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Plan des écoles de Robien 1901. 5 Fi 124. Archives municipales |
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Plan de l'école des garçons à Robien 1901. 5 Fi 124. Archives municipales
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Cet article n'a pas pour ambition de raconter l'histoire complète des écoles publiques du quartier de Robien mais simplement de donner quelques repères et d'évoquer la création de ces écoles en illustrant de documents anciens...
Le projet pour les écoles publiques de Robien. 1901
Le quartier de Robien subit une véritable explosion démographique au passage du XXe siècle. Entre 1896 et 1901, la population va tripler et atteindre plus de 1000 habitants. Les familles ont beaucoup d'enfants et il devient urgent d'y construire des écoles publiques.
Après avoir fait dresser des plans par l’architecte de la
Ville de Saint-Brieuc, le 20 décembre
1901, la municipalité, sous la conduite de M. Louis Hélary, délibère en vue de la création d’une école publique de
filles et d’une école de garçons à Robien.
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Plan d'ensemble de la construction des écoles de Robien 1901. 5 Fi 057. Archives municipales |
« L’école de filles comprend deux
classes pouvant contenir 50 élèves et une classe enfantine pour 50 enfants. La
maison d’habitation comprend un appartement de 6 pièces pour la directrice et
deux logements de chacun deux pièces et un cabinet pour les
institutrices ».
La classe enfantine dispose d’un réfectoire. Dans la cour
de l’école des filles, on a prévu un préau et des toilettes. Sur ce premier plan de 1901, la cour des filles
donne sur le boulevard Carnot.
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Façade boulevard Carnot, St Brieuc. Plan des écoles de Robien 1901. 5 Fi 124. Archives municipales |
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Pignon boulevard Carnot, école des filles. St Brieuc. Robien. 1901. 5 Fi 124. Archives municipales |
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Ecole des filles boulevard Carnot, St Brieuc. Plan des écoles de Robien 1901. 5 Fi 124. Archives municipales |
L’école des garçons comprend deux classes pouvant contenir
chacune 50 élèves. La maison d’habitation comprend un appartement de 5 pièces
pour l’instituteur et un logement de quatre pièces pour l’adjoint. Sur ce premier plan de 1901, la cour des
garçons donne sur la rue Guébriant.
Ce projet est approuvé par le Ministre de l’Instruction
Publique le 10 octobre 1902.
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St Brieuc. Plan des écoles de Robien 1901. 5 Fi 124. Archives municipales |
Les débuts de l’école
publique. 1903
L’école des garçons ouvre en 1903. Mais les plans sont revus pour l'école des filles.
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Plans d'agrandissement. 16 juillet 1904 Archives municipales
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Plans d'agrandissement. 16 juillet 1904. Archives municipales
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Plan de 1905, approuvé en 1907. Archives municipales
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Après approbation du plan de l'architecte en octobre 1904, le projet de construction de l'école des filles est
mis en route.
L'architecte Bourgin est l'auteur de nombreux plans pour la ville de St Brieuc.
L'historien M. Illio a raison de dire qu'il mérite une mention spéciale : "Il fut à la fois architecte du département et architecte de la commune. Il mourut en 1929. Il était le beau-frère du Président de la République Millerand.
A son compte, il construisit beaucoup de bâtiments, qui contribuèrent à donner à la Ville sa physionomie du XXe siècle. Pour l'Etat, Bourgin a construit l'Hôtel des Postes, pour la commune (son ami, le maire Servain, était un grand bâtisseur), les écoles publiques Baratoux, Guébriant, Carnot, Poutrin, Berthelot..."
L'école est aussi un lieu de culture pour le quartier de Robien
"Une bibliothèque populaire", fondée par la Municipalité, est installée en janvier 1906 à l'école de la rue Guébriant.
Heures d'ouverture : 20h à 22h les lundi, mercredi et vendredi; dimanche de 17h à 19h.
