A peine sortie de la Guerre 39-45, la France se retrouve engagée militairement en Indochine à partir de 1946. Le guerre durera jusqu'en 1954 pour les Français, avant d'être continuée par les américains jusqu'en 1975.
Des habitants du quartier de Robien ont fait cette guerre, certains y sont morts...
Cet article s'attache uniquement à retrouver, à l'aide de la presse
locale de l'époque et de témoignages, comment les habitants du quartier ont pu être concernés par cette guerre.
Ceux de Robien revenus d’Indochine
Dans son roman Chino
au Jardin, Christian Prigent évoque ces anciens d’Indochine, comme Jean Courtray,
l’ex para ouvrant son album de photos souvenirs et racontant Dien-Bien-Phu au
printemps 54. Des histoires qui impressionnent et marquent l’imaginaire d’un
enfant… Les tunnels, les bambous, l’hévéa, les rizières, Saïgon, Bigeard...
Et qu’a-t-il rapporté ce voisin de cette expédition
militaire ? « L’avis de décès de l’empire français, le coup de mou
sous sa forme chronique
[…]
».
Après la guerre, les retours sont difficiles...
Le quartier de Robien touché par la mort de jeunes soldats en Indochine.
Trois jeunes, ayant des attaches avec le quartier, ne reviendront pas vivants de cette guerre d'Indochine. Il s'agit de Jean Vigneron, Georges Allenic et Jean Strobel.
Jean Vigneron
Le décès de Jean Vigneron le 15 janvier 1947 est annoncé tardivement dans l'édition de Ouest-France du 4 mars 1947.
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Jean Vigneron O.F 1950
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Jean Vigneron est né le 28 mars 1925 à Paris. Il est le fils de François Vigneron (président du comité des Fêtes de Robien en 1949) et de Jeanne Thuret, domiciliés 10 rue Louis Blanc dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc.
Jean Vigneron était titulaire de la Croix de guerre et avait été proposé pour la médaille militaire.
Jean Vigneron était engagé en Indochine avec le 4e Régiment de Marche du Tchad (4e RMT) déployé en Indochine de 1945 à 1947.
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Insigne du RMT
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Une messe d'enterrement est célébrée en mars 1947 par l'abbé Vincent, assisté des abbés Carlo et Quéro, en l'église de Robien, à la mémoire du caporal-chef Jean Vigneron, tué par balle à Hanoï dans sa vingt-et-unième année.
"Des drapeaux de l'Union Nationale des Combattants et des prisonniers de guerre 39-40 rendaient les honneurs autour du catafalque".
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4 mars 1947 Ouest-France
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Ce n'est qu'en mars 1950 que la dépouille mortelle de Jean Vigneron est rapatriée d'Indochine. Une cérémonie religieuse se déroule à l'église Sainte-Anne-de-Robien le 6 mars 1950 avant l'inhumation au cimetière Saint-Michel. Un détachement de l'armée rend les honneurs, sous les ordres d'un ancien camarade de Jean Vigneron au 4e R.M.T, le sergent-chef Corlay.
Robert Guillermic
Robert Guillermic est né le 19 juin 1923 à Pontivy, dans le Morbihan.
En mai 1951, une cérémonie funèbre se déroule en l'église Sainte-Anne-de-Robien à la mémoire du sergent-chef Robert Guillermic, mort pour la France auprès de la ville de Hué au Vietnam, le 12 avril 1951, il avait 27 ans. Il combattait au sein du 21e Régiment d’Infanterie coloniale (21e RIC) et fut tué par l’explosion d’une mine.
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Insigne du 21e RIC
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Dans son édition du 2 mai 1951, Ouest-France rappelle l’engagement de Robert Guillermic comme résistant : « Guillermic avait en somme la vocation de l’héroïsme et du sacrifice puisque, après avoir accompli brillamment son devoir pendant la Résistance dans le maquis de Josselin et de Saint-Marcel (Morbihan), il est allé au devant d’une mort glorieuse sur la terre indochinoise ».
