mardi 4 octobre 2022

Histoire des Docks des Cimenteries Réunies, 20 rue Emile Zola à Saint-Brieuc. 1948

 

L’entreprise appelée « Docks des Cimenteries Réunies » existait au moins depuis 1948 à Saint-Brieuc. Elle était installée au 20 rue Émile Zola dans le quartier de Robien.

D’autres entreprises du même nom se trouvaient alors à Saint-Malo, Vannes et Brest.

 

Annuaire des Côtes-du-Nord 1955

Annonce 11 décembre 1948


Localisation


Le plan ci-dessous mentionne les Docks des Cimenteries Réunies (tout à gauche)


La vue aérienne ci-dessous montre les différents bâtiments dans la rue Émile Zola qui correspondent au plan. 

 


L'ensemble de hangars situé en bas de l'image correspond à l'entreprise des "Docks des cimenteries réunies" 

Photo aérienne 1962

Sur cette autre vue aérienne de la rue Émile Zola, on voit ce même bâtiment que ci-dessus, mais de face.

Photo aérienne 1965

Agrandissement

Cet autre bâtiment, toujours dans le même secteur de la rue Émile Zola, peut aussi correspondre à une entreprise qui fait du ciment. Peut-être le lieu de production du ciment ?



Un accident aux Docks des Cimenteries Réunies. 1960


Le 29 août 1960, Ouest-France journalise un accident s'étant produit sur le site de l'entreprise. Il s'agit d'un couvreur, M. Poilpot de Ploufragan, qui est passé au travers d'un toit en fibrociment avant de chuter sur le sol.

 


 

Un mouvement de grève aux Docks des Cimenteries Réunies de Saint-Brieuc. 1972


Une grève se déclenche à l’atelier de broyage aux Docks des Cimenteries Réunies. Les cinq membres de l’atelier demandent depuis un certain temps une augmentation mensuelle de 150 francs. N’ayant pas été entendus par la direction, ils décident de se mettre en grève. Une entrevue arbitrée par l’inspecteur du travail réunit la direction, les délégués et les grévistes mais ne permet pas de trouver un accord dans l’immédiat.

 (D’après Ouest-France des 15, 16 et 18 mars 1972)

 

Cette grève est révélatrice du climat revendicatif dans cette entreprise, plusieurs fois secouée par des mouvements sociaux à Brest (octobre 1951, novembre 1974, avril 1977, mai 1978).

 

Grève. 19 avril 1977 Ouest-France Brest

La remise de médailles du travail à Vannes en 1979 est au contraire l’occasion pour la direction de montrer l’unité de vue dans cette entreprise. M. Fenart déclare : « Notre société est avant tout, un rassemblement d’hommes et de femmes qui oeuvrent en bonne harmonie pour une même cause, vers une finalité qui est le développement et l’enrichissement de cette société… »

 

 

L’évolution des Docks des Cimenteries Réunies


Dans les années 70, l’entreprise a développé des magasins Batistop s’adressant au grand public en matière de bricolage et jardinage à Vannes, Lorient, Brest et Redon mais pas à Saint-Brieuc.

L’entreprise semble avoir quitté le quartier de Robien pour s’installer dans la Zac de la Fontenelle, rue Jules Verne, à Langueux.

Elle était toujours spécialisée dans la fabrication de béton prêt à l'emploi et pourrait avoir été reprise par Lafarge Béton.

 

 
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Sources
 

Recherches d'articles de Ouest-France

Annuaire téléphonique 1955, archives municipales 

Site du greffe du tribunal de commerce

Photo aérienne de 1962, Musée de Bretagne.

 

 

 

 

mardi 27 septembre 2022

Les bistrots du quartier de Robien à Saint-Brieuc, introduction


Petit retour sur l'histoire des 37 bars du quartier.




Les bistrots de Robien ont pendant longtemps été fréquentés par la population ouvrière des grandes usines du quartier. La rue Jules Ferry comptait à elle seule douze emplacements de bistrots et la rue Luzel quatre.  

 

Aller au bar était pour beaucoup le petit plaisir que l’on pouvait se payer. C'était aussi l'endroit où on faisait ses courses car on ne compte pas dans le quartier le nombre de bar-épicerie.

