-dessous, un skooter de la famille Gouin. On peut remarquer la caisse représentant un décor avec des éventails rappelant les origines espagnoles de Marie-Louise Gouin, née Revuelta y Sainz Pardo.

Photo publiée par Lorette Lafosse dans le Facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs".

Radio-Skooter d'Adolphe Gouin place St Michel à Quimperlé. Photo 1938

Ci-dessous, la chenille d'Adolphe Gouin photographiée en 1952 à Quimperlé. Elle était sortie des ateliers d'Henri Devos en 1948.

Publication en 2020 dans le Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs.

Pendant plusieurs dizaines d'années, Adolphe Gouin (avec son frère Henri) sillonne les fêtes du Finistère, du Morbihan et d’une partie des Côtes-du-Nord. 

Le 19 mars 1953, Ouest-France publie une photo d'Adolphe et d'Henri Gouin.

"Adolphe et Henri Gouin, les sympathiques industriels forains qui fréquentent la Foire des Vieilles depuis de très nombreuses années". Ouest-France 19 mars 1953.

Adolphe et son épouse Marie-Louise à gauche, Louis (le fils appelé Lili) avec une chemise rayée, Henri à droite. Photo publiée par Lorette Lafosse dans Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs en octobre 2023


M. Gouin a pris sa retraite en 1971 à l'âge de 65 ans, mais avec son épouse ils ont continué d'accompagner leur fils Louis à travers la Bretagne.
Adolphe Gouin est décédé le 24 décembre 1979 à Quimperlé dans le Finistère, Bretagne à l'âge de 73 ans.

8 janvier 1976

Louis Gouin (1942-1984)

Louis Gouin, fils d'Adolphe, a exploité un manège d’auto-tamponneuses avec son épouse à partir des années 60. Louis Gouin est décédé au mois d'août 1984 à l'âge de 42 ans. Il habitait 11 rue du Pouligoudu à Quimperlé. Louis a eu quatre enfants avec son épouse Denise, née Ricordel : Louis, dit Lili, décédé en 2021, marié avec Laurette Lafosse ; Claudine ;   Patricia et Sabine, sœurs jumelles. Des 8 petits-enfants, certains sont toujours sur les fêtes foraines. Le manège de Lili est toujours sur Guidel dans les années 2020, tenu par son épouse Lorette et leurs enfants.

Denise et Louis Gouin en janvier 1968



Henri Gouin (1907-1974)

Henri Gouin, né le 30 août 1907 à Elven dans le Morbihan, fils de Désiré, industriel forain.

Henri Gouin se marie avec une habitante de Gourin, Henriette Bannier (voir son portrait plus bas).

Henri Gouin conserve le manège de chevaux de bois familial  jusqu’en 1937 avant de passer aux « Autos-Skoooter » en 1938. D'après des informations recueillies sur le Facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs", c'est le premier skooter neuf de Bretagne, acquis par Henri Gouin père ; une construction d'Henri Devos avec des voitures Delavo.

Publication Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs

Publié sur Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs

En septembre 1939, le manège est installé mais la mobilisation générale est déclarée. Le manège est démonté et Henri rejoint son dépôt à Vincennes, il ne reviendra qu’en septembre 1945.

Henri Gouin était connu pour son attraction foraine « Le monstre du Loch–Ness » qui était une grande chenille. (Cité dans Ouest-France Lannion du 18 juin 1948). On trouve aussi une attraction du même nom, tenue par M. Paul Haut, d’Angers, dans le secteur de Segré, Saumur. Henri Gouin possédait aussi un « Radio-Skooter ». (6 octobre 1948 Ouest-France).

Loch-Ness Gouin. Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs.


Ce monstre du Loch-Ness a été construit par des artisans de Quimperlé pendant la guerre 39-45. Dans un article de Ouest-France du 10 juin 1995, André Chenay, un menuisier né en 1905, raconte comment il a participé à Quimperlé à la construction du Loch-Ness : Il désigne une photo jaunie avec trois hommes à califourchon sur un drôle de dragon : « C’est un bon souvenir. C’est le Monstre du Loch-Ness, un manège qu’on avait construit pour des forains. Après-guerre, les gens avaient tellement besoin de  s’amuser que les forains manquaient même d’attractions ».

