jeudi 12 juin 2025

Armor-Signalétique, entreprise, 32 rue Emile Zola à Saint-Brieuc (1994-1997)

La société Armor-Signalétique, appelée aussi Société Nouvelle Armor Signalétique, a été crée le 16 juin 1994 par Jean-Louis Raymond, également dirigeant d'Armor-Peinture de 1981 à 1994. La spécialité de l'entreprise était la peinture en lettres.

Jean-Louis Raymond PDG d'Armor-Signalétique (3 février 1993 Ouest-France)

La société était domiciliée au 32 rue Émile Zola à Saint-Brieuc mais les locaux étaient situés entre le boulevard Vauban et la rue Luzel. 

Image Google Street

Emplacement d'Armor-Signalétique. Le bâtiment a été rasé depuis...

Comme l'écrit Ouest-France dans son édition du 4 février 1993 : "Les juges du Tribunal de Saint-Brieuc ont choisi la procédure du redressement pour la société Armor-Peinture et sa "petite soeur" Armor-Signalétique. secouées par la crise du bâtiment les deux entreprises traversent une période difficile".

Armor-Peinture 4 février 1993 Ouest-France
Finalement la société déposera le bilan le 27 janvier 1997 et la liquidation sera effective le 8 juin 1998.

16 juin 1998 Ouest-France

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Sources 

Annuaire des entreprises, ici 

Renseignements fournis par le fils de Jean-Louis Raymond (juin 2025)

Lien

L'histoire d'Armor-Peinture dans ce blog, cliquer ici


mercredi 11 juin 2025

Armor-Peinture, 28 rue Emile Zola à Saint-Brieuc. 1961


Origine de l'entreprise Armor-Peinture

Cette entreprise est née en 1961 de l’union de deux entreprises briochines, dont l'entreprise Hains, au moment de la réalisation des travaux de peinture du Lycée Fressinet qui se construisait à l'époque.
L'entreprise était domiciliée au 3 rue Waldeck-Rousseau dans les années 60 mais son siège se trouvait au 28 rue Émile Zola dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc.

L'entrée de Armor-Peinture 28 rue Émile Zola. Image Google street

Annonce 20 août 1966 Ouest-France

C'est Louis Morvan qui en a assuré la direction de l’origine jusqu’en 1972 où Henri Choron (voir son portrait en bas de page) a pris sa suite, après en avoir occupé depuis 1961 le poste de directeur-adjoint.
L'entreprise a connu un rapide développement.

Annonce. 30 mai 1972 Ouest-France

Armor-Peinture. Le Griffon numéro 26

1966. Remise de médailles.

Dans l'édition de Ouest-France du 26 décembre 1966 on apprend que M. Choron et M. Morvan, directeurs de la société Armor-Peinture, ont réuni le personnel pour un vin d’honneur autour de quatre employés qui sont alors récompensés :

René Hennique, 46 années dans la profession, médaille d’Or du travail 1966

Mathurin Le Duhault, 38 années dans la profession, médaille de Vermeil du travail 1966

Georges Muset, 38 années dans la profession, médaille de Vermeil du travail 1966

Théophile Le Flohic, 26 années dans la profession, médaille d’argent du travail.

Ci-dessous, les médaillés avec leurs épouses qui ont reçu un bouquet (Qui pourrait identifier ces personnes ?)


1972. Départ en retraite du directeur et remise de médailles.

Lors du départ en retraite de M. Morvan, le directeur, une remise de médailles d’honneur a  lieu et plusieurs personnes sont décorées : MM Charles Boga, Charles Boulain et Jean Camar (médailles de vermeil) ; MM Robert Hamon, Robert Gaudaire, Jean Le Menec et Henri Toupin (médailles d’argent).

En 1972, l’entreprise Armor-Peinture représente 145 salariés en Bretagne au sein du groupe national S.E.G.I.P

26 décembre 1972 Ouest-France

Armor-Peinture. Annonce Le Griffon 1978


1977. Médailles du travail

André Berthault, médaille d’argent du travail. 1977

André Corlay, médaille d’argent du travail. 1977

Maurice Pringent, médaille d’Or du travail. 1977

 

1979. Un mouvement de grève

En 1979, l’entreprise Armor-peinture emploie 115 salariés. Une très grande partie d’entre eux rentre en grève pour des revendications salariales : augmentation mensuelle et treizième mois. Pour le directeur M. Choron les revendications ne sont pas justifiées même si l’entreprise est en bonne santé. 

