dimanche 25 septembre 2022

Les frères Laurent, scierie mécanique et entreprise de construction, rue Jules Ferry à St Brieuc

 

 


 

Les frères Laurent. 

 

La société « A et H. Laurent frères » (Alphonse et Henri-Marc Laurent) est établie au 14 de la rue Jules Ferry mais on trouve aussi l'adresse de l'impasse Jules Ferry. 

C’est une scierie mécanique où l'on transforme les bois du pays et où on fabrique des parquets en chêne et en châtaignier.

Les frères Laurent prennent la suite des anciennes maisons Mafart Aîné et Jean Laurent.

 

L'article ci-dessous de 1911 évoque un accident s'étant déroulé dans la scierie tenue alors par Jean Laurent.

28 octobre 1911. Ouest-Eclair

 

 

Alphonse Laurent est né le 27 août 1893 à Saint-Brieuc. Au moment du recensement militaire en 1913 (matricule 2399), il est déjà mentionné comme "marchand de bois et exploitant forestier".  Il part sur le front puis est mis en sursis en 1919 et exerce en tant que "entrepreneur de menuiserie, 22 rue Gourien" jusqu'au 30 juin 1919.

 

Fiche matricule d'Alphonse Laurent


Henri Laurent est né le 4 juillet 1899 à Saint-Brieuc. Au moment du recensement militaire en 1919 (matricule 2082), il est mentionné comme "exploitant forestier".  Arrivé aux armées le 4 octobre 1918, il combat jusqu'en octobre 1919 et il est affecté dans les troupes d'occupation en Rhénanie (Allemagne) jusqu'au 15 juin 1921. Il est "renvoyé dans ses foyers le 19 juin 1921 (2 frères tués)".

A partir du 26 juin 1928, il est domicilié au 23 rue Jules Ferry puis en 1934, il déménage à Plérin.

 

Recensement 1931 St Brieuc.
 

 


Les frères Laurent sont aussi des entrepreneurs connus dans les années 30. En 1933, ils réalisent le Lotissement LAURENT : 28 lots en contrebas du Tertre Marie-Dondaine.


En 1935-1936, il n'y a ni rue ni construction dans le secteur qui deviendra l'avenue des Tilleuls. C’est la société « A et H. Laurent frères » qui fait entreprendre les travaux dans cette rue à l’occasion de la création du lotissement.

 

 

 


Louis Laurent, le successeur. 1930

 

En 1930, Louis Laurent est le successeur de ses deux frères, il est installé au 18 rue Jules Ferry. Il étend notablement la gamme des services et des produits vendus.

Bien entendu il conserve le secteur des matériaux de construction : chaux, ciment, plâtres, briques, carrelages, céramiques, poteries, tuyaux de ciment et.  Et aussi tout ce qui est nécessaire pour les couvreurs : ardoises, clous et crochets

Mais Louis Laurent devient aussi marchand de bois et de charbon, et même de pommes à cidre !

 

Facture 3 L 137. Archives municipales

 

On peut établir le rapport de parenté entre Yves, Louis, Henri, et Alphonse Laurent (autre entreprise de bâtiment) avec Jean Laurent, leur père, successeur de Mafart Aîné, le fondateur de l'entreprise installée boulevard Hoche, propriétaire de la carrière Laurent (Tertre de Robien).



18 novembre 1937 Ouest-Eclair


Les successeurs

 

Facture adressée à la mairie. 3L142
 

Comme l'indique son papier à en-tête, Jean Le Cornec est le successeur de l'entreprise des frères Laurent au 16 rue Jules Ferry. Cette facture est réglée pour des travaux effectués pour les troupes d'Occupation en septembre 1940.

 

A lire

Yves Laurent, entreprise boulevard Hoche, ici

Les carrières de granit dans le quartier de Robien, cliquer ici

 

Si vous avez d'autres renseignements sur l'entreprise ou sur la famille Laurent, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

 

 

 

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Sources

 

Recensement 1931. Archives départementales.