Avec l’augmentation de la population dans le quartier, il était tentant d'ouvrir un débit de boissons. Souvent ce sont des femmes qui ouvrent ces établissements dans leur propre maison. Quelques tables, des chaises, du café chaud, des bouteilles de cidre et de vin et l'on peut servir facilement au verre à des ouvriers qui sortent des usines et des ateliers de Robien.

Le bistrot est aussi un lieu où s'organise la solidarité comme on le constate avec cet article de 1953 qui nous indique qu'une réunion se tient dans un café de Robien pour organiser une collecte pour les chômeurs.  

   

Ouest-France 6 février 1953


Un grand marché se tenait aussi à Robien et cela amenait de nombreuses personnes dans le quartier et donc dans les bars et restaurants. Les éleveurs, qui avaient apporté leurs animaux le matin, et les fermiers venaient boire un coup dans les bistrots voisins et restaient manger le midi. Les bars-restaurants faisaient même plusieurs services.

En dehors du jour exceptionnel du marché, le bistrot, c’est aussi le lieu où on retrouve les amis, les habitués, on paie sa tournée, on y discute de tout parfois un peu trop fort, on sort du travail et avant de rentrer à la maison, le petit tour au bar est incontournable.


Les activités au café étaient bien différentes au cours de la journée : petit café le matin, apéro le midi, jeux de cartes l’après-midi, verre de rouge, concours de belote. Quand on est à la retraite ou au chômage c’est aussi un moyen de continuer à avoir une vie sociale.  

Michel le Borgne, depuis longtemps dans le quartier nous fait aussi un petit rappel.

« Les bistrots assuraient du lien social, les yeux dans les yeux, mais aussi avec parfois ou souvent des bagarres liées à l'alcool et en particulier avec petits rouges de Dom José ! "Si tu bois tu meurs, si tu ne bois pas tu meurs quand même, alors bois mais du DJ !"


Aujourd’hui, avec la baisse de l’activité industrielle, ce temps est révolu et le seul qui subsiste aujourd’hui, sans activité de restauration, est le bar de la Passerelle. Dans une série d’articles publiés par Ouest-France à la fin des années 90, on trouve quelques portraits des personnes du quartier qui ont tenu ces bars. 


C’est l’occasion de faire un petit retour en arrière et d’en appeler aussi à vos souvenirs pour compléter cet article avec le formulaire de contact à droite de chaque page du blog (lieux précis, année d’ouverture et de fermeture...).


 

Vous pouvez nous aider à compléter cet article sur les bistrots en utilisant le formulaire de contact, merci.

 

 

La tournée des bistrots de Robien continue ici...

 


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lundi 26 septembre 2022

L' histoire de l'école Hoche à Saint-Brieuc. Depuis 1956 à Robien.

 

 


 

 

La nécessaire construction de l'école Hoche

 

Au milieu des années 1930, la décision de construire une nouvelle école dans le quartier de Robien procède d’une analyse détaillée des effectifs scolaires. 

La situation est exposée au Conseil municipal le 13 juillet 1936 : l’école publique de garçons de Robien « Ecole Guébriant » qui comptait 188 élèves en 1927-1928 passe à 197 en 1930 et 287 élèves en 1936.

Depuis la création de l’école, le nombre de classes est passé à 5 mais s’est révélé insuffisant et il est devenu nécessaire d’installer une classe de garçons dans la salle des fêtes de l’école des Filles pour pouvoir y installer un maître supplémentaire.

 

En 1936, la situation est la suivante : 287 garçons, 6 classes, soit 48 élèves par classe. Le directeur annonce 300 élèves à la rentrée prochaine.

La population du quartier ne va cesser d’augmenter avec les nouveaux lotissements en cours. La municipalité table sur 400 élèves à l’école des garçons dans un avenir proche.
Du côté de l’école des filles, l’effectif est passé de 259 en 1929 à 336 en 1932-1933. Il faut donc prévoir une dizaine de classes de filles.

Suite à la création de l’Ecole libre de filles, le nombre des élèves est tombé à 315 puis est revenu à 336 en 1935 pour 7 classes, soit 48 élèves par classe. La municipalité a dû pour les filles, aménager une classe dans la partie non occupée de la salle des fêtes.

En retirant les garçons du groupe scolaire actuel de Guébriant, les locaux seraient très vite occupés par les classes de filles.