13 juin 1979 Ouest-France

La C.G.T conteste les chiffres avancés par le patron et argumente que certains ouvriers sont alignés sur les salaires les plus bas du bâtiment. Une semaine plus tard, le conflit s’enlise. La C.G.T dénonce l’embauche de personnels « prêtés gracieusement » par d’autres entreprises de peinture exerçant la même activité à Saint-Brieuc, Guingamp ou Dinan. Les chantiers sont ainsi poursuivis réduisant l’impact de la grève. Cette grève laissera des traces...
(D’après Ouest-France des 13, 20 et 23 juin 1979)

 
Le sport d'entreprise chez Armor-Peinture

Dans les années 70-80, une équipe de football d'Armor-Peinture est engagée en promotion de première division. On retrouve d’autres entreprises du secteur comme Chaffoteaux, Les Forges-et-Laminoirs, Mammouth, Olida…

En octobre 1979 : Unicopa bat Armor-Peinture 6 à 1
En 1982, en 16e de finale de l'Ouest Corporative à Loudéac : Armor-Peinture bat Olida 4 à 0

 

1980-2024. Un employé qui connaît le métier

En 1980, Pascal Josse est embauché comme stagiaire dans l'entreprise, puis de nouveau il réintègre Armor-Peinture en 1985 avant de partir à l'armée, et enfin en mars 1987. Il ne le sait pas encore mais en 2024, il figure encore dans le personnel et c'est le plus ancien chez Armor-Peinture, la première fois qu'il avait franchi la porte de l'entreprise, c'était il y a 44 ans ! il est sans discussion possible le plus ancien dans l'entreprise...(témoignage recueilli sur le forum Facebook "Tu sais que tu viens de Saint-Brieuc en avril 2024)


1980. Un accident du travail

En février 1980, Loïc Fleicher et Florent Clairenteau, deux ouvriers d’Armor-Peinture, sont blessés par une explosion de gaz alors qu’ils travaillaient dans les sous-sols de la BNP, place du Général-de-Gaulle à Saint-Brieuc.

Accident Armor-Peinture16 février 1980 Ouest-France
 

1983. Des innovations
Henri Choron, le PDG de l’entreprise, réunit des constructeurs et des architectes pour les entretenir de l’évolution des méthodes de traitement des façades. 

Armor-Peinture 8 mars 1983 Ouest-France
 

Jean-Louis Raymond, le directeur général arrivé en 1981, développe les questions relatives à l’imperméabilisation et à la protection contre le froid. En conclusion il a été rappelé que : « des solutions existent, les spécialistes d’Armor-Peinture ont des réponses, il suffit de les consulter » !


1985. L’entreprise communique sur la peinture publicitaire.

Armor-Peinture 8 octobre 1985 Ouest-France


Armor-Peinture13 décembre 1985 Ouest-France

1988. L'EuroFoot Cadets

En avril, Armor-Peinture sponsorise l’équipe du Standard de Liège durant l’EuroFoot Cadets qui se déroule à Saint-Brieuc du 5 au 8 avril 1988.


1988. Le chantier de la gare de Saint-Brieuc

Dans l’attente de l’arrivée des premiers TGV en gare de Saint-Brieuc, l’entreprise Armor-Peinture et La Celtique Industrielle mettent leurs efforts en commun pour rénover la gare et lui faire retrouver sa beauté de 1931 ! La technique employée, baptisée « Fluroc », ravale, renforce et assure la protection du bâtiment.

Armor-Peinture 9 septembre 1988 Ouest-France


1991. Les 30 ans d’Armor-Peinture
L’entreprise est dirigée par Jean-Louis Raymond depuis 1981 et, en 1991, la société emploie 140 salariés sur trois sites dont deux filiales à Rennes et Vannes.
Depuis 1989, la holding Armor-Management chapeaute une seconde société normande Techni-Peinture (ex Établissements Gagneux) qui compte 140 salariés entre Caen, Le Mans et Versailles.