 

Recensement militaire Alphonse Laurent, 1913. Site Généarmor, cliquer ici

 

Recensement militaire Henri Marc Laurent, 1913. Site Généarmor, cliquer ici

 

Factures 1937. Dossier 3 L 137. Archives municipales

 

 

 

vendredi 9 septembre 2022

Les bistrots de la rue Luzel dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc


 
Rue Luzel : Les Trois Marchands, le bar de Lulu, le Café Hamon puis Chez Boulma, et Chez Josiane.
 
 
En 1896, route du Carpont, en partant du chemin de fer et en allant vers le Carpont, on a Guillaume Gariloup (ou Garilloux?), aubergiste; Aimée Hamon veuve Dily, débitante; Jean Marie Vrot, aubergiste ; Pierre-Marie Lecoq, débitant.
Comme pour le boulevard Carnot, en 1901, dans le recensement de la population on apprend le nom de trois propriétaires de débits de boissons et d'un aubergiste dans la rue du Carpont (au bout de la rue Luzel) mais il est difficile de les situer car les lieux ont beaucoup changé. Les propriétaires mentionnés sont donc les suivants :

au numéro 95 Louise Viémont (veuve) née Balavoine, débitante de boissons, au numéro 97 Guillaume Garilloux, aubergiste et Marie-Françoise Le Dily (veuve) née Hamon, débitante de boissons.

En 1906, il est question de Jeanne-Marie Robert (veuve) née Eono, débitante de boissons et de Pierre Le Coq, débitant.
Pour rester à une époque plus récente, nous partons du rond-point au bout du boulevard Carnot pour descendre en direction de Ploufragan.


 
LE CAFÉ HAMON, CHEZ BOULMA
 
Le café-restaurant Hamon existait dans les années 40, il était situé au numéro 4 de la rue Luzel, sur la droite, en venant de la Croix Mathias. C'est un grand bâtiment blanc de 3 étages, dont le rez-de-chaussée était occupé par le bar-restaurant.
 
Puis l'établissement est devenu "Chez Boulma", il y avait des allées de boules. L'établissement était aussi connu car le patron, d'origine Algérienne, servait de bons coucous. Le patron est ensuite parti vers Binic.
 
4 rue Luzel à St Brieuc

 
 
LE CAFÉ STENOU
 
Au numéro 6, en 1906, on avait déjà Joséphine Carrée, née Hingant, née en 1876 à Lanouée, inscrite comme débitante.
 
Au numéro 12, en 1906, Marguerite Stenou, née Glo, née en 1875 à Saint-Donan, est inscrite comme débitante. Plus tard, au même endroit on trouve Yves et Françoise Stenou exerçant la profession de cafetiers (recensements de 1931 et 1936).
En 1946, Berthe Michel, née Stenou, était la propriétaire du café du 6 rue Luzel.



LE CAFÉ LE NOUVEL, LE CAFÉ MARCHAND puis LES TROIS MARCHANDS
 
Jean et Célestine Le Nouvel étaient installés comme cabaretiers au 12 rue Luzel (recensements de 1931 et 1936)
Le café Marchand était tenu par M Marchand ! A la disparition de ses parents, Léone, la fille de la maison, a repris le bistrot.
 
Puis après 1945, l'établissement s'est appelé le bar-restaurant « Les trois marchands ». La propriétaire en 1961 est Mme Yvonne Roland, son établissement est immatriculé au registre du commerce depuis le 22 mars 1961. 
Enfin, c'est Léone Kerrirzin qui a repris le 8 juillet 1980 avant de fermer le 16 juillet 2002.
 
12 rue Luzel; Les trois marchands



ANECDOTE

Claude Corack se souvient que son père qui travaillait comme chauffeur de four aux Forges et Laminoirs Vaucouleur allait régulièrement au café Lemarchand à la fin des années 40. Il se souvient des réunions syndicales de la CGT qui se tenaient dans ce café




Un bar au numéro 14
Marie-Louise Le Dily veuve, née Hamon, est inscrite comme débitante en 1906.