L’absoute a été donnée par l’abbé Lemordan, recteur de la paroisse, « devant une foule considérable. Ce fut un émouvant hommage en souvenir du disparu et un témoignage de sympathie et d’estime unanimes à l’adresse de la famille. » De nombreuses personnalités assistaient à la cérémonie.
Sources : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 278826 (Résistance), base des morts pour la France en Indochine, Fiche Généafrance ici, Ouest-France 2 mai 1951.
Georges Allenic
En octobre 1954, un service solennel est célébré en l'église de Robien à la mémoire du sergent Georges Allenic, fils de M. Allenic, président des gendarmes retraités.
Georges Allenic était né le 11 mai 1931 à Thiron (Eure-et-Loir). Il est le fils de Lucien Allenic, gendarme, et de Marguerite Lhermenier, domiciliés 76 rue Jules Ferry à Saint-Brieuc.
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Lucien Allenic. Photo Hervé Bertrand
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Georges est attiré par l'armée et à 18 ans, il rentre au centre de perfectionnement de l’École Militaire préparatoire d'Autun. Il rejoint le 7e Régiment de Tirailleurs Algériens (7e RTA). A 21 ans, il est volontaire pour l'Indochine où il est blessé en opération.
Le 15 décembre 1953, son régiment est désigné pour aller sur Dien-Bien-Phu. pour son courage au combat, la Médaille militaire lui est attribuée. Le 7 mai 1954, il s'évade après la chute du camp retranché de Dien-Bien-Phu mais, huit jours plus tard, il est repris et fait prisonnier. Il fait partie d'un groupe de prisonniers qui, pendant trois mois, se dirigent vers la Chine. Après 700 kilomètres de marche, dans des conditions éprouvantes, il arrive dans le nord du Tonkin, au Camp 42, où il décède.
Officiellement, il est mentionné que Georges Allenic est décédé en Indochine "des suites d'une maladie contractée en captivité à Dien-Bien-Phu".
Le fanion de la Légion Étrangère rendait les honneurs. De nombreuses personnalités civiles, militaires et religieuses étaient présentes. On notait aussi une délégation des enfants de l'école des religieuses.
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Le sergent Georges Allenic
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Pour honorer sa mémoire, il est choisi comme parrain de la 125e Promotion de l’École nationale des Sous-officiers de Saint-Maixent (6/10/1987- 11/04/1988). Un insigne a été confectionné à cette occasion.
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Insigne de la 125e promotion St Maixent
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16 octobre 1954. Ouest-France
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Jean Strobel
Au cours du service à la mémoire du sergent-chef Allenic, le recteur de la paroisse de Robien annonce que le sergent Jean Strobel est mort en captivité au mois de juillet 1954 à Dien-Bien-Phu en Indochine.
Jean Strobel est né le 13 avril 1929 à La Courneuve (75). Il était engagé avec son régiment le 8e Bataillon Parachutiste de Choc (8e BPC), créé le 28 février 1951 en Indochine.
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Diaporama à retrouver sur le site de l'amicale du 8e BCP (ici)
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Le 8e BPC participe à l'Opération
Castor en novembre 1953, prélude à la bataille de Dien-Bien
Phu qui sera déclenchée le 13 mars 1954. Le 7 mai les troupes se rendent et presque tous les membres du régiment décèderont en captivité.
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Insigne 8e BCP
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Jean Strobel est le gendre de Mme Chauvin qui habite au 51 de la rue Jules Ferry. Le sergent Strobel, alors caporal-chef au 1er B.C.C.P à Charner avait épousé Éliane Chauvin, de Robien en juin 1952 et était parti un mois après en Indochine.
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16 octobre 1954. Ouest-France
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En septembre 1948, le décès d'un autre jeune homme va toucher le quartier de Robien. Il s'agit de Damien Joaquin, de la Ville Ginglin, fils de M. Auguste Joaquin, contremaitre à l'entreprise de bâtiment Rideau du quartier de Robien. Damien Joaquin était sergent-aviateur mécanicien. Il devait venir en permission pour se fiancer à Saint-Brieuc.