Armor-Peinture 27 septembre 1991 Ouest-France
 

Un bouillonnant patron : Jean-Louis Raymond, PDG d’Armor-Peinture 

Jean-Louis Raymond 27 septembre 1991 Ouest-France

Jean-Louis Raymond a une formation d’ingénieur dans le BTP. Il devient ensuite conseiller en entreprise comme permanent de la Fédération Nationale du Bâtiment.
Et comme il le dit : « J’en ai eu marre de dire comment faire : j’ai voulu réaliser moi-même ». Il reprend Armor-Peinture au début des années 80 (en 1981) et va y appliquer ses méthodes. Tout d’abord, les salariés travaillent par affinités, en cellules autonomes avec des moyens indépendants. Ensuite les salariés sont mobilisés car intéressés au développement de l’entreprise. Un tiers du capital est détenu par le personnel.
En 1989, Jean-Louis Raymond reçoit le prix de l’Aster 89 de la part de « L’association pour le progrès de la peinture » pour son sens de la « mobilisation des ressources humaines ».
Il envisage alors de créer un musée des métiers de la peinture. On le retrouve aussi à la tête de l’Agence de Développement Économique du pays briochin.

Dans les années 80-90, Jean-Louis Raymond est un personnage qui compte dans le milieu économique du secteur de Saint-Brieuc.
(D’après l’article de Christophe Violette de Ouest-France, 27 décembre 1991)

1993. Redressement judiciaire

Le bâtiment subit une grave crise en 1992. Le 2 février 1993, la société Armor-Peinture est mise en redressement judiciaire mais les emplois ne sont pas menacés. D'autre part, les trois sociétés normandes de Techni-Peinture (liées l’entreprise) sont en grosses difficultés et ont licencié. 

(Ci-dessous, le titre de Ouest-France du 3 février 1993)

Crise du bâtiment : un chef d'entreprise dans la tempête.
Armor peinture corrige le cap.

Le PDG d'Armor-Peinture 3 février 1993 Ouest-France

Armor-Peinture 4 février 1993 Ouest-France

1994. Changement de patron

En 1994, l’entreprise Armor-Peinture  est reprise par Jean-Yves Rousseau, l’ancien patron des établissements du même nom à Plélo. Sur le site de Saint-Brieuc, 108 salariés sur 114 sont repris. Dans les 6 salariés en moins, on compte 3 départs en retraite non remplacés et 3 personnes en congés de longue durée non réintégrées. Les unités de Rennes, Morlaix et Vannes sont supprimées et une trentaine de salariés sont licenciés.

Le nouveau patron hérite d’une société qui a toujours une très bonne réputation et dont les carnets de commandes sont pleins jusqu’en janvier 1995 avec les chantiers de l’IUT, la réhabilitation de la Croix Saint-Lambert, du centre Hélio-marin de Trestel…


L'évolution de l'entreprise

Après le départ de l’entreprise du quartier de Robien, l’entreprise s'installe dans de vastes locaux, en bordure de la voie express RN12 entre Saint-Brieuc et Guingamp.
En 2022, l'entreprise compte 80 salariés dont 3 conducteurs de travaux, un bureau d'étude composé de 2 personnes, 11 chefs de chantier, 9 chefs d'équipe, 50 compagnons, 1 chef d'atelier.


 
Henri Choron
Henri Choron à la fin de sa vie.
 
Depuis le début des années 60, Henri Choron a été à la tête de de l'entreprise Armor-Peinture, comme directeur adjoint avec M. Morvan puis directeur en 1972. C'était un homme d'engagement et aux fortes convictions comme le montre le contenu de cette demande de la carte du Combattant volontaire de la Résistance, remplie par l'intéressé en 1959 : étudiant au Lycée Le Braz jusqu'en 1942, il est réfractaire au Service du Travail Obligatoire (S.T.O) après avoir été appelé en juin 1942. Entré dans le maquis de Plésidy jusqu'à la Libération de Guingamp, engagé volontaire le 1er septembre 1944 au 2-71e Régiment d'Infanterie, combattant sur le front de Lorient puis avec les troupe d'occupation de l'Allemagne, démobilisé le 2 septembre 1946 et nommé caporal de réserve. 
Néanmoins, sa demande de la carte du Combattant volontaire de la Résistance ne va pas aboutir car il ne fournira pas les pièces justificatives exigées à cet effet.
Cela n'empêche pas Henri Choron d'avoir été décoré de la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance et d'être Chevalier national du Mérite Ancien maquis de Plésidy et de Coat-Mallouen. 
 

