L'abbé Garnier, un homme dévoué à la cause des enfants sourds-muets.
On ne mesure pas à quel point l’œuvre de l’abbé Garnier s’inscrit dans la défense des droits de l’Enfant et des droits de l’Homme. Promouvoir l’éducation des jeunes sourds-muets, comme il l’a fait, a été le combat de toute sa vie. Par l’éducation, les sourds-muets pouvaient espérer sortir un peu de l’exclusion qu’ils subissaient alors.
De son nom d'état civil, Samson Patrice Garnier, est né à Dinan le 16 décembre 1800. L’abbé Garnier une fois ordonné prêtre en 1827, devient vicaire à Plestan (22). Il découvre sa vocation auprès des sourds-muets. Il se forme en pédagogie, observe, étudie des ouvrages médicaux, enquête, rencontre des médecins et se voit confier l’éducation de quelques élèves. curieux de tout, il s’intéresse aussi aux causes de ce handicap.
L'oeuvre de l’abbé Garnier commence par la fondation en 1836-1837 d'un premier établissement réservé aux sourds et muets à Plestan. En 1839, l’abbé transfère cette école à Lamballe.
Au début des années 1850, Sévère Auffray du Guélambert, propriétaire du manoir de Robien à Saint-Brieuc, lui offre
un terrain de près de deux hectares dans le quartier de Robien pour bâtir une école
destinée aux jeunes sourds du département. L’établissement ouvre en août 1855 et toute son énergie va être concentrée sur le bon fonctionnement et le développement de cet établissement.
L'abbé Garnier succombe d’une crise d’apoplexie, le vendredi 27 décembre 1872.
Pour aller plus loin, lire l'histoire complète de l'Institut des Sourds-Muets à Saint-brieuc en cliquant ici


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