mercredi 1 octobre 2025

Enseignes et inscriptions en train de disparaitre. Quartier de Robien à Saint-Brieuc.

On les voit encore un peu, presque plus et parfois plus du tout ! Alors circulez, il n'y a rien à voir ! Au contraire, prenons le temps de scruter ces enseignes et ces inscriptions qui disparaissent, elles en disent beaucoup sur l'histoire du quartier de Robien...

Magasin Mayola, rue de Robien, proche du boulevard Carnot

Ci-dessous, photo prise en 2021. Publicité peinte sur un pignon d'immeuble au début de la rue de Robien pour le magasin Mayola situé boulevard Carnot.

 

Rue de Robien, publicité pour le magasin Mayola du boulevard Carnot. Photo RF 2020

Le dessin est celui de la boite de cirage Mayola que l'on peut voir dans cette publicité de 1959. Dans les années 30, M. Donval, négociant en chouchen et miel transforma sa distillerie à Rosporden et utilisa la cire comme encaustique puis comme produit d'entretien. C'est le début de la marque Mayola. Après 1945, l'entreprise se développe de manière industrielle. Après les années 60, l'entreprise Mayola est devenue Hyplon puis Mac Bride, aujourd'hui spécialisée, dans les aérosols.

Publicité pour le cirage Mayola. Photo RF 2025


L'ancien café Daoulas, boulevard Carnot

Ci-dessous, l'enseigne de l'ancien café Daoulas, boulevard Carnot, proche de l'école Diwan.


LE CHÊNE DORÉ, 9 rue Jules Ferry
Au numéro 9 de la rue Jules Ferry, il y avait un bar-restaurant dont on voit à peine l'enseigne de nos jours. L'établissement a ouvert dans les années 30.

L'enseigne du Chêne Doré, à peine visible de nos jours. Photo RF

  Restaurant Le Manguier, 10 rue Jules Ferry

Le O saveurs a replacé Le Manguier. Photo RF 2021

Sous la superbe enseigne de O Saveurs se dévoilent à peine les dernières lettres de l'enseigne du restaurant Le Manguier qui avait eu aussi ses heures de gloire dans la gastronomie briochine.

Laverie, 15 rue Jules Ferry

Le Robien-Lav'omatic en 2025 (comme en 2016 déjà) laisse voir une enseigne en bois avec un lettrage bleuté au-dessus d'une mosaïque. Dans les années 2008 une enseigne plus moderne avait recouvert celle plus ancienne...

En 2025

En 2008 Image Google street view

La résidence Le Clos Robien, 17 rue Jules Ferry

Le nom de la Résidence Le Clos Robien est encore un peu visible sur le mur de l'immeuble.
 

Le garage Le Bahezre, 59 rue Jules Ferry

Garage Honoré Le Bahezre

Selon la lumière, les traces apparaissent plus ou moins...


Garage Honoré Le Bahèzre

 
En 2008. Ancien garage Le Bahezre, 59 rue Jules Ferry

 

En 2025, il ne reste plus que les premières lettres de "Réparations"

Rigot-Stalars-Vandesmet, 80 de la rue rue Jules Ferry

L’entreprise Rigot-Stalars s’est installée dans les bâtiments de l’ancienne minoterie Epivents en 1932. L'entrée des bâtiments se situe au numéro 80 de la rue rue Jules Ferry à Saint-Brieuc mais aussi du côté de la rue Émile Zola.

Le nom de l’entreprise Rigot-Stalars, vient du mariage de Justine Stalars, née en 1824 à Lille, 59, Hauts de France et décédée le 3 septembre 1910, à l'âge de 86 ans ; et de Prosper Rigot, né le 5 mai 1818 à Avesnes-sur-Helpe, 59, Hauts de France et décédé en 1886, à l'âge de 68 ans.

En 1967 la filature Vandesmet bien connue dans le Nord de la France s’associe avec les établissements Rigot-Stalars pour donner naissance à la société "Rigot-Stalars & Vandesmet".

Mais l'entreprise finira par céder son activité à StoreFrance (la filature Vandesmet a fermé en 1977).

Initiales Rigot-Stalars-Vandesmet. Photo 2020 RF



Le Mont-Carmel, 39 rue du Pré-Chesnay

Les dernières traces extérieures, que l’on trouve encore de la présence de l’entreprise Le Mont-Carmel, sont cette inscription sur une plaque, 39 rue du Pré-Chesnay et celle que l'on trouve au-dessus de la porte d'entrée. On peut lire "...du vêtement professionnel..."

Photo RF 2021




"Le Pont Henri Martin"

Vers 1965, Francine Gicquel a repris le bistrot au 65 rue Luzel, un peu après le petit pont de chemin de fer qui passe au dessus de la route. Roger Gicquel, le fils de la maison se souvient : "Quand les gens parlaient du bar de mes parents, on disait "Le bar des deux Ponts" et au début des années 50 sur le pont, c'était écrit avec du goudron "Pont Henri Martin" du nom d'un militant communiste, opposé à la Guerre d'Indochine, condamné à cinq années d'emprisonnement pour avoir distribué des tracts hostiles à la guerre... Dans toute la France des manifestants vont demander sa libération. (ci-dessous image du film ciné-archives, visionnage en cliquant ici)


On voit encore des deux côtés du pont ces inscriptions peintes en rouge.