Dans la Résistance, après avoir été arrêté, il se serait échappé d'un train vers Lyon et serait rentré à pied en Bretagne. C'est ainsi que l'on racontait son histoire bien après-guerre dans la famille...  
Si on revient un peu en arrière, Henri Choron est né le 31 août 1922 à la Ville-Fréhour, Saint-Quay-Portrieux.
 
Etat-civil de Saint-Quay.

Son père Fernand Choron (article complet sur Fernand Choron à lire en cliquant ici) est alors peintre-décorateur à Saint-Quay dans un premier temps, avant de s'installer à Saint-Brieuc rue Glais-Bizouin au début des années 30.
 
Annonce 9 janvier 1931 Ouest-Eclair

 
Jeu de l'oie des commerçants. 1931. Photo RF

1936 5 mars Ouest-Eclair

1936 16 mars Ouest-Eclair

Il se marie avec Yvonne Mazure.

Mariage Henri Choron et Yvonne Mazure

Homme engagé pendant la guerre 39-45 et, un peu plus tard, dans le courant du gaullisme social, Henri Choron se lance dans l'entreprise Armor-Peinture avec Louis Morvan. Leur but est de donner du travail aux ouvriers.
Après les grèves de l'année 1968, en juin 1979, Armor-Peinture est secoué par un long conflit social où les 115 salariés restent en grève pendant plusieurs semaines. Malgré les propositions d'augmentations de salaire de M. Choron, le conflit s'enlisera et la C.G.T continuera de réclamer un treizième mois en plus des augmentations. Le dialogue social n'est pas une chose facile et Henri Choron supporte mal cette "lutte des classes" exacerbée... (Édition du 23 juin 1979 Ouest-France)
Il continue de gravir les échelons dans le monde des entreprises et accède à d'importantes fonctions en juin 1981 où il est élu Président du Syndicat patronal du bâtiment et des Travaux publics des Côtes-du-Nord
Il a aussi été Président régional du Lions Club.
Yvonne Choron, Henri Choron et à droite sa soeur. Photo famille Choron-Hot

Yvonne Choron, son épouse née Mazure le 9 octobre 1922, va être très active mais plus discrète, occupant le poste de secrétaire de René Pléven, ancien ministre et Président du Conseil et un poste à la Préfecture.
La famille Choron habitait dans le boulevard Waldeck-Rousseau, dans une maison qui surplombe la vallée de Gouédic (actuel numéro 7).
Henri Choron aux U.S.A. Photo de famille


Après une vie bien remplie, Henri Choron décède en 2006, il avait 84 ans, et Yvonne en janvier 2017 à l'âge de 94 ans.
Avis dans Ouest-France 13 février 2006
 
A suivre : article complet sur Fernand Choron à lire en cliquant ici
 
 
Témoignage de Nicole Quettier

"Mon père ainsi que mon oncle (qui est l’un des médaillés que je reconnais avec ma tante qui a un bouquet de fleurs sur la photo du 26 décembre 1966) ont fait toute leur carrière à Armor-Peinture anciennement l’entreprise Morvan. Ils sont restés dans l’entreprise quand M. Choron est arrivé et y ont travaillé jusqu'à sa mort pour mon père et sa retraite pour mon oncle. Mon oncle fait parti des médaillés sur la photo. Ils ont eu tous les deux une Médaille de vermeil. Ça me rappelle des souvenirs, mon papa a connu ma maman alors qu'il était sur un chantier au Val-André et mon oncle a connu ma tante (qui était la soeur de ma maman) alors qu'il travaillait sur le même chantier que mon papa. La plupart des noms cités me disent quelque chose, je les ai entendus à la maison quand j’étais petite". 
Témoignage recueilli sur le Facebook "Tu sais que tu viens de Saint-Brieuc" en avril 2024
 
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Lien

Dans ce blog, l'histoire de l'entreprise Armor-Signalétique, ici

Sources

Recherches dans les archives de Ouest-France

Bulletin municipal, Le Griffon, archives municipales

A propos de la famille Choron : informations et portrait photographique fournis par Françoise Briand (avril 2024). D'autres informations ont été transmises par Anne-Marie Tatin, filleule d'Henri Choron (avril 2024).