André Cheney, constructeur du Loch-Ness 10 juin 1995 Quimperlé Ouest-France


Annonce 18 mars 1952 Ouest-France

M. Gouin et son monstre du Loch-Ness sont signalés dans la presse à Morlaix en octobre 1954 et à Lannion en août 1956. M. Gouin côtoie alors les Hoffmann avec leurs autos-tamponneuses, les frères Mouton avec leur confiserie, M. Figuier et son manège d’enfants… 

En avril 1957, le Monstre du Loch-Ness des frères Gouin est à Quimperlé pour la grande Foire des Vieilles où l’on retrouve les Hoffmann, Gazaud, Chevalier, Tamic frères etc. « La femme colosse », de 220 kilos, est également présente ! 

Henri Gouin à gauche et ses amis industriels forains à Quimperlé 4 avril 1957 Ouest-France
Henri Gouin à gauche, M. Chevalier, M. Gazan... devant le Loch-Ness à Quimperlé en 1957

Tamic frères, Caplot, Chauvé, 4 avril 1957 Quimperlé


Un manège d'avions installé pour la première fois à Quimperlé en 1957


Henri Gouin. Fait divers 1er avril 1958 à Quimperlé

En août 1959, l’attraction est installée à  la fête foraine de Rostrenen, "depuis ce jour, sa sirène ne cesse de pousser des mugissements d’appel".

En juin 1960, le Loch-Ness fait le bonheur des amateurs de la fête foraine à Saint-Brieuc sur le Champ-de-Mars.

Le Loch-Ness au premier plan. 10 juin 1960 Ouest-France


L’édition du 16 mars 1961 montre les industriels forains réunis devant le Monstre du Loch-Ness dans les allées du Bourgneuf à Quimperlé.

Devant le Loch-Ness 16 mars 1961


L’édition du 30 septembre 1961 de Douarnenez dévoile les secrets du montage du Loch-Ness pour la fête de la Saint-Michel : "Les monteurs sont d’excellents acrobates. On les voit grimpés plus haut que le clocher du Sacré-Cœur…avec la complicité de la perspective ! "Il y aura aussi le Circuit des Neiges, la Fosse aux serpents, les avions à réaction, les loteries Hauffmann et Toto, une loterie aux faisans, le tir Greneux, le Radio-Cars…

30 septembre 1961 à Dournenez. Ouest-France


Le 3 août 1966, le Loch-Ness est à Quimper avec le Paratroop’air, fabriqué dans les usines d’Angers, que l’on voit ici pour la première fois.

Le Paratroop'air


Portrait Henriette Gouin, née Bannier

Henriette Bannier est née le 4 novembre 1916 à Gourin (Morbihan) dans une famille venue des « Montagnes noires ». Le père était employé à la S.N.C.F alors que la mère gérait un café à Kerbiquet où l’on se réunissait (dans les années 40) pour le bal du samedi soir et du dimanche après-midi. 

Kerbiquet eu sud de Gourin. Carte Google

En 1934, elle se marie avec Henri Bouin dont la famille fait don au jeune couple, en guise de cadeau de mariage, d’un manège de chevaux de bois. 

Chaque année Mme Gouin revient aux fêtes de la Saint-Hervé à Gourin qui, à la grande époque, duraient cinq jours. Les Gouin y retrouvaient les Descamps, Chevalier, Mottard avec les chevaux de bois, les nacelles et tapis roulants.  Après le décès de son époux en 1974, Henriette Gouin a continué d’accompagner son fils Henri sur les routes, de mars à novembre : Querrien, Le Fouët, Lanvenegen… et Gourin où elle retrouve ses amis de jeunesse.
(D’après l’article de Ouest-France du 26 septembre 1983)
 

Henriette Gouin Ouest-France 26 septembre 1983

Henri Gouin est décédé en 1974 et son fils a repris la suite. Son épouse Henriette est décédée le 11 janvier 1989 à Rennes à l'âge de 72 ans.



Henri Gouin, fils

Henri Gouin, né en 1907, a eu un fils né en 1944 et appelé lui aussi Henri.  Dans sa jeunesse Henri ira à l'école comme pensionnaire au collège Saint-Gabriel à Pont-L'Abbé (29) puis au Likès à Quimper (29). À cette époque, les internes ne rentraient que pour les vacances.