 

Dans le bas de la rue Luzel à Saint-Brieuc. Photo RF
Henri Martin dessiné par Pablo Picasso.
La discothèque Le Triangle, rue Émile Zola

La première discothèque ouverte dans la rue Émile Zola en 1993 avait pour nom Le Palace et sa proximité des habitations avait causé bien des soucis de voisinage. Les riverains n'ont pas plus gardé un bon souvenir de l'implantation de la discothèque renommée Le Triangle et en particulier du double meurtre qui eut lieu à l'été 2000.


Le bâtiment de l'entreprise Flageul, 3 rue Jules Ferry

De nos jours le bâtiment de chez Flageul existe toujours au début de la rue Jules Ferry.

L'emplacement des établissements Flageul. Photo RF 2021

Et si on observe très attentivement on peut encore distinguer l'enseigne peinte : Les fils d'A.Flageul

 

Photo et légende RF 2021.

Un négociant en chevaux : Auguste Gicquel, boulevard Carnot.

L'enseigne effacée du négociant de chevaux, boulevard Carnot

Auguste Gicquel est né le 3 octobre 1860 à St Donan, marié le 13 février 1898 à Plédran avec Thérèse Rouxel. Dans les recensements, il était mentionné comme "courtier en chevaux" ou "négociant en chevaux". 

Un ancien café, boulevard Carnot


A l'emplacement du restaurant Le Zen, au 7 boulevard Carnot a laissé apparaitre une ancienne inscription à peine déchiffrable : OJUES ?. On a trouvé à cet emplacement plusieurs établissements : A LA DESCENTE DES MARCHANDS, LE CAFÉ DES CHEMINOTS puis LE SYMPATIC et enfin LE ZEN (article à retrouver en cliquant ici).




Une ancienne crêperie-restaurant, boulevard Carnot

Pendant les travaux de ce qui allait devenir en 2022 L'arche du Temps,  l'escape game Arche du Temps, la façade sur le 27 bis boulevard Carnot a laissé apparaitre une ancienne inscription "Crêperie restaurant".

Une épicerie, 49 boulevard Hoche

 

Un café-restaurant 6 rue Luzel

Au 6 de la rue Luzel, il y a eu un café-restaurant depuis le début du XXe siècle et différents propriétaires ont fait vivre ce commerce. Une légère trace subsistait encore sur la façade dans les années 2020 où l'on pouvait distinguer "Café-Restaurant"...   


21 octobre 1989 Ouest-France

Un transporteur, Etesse et Frères, rue François Ménez 

Etesse. Rue François Ménez.

Etesse, arrière du bâtiment visible boulevard Carnot
Tapissier-décorateur Au Nid douillet, P. Reux, 89 rue Jules Ferry

Pierre Reux était déjà rue Jules Ferry en 1934 et en 1955.

Ci-dessous, on voit encore la trace de l'enseigne "Au nid douillet. P.Reux. Tapisserie" sur le haut de la maison du 89 rue Jules Ferry.

Au Nid douillet, 89 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

 
Au Nid douillet, 89 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

 Serrurerie J. Touzé, 42 rue Jean Jaurès

Enseigne de l'atelier de serrurerie Touzé, 42 rue Jean Jaurès. Photo RF 2020

Jean François Lazare Touzé est né le 17 mars 1906. Il se marie à Saint-Brieuc le 16 août 1930 avec Ernestine Bogard. Il est mort à Saint-Brieuc le 10 juillet 1982.  On retrouve la trace de M. Touzé à Robien. Tout d'abord Yves Touzé, épicier boulevard Carnot en 1910. J. Touzé, serrurier mentionné dans l'annuaire de 1948. Il s'agit de M. Touzé serrurier rue de la Corderie mentionné le 24 juillet 1937, ayant subi un vol (31 ans donc né en 1906). Enfin on a le même Touzé, serrurier-ferronnier au 75 boulevard Hoche dans l'annuaire 1973. 

15 juillet 1982 Ouest-France
Merci à Michel Lenoir sur Généanet.

Jean Touzé. Photo Michel Lenoir

Jean Touzé 1927. Photo de famille. Michel Lenoir


Café du Champ de foire, 2 rue de Trégueux

Avant les années 1940, à la Croix Perron, au numéro 2 de la rue de Trégueux, il y avait un bar. Cet établissement a été tenu par M et Mme Rault en attendant que leur boucherie-charcuterie finisse d'être construite juste en face, en 1940.
Dans les années 50 et jusqu'au début des années 70, le bar était tenu par M et Mme Mahé. C'était le rendez-vous des boulistes.

Le bar s'est appelé "Café du Champ de foire", comme on le voit sur la photo ci-dessous, à l'occasion de travaux en 2020 qui ont fait apparaitre une partie de ce qui était écrit.

Ancien Café du Champ de foire, rue de Trégueux. Photo RF 2020


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Si vous avez des renseignements ou des témoignages à apporter sur ces enseignes en train de disparaitre, merci d'utiliser le formulaire de contact avec votre adresse mail pour que je puisse vous répondre...

 

 


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