Site Armor-Peinture, cliquer ici

Facebook Armor-Peinture, cliquer ici

 

Enseignes et inscriptions en train de disparaitre. Quartier de Robien à Saint-Brieuc.


On les voit encore, presque plus, parfois plus du tout ! Alors circulez, il n'y a rien à voir ! Au contraire, prenons le temps de scruter ces enseignes et ces inscriptions qui disparaissent, elles en disent beaucoup sur l'histoire du quartier...


Magasin Mayola, rue de Robien, proche du boulevard Carnot

Ci-dessous, photo prise en 2021. Publicité peinte sur un pignon d'immeuble au début de la rue de Robien pour le magasin Mayola situé boulevard Carnot.

 

Rue de Robien, publicité pour le magasin Mayola du boulevard Carnot. Photo RF 2020

 
Le dessin est celui de la boite de cirage Mayola que l'on peut voir dans cette publicité de 1959.

 
Publicité pour le cirage Mayola. Photo RF 2024

 

L'ancien café Daoulas, boulevard Carnot

Ci-dessous, l'enseigne de l'ancien café Daoulas, boulevard Carnot, proche de l'école Diwan.


LE CHÊNE DORÉ, 9 rue Jules Ferry
Au numéro 9 de la rue Jules Ferry, il y avait un bar-restaurant dont on voit à peine l'enseigne de nos jours. L'établissement a ouvert dans les années 30.

L'enseigne du Chêne Doré, à peine visible de nos jours. Photo RF

 

Restaurant Le Manguier, 10 rue Jules Ferry

Le O saveurs a replacé Le Manguier. Photo RF 2021

Sous la superbe enseigne de O Saveurs se dévoilent à peine les dernières lettres de l'enseigne du restaurant Le Manguier qui avait eu aussi ses heures de gloire dans la gastronomie briochine.

 

Le garage Le Bahezre, 59 rue Jules Ferry

Garage Honoré Le Bahezre

 

Selon la lumière, les traces apparaissent plus ou moins...


Garage Honoré Le Bahèzre

 
En 2008. Ancien garage Le Bahezre, 59 rue Jules Ferry

 

Rigot-Stalars-Vandesmet, 80 de la rue rue Jules Ferry

L’entreprise Rigot-Stalars s’est installée dans les bâtiments de l’ancienne minoterie Epivents en 1932. L'entrée des bâtiments se situe au numéro 80 de la rue rue Jules Ferry à Saint-Brieuc mais aussi du côté de la rue Emile Zola.

Le nom de l’entreprise Rigot-Stalars, vient du mariage de Justine Stalars, née en 1824 à Lille, 59, Hauts de France et décédée le 3 septembre 1910, à l'âge de 86 ans ; et de Prosper Rigot, né le 5 mai 1818 à Avesnes-sur-Helpe, 59, Hauts de France et décédé en 1886, à l'âge de 68 ans.

En 1967 la filature Vandesmet bien connue dans le Nord de la France s’associe avec les établissements Rigot-Stalars pour donner naissance à la société "Rigot-Stalars & Vandesmet".

Mais l'entreprise finira par fermer, probablement dans les années 70 (la filature Vandesmet a fermé en 1977).

Initiales Rigot-Stalars-Vandesmet. Photo 2020 RF



Le Mont-Carmel, 39 rue du Pré-Chesnay

La dernière trace extérieure, que l’on trouve encore de la présence de l’entreprise Le Mont-Carmel, est cette inscription sur une plaque, 39 rue du Pré-Chesnay.