En 1905, Mlle Cances est nommée adjointe boulevard Carnot (Ouest-Eclair 23 mai 1905)
Dans le recensement de 1906, on trouve le nom des premiers instituteurs qui logent
dans l’école rue Guébriant : Jean Morvan, né en 1866 à Pludual ;
Marie Morvan, institutrice, née le Normand, née en 1866 à Loc Envel et Louis
Tassel, instituteur, né en 1887.
Le directeur de l'école des garçons et la directrice de l'école des filles disposent d'un jardin (plan ci-dessous)
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Jardins entre les deux écoles. 1901 Archives municipales
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1905 Archives municipales
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1905 Archives municipales
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Les plans dressés par l'architecte en 1905 se révèlent déjà insuffisants.
En 1906, un
projet d’agrandissement de l’école des filles est transmis aux différentes autorités, il porterait le nombre des classes
de quatre, à six pour un total de 282 élèves déjà présentes.
Le projet
prévoit la construction d’une salle de travail manuel et d’une salle d’enseignement
ménager et d’un préau pourvu de sanitaires.
Personne ne conteste cet agrandissement car l'école est beaucoup trop à l'étroit : une classe se
trouve pour le moment dans l’appartement de la directrice !
Les nouveaux plans sont approuvés le 22 janvier 1907 mais il faut attendre 1909 afin que se concrétise la construction des classes
supplémentaires. Elles sont bien nécessaires pour faire face à l'augmentation constante des effectifs : entre 1901 et 1912, la population aura augmenté de 600 habitants, c'est considérable.
Le quartier de Robien bénéficie d'un très bel outil avec ses écoles publiques mais cela va générer des jalousies du côté du quartier de Gouédic !
Voilà maintenant que l'on peut lire dans la presse en 1909 que "le quartier de Robien est favorisé" !
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2 décembre 1909 Ouest-Eclair
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En janvier 1910, un nouveau chantier est lancé avec la construction de deux classes supplémentaires pour l'école des garçons.
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Affiche 1910. Archives départementales 2o278.14
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L'affaire du pensionnat. 1909
Par une lettre du 17 février 1909, Mme Boutier, la directrice de l'école du boulevard Carnot, sollicite le Conseil municipal demande l'autorisation officielle d'établir un petit pensionnat qui fonctionne déjà depuis deux ans.
La Ville a mis a disposition un petit pavillon pour les instituteurs mais comme il y a de la place, la directrice y loge des élèves pensionnaires.
Certains conseillers s'y opposent mais le Maire et M. Boyer, le rapporteur de ce sujet, ont convaincu leur auditoire. Les Républicains votent pour l'officialisation du pensionnat.
Les transformations de l'école jusqu'en 1914
Avant 1914, l'école a bien changé, des classes supplémentaires ont été construites, des cours professionnels sont créés (comptabilité, couture, etc.) et une cantine scolaire est proposée en hiver.
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École Guébriant. Plans 1909. Archives municipales. 5 Fi 122 |
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École Guébriant. Plans 1909. Archives municipales. 5 Fi 122 |
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École Guébriant. Plans 1909. Archives municipales. 5 Fi 122 |
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École Guébriant. Plans 1909. Archives municipales. 5 Fi 122
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Archives départementales 2o278.14
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Archives départementales 2o278.14
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L'école pendant la Guerre de 1914
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École des Filles. Robien, année 1917. Photo Germaine Guays. Ouest-France 28 novembre 1990
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Parole d'écolière. Germaine Hello née en 1905.
"Je me plaisais beaucoup à l'école Carnot; la directrice était Madame Laboureur et mon institutrice s'appelait Madame Le Mercier. Elle était très sévère, il fallait travailler dur. On passait le Certificat d’Études à 11 ou 12 ans.
Mais pendant l'année scolaire 1917-1918, nous avons dû laisser la place aux blessés de guerre. Je suis donc allée à l'école de la Providence".
