vendredi 1 juillet 2022

Une histoire de la crêperie Bleu Marine, 28 rue Aristide Briand à Saint-Brieuc

 


Tout commence en 1928 où une galerie commerciale est bâtie dans le quartier de Robien, rue Aristide-Briand. On va y trouver une boucherie-charcuterie, un coiffeur, une épicerie, un poissonnier, une papèterie, une mercerie, une droguerie…

 

 

Simone Duval, La Crêperie moderne, 1959-1967


Un peu avant 1960, Simone Duval est crêpière rue de Rohan, dans le centre de Saint-Brieuc. 

Elle cherche à s'agrandir et se propose d'acheter la réserve de la mercerie qui se trouve dans cette galerie commerciale au 28 de la rue Aristide-Briand

Le premier nom donné à l'établissement ouvert en ce printemps 1959 est " La Crêperie Moderne"

 

D'autres commerçants du secteur se souviennent : « Nous, on venait manger ici tous les vendredis midis après le ménage.»

 

Simone Duval en 2010

 

 

 

Mme Briand, 1967-1996 (ou 1995?)

 

En 1967, Simone Duval vend la crêperie à Mme Briand qui y restera quelques années avant de passer la main à sa fille, Colette. 

 

 

 

Marie-Claude Le Sayec, La crêperie Bleu Marine 1996-2013

 

Le 16 janvier 1996 Marie-Claude Le Sayec qui a déjà une expérience de cuisinière scolaire, reprend l'affaire, à laquelle elle donne une tonalité marine dans un camaïeu de jolis bleus : la Crêperie Bleu Marine est née !

 

 

Ouest-France 2 septembre 1996

 

En 1999, des clients viennent déguster les galettes et les crêpes : ils travaillent pour le Guide du Routard et sont conquis (voir l'article ci-dessous). Depuis cette visite en 1999, la crêperie Bleu-Marine est référencée chaque année dans le guide du Routard. L'établissement est aussi recommandé dans le guide Le Petit Futé.

Le coup de pouce du guide du Routard a changé beaucoup de choses. Marie-Claude déclarait en 2010 : « Cette reconnaissance m'a beaucoup aidée et m'a apporté une nouvelle clientèle venue des quatre coins de France et au-delà. ».

 

Ouest-France 9 juillet 1999

Dans un article du journal municipal Le Griffon (numéro 183) daté de juin 2004 (photo ci-dessous), Marie-Claude Le Sayec est appelée « la maman du pique-nique géant de Robien ». Elle explique que l’idée de ce pique-nique est venue d’un petit groupe de voisins qui voulait organiser un repas dans une cour commune. En proposant cette idée à d’autres, dès la première fois en 2001, il y avait 300 personnes !

 

Juin 2004. Le griffon numéro 183

 

En octobre 2005, le Griffon (numéro 191) remet un coup de projecteurs sur Marie-Claude Le Sayec qui a accepté avec plaisir de mettre à disposition, dans sa crêperie, des livres en libre-service déposés par Lionel Bars, le président du comité de quartier (photo ci-dessous). D’autres établissements de Robien participent à cette initiative : La crêperie « La Fromentine », le bar-restaurant « Le Sympatic », la Gambille et La Poste.

 

Octobre 2005. Le griffon numéro 191

 

Marie Claude Le Sayec tiendra cette crêperie pendant 18 ans et transmettra son savoir-faire et ses recettes à Monika Marx (voir ci-dessous la photo des deux crêpières réunies).

 

Ouest-France 15 novembre 2013

 

Monika Marx, 2013

Le 1er novembre 2013, Monika Marx devient la nouvelle propriétaire de la crêperie.

Monika a cherché à faciliter l’accès au plus grand nombre : une carte en braille est réalisée et une rampe d’accès installée. Elle a aussi développé les expositions artistiques.

La crêperie est un lieu incontournable du quartier de Robien... et de la ville de Saint-Brieuc !

 

Photo Ouest-France 30 mai 2014

 

Photo issue du site de la Crêperie

 

Souvenirs, souvenirs...

 

La photo ci-dessous a été prise à l'occasion d'une fête organisée pour les 50 ans de l'établissement. On reconnait Marie-Claude Le Sayec (à gauche), devenue propriétaire de la crêperie en 1995, et Simone (Beloeil) Duval (à droite) qui avait ouvert "La Crêperie moderne" en 1959 à cet endroit.

