mercredi 12 mars 2025

Les bistrots de Robien, boulevard Carnot à St Brieuc

 
 
 
La Passerelle, un bar encore ouvert au 33 Boulevard Carnot !

 
En fait, le seul bar qui continue d’assurer la fonction d’un bar de quartier à Robien est « Le bar de la Passerelle », un bar-tabac-loto-journaux qui résiste bien. Il est situé 33 boulevard Carnot. C'est un lieu où se retrouvent les habitués et les passants de plus en plus nombreux avec le déplacement de la gare routière du côté Robien. Ce bar a une existence plus longue qu’on peut le croire à priori, aux environs de 1900…
 
Dans les années 30, c'était le café de Aimé et Victorine Lainé. Ils étaient inscrits comme "cafetiers" mais faisaient aussi les chambres et la vente du tabac.

Pendant les années d'occupation, c'est Marguerite Bauchat qui tenait le "Café-Tabac-Chambres". Elle s'est particulièrement distinguée par son action dans la Résistance. Son histoire est racontée dans un autre article consacré à "Robien pendant la Seconde Guerre mondiale".
 
Jusque dans le milieu des années, l'endroit était connu son le nom de "Chez Bauchat" ou "Hôtel Bauchat".
 
Le café de la Passerelle. Carte postale ancienne (années 30?)

 
En 1956, Ludovic et Marguerite Le Liboux ont pris la succession de Mme Bauchat.

Années 70. Bar de la Passerelle à Saint-Brieuc. Photo Ville de Saint-Brieuc.

Et dans les années 90, c'est Marcel Daniel qui tenait le Bar de la Passerelle puis Didier Bebin (autour de 1998). 
Philippe et Lydie Robert ont repris l'affaire en 2005 et ils l'ont tenue jusqu'en 2021.
 


 
Les débitants de boissons dans le boulevard Carnot avant 1900
En 1891, dans le recensement de la population on a déjà la liste des débitants mais il est difficile de les situer car les indications ne sont pas précises. Notons, Jean-Marie Durand et sa femme Louise Guégan, Aimée Hamon (épouse du forgeron Louis Dilly), Brieuc Le Dily et sa femme Marie-Anne Audrain.
En 1896, dans le recensement de la population les débitants sont mentionnés avec peu de précisions sur la localisation. On retrouve Jean-Marie et Louise Durand, Brieuc et Marie-Anne Dily ; En plus il y a Marie Mesléard.
En 1901, on apprend le nom de quatre propriétaires de débits de boissons dans la rue Carnot : au début de la rue Marie-Anne Dily, née Audrain;  Jean-Marie Busson ; Guy Michel et plus loin, Marie-Françoise Maffart née Jean. 
En 1905, la presse relate un fait divers qui ne met pas en valeur la sécurité dans cet endroit de Saint-Brieuc mais cette histoire aurait très bien pu arriver en centre-ville !
 
22 Mai 1905 Ouest-Eclair

Nous présentons ci-dessous les bars que l'on peut encore localiser facilement de nos jours.


 
AU BON COIN, LE MAT'XANDRA, Caramel et compagnie, numéro 3
Dans le boulevard Carnot au numéro 3, en 1931 on trouve Rosalie Le Coq comme restauratrice. Et en 1936 il y avait le restaurant de Marcel et Rosalie Le Bras (née Lecoq).
Plus tard, au moins dans les années 50, on trouvait à cet emplacement le bar « Au Bon coin ».
Ce bar avait autrefois comme propriétaires les soeurs Bougeard qui avaient aussi un bar au 10 de la rue Jules Ferry.
Au bon coin. 1960. Document André Bougeard
 
Publicité dans le livret du Concours agricole, place de Robien 1955

En 1955, la fanfare du C.O.B vient célébrer la Fête des rois au restaurant du Bon-Coin, tenu alors par M et Mme Bougeard.
Restaurant Le Bon-Coin, boulevard Carnot. 10 janvier 1955 Ouest-France

4 novembre 1957 Ouest-France

Publicité dans le journal Le Griffon. 1966


La reprise du Bon coin par Pascal Monchoix

Pascal Monchoix était bien connu dans le quartier de Robien dans les années 80-90 pour avoir tenu le bar-hôtel-restaurant Le Bon Coin, à l’angle du boulevard Carnot et de la rue de Robien à Saint-Brieuc, à partir de 1981. Puis il avait transformé l’établissement en pizzéria en lui donnant le nom de Mat’Xandra en 1999.
Le nouveau nom, le Mat’Xandra était formé à partir des prénoms des enfants, Mathieu et Alexandra.  