Photo RF 2021



"Le Pont Henri Martin"

Vers 1965, Francine Gicquel a repris le bistrot au 65 rue Luzel, un peu après le petit pont de chemin de fer qui passe au dessus de la route. Roger Gicquel, le fils de la maison se souvient : "Quand les gens parlaient du bar de mes parents, on disait "Le bar des deux Ponts" et au début des années 50 sur le pont, c'était écrit avec du goudron "Pont Henri Martin" du nom d'un militant communiste, opposé à la Guerre d'Indochine, condamné à cinq années d'emprisonnement pour avoir distribué des tracts hostiles à la guerre..Dans toute la France des manifestants vont demander sa libération. (ci-dessous image du film ciné-archives, visionnage en cliquant ici)


On voit encore des deux côtés du pont ces inscriptions peintes en rouge.

 

Dans le bas de la rue Luzel à Saint-Brieuc. Photo RF


La discothèque Le Triangle, rue Émile Zola

La première discothèque ouverte dans la rue Émile Zola en 1993 avait pour nom Le Palace et sa proximité des habitations avait causé bien des soucis de voisinage. Les riverains n'ont pas plus gardé un bon souvenir de l'implantation de la discothèque renommée Le Triangle et en particulier du double meurtre qui eut lieu à l'été 2000.


Le bâtiment de l'entreprise Flageul, 3 rue Jules Ferry

De nos jours le bâtiment de chez Flageul existe toujours au début de la rue Jules Ferry.

L'emplacement des établissements Flageul. Photo RF 2021

Et si on observe très attentivement on peut encore distinguer l'enseigne peinte : Les fils d'A.Flageul

 

Photo et légende RF 2021.


Un négociant en chevaux : Auguste Gicquel, boulevard Carnot.

L'enseigne effacée du négociant de chevaux, boulevard Carnot



Auguste Gicquel est né le 3 octobre 1860 à St Donan, marié le 13 février 1898 à Plédran avec Thérèse Rouxel. Dans les recensements, il était mentionné comme "courtier en chevaux" ou "négociant en chevaux". 

 

Une ancienne crêperie-restaurant, boulevard Carnot


Pendant les travaux de ce qui allait devenir en 2022 L'arche du Temps,  l'escape game Arche du Temps, la façade sur le 27 bis boulevard Carnot a laissé apparaitre une ancienne inscription "Crêperie restaurant".

 

Un café-restaurant 6 rue Luzel

Au 6 de la rue Luzel, il y a eu un café-restaurant depuis le début du XXe siècle et différents propriétaires ont fait vivre ce commerce. Une légère trace subsistait encore sur la façade dans les années 2020 où l'on pouvait distinguer "Café-Restaurant"...   


21 octobre 1989 Ouest-France

Un transporteur, Etesse et Frères, rue François Ménez 

Etesse. Rue François Ménez.

Etesse, arrière du bâtiment visible boulevard Carnot

 

Tapissier-décorateur Au Nid douillet, P. Reux, 89 rue Jules Ferry

Pierre Reux était déjà rue Jules Ferry en 1934 et en 1955.

Ci-dessous, on voit encore la trace de l'enseigne "Au nid douillet. P.Reux. Tapisserie" sur le haut de la maison du 89 rue Jules Ferry.

Au Nid douillet, 89 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

 
Au Nid douillet, 89 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

 

 

Serrurier Touzé, 42 rue Jean Jaurès

Enseigne de l'atelier de serrurerie Touzé, 42 rue Jean Jaurès. Photo RF 2020


 

 

Café du Champ de foire, 2 rue de Trégueux

Avant les années 1940, à la Croix Perron, au numéro 2 de la rue de Trégueux, il y avait un bar. Cet établissement a été tenu par M et Mme Rault en attendant que leur boucherie-charcuterie finisse d'être construite juste en face, en 1940.
Dans les années 50 et jusqu'au début des années 70, le bar était tenu par M et Mme Mahé. C'était le rendez-vous des boulistes.

Le bar s'est appelé "Café du Champ de foire", comme on le voit sur la photo ci-dessous, à l'occasion de travaux en 2020 qui ont fait apparaitre une partie de ce qui était écrit.

 

Ancien Café du Champ de foire, rue de Trégueux. Photo RF 2020




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L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...