 

Marie-Claude Le Sayec (à gauche), Simone Duval (à droite). Photo Ouest-France 2010

 

  

Le saviez-vous ?

Louison Bobet, le célèbre coureur cycliste est venu dans la crêperie de Simone Duval.


 


 Le saviez-vous ?

 

L'initiative de Monika Marx de proposer un menu en braille est venue d'une relation amicale avec Fanny Cheval (en photo ci-dessous) mal-voyante et auteur du livre Fermes les yeux et tu verras

Catherine Delaisse, non-voyante de naissance, a ensuite permis de concrétiser ce projet. Elle a tapé une carte complète avec une machine Perkins qui permet d'écrire le braille sur un papier beaucoup plus épais.

 

Fanny Cheval à la crêperie. Ouest-France 11 mars 2014

 
 Le saviez-vous ?

 

En juin 2022, les seize plaques du Guide du Routard ont été volées. Heureusement, avec l'aide de Philippe Gloaguen, fondateur du guide, Monika a pu retrouver ces précieuses plaques.

 

Monika soulagée de savoir qu'elle va retrouver les plaques.

 

Les autres crêperies de Robien : 

Mme Couderc 1969, le Tamarix 1989, la Fromentine 1989

 

Mme Couderc, et plus tard M. Henri Couderc, avaient une "Crêperie-confiserie" au 12 rue Jules Ferry. On les trouvait en 1969 et encore en 1985.



Le Tamarix était une "Crêperie-Snack" située au 19 rue Jules Ferry (en 1989-1990) 

 

Décembre 1989. Journal du CAR n°15

 
La petite entrée du Tamarix rue Jules Ferry

 

La Fromentine était située au 12 rue Jules Ferry. On la trouvait déjà dans les années 1989 et elle existait encore au moins fin 2005. Les propriétaires étaient Emmanuel et Rosanne Rohon. Ils ont été remplacés par Lionel Nozach et Vanessa Dupont en 2000. Ces deux jeunes gens, originaires du Loir-et-Cher se lancent alors dans leur première affaire : "Un décor marin, où les photos de bateaux de pêche côtoient les bouées et autres maquettes de navires". (D'après Le Télégramme, 22 avril 2000).


 

Enfin, on se pose la question de l'existence d'une crêperie au numéro 13 Boulevard Carnot...
Sur une photo des Archives départementales, on voit une devanture de commerce.

 ( Référence : 26fi360, numéro 17 de la collection photographique de Henrard).


 

Si vous avez des commentaires, des témoignages ou des documents sur l'histoire des crêperies de Robien, merci d'utiliser le formulaire de contact.

 

 

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Photo issue du site de la Crêperie

 


Liens

 

Le site de la crêperie Bleu Marine, ici 

 

L'histoire de la galerie commerciale 1928, ici 

 


 

 

Sources

 

Articles de Ouest-France : 7 octobre 2010, 15 novembre 2013, 11 mars 2014 


Le Télégramme, 22 avril 2000

 

Le Griffon : numéro 183  juin 2004, numéro 191 octobre 2005

 

Journaux du C.A.R 

 

 


 

Les Archives Départementales des Côtes d'Armor, dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc. 1988

 
 

Depuis les années 60 une grande zone, se situant entre la rue du Pré-Chesnay et la rue Émile Zola, est constituée d’un terrain herbeux en friche et d’un espace recevant des gravats, du sable, des gravillons…
Ce sera le futur terrain des Archives départementales.

 

 

En 1962, le stockage des gravillons n'occupe qu'une petite partie de terrain. Photo Musée de Bretagne.

Ce terrain, situé entre l'usine Glémot à l'époque et les dépôts d'essence de la rue Émile Zola, mesure quasiment un hectare. Il est acheté par la Ville en 1953 pour la création d'un chantier municipal : dépôt de gravillons, pavés etc.(Ouest-France 22 avril 1953)

 

Le stockage des gravillons a gagné du terrain sur les jardins. Photo archives municipales. 11Fi1935-01

 

Les Archives départementales des Côtes-du-Nord ont été créées en 1796 et elles ont eu différents lieux pour les héberger. De 1892 à 1988 elles ont occupé un bâtiment rue du Parc.

Elles s’installent définitivement dans des locaux modernes et adaptés, en 1988, au 7 rue François Merlet dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc. 