Henri a travaillé tôt et il a pris la succession du monstre du Loch-Ness puis a continué avec des autos-tamponneuses, un Radio-Skooter. (en photo dans Ouest-France du 5 décembre 1979).

Le Radio-Skooter Gouin en 1979


Dans la page de Gourin de Ouest-France, on trouve plusieurs articles au sujet de la famille Gouin qui venait déjà bien avant la Guerre 39-45.


Henri Gouin fils 25 septembre 1979 Ouest-France
Henri Gouin à Gourin 23 septembre 1983


Henri Gouin 5 octobre 1984 Le Faouet Ouest-France

Dans la page de Gourin, en 1987, Ouest-France fait un portrait d'Henri Gouin.



Henri Gouin à Ploëmeur. Photo Le Télégramme 2008

Au fil du temps, Henri Gouin est devenu une personnalité du monde forain. Associé avec Jules Martin en 1998, il a regroupé les industriels forains  sous l'étiquette du Luna-Park ou Universel-Park.

Quimper 1998 Ouest-France

Henri Gouin 62 ans, à droite, en 2006 à Quimper. Photo Ouest-France

Henri Gouin 12 avril 2008 à Loudéac. Photo Ouest-France


Henri Gouin a cherché à évoluer, comme il le raconte dans un article du Télégramme le 22 décembre 2011 : "Des manèges, j'en ai tenu beaucoup. En particulier des autos tamponneuses. Ensuite, je me suis mis aux jeux vidéo. Puis l'effet de mode passé, il a fallu s'orienter vers de nouvelles attractions avec l'achat de cascades, ces machines à sous où l'on ne gagne pas d'argent mais des lots".  Il explique qu'il tourne sur une trentaine, essentiellement en Bretagne. Certaines durent deux-trois jours, d'autres une semaine, voire un mois, comme à Auray par exemple. Quand il n'est pas sur les routes, il reste chez lui à Elliant (29) où il a un terrain sur lequel il met sa caravane qui est aussi sa maison.

Il a lui-même transmis son affaire à sa fille Caroline qui tient la World'Game (ci-dessous en photo).

Henri Gouin et Caroline. Le Télégramme 22 décembre 2011.

 

Gilbert Gouin, 1928

Gilbert et Pierrette Gouin (Gilbert né à Elliant le 2 décembre 1928).
Gilbert et Pierrette Gouin se sont rencontrés dans l’Ouest. Après leur vie de travail comme forains, ils ont acheté un terrain à Gestel dans le Morbihan pour y vivre avec leur caravane. 

Gouin, père, mère et fils et petits-enfants.1er septembre 1973 à Elliant. Ouest-France



La vente du Loch-Ness

Le Loch-Ness a été mis en vente le 23 février 2000 à Plouigneau.



Gilbert Gouin

Gilbert Gouin, industriel forain, s'est marié avec Pierrette Salvat  en mars 1974 à Dinan. Il est le père de Martial Gouin (voir plus bas).

Ci-dessous, voici le Spoutnik de Gilbert Gouin à Saint-Hernin dans le Finistère.

Photo publiée par Jean-Pierre Hervé dans le Facebook Fêtes foraines de Bretagne et D'ailleurs en novembre 2022

Marcel Gouin

Publié dans Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs
 

Louis Gouin, "Lili", quatrième génération

Louis Gouin plus connu sous le nom de Lili tenait un manège de chevaux de bois. Il était le fils de Louis. Pendant des années il a circulé dans les fêtes foraines de Bretagne puis plus tard il avait installé un manège à Quimperlé, place de Gaulle, en basse-ville. Pendant des années, il avait surtout tenu un manège au Bas-Pouldu, à Guidel dans le Morbihan. Il est décédé en septembre 2021 à l'âge de 56 ans à Quimperlé. Son épouse Laurette, née Lafosse, et leurs enfants tiennent toujours le manège.