Germaine Hello (Guays par son nom de mariage) raconte que l'école des filles a été fermée à la dernière année de la Guerre 14-18. Elle fait référence à cette période où la Ville de Saint-Brieuc avait été obligée de trouver des lieux pour soigner les victimes de la guerre. Quatorze hôpitaux étaient ouverts et l'école des Filles, 15 boulevard Carnot était désignée comme "Hôpital complémentaire 100". Cet hôpital possédait 122 lits et avait déjà fonctionné du 1er juin 1915 au 10 mai 1916.
Germaine a organisé des retrouvailles le 14 décembre 1991, dans la petite salle de Robien, pour retrouver ses anciennes camarades de classe présentes sur la photo de 1917. Léonie Belleret (dit "Mimi-Jan") et Eugénie Corbel étaient au rendez-vous 74 ans après. Martine Guilvic et Alice Hervé n'avaient pu venir...
Les premiers instituteurs et institutrices
Dans
les recensements, on trouve les noms des enseignants des écoles publiques du
quartier de Robien :
1906,
Rue Guébriant : Jean Morvan, instituteur, né en 1866 à Pludual ; Marie
Morvan, institutrice, née le Normand, née en 1866 à Loc Envel ; Louis Tassel,
instituteur, né en 1887
1906,
Boulevard Carnot : numéro 13
Marie-Julienne Boutier, veuve née Arthur, directrice école publique ; numéro
15 Alice Herpe, institutrice;
1909, Mme Boutier, directrice de l'école boulevard Carnot
1917, Mme Laboureur, directrice de l'école boulevard Carnot
1931,
Rue Guébriant : Jean Villeneuve, directeur école ; Marie Villeneuve, femme, institutrice ; Au numéro 6, François Le Nôtre instituteur
; au numéro 22 Emilie Tassel institutrice.
1936,
Rue Guébriant : Camille Saindrenan, directeur de l’école ; Marie
Saindrenan, institutrice ; Hélène André, institutrice.
1936, boulevard Hoche : numéro 26 Ferdinand Nicolas, directeur
école ; Marie Nicolas, institutrice
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Plan du quartier. 1938. Archives municipales 5Fi190
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Une plaque pour François Clairon
En juin 1920, une plaque va être posée à l'école en mémoire de M. Clairon, instituteur-adjoint à l'école Guébriant et tué en 14-18.
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François Clairon 22 juin 1920. La dépêche de Brest.
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La nécessaire construction de l'école Hoche
Le 13 juillet 1936, la municipalité s’engage dans
l’acquisition d’un vaste terrain appartenant à Monsieur Sébert, situé entre le boulevard Hoche et le sentier d’Yffignac (qui deviendra la
rue François Ménez).
Cette décision procède d’une analyse détaillée des effectifs
scolaires qui ne font qu'augmenter. La situation est exposée au Conseil municipal : l’école publique de
garçons de Robien « Ecole Guébriant » qui comptait 188
élèves en 1927-1928 passe à 197 en 1930 et 287 élèves en 1936.
Depuis la création de l’école, le nombre de classes est passé
à 5 mais s’est révélé insuffisant et il est devenu nécessaire d’installer une
classe de garçons dans la salle des fêtes de l’école des Filles pour pouvoir y
installer un maître supplémentaire.
En 1936, la situation est la suivante : 287 garçons, 6
classes, soit 48 élèves par classe. Le directeur annonce 300 élèves à la
rentrée prochaine.
La population du quartier ne va cesser d’augmenter avec les nouveaux
lotissements en cours. La municipalité table sur 400 élèves à l’école des
garçons dans un avenir proche.
Du côté de l’école des filles, l’effectif est passé de 259 en 1929 à 336 en
1932-1933. Il faut donc prévoir une dizaine de classes de filles.
Suite à la création de l’Ecole libre de filles, le nombre
des élèves est tombé à 315 puis est revenu à 336 en 1935 pour 7 classes, soit
48 élèves par classe. La municipalité a dû pour les filles, aménager une classe
dans la partie non occupée de la salle des fêtes.
En retirant les garçons du groupe scolaire actuel de
Guébriant, les locaux seraient très vite occupés par les classes de filles.