Les architectes Jean-Louis Bideau et Ludovic Siméon ont conçu ce projet en forme de croix.

 


Attendu depuis très longtemps, le projet est véritablement lancé en 1985.

 



 

C'est l'entreprise de déménagement Le Bail, installé dans le quartier de Robien qui a été chargée du délicat transport de plus de 500 tonnes de documents sur le nouveau site rue François Merlet, au rythme de 8 à 10 camions par jour.

Le déménagement a commencé le 24 mars et s'est achevé en mai, pour une ouverture le 6 juin 1988.

Alain Droguet, le directeur des archives s'est montré satisfait du résultat de cette délicate opération.


Le déménagement des archives. 7 mai 1988


Dans l'article ci-dessous, on apprend que Christine Cocar, maître-verrier à Saint-Brieuc, a réalisé les vitraux que l'on peut admirer encore de nos jours aux archives.

 

L'installation des archives. 3 mai 1988.


 

Vitraux aux archives. Photo RF

 

Jack Lang, alors Ministre de la Culture, a inauguré officiellement le site des Archives départementales lors d'un déplacement à Saint-Brieuc à la fin de l'année 1988.

 

Photo Ouest-France


 Le saviez-vous?

Photo Le Télégramme 2013

 

La municipalité a donné le nom d'impasse François Merlet à la voie de circulation qui mène aux archives départementales. Il semble que dans un premier temps c'était une impasse et par la suite l'impasse s'est transformée en rue ! (voir les photos ci-dessus en 2013 et ci-dessous en 2021)

 

Rue François Merlet, panneau photographié en octobre 2021. Photo RF


François Claude Lucien Merlet est né le 10 octobre 1900 à Chartes.

Son grand-père et son père avaient été archivistes départementaux. François Merlet prend la tête des archives départementales des Côtes-du-Nord en 1925. Il y restera 30 ans. 

 

 

 

 Souvenirs, souvenirs 

 

24 septembre 1985. Ouest-France

Voici réunis sur la même photo trois personnes particulièrement "en vue" dans le domaine des archives dans les années 80 : Alain Droguet, directeur des Archives des Côtes-du-Nord, Hubert Coatleven, directeur du Centre de Documentation Départemental Pédagogique (CDDP) et Christian Bougeard, professeur chargé du Service éducatif des archives. 

Ils sont réunis pour la publication du dossier intitulé "Les Côtes-du-Nord dans l'Occupation."

 

 

 Et l'avenir...

 

Le bâtiment que l'on doit aux architectes Jean-Luc Bideau et Ludovic Siméon, possède une superficie de stockage de 3565 m2 (environ 23 kilomètres linéaires).

 

En 2013, la saturation des espaces de conservation a amené le Conseil départemental à décider de travaux ayant pour finalité : une augmentation de la capacité de stockage (de plus de 11 kilomètres linéaires), une restructuration des espaces d'accueil du public et une rénovation énergétique du bâti existant.

A l'issue du concours restreint de maîtrise d'oeuvre, un groupement constitué de l'agence d'architecture De Alzua +, de l'agence d'architecture David Cras et du bureau d'études Oteis a été retenu. 


Photos en cours de chantier 2021-2022


 

Photos en cours de chantier 2021-2022


Si vous avez des remarques, des documents ou des témoignages sur l'installation des Archives départementales dans le quartier de Robien, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

 

 

Site et article à consulter

 

Archives des Côtes d'Armor, cliquer ici

Abécédaire des architectes à Robien, cliquer ici


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Sources 

 

Archives municipales, fonds photographique. Photo archives municipales. 11Fi1935-01

 

Archives Ouest-France 


Bibliothèque de l’École des Chartes. Article sur François Merlet, cliquer ici 

 

 

 

 

 

 


 


dimanche 26 juin 2022

L'histoire de l'avenue des Tilleuls dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

Avenue des Tilleuls St Brieuc, côté pair. Photo RF 2020

 

 

 

Les origines de l'avenue des Tilleuls

 

 

Photo aérienne, années 40. Archives municipales



Cette photo aérienne des années 40 nous donne une très bonne idée de ce que pouvait être l'avenue des Tilleuls, à son origine, dans le quartier de Robien. On a plus envie de dire la "rue des Tilleuls" car, sans vouloir vexer ses habitants, c'est une drôle d'avenue pour un petit bout de route au milieu de "nulle part", dix maisons et quelques arbres ! 