Un bar au numéro 57
Pierre et Marie Lecoq sont inscrits comme débitants en 1906.


 
 
LE CAFÉ DUDAL, CHEZ JOSIANE au numéro 60.
 
Photo Ouest-France 28 août 2010

 
Un bar-épicerie est créé en 1896 à l’angle des rues Cuvervile et Luzel, mais l'adresse est celle du 60 rue Luzel. Josiane Dudal (née L’Hôtellier) a été la dernière propriétaire alors que son arrière-grand-père avait acheté cette échoppe en 1896. 
Louis Hillion et son épouse Marie, dans les années 30 (recensement de 1936), puis Tonton Pierre, l’oncle de Josiane qui est resté derrière le comptoir de 1942 à 1957, Mme Lelévrier et M et Mme Quenesson lui ont succédé. 
En mai 1969, Josiane L'Hôtellier a repris l’affaire. Avant les apéros de voisins organisés dans le quartier, un repas fin juin avait lieu devant le café. « Chez Josiane » a fermé en août 2010.
 
Texte de l'article du 24 octobre 1996 à lire ci-dessous

 

Article du 24 octobre 1996 Ouest-France

Le café-épicerie du coin.  

 

Josiane L'Hôtellier tient depuis 27 ans un des derniers café-épiceries de Saint-Brieuc, situé à l'angle des rues Cuverville et Luzel. On y croise les femmes du quartier qui font quelques courses, les hommes qui préfèrent discuter au bar et Josiane aux commandes.

Chez Josiane, on assiste parfois à des tours de magie. Des allumettes qui flambent rien qu'en se frottant sur un revers de veste, des tours de passe-passe avec un doigt qui amuse tout le monde. Que l'on vienne le matin, le midi ou en milieu d'après-midi, il y a toujours deux ou trois clients fidèles pour faire rire Josiane. Josiane qui gère ce café depuis l'âge de 23 ans doit alors jongler entre les blagues de ces clients de bar et la caisse de son épicerie. ¿ Je passe mon temps à courir entre les deux ! » Pourtant Josiane ne cherche pas à rivaliser avec les grandes surfaces. ¿ J'essaye de dépanner le mieux possible les habitants du quartier avec des produits courants. » Quand Josiane n'est ni au café, ni à l'épicerie, elle n'est sûrement pas très loin. Essayez le jardin, dans la cour !


Ouest-France. 29 Août 2010

 

Article du 29 août 2010.  Ouest-France

A Robien, la fin d'une institution datant de 1896

 

 

L'histoire

 

C'était une institution dans le quartier. L'un de ces estaminets qui voient défiler des générations. Le bar-épicerie de la rue Luzel, quartier de Robien, baisse définitivement le rideau le 31 août, faute de repreneur après le départ en retraite de Josiane L'Hôtellier, la tenancière depuis 42 ans.

 

Mardi, les brèves de comptoir résonneront pour la dernière fois dans le bar du Pré-Chesnay, devenu depuis Chez Josiane. Une échoppe achetée en 1896 par son arrière-grand-mère, puis transformée en épicerie bar où le cidre est incontournable.

 

Une lignée familiale

 

Quelques années plus tard et pendant une quinzaine d'années, Mme Hillion en devient la tenancière. Puis il y eut Tonton Pierre, l'oncle de Josiane. Il passe 15 ans derrière le comptoir, de 1942 à 1957. À son départ, Mme Lelévrier, M. et Mme Quenesson se succèdent. Le 8 mai 1969, Josiane reprend le bistrot alimentation.

 

À l'époque, le quartier de Robien est un quartier industriel. Les ouvriers et autres clients affluent nombreux. « J'ai aimé cette période, jusqu'à la fin des années 1970. C'était vivant. Depuis, les clients se font de plus en plus rares. »

 

Le bar de la rue Luzel était devenu un véritable lieu de rencontre et de vie pour les gens du quartier. Qui des habitués n'a pas pris un p'tit verre sur le zinc de l'échoppe pour papoter avec Josiane ou d'autres clients ?