 

 

 

 

L'achat des terrains. 1936-1937 


Ayant procédé à une analyse complète de la situation scolaire dans le quartier de Robien, le 13 juillet 1936, la municipalité s’engage dans l’acquisition d’un terrain de 6000 mètres carrés appartenant à Monsieur Sébert, et situé entre le boulevard Hoche et le sentier d’Yffiniac (qui deviendra la rue François Ménez).

Le 23 avril 1937, la Ville complète ses acquisitions de terrains en vue de la construction d’une nouvelle école. Elle achète un terrain attenant à celui de M. Sébert, de 427 mètres carrés à M. Louis Feurgard, propriétaire, 7 rue Jules Ferry.

 

Le Républicain. Mai 1937

 

 

 

La guerre vient ruiner le projet. 1939


Malheureusement, la guerre 39-45 va tout bouleverser...


Le 8 septembre 1939, le Maire de Saint-Brieuc se voit obligé de changer son projet de construction d’une nouvelle école boulevard Hoche. Il en donne lui-même l’explication devant le Conseil municipal : 

« L’afflux de population scolaire provoquée par l’arrivée de nombreuses familles repliées des régions frontalières et parisienne, et la réquisition par le service de santé militaire des groupes scolaires Guébriant et Carnot, nous oblige à prévoir d’urgence la construction de locaux supplémentaires pour nos écoles. »

Un bâtiment en bois, pouvant servir de salle de classe, doit être construit boulevard Hoche,« dans les plus brefs délais ». 


Le 15 septembre 1939, la Ville engage la Société Armoricaine d’Importation de bois du Nord dont les usines sont au Légué, à construire une construction démontable, montée sur dés en béton. Le bâtiment sera identique à la construction fournie par la même société pour le bâtiment scolaire de la Ville Ginglin. Il comprendra trois vestiaires et trois classes, le tout pour 180 m2. De l’Isover sera fixé entre les panneaux extérieurs (passés à l’huile de lin) et les panneaux de doublage. La couverture est en plaques ondulées.

Chacune des classes sera pourvue d’un conduit de fumée en tuyau de fibro-ciment. L’achèvement des travaux est fixé au 15 décembre 1939.

 


 

 

Les enfants des écoles publique de Robien pendant la Seconde Guerre mondiale

 

Les écoles du groupe Guébriant-Carnot  sont réquisitionnées pour les besoins de l’armée au début de la guerre 39-45. 

Monsieur Saindrenan est le directeur de l’école Guébriant pendant cette période.

 

Le  Conseil municipal fait le point le 15 mars 1940 sur toutes les mesures qu’il a fallu prendre d’urgence. 


La recherche de locaux de remplacement pour recevoir les élèves du quartier de Robien a concentré toutes les attentions. La municipalité a utilisé au maximum les locaux des écoles les plus proches mais elle a dû se résoudre, à partir du 1er octobre 1939, à installer des classes dans des locaux privés qui ne sont pas vraiment adaptés.


Ainsi une classe s’est retrouvée maintenant dans les bureaux des Huiles Shell, rue Émile Zola, une autre dans une dépendance du Café du Bon Coin, rue de Robien ! Rue Émile Zola le loyer payé par la mairie sera de 1500 francs pour l’année. De son côté, M Le Bras, propriétaire du Bon Coin qui garantit la location d’une grande pièce cimentée à usage de garage, avec un petit terrain vague devant le local et accepte la somme de 1200 francs pour l’année.

Après six mois d’occupation, les locaux seront rendus à la ville à partir du 31 mars 1940.

 

Les ennuis ne sont pas terminés…

Les écoles du quartier sont réquisitionnées par les troupes d’occupation. La cantine ne peut plus fonctionner. Le service départemental des réfugiés met alors à la disposition du matériel de cuisine au service de la Ville. D’autre part, la Ville est autorisée par le service départemental des réquisitions à occuper trois baraquements édifiés par ce service sur la Place de Robien. Ils ont été aménagés pour un usage scolaire et fonctionnent depuis le 1er octobre 1941.

 


 

Les écoles juste après-guerre 


Guy Flageul est né en 1939, il se souvient de ses premiers pas à l’école Guébriant et Hoche après 1945 :  

 

« On commençait à l’école Guébriant au début du primaire.