Le 23 avril 1937, la Ville complète ses acquisitions de terrains
en vue de la construction d’une nouvelle école. Elle achète un terrain attenant
à celui de M. Sébert, de 427 mètres carrés à M. Louis Feurgard, propriétaire, 7
rue Jules Ferry.
Malheureusement la guerre 39-45 viendra ruiner la réalisation de ce projet. La première rentrée
de l’école Hoche ne se déroulera qu'en
septembre 1956.
Une bizarrerie
Le
21 mars 1938, le journal La dépêche de Brest publie un article
décrivant la première Fête de l'arbre qui se serait déroulée "au terrain
de camping de Robien" avec les enfants des écoles.
Ce qui est bizarre c'est qu'aucune autre archive ne rapporte la trace
d'un camping à Robien à cette époque. Le camping ne sera aménagé qu'en 1957...
Les écoles publique de Robien pendant la Seconde Guerre mondiale
Les écoles du groupe Guébriant-Carnot sont réquisitionnées pour les besoins de
l’armée au début de la guerre 39-45. Le
Conseil municipal fait le point le 15 mars 1940 sur toutes les mesures
qu’il a fallu prendre d’urgence.
La recherche de locaux de remplacement pour
recevoir les élèves du quartier de Robien a concentré toutes les attentions. La
municipalité a utilisé au maximum les locaux des écoles les plus proches mais
elle a dû se résoudre, à partir du 1er octobre 1939, à installer des
classes dans des locaux privés qui ne sont pas vraiment adaptés.
Ainsi une
classe s’est retrouvée maintenant dans les bureaux des Huiles Shell, rue Émile
Zola, une autre dans une dépendance du Café du Bon Coin, rue de Robien !
Rue Émile Zola le loyer payé par la mairie sera de 1500 francs pour l’année. De
son côté, M Le Bras, propriétaire du Bon Coin qui garantit la location d’une
grande pièce cimentée à usage de garage, avec un petit terrain vague devant le
local et accepte la somme de 1200 francs pour l’année. D'autres élèves empruntent la passerelle piétonne pour rejoindre le Foyer laïc boulevard Charner où des salles de classe ont été aménagées.
Après six mois d’occupation, les locaux seront rendus à la
ville à partir du 31 mars 1940.
Les ennuis ne sont pas terminés…
Les écoles du quartier sont réquisitionnées par les troupes
d’occupation. La cantine ne peut plus fonctionner. Le service départemental des
réfugiés met alors à la disposition du matériel de cuisine au service de la
Ville. D’autre part, la Ville est autorisée par le service départemental des
réquisitions à occuper trois baraquements édifiés par ce service sur la Place
de Robien. Ils ont été aménagés pour un usage scolaire et fonctionnent depuis
le 1er octobre 1941.
Ces
baraquements devaient servir provisoirement de classes mais cette situation perdurera au moins
jusqu'en 1948. (décision du conseil municipal de fin décembre 1947)
Décembre 1941, un élève de l'école Guébriant rencontre le Maréchal Pétain
Sous le titre « Dix enfants des Côtes-du-Nord sont
partis pour Vichy », le journal Ouest-Eclair nous raconte qu’un rendez-vous
a été organisé par le maréchal Pétain avec 10 enfants du département dont le
jeune Antoine Chalmet de l’école Guébriant.
Accompagnés par le censeur du Lycée Le Braz, ils sont partis
en train « pour être à Vichy les hôtes du chef de l’Etat l’après-midi du
dimanche 28 décembre 1941 et seront de retour par mardi matin par l’express de
cinq heures. »
La conclusion de l’article est pleine d’enthousiasme : « Nul
doute que ces heureux et jeunes voyageurs reviendront de Vichy avec un souvenir
impérissable de leur réception par le Maréchal Pétain »
Ouest-Eclair 29 décembre 1941
Souvenir d'enfant
« Pendant la guerre, un abri avait été construit au bout de la cour de l’école, comme sur le modèle des abris du chemin de fer. Quand il y avait des alertes il fallait aller s’y cacher. »
Michel Dhénaut
Les écoles juste après-guerre
Guy Flageul est né en 1939, il se souvient de ses premiers
pas à l’école Guébriant et Hoche après 1945 :
« On
commençait à l’école Guébriant au début du primaire.
