lundi 17 octobre 2022

Meubléco, fabrique de meubles, 34 rue Emile Zola à Saint-Brieuc. 1954-1964

Annonce Meubleco 2 avril 1954 Ouest-France


 

La petite fabrique de meubles de toilette de la Société Meubléco avait commencé ses activités en 1954 (immatriculation le 21 février 54).

Meubléco employait une douzaine de personnes au début des années 60 : deux hommes et dix femmes. La gérante était Mme Matz, le directeur de la société, M. Macé, (il habitait rue Gourien), la secrétaire était Mlle Annick Le Coq. L'entreprise était située au 34 rue Émile Zola.

En 1954, 1956 et 1957, on trouve des annonces de Meubléco dans Ouest-France pour faire de la publicité ou pour trouver du personnel.

1er Juin 1956 :  

Peintres demandés pour laquage et ponçage, bons salaires, primes de rendement. Écrire ou se présenter avec références. 

 

24 septembre 1957 :  

Recherchons menuisiers ou manœuvres, spécial pour montage meubles. Salaire et primes. 

 

L'entreprise Meubléco est également mentionnée dans la presse le 23 juin 1955 pour un accident ayant grièvement blessé M. Pierre Urvoy.
 

Accident Pierre Urvoy. Ouest-France

 

Le fin accidentelle de l'entreprise. 1964

Cette entreprise n'aura eu qu'une dizaine d'années d'existence car, malheureusement, la fabrique de meuble a été totalement détruite par un incendie en octobre 1964.

Il faut dire que l’année 1964 est marquée à Saint-Brieuc par quatorze grands feux, avec notamment un feu d’atelier de fabrication de meubles « Meubléco », situé entre trois dépôts de carburants. Il est éteint au moyen d’une grosse lance et de 2 petites.

L'édition du 13 octobre 1964 de Ouest-France nous livre le compte-rendu de ce sinistre.

 


SAINT-BRIEUC. — Hier matin, la petite fabrique de meubles de toilette de la Société Meubléco, 34, rue Émile Zola, à Saint-Brieuc, a été totalement détruite dons un incendie d'une rare violence


La gérante, Mme Matz, se trouvait chez le directeur de la société, M. Macé, rue Gourien, lorsque le sinistre éclata dans son bureau où passait le tuyau d’un poêle que la jeune secrétaire, Mlle Annick Le Coq, avait allumé quelques instants plus tôt.

Il semble que ce soit le réchauffement de la buse qui mit le feu à une cloison d'isorel laqué. L'incendie se propagea en quelques instants, si rapidement que le personnel n’eut pas le temps de téléphoner aux pompiers avant que les fils ne soient eux-mêmes brûlés.

Les soldats du feu furent appelés par une employée qui courut à un poste voisin, tandis que ses collègues affolées tentaient de noyer les flammes en jetant des seaux d’eau.

Le personnel d’un dépôt d’extincteurs voisin intervint à son tour, mais il était déjà trop tard. Les flammes se développaient à une grande hauteur, empanachées de fumée noire.

Les planchettes de bois, les panneaux stratifiés et des réservoirs de vernis et de peinture attisèrent encore le foyer. Il fut nécessaire de protéger des réservoirs de gas-oil appartenant à des sociétés pétrolières qui se trouvaient à une dizaine de mètres de là.

L’usine employait une douzaine de personnes : deux hommes et dix femmes. Elle a été totalement détruite".

 

 

La suite de l'entreprise 

L'entreprise semble avoir continué jusqu'en 1989, après s'être déplacée place Roberval dans la Zone Industrielle de Saint-Brieuc. Elle a été radiée le 5 octobre 1989.

 

 

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Sources

Recherches dans les archives de Ouest-France

Site du Greffe du Tribunal de commerce, fiche ici.


 

 

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