 

A l'instar d'Yves, un fidèle client qui regrette la fermeture. « J'aimais bien venir ici. J'y rencontrais toujours les mêmes personnes et surtout la gentillesse de Josiane avec qui j'adorais discuter. Ça m'occupait. Où vais-je aller maintenant ? »

 

C'est non sans un brin de nostalgie que Josiane, à 64 ans, décide de prendre une retraite bien méritée. Elle remercie « tous ses clients qui n'ont parfois pas hésité à donner un coup de main au moment où elle a été confrontée à la maladie. »

 

 

En 2010, sur la rue Luzel avec l'enseigne BAR Alimentation. Image Google



En 2010, avec l'enseigne BAR. Image Google

En 2020. 60 Rue Luzel


ANECDOTE

Claude Corack se souvient qu'un peu plus haut que le café DUDAL sur la droite, après la rue du Pré Chesnay, il y avait une ferme avec quelques vaches. Le fermier menait ses vaches sur le Tertre dans l'ancienne scierie pour se nourrir des herbes. Tout ça c'était à la fin des années 40...

  
 
CHEZ CARRO puis CHEZ ROUALLAN et plus tard CHEZ THÉO, au 61
 
Au 61 rue Luzel, il y avait déjà dans les années 40 un bar-épicerie-restaurant que l'on l'appelait "Chez Carro".
 
Le fils Carro est devenu ensuite patron d'une petite menuiserie sur le tertre Marie-Dondaine, en bordure de la rue Luzel.
 
Au début des années 60, le bar a changé de nom pour s'appeler "Chez Rouallan". On y rentrait sur le côté et le bar occupait tout ce côté du rez-de-chaussée de cette grande maison en granit, juste avant le pont. 
Plus tard, on a appelé ce bar "Chez Théo". Théo a repris ensuite le "Bar de l'espérance".
 
61 rue Luzel. Photo RF


ANECDOTE
Roger Gicquel dont la mère tenait le bar juste à côté de "Chez Carro" se souvient qu'au début des années 60, il y avait une télé dans la famille Carro. 
Les enfants du voisinage venaient voir les grands événements, c'est ainsi que Roger se souvient d'avoir vu le combat d'Henri Corack pour un championnat de France. "C'était un peu l'idole du quartier !"

 
 
LE BAR DES DEUX PONTS, CHEZ GICQUEL, au 65 rue luzel
 
Au 65 rue Luzel, après le pont en allant vers Ploufragan, c'était un bar-épicerie appelé "Le bar des deux ponts". Il était tenu par François Pécheux dans les années 30 (recensement de 1936) et jusqu'au début des années 60. 
 
La photo ci-dessous montre le bar avant la construction du Pont de chemin de fer au-dessus de la rue Luzel.
Photo archives départementales. Fonds Henrard
 
Ensuite, vers 1965, c'est Francine Gicquel qui a repris l'affaire mais avant elle tenait déjà un bistrot sur le même côté de la rue, un peu plus haut en allant vers le Carpont. Son mari avait une entreprise où il vendait du cidre.

On y trouvait un peu de tout, de l'épicerie, de la charcuterie, des pointes, des casseroles, des cigarettes etc. Les gens disaient c'est "Le petit Mammouth" (du nom d'une chaine de grandes surfaces de l'époque). Le bar faisait aussi resto ouvrier.
 
Beaucoup de cheminots s'y retrouvaient et les gens du quartier y faisaient aussi leurs courses. Les ouvriers de l'usine Sambre et Meuse représentaient aussi une clientèle assidue.
 