 Mais après, on allait à Hoche dans des baraquements provisoires, ce n’était pas des classes en dur.

Enfin, quand on était à l’âge du Certificat d’Études, on retournait à Guébriant ».

 

 

 

Le projet est relancé. 1951


Le 9 juillet 1951, un projet de construction d’une école primaire de garçons, boulevard Hoche, est présenté au Conseil municipal.

Le projet comprend 12 classes avec galeries, vestiaires, lavabos ; une cour de récréation avec préau couvert et toilettes, une grande salle commune pour les enseignements, péri et post-scolaires ; un atelier de travail manuel ; une salle de sciences ; une salle de dessin ; un réfectoire, un plateau d’éducation physique ; un appartement de cinq pièces pour le directeur, un bureau de direction et une salle d’attente pour les parents d’élèves, un logement pour le concierge de trois pièces avec un réduit pour le rangement du matériel ; un abri à vélos.

 

L’entrée principale se fera par le boulevard Hoche mais une deuxième entrée sera possible « du côté du chemin d’Yffiniac » (rue François Ménez).


Le terrain étant déjà occupé par « une école en bois de 3  classes, un préau et des WC », les classes devront continuer de fonctionner pendant les travaux.

 

Ecole Hoche à St Brieuc, photo aérienne Musée de Bretagne.1971


Les bâtiments seront construits en maçonnerie de moellons de granit pu grès de la région, béton et béton armé, et les toitures seront en ardoises.

 

Il est aussi signalé que les cheminées d’usine (Forges-et-Laminoirs) se trouvent à proximité, côté ouest et que les vents chargés de pluie sont d’Ouest, Sud-Ouest (voir sur la photo ci-dessus, en bas à droite, la cheminée des forges).


Trois architectes de Saint-Brieuc ont concouru (Le Saux, Le Breton et Rolland), mais le gagnant du concours ouvert pour cette construction de l’école Hoche est M. Guillou, architecte à Vannes. La décision est rendue au conseil municipal du 31 mars 1952.


Vue de l'entrée de l'école Hoche. Photo RF 2020

 

 

Les filles et l'école maternelle restent rue Guébriant. Années 50 et 60


La première rentrée de l’école Hoche ne se déroulera qu'en septembre 1956 mais c'est une rentrée où les classes maternelles et l’école des filles ne déménagent pas dans la nouvelle école du boulevard Hoche, exclusivement une école de garçons (pour preuve la photo ci-dessous !).  

 

Classe de l'Ecole Hoche en 1959. Photo sur le site Copains d'avant.

 

 
Les plus grandes filles des classes de Cours Moyen rentrent par le boulevard Carnot tandis que les maternelles, CP, CE1 rentrent par la rue Guébriant. 
Ce n'est qu'au moment de la mixité dans les écoles que les filles rejoindront alors les garçons à l'école Hoche.
 

Les écoles du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Google Map


 
 

Ouest-France dans son édition du 19 décembre 1956 rend compte du tour de Saint-Brieuc, en onze étapes, réalisé par le préfet  des Côtes-du-Nord, accompagné par M. Victor Rault, maire de la Ville ; M. Mazier, député et différentes personnalités. Dans ces onze étapes, plusieurs menaient à Robien, un quartier en pleine transformation avec tout d’abord l’école Hoche : 

« Commencée en 1953, l’école du boulevard Hoche est en cours d’achèvement. Les classes sont d’ailleurs ouvertes comme purent le constater les personnalités auxquelles le directeur, M. Le Bihan, fit les honneurs des lieux.

L’école du boulevard Hoche allie le bon goût au progrès de la technique.

A l’entrée, près du logement du concierge, un gymnase prolongé par la cantine. Une cloison mobile permettra de disposer éventuellement d’une grande Salle des Fêtes. Partout de larges baies sur des classes équipées d’un matériel moderne. L’école une fois terminée reviendra à 80 millions dont 70% à la charge du ministère ».

Les visiteurs se sont aussi attardés longuement dans la classe de Perfectionnement dirigée par M. Chartier.

L'article signale également que M. Pelerin de l’École des Beaux-Arts de Rennes est l'auteur des motifs décoratifs qui ornent l'entrée de l'école.