Pascal Monchoix était né à Saint-Brieuc, puis avait suivi une formation à l’école hôtelière de Plésidy de 1975 à 1978. 
Pascal Monchoix en 2011, archive de Ouest-France
 
Travaillant pendant la saison touristique au Val-André et Erquy, il part ensuite aux Etats-Unis une année en Floride. Revenu en Bretagne, il exerce son métier à Rennes au Duguesclin, un restaurant étoilé. Et c’est ensuite qu’il s’installe dans le quartier de Robien avant de relever un nouveau défi, avec son épouse Chantal, en 2006, à l’Hôtel du Parc et au restaurant La Cotriade puis en 2015 à Lannion avec la Brasserie Le Ro An.
Pascal Monchoix était aussi très impliqué dans l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) dont il était adhérent depuis 1984 et élu vice-président en 2014.
Il est décédé en avril 2024, âgé seulement de 64 ans.
(d’après un article de Nadia Le Saux dans l’édition de Ouest-France du 27-28 avril 2024) 

En 2008. Image Google street

En 2008, Jérôme Jégo, jusque-là pizzaïolo avec les anciens propriétaires, a repris le restaurant-pizzeria Le Mat'Xandra, un bar-restaurant pouvant accueillir jusqu'à soixante couverts.
Le Mat'xandra en 2014. Photo André Bougeard
 
Dans les années 2010-2020, cet établissement continue de fonctionner et sous le nom de "Caramel et Compagnie".
Jérôme Jégo, repreneur du Mat'Xandra en 2008

 
A LA DESCENTE DES MARCHANDS, LE CAFÉ DES CHEMINOTS puis LE SYMPATIC, LE ZEN, numéro 7- 9
Café-Hôtel Mahoudo. Photo Famille Mahoudo, transmise par Jimmy Tual.

Mathurin Mahoudo, est né en 1866 à Hémoustoire (22). Il est inscrit dans le recensement de 1906 comme débitant au 9 boulevard Carnot.

Le bistrot s'appelait "A la descente des marchands". Cet établissement faisait aussi "Chambres et écuries" comme l'indique l'enseigne. 

Marcel Honoré Mahoudo naît le 2 septembre 1907 à Saint-Brieuc. Il est le fils de Mathurin Mahoudo et d’Éléonore HAMONIC (née en 1879 à St Gonnery). Il passe son enfance à Saint-Brieuc. Ses parents tiennent le café hôtel situé à Robien au 7 boulevard Carnot face à la gare de Saint-Brieuc

Il épouse Maria Darcel (1911-2007) le 29 juin 1931 à Saint-Brieuc. Le couple a deux garçons. Il décède le 21 février 1961 à Saint-Brieuc. Il est inhumé au cimetière communal Saint-Michel à Saint-Brieuc.

(D’après le témoignage de Jean-Claude Mahoudo, recueilli par Jimmy Tual lors d’un entretien le 19 avril 2016).

 

Mahoudo, boulevard Carnot (erreur du journal qui indique boulevard Hoche) 20 juin 1925 Ouest-Eclair
 
En 1931, le nouveau propriétaire est René Leroy, mentionné comme "cafetier". En 1936, c'était le restaurant de Rosalie Tréhorel. Monsieur Tréhorel était très connu dans le quartier parce qu'il avait un car appelé "L'Hirondelle de Robien". Il emmenait les gens du quartier au bord de la mer, juste au dessus de la plage du Valais.

1940. Facture. Dossier 3 L 140 Archives municipales

Les propriétaires suivants s'appelaient Le Coidic. Le Café Coidic est mentionné en 1957 dans Ouest-France mais Joseph et Aline Le Coidic ont tenu l'établissement de 1953 à 1963. La petite fille des Coidic précise dans un courriel que "beaucoup d'ouvriers venaient dans cette pension de famille". Les Coidic avaient quatre filles dont l'aînée, Monique Mahé, a tenu la crêperie avant que la boulangerie Rabin s'installe boulevard Carnot.
Plus tard, à cet emplacement, on avait "Le Café des Cheminots". Il était appelé aussi "Chez Pincemin". 
L'établissement est devenu ensuite Le Sympatic, ouvert dans les années 70. Les clients de l'époque appréciaient particulièrement les grillades avec des sarments de vigne dans la cheminée. Les fagots restaient sur le trottoir quand ils étaient livrés.
Le Sympatic en 2008. Image Google street

Le Sympatic, photo Eric Bergeronne

Ce café-restaurant a changé ensuite de style et de nom et il a pris pour nom « Le Zen ».
Ouest-France 26 septembre 1995

Ouest-France 26 septembre 1995


Publicité dans Le Griffon, 1970, numéro 17.