65 rue Luzel



ANECDOTE
 
Roger Gicquel, le fils de la maison se souvient :
"Quand les gens parlaient du bar de mes parents, on disait "Le bar des deux Ponts" et au début des années 50 sur le pont, c'était écrit avec du goudron "Pont Henri Martin" du nom d'un militant communiste, opposé à la Guerre d'Indochine...
C'était un bar qui marchait très bien, il faut dire qu'à cette époque les ouvriers ne savaient pas rentrer chez eux sans boire un coup au bistrot !
Les gens prenaient "à l'ardoise". Ils avaient un compte ouvert et tous les 5 mois, ils venaient régler. Il fallait faire des additions à n'en plus finir...Le bar faisait aussi restaurant et quand les gens avaient leurs congés on organisait "les têtes de veaux". 
Ces grands repas étaient très arrosés, ça buvait beaucoup et mon père, Roger, devait remettre de l'ordre. Il fallait souvent raccompagner les clients chez eux."

 
 
LE BAR DE LULU
 
Rue Luzel, il se dit qu'il y avait aussi "Le bar de Lulu" qui a quitté le quartier en 1965 et s’est installée aux Villages. Il reste à le localiser...

 
Paroles d'habitants
 
Souvenirs des années 50, de Lucien Pally, un ancien habitant de la rue Luzel :
« De Sambre et Meuse à l’entrepôt de chemin de fer où œuvraient 450 apprentis, de l’usine Glémot qui fabriquait des sandales en caoutchouc, aux cimenteries Gaudu, des brosseries Bullier aux célèbres conserveries Saupiquet, toutes les fabriques laissaient échapper, chaque midi, des flots de travailleurs qui se pressaient dans les cafés du quartier »
 


 
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Si vous avez des commentaires ou des documents sur l'histoire de Robien (bistrots ou autres), vous pouvez utiliser le formulaire de contact en haut à droite de la page.


 
 
 
Sources
 

Archives municipales, dossier de presse des années 1996 et 1998 avec des articles de Ouest-France.
 

Archives départementales en ligne. Recensement de la population 1901, 1906, 1911, 1936. 


Archives départementales en ligne. Fonds Henrard. 26 Fi 358

 
Site internet, greffe du tribunal de commerce.

Merci à toutes les personnes qui ont apporté des précisions sur les bars de la rue Luzel : Alain Le Flohic, Josiane L'Hôtellier, Roger Gicquel, Claude Corack, Gérard Huet et Guy Flageul  Entretiens réalisés en mai, juin et décembre 2020



 

 

 

samedi 3 septembre 2022

Modifications du tissu urbain après des fermetures d'usines, d’entrepôts, de magasins à Robien, quartier de Saint-Brieuc

 

1986

En avril, ouverture de l’agence du Crédit Agricole, rue Jules Ferry

Construction des Archives Départementales

Vente de l’ancien cinéma « Armor » situé près de la salle de la Vaillante

Création de 80 nouveaux logements, rue abbé Garnier

 

1987

Construction de l’Hôtel des impôts, rue abbé Garnier

En septembre, ouverture de l’école Diwan

Projet « Le Bigot » à l’emplacement des établissements Le Bigot, situés à l’angle de la rue Jules Ferry et du Boulevard Carnot, avec l’office municipal de HLM. C’est de nos jours la Résidence Carnot.

Fresque murale d’un arbre géant (un manguier) sur le côté du restaurant « Le manguier » 10 rue Jules Ferry (de nos jours on voit toujours cette fresque murale  sur le côté du restaurant « ô saveur »)

Une concertation commence sur la rénovation de la rue Jules Ferry

 

1988

Démolition des établissements Le Bigot. 

Chantier de la Résidence Carnot

Ouverture de l’Hôtel des impôts

 

1991

Ouverture de la Maison de quartier

 

1992

Au printemps, réaménagement du camping de Brézillet

En juin, première campagne de ravalement de façades dans 8 grandes rues du quartier, environ 300 façades concernées

Départ des établissements Guével, rue Jules Ferry

Projet d’aménagement de l’étang de Robien

 

1993

Arrivée de l’ADAPEI dans les anciens établissements Flageul, rue Guébriant.

En mars, inauguration d’un local pour le C.A.R à l’emplacement des anciennes cuisines de la ville, petite salle de Robien, au niveau de la place.