Signalons enfin que l'école Hoche accueille des élèves instituteurs, c'est ce qu'on appelle "Une école d'application". Et c'est le seul groupe scolaire qui possède, à l'époque, son propre gymnase.

 

 Portrait : Louis Le Garlantézec
 
En 1967, Louis Le Garlantézec prend la direction de l'école Hoche. C'est une personnalité engagée dans la vie publique (syndicaliste, maire de Plougrescant de 1977 à 1983)
Il est nommé dans l'ordre des Palmes académiques, chevalier en 1957 puis Officier en 1962 avant d'obtenir la Médaille d'Argent de l’Éducation nationale en 1968.
Il prit sa retraite en 1970 en quittant son poste de direction à Hoche.
Biographie complète sur le site Le Maitron en cliquant ici

 
 
 
L'attachement à l'école
 
Les parents sont attachés à leur école et sont impliqués dans la vie de ces établissements scolaires. Ils se regroupent au sein d'associations, comme en 1959 au sein de l'école Hoche. Mais les parents des écoles Hoche et Guébriant sont toujours restés très proches et engagés dans des actions communes.
 
Les anciens élèves ne sont pas en reste sur ce qui est de l'attachement à leur école; pour preuve, plus de 200 anciens élèves sont inscrits de nos jours sur le Site Copain d'Avant  pour l'école Hoche.


1959. Création de l'association des parents d'élèves de l'école Hoche. Journal officiel

 

 

 

L'école Hoche années 80-90

 

 


 

La question qui préoccupe les écoles a toujours été les effectifs et l'école Hoche n' échappe pas à cette règle.

Dans un article du 4 septembre 1997, le journal Ouest-France fait le point avec la directrice sur ce qui s'est passé entre les années 80 et la fin des années 90.

Le quartier de Robien se redresse, après avoir subi une lourde perte de population et un vieillissement. Des résidences sont construites et ainsi que de petits lotissements. 

Traduction tangible du rajeunissement du quartier : l'augmentation des effectifs de l'école Hoche. "En 1979, il y avait plus de 250 élèves, commente Monique Tardivel, directrice de l'école, après une forte baisse dans les années 80, le nombre de nos élèves s'accroît à nouveau chaque année, jusqu'à créer un nouveau poste il y a deux ans. » 

La rentrée 1997 confirme cette augmentation qui va a contrario de la tendance générale. " Le quartier se met à bouger, les parents d'élèves se connaissent et s'impliquent dans les associations. Il y a à nouveau une véritable ambiance de proximité. » L'école fait elle aussi preuve de dynamique, comme en témoigne ses nombreux projets, notamment en 1997-1998 celui d'une exposition sur "L'école autrefois", qui sera réalisée grâce à la découverte de matériel scolaire ancien conservé dans la cave.

 

 

Des articles d'archives, en noir et blanc !

 


 
Les élèves de Hoche récompensés. 1993 Ouest-France

 

Les élèves de l'école Hoche avait du flair en travaillant en 1993 sur le "Choléra-morbus", pas si loin que ça du "Corona-virus" !


16 octobre 2001. Les parents des écoles Hoche et Guébriant réunis pour des actions communes. Photo Ouest-France


9 novembre 2002. Les parents des écoles Hoche et Guébriant réunis pour des actions communes.Photo Ouest-France



Cet article est très loin de retracer toute l'histoire de l'école Hoche dans le quartier de Robien.

 

Si vous avez des commentaires ou des documents à partager sur l'histoire de l'école, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.





 

A lire également sur ce blog

 

L'histoire de l'école Guébriant, cliquer ici

 

 

 

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Sources

 

 

Délibérations du Conseil municipal. 17-7-1936, 23-04-1936, 17-06-1937, 1-07-1937, 9-09-1938, 7-05-1951, 9-07-1951, 31-03-1952. Archives municipales 


Délibérations du Conseil municipal du 15 mars 1940 et 6 septembre 1943.

 

Création d'association de parents d'élèves. 1959 et 2003. Journal officiel

 

Articles de Ouest-France : 19 décembre 1956, 1989, 28 novembre 1990, 1993...

 

J.B Illio, Histoire de Saint-Brieuc, 1931

 

Site Copain d'avant, Ecole Hoche, cliquer ici 

 

Notice complète du directeur Louis Le Garlantézec, cliquer ici



 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...