Louis Gouin en 2017. Photo Ouest-France

 

Louis Gouin 5 janvier 2017 Ouest-France

 

Martial Gouin, quatrième génération
Martial Gouin est né le 10 octobre 1974 à Morlaix (Finistère), "en pleine foire". Mais ses attaches sont depuis l’enfance morbihannaises.  Ses souvenirs d’enfance sont  la rue de la Pompe, une rue qui n’existe plus à Lorient  et les bords du Scorff, où la famille avait l’habitude de stationner. Il a appris à lire à l’école de Nouvelle Ville avec Madame Dauphin, une maîtresse d’école extraordinaire avec lui qui a pris en compte le fait qu’il n’était  pas simple de changer constamment d’établissements scolaires.
À 10 ou 11 ans à peine, il tenait déjà un stand de pêche aux canards avec sa mère, raconte-t-il dans un article de Ouest-France en 2022.  Martial Gouin a fait du chemin au fur à mesure des années et au contact de gens érudits. Il est un des six membres fondateurs de la Fédération des forains de France et  a fait partie d’une commission en 2016 qui dépend du Premier ministre pour défendre les intérêts de la communauté foraine.

À Lorient Martial Gouin est une figure de la fête foraine avec son manège d’auto-tamponneuses.
Il vit dans un terrain à Quimperlé dans le Finistère dont il est devenu propriétaire.
La relève est assurée car ses trois enfants sont forains.

Martial Gouin est de la quatrième génération : arrière-petit-fils de Désiré Gouin, petit-fils d'Adolphe Gouin...


Martial Gouin 26 décembre 2022 Ouest-France

 

Arnaud Gouin

Arnaud Gouin, né dans les années 80, a suivi la tradition familiale. C'est un habitué des fêtes foraines en Bretagne comme par exemple celle de Morlaix où il vient depuis qu'il était enfant. Il tient un stand de tir.

 

Arnaud Gouin 10 octobre 2022. Le Télégramme

Grégory Gouin

Grégory Gouin, n'échappe pas à la tradition familiale...
2018 Le Télégramme Grégory Gouin, 2e à gauche, avec des enfants Noha et Ethan

 

On signale aussi dans la presse

Roger Gouin, marchand forain habitant 35 quai de la Fosse à Nantes (Cité dans Ouest-Eclair du 29 septembre 1926).

Ouest-Eclair 29 septembre 1926

 

Adolphe Gouin marié à Quimperlé avec Albertine Gazeau, industrielle foraine, habitant à Quimperlé Moulin-Vert en Penhars (Ouest-France octobre 1956).

15 novembre 1956 Ouest-France

Marcel Gouin, industriel forain, 33 rue de Couëdic à Quimperlé, marié avec Lucette Lecerc, industrielle foraine, bourg de Bruz, Ille-et-Vilaine. (Ouest-France 20 septembre 1961)

 

Sources
Nombreux articles de Ouest-France et du Télégramme

Le Facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs" a publié de nombreuses photos des manèges de la famille Gouin. Vous pouvez les retrouver en effectuant une recherche sur ce Facebook qui est toujours aussi passionnant pour les amateurs de fêtes foraines.

Archives départementales du Morbihan et du Finistère.

Courrier de Laurette Lafosse, épouse de Lili, novembre 2023

Témoignage d'Annie Revuelta paru en décembre 2023 sur le Facebook Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs.

Site Généanet, arbre de Désiré Gouin, établi par flegarrec1, ici

 



A suivre, d'autres familles d'industriels forains 

en Bretagne :

 

La famille Audroin, cliquer ici

La famille Chira, cliquer ici

La famille Coéffic, cliquer ici

La famille Descamps, cliquer ici

La famille Drouet, cliquer ici

La famille Greneux, cliquer ici

La famille Hoffmann, cliquer ici

La famille Mouton, cliquer ici

L'histoire de Romain Mouton, appelé le Père Mouton, cliquer ici

L'histoire de la famille Tricoire, cliquer ici 

L'histoire de la famille Figuier, cliquer ici

L'histoire de la famille Watrin, cliquer ici 

 

Si vous avez des documents ou des témoignages à apporter sur les familles d'industriels forains de Bretagne, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

 

Pour lire l'article sur les Fêtes foraines à Robien et dans le secteur de Saint-Brieuc, cliquer ici

 

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L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...