Campagne de ravalement de façades dans 8 grandes rues du quartier

 

La collecte sélective du verre et des bouteilles plastiques commence à St Brieuc. Dans les rues on va voir apparaitre un deuxième bac roulant vert. C’est le quartier de Robien qui est retenu pour expérimenter cette opération.

Fin des travaux au nouveau camping de Brézillet

Campagne de ravalement pour 303 façades.

 

1994

En début d’année, ouverture de la Résidence de Robien, au 9 rue de Robien avec 42 logements et des locaux collectifs par l’association « L’igloo » pour les jeunes travailleurs.

En mai, ouverture de la maison d’accueil spécialisée « Roch Bihan » au 26 boulevard Hoche pour 24 adultes handicapés

En octobre, ouverture d’une discothèque « Le Palace », au 42 rue Émile Zola

En novembre, les responsables de la Mairie visitent les terrains disponibles de la rue Jules Ferry (ex établissements Gaudu, Fait, Guével, Rio) pour envisager une vaste opération immobilière

 

1995

Ouverture d’un nouveau complexe médical.

Construction du foyer de jeunes travailleurs « L’igloo » et de l’IME « Guy Corlay », géré par l’ADAPEI au 24 de la rue François Menez.

Ouverture de studios universitaires boulevard Carnot à la place du CAP 22.

 

1997

Au début de l’année, un immeuble se termine et un autre commence boulevard Hoche.

 

1998

En novembre, ouverture de la résidence « Les quartiers de Robien », à l’angle du boulevard Hoche et de la rue Jules Ferry

De septembre à décembre, démolition des friches du boulevard  Carnot

Construction envisagée à la place du garage Fiat et des HLM sont prévus à la place du garage Lada.

 

2006

En avril, ouverture de la laverie automatique au 33 rue Jules Ferry.

 

2007

Lotissement de la rue de l’Ondine « Les jardins de l’Ondine »

 

2010

En septembre, fermeture du bar "Chez Josiane", rue Luzel

 

2012

Début des travaux d’aménagements de la rue Jules Ferry (suite des travaux en 2013)

Le 20 décembre, vote au Conseil municipal  du dossier du Projet d’Échanges Multimodal de la gare. Il comprend la création d’une passerelle conçue comme une rue piétonne suspendue, d’une place au pied de la passerelle, d’un square en face de la résidence Carnot, d’une gare de bus et d’un parking sous terrain (qui remplace un parking de surface de 600 places)

 

2015

Ouverture du Café du dimanche, 115 boulevard Hoche

 

2017

Ouverture de la Résidence « Le Carré Hoche », au 119 boulevard Hoche, 48 appartements. Cet ensemble a été bâti sur le terrain d’un ancien entrepôt et d’une maison qui ont été détruits en avril 2017.

 

2018

Travaux de construction de la résidence Hoche, au 79 boulevard Hoche, 20 appartements et 6 maisons.

Travaux de construction de la résidence Préférence à la place des bâtiments de l’ancien Service départemental d’incendie et de secours, à l’intersection des rues Danton et Jean Jaurès. 25 appartements privés et 14 logements locatifs sociaux.

Fermeture du bureau de Poste, rue Jules Ferry.

En novembre, ouverture de la nouvelle passerelle.

Départ du garage Karr Avel (Scop) vers un autre quartier de la ville.

 

2019

Fermeture du café du dimanche en mai

 

 

 

De 1863 à 1939, la briqueterie Le Dû a occupé un vaste espace dominant la vallée de Gouédic, dans le quartier de Robien, proche de l'Institut des Sourds-muets, au début de ce qui est de nos jours la rue Abbé Garnier. 



La briqueterie au premier plan et l'Institut des Sourds-muets au second plan. Carte postale, vers 1900

 

 

 

 A lire sur le même sujet :

Les transformations dans le quartier de Robien de 1980 à 2020, chronologie, cliquer ici

 

 

 

 


L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...