Portrait du docteur Abel Violette. BNF |
La maison qui fait l'angle avec l'avenue des Tilleuls au numéro 2 est un exemple remarquable des villas Corlouër. Sa taille et sa richesse architecturale rivalisent avec les plus belles maisons de Saint-Quay. L'influence néo-normande est également très présente.
Maison Abel Violette, 2 avenue des Tilleuls. Photo RF |
Annick Mévellec qui a remis en lumière cette personnalité nous apprend qu'après
s'être installé au 21 rue des jardins (actuellement rue Alsace-Lorraine), le
docteur Abel Violette acheta cette maison après-guerre au moment de sa
retraite. Il y vivra jusqu'en 1951.
Abel Violette créa ici le premier dispensaire de soins de France, en 1916. Il
fut le premier directeur du bureau d’hygiène en 1910 à Saint-Brieuc, premier
inspecteur de l’hygiène dans le département à partir de 1920. En 1920, il crée
une école de plein air à Plérin. Un préventorium, qui accueille une centaine
d’enfants de milieux souvent défavorisés, afin de prévenir la tuberculose et
qui deviendra plus tard le Centre héliomarin.
Cette histoire est racontée dans Altygo 100 ans au coeur de l'humain, un ouvrage écrit par Alain Lozac'h et publié aux éditions A l'ombre des mots.
Altygo 100 ans. Photo Le Télégramme |
Abel Violette est décédé le 31 juillet 1951 dans sa maison du quartier de Robien (indiquée rue du Sergent Béziers Lafosse et non avenue des Tilleuls). La cérémonie s'est déroulée dans l'église de Robien le jeudi 2 août 1951.
Décès Abel Violette 1er août 1951 Ouest-France
Il repose au cimetière Saint-Michel à Saint-Brieuc.
Tombe d'Abel Violette au cimetière St Michel à Saint-Brieuc. Photo RF |
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Sources
Photo Abel Violette (portrait) BNF
Article de Ouest-France consacré au travail d'Annick Mevellec, cliquer ICI
Altygo 100 ans au coeur de l'humain, Alain Lozac'h, éditions A l'ombre des mots.
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