Publicité dans le journal du CAR. Juin 2009

 

LE BAR DU 15 BOULEVARD CARNOT 
En 1906, on a Caroline Busson, née Le Bras, comme débitante au numéro 15

 
DAOULAS, L'EXPRESS ou CHEZ COLETTE,  CHEZ JACKY, numéro 23
Mais, en 1906, dans le boulevard Carnot au numéro 23, il y avait aussi le bar de Marie-Françoise Louargant, débitante. Puis ce sont Jean et Marie Perron, recensés en 1931. Ensuite, Louis et Sidonie Lorant, sont recensés en 1936. 
Dans les années 50-60 c'est monsieur Bernard qui tenait ce café. Ensuite, dans les années 60, les patrons habitaient rue de Robien. C'est Antoinette qui tenait l'établissement, elle était mariée avec Claude Daoulas. C'est ce qui explique  ce que l'on voit encore sur l’enseigne peinte "DAOULAS". Au dessus, "Dom Rémy", c'est une marque de vin bon marché. 
 
Café Daoulas. Photo André Bougeard, juin 2011

 
D'après les souvenirs de Jean-Claude Le Chevère, dans les années 70, le patron devait faire du basket, ou il avait quelques liens avec La Vaillante. 
Le 10 avril 1974, ouvre l'Ely-Bar. L'établissement fait aussi snack-restaurant.
L'Ely-Bar 10 avril 1974 Ouest-France


Le bar a changé de nom bien plus tard et s'est appelé "Chez Colette" dans les années 90" quand Colette Troadec tenait l'établissement puis "Chez Jacky" car le patron était Jacky Troadec.  
Ensuite on l'a connu sous le nom de l’Express et cet établissement a fermé en 2009. 
 
L'Express en 2008. Photo Google street
  

Le Daoulas est l'avant dernier bistrot de Robien ayant résisté à toutes les fermetures !
23 bld Carnot. Café Daoulas. Photo RF





Au 29, une crêperie-restaurant
Une crêperie-restaurant (qui faisait peut-être bar?) a existé au 29 boulevard Carnot comme le prouve cette partie d'enseigne découverte (et très vite recouverte!) en 2021.
Qui connaît encore son histoire ?
 
29 Boulevard Carnot Photo RF. 4 Novembre 2021

 

Bar de M et Mme Hellio, numéro 31
 
En 1931 et 1936, on trouvait au numéro 31 Yves et Marie Hellio, inscrits comme "débitants". 
Le 31 boulevard Carnot à St Brieuc


 

La tournée des bistrots de Robien continue ici...
 

Bistrots boulevard Hoche
Bistrots rue de Trégueux

 
Et pour Mme Bauchat, toute son histoire dans   "Robien pendant la Seconde Guerre mondiale".


 

Si vous avez des commentaires ou des documents sur l'histoire de Robien, vous pouvez utiliser le formulaire de contact en haut à droite de la page. Merci d'avance.

 

 
 
Retour à la maison (le sommaire) ICI
 
 
 
 
Sources
 

Archives municipales, dossier de presse des années 1996 et 1998 avec des articles de Ouest-France. 

Archives départementales en ligne. Recensement de la population 1901, 1906, 1911, 1936.

Site internet, greffe du tribunal de commerce. 

Souvenirs de Guy Flageul, André Bougeard, Jean-Claude Le Chevère





samedi 8 mars 2025

Richy et ses copains, un groupe de rock à Robien. 1988

Le 24 février 1988, dans Le Télégramme, Pierre Fenard fait le portrait d’un groupe de rock de Saint-Brieuc qui répétait boulevard Carnot « dans le local étroit de l’arrière-cour des vieilles écoles de Robien ».
Cette bande de copains n’avait pas encore de nom mais
ils comptaient s'appeler Trashtub ou Toxique-West. On y trouvait Jean-Noël Loncle (guitare), Marc Roussel (guitare), David Alain de Brest (batterie)et Jean-Yves Guinamant (chanteur), alias Richy. 