Mais après on allait à
Hoche dans des baraquements provisoires, ce n’était pas des classes en dur.
Enfin, quand on était à l’âge du Certificat d’Études, on
retournait à Guébriant ».
En 1949, M. Francis Boisard est le directeur à Guébriant et il est récompensé par la Médaille d'argent de l'enseignement (Ouest-France 12 octobre 1949).
L'école de filles et l'école maternelle dans les années 60
A la rentrée de septembre 1956, les classes maternelles et l’école des filles ne bougent pas, elles ne déménagent pas dans la nouvelle école du boulevard Hoche. Les plus grandes filles des classes de Cours Moyen rentrent
par le boulevard Carnot tandis que les maternelles, CP, CE1 rentrent par la rue
Guébriant.
Ce n'est qu'au moment de la mixité dans les écoles que les filles rejoindront alors les garçons à l'école Hoche.
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Dans la cour de l'école Guébriand à la rentrée. 16 septembre 1959 Ouest-France
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Souvenirs, souvenirs
"Je suis allée dans cette école jusqu’en 1951. La directrice était Mme Lécuyer, assistée de Mme Corbel, Mme Jonny et Mme Glon. Dans
les années 69/70, l'école était dirigée par M. Le Corvaisier. Sa femme y
enseignait aussi. Un grand instituteur comme on en voit plus beaucoup".
Françoise Sérandour.
Le saviez-vous ?
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Boulevard Carnot. Photo RF
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Avez-vous déjà remarqué ces deux anneaux, l'un en dessous de l'autre, sur un pilier du portail de l'école boulevard Carnot ? Ce sont les anneaux qui permettaient de mettre le drapeau tricolore lors des cérémonies patriotiques.
L'attachement à l'école
Les parents sont attachés à leur école et sont impliqués dans la vie de ces établissements scolaires. Ils se regroupent au sein d'associations.
Même lorsqu'ils ne sont plus élèves ou parents d'élèves, certains veulent continuer d'entretenir cette mémoire. C'est ainsi que sera créée en 2003 l'Association des Anciens élèves des écoles Guébriant et Carnot. Pour preuve également le succès remporté par des sites comme "Copains d'avant" qui permet de retrouver ses anciens camarades de classe...
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2003. Création de l'association des anciens élèves des écoles Guébriant et Carnot. Journal officiel |
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L'association des anciens de Hoche-Guébriant. A droite Liliane Frostin, la présidente. 1er février 2014 Ouest-France
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A suivre :
L'histoire de l'école Hoche, cliquer ici
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Rappel : cet article est très loin de retracer toute l'histoire de l'école Guébriant dans le quartier de Robien mais si
vous avez des commentaires ou des documents à partager sur l'histoire
de l'école Guébriant, merci d'utiliser le formulaire de
contact en haut de page.
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Nicole
Connan a effectué sa première rentrée à l'école maternelle publique Guébriant
en tant qu'institutrice en 1975, et en 1981, elle est devenue directrice. Photo Ouest-France 23 janvier 1997
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Sources
Plans des écoles de Robien 1901. 1905. 1909. 5 Fi 124. 5 Fi 122. Archives municipales
Délibérations du Conseil municipal. 1936, 1937. Archives municipales
Délibérations du Conseil municipal du 15 mars 1940 et 6 septembre 1943.
Les écoles de Saint-Brieuc. Dossier 2o 278.14. Archives départementales.
Création d'association de parents d'élèves. 1959 et 2003. Journal officiel
Article de Ouest-France 1989, 28.11.1990, 1993
Recensements 1901, 1906, 1931, 1936. Archives départementales en ligne
J.B Illio, Histoire de Saint-Brieuc, 1931