Saint-Brieuc et la Guerre d'Indochine
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28 juin 1952 Ouest-France
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Au mois de juin 1952, le bataillon des parachutistes, basé à la caserne Charner, est sur le point de partir en Indochine. M. de Chevigné, secrétaire d’État à la Guerre, passe les troupes en revue accompagné des officiers d'Etat Major, avant de repartir l'après-midi à Paris en avion.
Le bataillon de parachutistes est placé sous les ordres du commandant Bigeard.
La présence de Marcel Bigeard à Saint-Brieuc n'est pas un fait très connu. Pourtant, Marcel Bigeard est
affecté le 1er février 1948 au 3e bataillon colonial de commandos
parachutistes, sous les ordres du commandant Ayrolles, à Saint-Brieuc. Il prend
le commandement du groupement de commandos parachutistes n° 2.
Après des campagnes en Indochine de novembre 48 à novembre
1950 au printemps 1951 et un passage à Vannes, M. Bigeard, il revient à Saint-Brieuc en
septembre 1951, comme Commandant puis Chef de bataillon en janvier 1952 à la tête du 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux (B.P.C).
M. Bigeard débarque à
Haïphong à la tête du 6e B.P.C, le 28 juillet 1952, pour son troisième séjour en Indochine où il restera jusqu'au 25 septembre 1954, après quatre mois de détention suite à la chute du camp de Dien-Bien-Phu.
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Défilé des troupes à la caserne Charner. Saint-Brieuc 28 juin 1952 Ouest-France
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De nos jours, sur l'Esplanade Georges Pompidou à Saint-Brieuc, à l'emplacement de l'ancienne Caserne Charner, on trouve une stèle à la mémoire des bataillons de parachutistes basés à Saint-Brieuc.
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Esplanade Georges Pompidou. Photo RF 2022
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En Mai 1956, une cérémonie patriotique se déroule à Saint-Brieuc " A la mémoire de ceux de Dien-Bien-Phu".
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7 mai 1956. Ouest-France |
Un office religieux est célébré en l'église Saint-Michel à la mémoire des anciens de la Légion étrangère et de Dien-Bien-Phu. La messe est dite par le chanoine Auffray, curé de la paroisse, accompagné de l'abbé Levitaux, du Révérend-Père Radenac, ancien missionnaire en Chine et de la chorale Saint-Michel. A l'issue de la cérémonie, les autorités civiles et militaires se rendent sur les tombes des soldats inhumés au cimetière Saint-Michel.
Dans le quartier de Robien, d'autres voix se font entendre au moment de la guerre d'Indochine, il s'agit de celles des militants communistes qui critiquent l'engagement de la France.
C'est ce que nous allons voir dans cette deuxième partie.
Les opposants à la Guerre d'Indochine.
"Le Pont Henri Martin"
Le Parti communiste était très actif dans le quartier de Robien après la Seconde guerre mondiale. Son opposition à la guerre en Indochine s'est manifestée très tôt.
Le quartier de Robien en garde une trace que l'on peut découvrir sur le pont qui passe au-dessus de la route, dans le bas de la rue Luzel.
Vers 1965, Francine Gicquel reprend le
bistrot au 65 rue Luzel, un peu après le petit pont de chemin de fer qui passe
au dessus de la route. Roger Gicquel, le fils de la maison se souvient : "Quand
les gens parlaient du bar de mes parents, on disait "Le bar des deux
Ponts" et au début des années 50 sur le pont, c'était écrit avec du
goudron "Pont Henri Martin" du nom d'un militant communiste, opposé à
la Guerre d'Indochine".
Il faut croire que la peinture était d'excellente qualité car on voit encore ces inscriptions peintes en rouge des deux côtés du pont !
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Dans le bas de la rue Luzel à Saint-Brieuc. Photo RF
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Les combattants de la liberté. 1950
Une autre affaire concerne des habitants du quartier de Robien, il s'agit de la manifestation qui est organisée
en gare de Saint-Brieuc le 11 mai 1950 pour s’opposer au départ d'un train de
messageries, transportant trois canons du cuirassé Richelieu en partance pour la Guerre d'Indochine.