Tout d'abord il faut préciser que le groupe avait fini par se trouver un nom : "Trash tube on TV"La formation du groupe a été de courte durée, 2 ans et demi tout au plus, sans concert. Avant plusieurs membres de ce groupe avaient déjà constitué une autre formation du nom de Die grunderen.

En mars 2025, en demandant sur deux Facebook locaux si des gens se souvenaient de ce qu'étaient devenus ces jeunes rockeurs, nous avons eu des réponses !

Le Télégramme, portrait de la semaine, 28 février 1988

Les membres du groupe, 37 années plus tard

Marc Roussel : « Après Saint-Brieuc, je suis parti habiter sur Rennes. J’ai joué dans d’autres groupes dont les Slumlords, Les Mass Murderers et les Trotskids. Alain le batteur est à Rennes et a joué avec les Porto pack. »
Précisons que Mass Murderers est l'un des plus grand groupe Français de Punk hardcore. Il a été formé à Saint-Brieuc début 1994 avant de partir sur Rennes.

Marc Roussel (Marco sur la photo) sur le site Massprod, ici

Jean-Noël Loncle est toujours dans la musique et dans le secteur de Saint-Brieuc. Il s'étonne de voir resurgir cet article après tellement d'année et précise : "Marc Roussel et moi, nous sommes de vieux amis et nous sommes retrouvés il y 5/6 ans, peut-être 7... On a quelques nouvelles d'Alain par moments, nous nous voyons très rarement malheureusement, quand a Richy, plus aucun contact depuis 1989". 



Si vous avez des renseignements pour compléter cet article sur ce groupe de rock, merci de laisser un message sur le formulaire de contact, avec vos coordonnées mail pour que je puisse vous répondre.

 

Retour au sommaire du blog de Robien ici 

 

Sources

Le Télégramme 28 février 1988, un article de Pierre Fenard

Site de Massprod, ici

Correspondances et témoignages de Jean-Noël Loncle et Marc Roussel à partir du groupe Facebook "Tu es de Saint-Brieuc si..."  



 

jeudi 6 mars 2025

Presle, industriel chiffonnier, rue Luzel à St Brieuc. 1945-1954

La famille Presle, spécialisée dans la récupération, habitait au 42 boulevard Charner, un peu après le foyer Laïque proche de la gare, en direction de la Croix Mathias. Leur entreprise se trouvait au numéro 44 depuis le début des années 1910.

Après 1945, profitant d’une opportunité, les établissements Presle ouvrent un dépôt au début de la rue Luzel, dans l’ancienne conserverie Saupiquet.

 

Les établissements Presle s'installent dans le quartier de Robien. 1945

La raison de l'installation des établissements Presle est évoquée dans le journal manuscrit de J.B Illio intitulé « St Brieuc de 1939 à 1945 ». Il rappelle ce qui se passait pendant la période de l’Occupation et notamment le moment où le gouvernement allemand a intensifié la collecte de métaux. A Saint-Brieuc, de nombreuses statues et plaques ont ainsi été récupérées puis fondues.

Les particuliers étaient également mis à contribution. Les métaux non ferreux comme le zinc étaient visés : des restaurateurs et tenanciers de bar en ont fait les frais, leurs comptoirs et tables en zinc étaient très prisés. Le cuivre des portes, armoires et fourneaux, était recherché par les récupérateurs.

« A la Libération, l’ancienne usine Saupiquet, de Nantes, établie rue Luzel, était remplie de métaux non ferreux, au compte de la grande chiffonnerie Presle. On ignore ce que devinrent ces masses de marchandises ».

Lors du conseil municipal du 22 novembre 1954, la Ville a acquis un petit terrain de 60 mètres carrés appartenant aux établissements Presle pour engager des travaux au bout du boulevard Hoche et de l'embranchement vers le pont de Quintin.


Les traces de ces bâtiments sur des photos aériennes.

Ci-dessous, cette photo aérienne des années 60 nous donne une bonne idée des locaux occupés par les établissements Presle, rue Luzel.

Années 60. L'ancienne usine Saupiquet, rue Luzel, et au premier plan le boulevard Vauban

 

Quelques repères sur les établissements Presle à St Brieuc

1934 Facture Presle. Dossier 3 L 137 Archives municipales
Les établissements Presle de St Brieuc comptaient parmi les plus importants dans ce domaine dans l’hexagone et leur rayon d’action s’étendait dans tout l’Ouest de la France.

Ils furent fondés en 1858 par Auguste Gontrand, auquel succéda Presle et Gontrand. Ensuite Eugène Presle fonda les Établissements Presle et les confia plus tard à ses deux fils Émile et Louis. Les établissements comportaient de vastes magasins et ateliers à Saint-Brieuc, Vannes, Quimper, Dinan et Lannion.

Un grand atelier Presle se trouvait boulevard Charner et sa proximité était une bonne raison pour que des femmes du quartier de Robien y travaillent.

Presle boulevard Charner. L'Illustration 1926.

 
Dans les années 1920, la production annuelle dépassait les 8 000 tonnes, soit 25 tonnes de matières diverses par jour expédiées en France et à l’étranger (chiffres de 1926).
1944. Dossier 3 L 147. Archives municipales.
C’est d’ailleurs M. Émile Presle qui était le président d’honneur la réunion annuelle du syndicat des Chiffonniers et Ramasseurs des Côtes-du-Nord le 10 juillet 1948 à Saint-Brieuc. M.Presle offrit le champagne à tous les présents. L’assemblée fut suivie d’un banquet d’une soixantaine de couverts à l’Hôtel de la Croix-Rouge « où un déjeuner copieux, arrosé de forts bons vins et cidre fut servi impeccablement. » (Ouest-France 17 juillet 1948)
1944. Familles Presle, Le Bigot et Gaudu. Fonds Gaudu. Archives municipales


On retrouve plusieurs personnes de la famille Presle sur cette photo. Elle a été prise en avril 1944 au château de Grénieux de Saint-Brandan, propriété de Mme de Callac. L'identification des personnes a été facilité par les notes prises par Jean Le Bigot.

1. Lucie Le Bigot-Presle ; 2.Simone Presle. 1922-1986, mariée avec Jean-Claude Gaudu, une fille Monique née en 1951 ;  3.Émile Presle (1894-1960) ; 4.Yvonne Presle, née Bouguen, épouse d’Emile ; 5.Henri Presle ; 6.Jacques Noël Le Bigot ; 7.Augustine Le Bigot, née Thomas ; 8.Marie-Thérèse Le Bigot, épouse Ferdinand Meuric ; 9.Denise Presle (épouse Le Coq)


 Retour au sommaire ICI

Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite en laissant votre adresse mail...
 

Sources

Collection de cartes postales

Archives départementales. Photos aériennes 

"St Brieuc de 1939 à 1945 », J.B Illio. Dossier 68 J 1 Fonds Huguen

Les chiffonniers de Paris. Antoine Compagnon. Gallimard. 2017

 

L’histoire des chiffonniers du XXe siècle, et de leur manière de trier et de recycler, nous ramène à ce début de XXIe siècle où les concepts d’économie circulaire sont d’actualité.

La concentration autrefois de nombreux chiffonniers industriels dans le quartier de Robien trouve aujourd'hui un héritage naturel dans l'engagement de ses habitants à en faire un Eco-Quartier vivant. 

 

Chiffonniers, fourreurs, marchands de peaux. Quartier de Robien

Repères

1920. Chiffonnier : Mennou Albert, 29 boulevard Carnot

1932-1936. Fourreurs : La Pelleterie de Bretagne, Jean et Thérèse Thomas, 13 bis rue Jules Ferry

1932-1936. Peaux : Eugène Méheut, 33 bis rue Jules Ferry

1932-1936. Peaux : Pradat, 7 boulevard Hoche

1948-1949. Récupération de peaux : Méheut, 81 rue Jules Ferry ; Pradat, 47 rue Jules Ferry ; Thomas, 21 rue Jules Ferry, Presle rue Luzel

1955. Chiffons : Thomas Jean,  21 rue Jules Ferry

1955.  Récupération de peaux : Pradat, peaux brutes, 47 rue Jules Ferry

1973. Récupération de chiffons et peaux : Méheut E,  35 rue Jules Ferry (encore en 1978); Pradat, 47 rue Jules Ferry.

Le Gall va prendre la succession de Méheut rue Ferry...

 

 

 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...