Deux cent personnes
participent à l’action mais une dizaine est identifiée sur le moment par le
commissaire de police. Dans ce groupe figure Jean Le Bars, un habitant de Robien, militant communiste et syndicaliste chez les cheminots. Il est le deuxième personnage sur la gauche de la photo, avec un long manteau, il était amputé de la jambe droite. (voir ci-dessous).
Les douze inculpés sont
accusés d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État.
Ils sont arrêtés puis dix sont transférés
à Paris et internés au Cherche-Midi pendant plusieurs mois.
Emprisonné à la prison du Cherche-Midi comme neuf
autres camarades dont trois femmes, Jean Le Bars est hospitalisé en novembre 1950 à
l’hôpital central de Fresnes, puis remis en liberté provisoire, le 30 novembre
1950.
En
parallèle, la solidarité s'organise et l'affaire des combattants de la
Paix a un certain retentissement sur le plan national.
Les
familles des emprisonnés de Saint-Brieuc sont invitées à la Fête de
l'Humanité en 1950. Elles posent en photo sous un portrait géant de
Staline...
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L'Aube nouvelle. Archives départementales en ligne. JP 152
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Les « Dix combattants de la paix de Saint-Brieuc » sont accueillis en héros à Saint-Brieuc les 3 et 5 décembre.
Le procès commence le 22 janvier 1951 et le
26 janvier, le journal Ouest-France titre en première page sur ce
procès.
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26 janvier 1951 Ouest-France
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Le journal développe un long compte-rendu dont voici des extraits :
"Lors du procès, successivement
le président interroge les autres inculpés et pose à peu près les mêmes
questions : «Avez-vous obéi à un mot d ’ordre ? ». «
Vous êtes-vous intentionnellement placé devant la locomotive? ». « Avez-vous
constaté des sabotages sur le convoi ? ». « Avez-vous chanté la Marseillaise ?
».
A toutes ces questions, les
inculpés briochins répondent qu'ils ont eu simplement,
spontanément, l’intention de manifester contre la guerre.
Les avocats de la défense
insistent sur le fait que les manifestants ne pouvaient s’opposer à la marche
du train puisque celui-ci devait stationner en gare de Saint-Brieuc plus d'une
heure lorsque la manifestation a éclaté.
Seul Jean Le Bars reconnaît avoir désiré retarder le départ du train.
Les inculpés estiment que
s'ils ont été les seuls arrêtés sur environ 200 manifestants, c’est en raison
de leur appartenance à des «partis démocratiques » ou de leurs fonctions dans
les syndicats.
M. Lejeune, résistant notoire
et secrétaire de la Fédération départementale du Parti communiste, n’a pas été
arrêté en même temps que ses camarades. Il se présente spontanément, devant le
tribunal. Il déclare que, bien que recherché par la police, il ne s'est pas
rendu à ses convocations pour demeurer libre et essayer de faire libérer ses
compagnons".
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28 janvier 1951. La Champagne, journal du PCF. .
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Finalement, après un procès qui durera du 22 janvier au 4 février 1951, ces militants seront relaxés.
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Sources
Site Mémoire des Hommes, Jean Vigneron, cliquer ici
Article Wikipédia sur le 4e Régiment de Marche du Tchad (4e RMT) dans lequel servait Jean Vigneron, cliquer ici.
MémorialGenweb, Jean Vigneron, cliquer ici
Site Mémoire des Hommes, Georges Allenic, cliquer ici
Site Généanet, Georges Allenic, fiche de Hervé Bertrand (avec photo de Lucien Allenic), cliquer ici
MémorialGenweb, Georges Allenic, ici
Site Mémoire des Hommes, Jean Strobel, cliquer ici
Histoire de l'amicale du 8e Bataillon Parachutiste de Choc (8e BPC) où servait Jean Strobel, cliquer ici
Ouest-France, 4 mars 1947, 6 mars 1950 (Vigneron), 16 octobre 1954.
Chino au Jardin, Christian Prigent, éditions P.O.L 2021
L'histoire du Parti Communiste à Robien, cliquer ici
Correspondance en septembre 2024 avec Dominique Soufflet pour l'identification de Jean Le Bars sur la photo, une physionomie proche de la personne qu'il voyait passer deux fois par jour devant la maison de ses parents rue François Villon.