L'avenue des Tilleuls vient tout juste d'être baptisée, vers 1939. La rue de l'Ondine n'existe pas encore, seules quelques maisons sont construites en prolongement du boulevard Hoche. Tout en haut de l'image à droite, on aperçoit la scierie.


Avenue des Tilleuls. Photo aérienne 1962. Musée de Bretagne.

 
Cette autre photo aérienne de 1962 montre l'évolution de l'avenue des Tilleuls : toujours pas plus de dix maisons et quelques arbres ! 

Les maisons situées en bas de l'image donnent sur la rue de l'Ondine dont les parcelles sont loin d'être alors toutes construites. Sur la gauche de l'image, c'est la cité ouvrière de l'impasse Béziers Lafosse de 1939. En haut de l'image on aperçoit le grand bâtiment des établissements Comptoir Général des Couleurs et Vernis.



Origine de l'avenue des Tilleuls

 

Jusqu'au début du XXe siècle, la partie du quartier de Robien, où se trouvent par exemple l'avenue des Tilleuls et la rue de l'Ondine, n'est pas du tout urbanisée. Dans les années 30, la situation va changer.

En 1934, Maitre Brochen, notaire à Saint-Brieuc, dépose à la Mairie un projet de lotissement sur un terrain appartenant à la Société Laurent frères, et situé à l’ouest de la rue Jules Ferry. Cette demande de construction va être refusée dans un premier temps. 

Le Conseil municipal indique que « le terrain se trouve compris en totalité dans la partie réservée, sur le plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension, à la zone industrielle". 

La Ville émet un avis défavorable à transmettre au Préfet.


Mais la situation va se débloquer, pour preuve cet acte de vente de la maison du 9 avenue des Tilleuls. Ce document nous apporte de précieux renseignements sur l'origine de ce lotissement.
 
 
Acte de vente maison 9 avenue des Tilleuls, St Brieuc


Les premiers propriétaires de cette maison sont M. Jean-Baptiste Guérin, retraité de la marine et Mme Jeanne Léontine Aimée Gérard son épouse. 
 
Le 16 janvier 1936, ils ont consigné les conditions de l’achat du terrain et de la construction de la maison dans un acte notarié, avec Maître Brochen. Messieurs Mariani et Gattoni, de la rue Paul Bert à St Brieuc, sont désignés comme entrepreneurs. Ils s’engagent à terminer la construction pour le 1er juillet 1936. 
 
L’architecte est Yann Corlouër, il est domicilié à St Brieuc. La maison possède toutes les commodités : sous-sol avec cave et garage, entrée, wc, salle à manger, cuisine, trois chambres dont une au rez-de-chaussée, un grenier. Des cheminées sont prévues pour le chauffage. « La pierre choisie dans les parties apparentes est du granit bleu de St Brieuc ou de St Julien, sans taches de rouille apparente ». Les parties où il y a des pans de bois feront saillie de 0,01. Le terrain rectangulaire fait 250m2. 
 
La rue est nouvelle, pas encore commencée et pas encore nommée. Elle devra être terminée dans les deux ans suivant l’acte de vente et deviendra l’avenue des Tilleuls quelques années plus tard. 
 
C’est la société « A et H. Laurent frères » (Alphonse et Henri-Marc Laurent) établie au 14 de la rue Jules Ferry qui a fait établir cette rue à l’occasion de la création du lotissement. 
 
Il est stipulé dans l’article huit, concernant l’utilisation des rues : « les rues devront être laissées libres sut tout leur parcours et en parfait état de propreté, il ne pourra donc, sous aucun prétexte, y être fait aucun dépôt de matériaux, marchandises, immondices, détritus ou objets quelconques… » 
 
 
 
 
Dans les années 40


Dans le recensement de 1936 de l'avenue des Tilleuls (qui est appelée "Rue des tilleuls"), on a  cinq habitations occupées par les familles Quéton Emile ; Ruaux Charles ; Capitaine Yves ; Hubert veuve Philomène ; Raoult, veuve Marie.

 

 

Les maisons Corlouër de l'avenue des Tilleuls

 

Dans les années 30 et après-guerre va se développer le pittoresque breton ce qui permettra au style « celtique » de donner des maisons semblables aux villas du littoral. Un architecte peut pleinement s'exprimer dans cette avenue des Tilleuls où tout est à faire.
Ainsi, avenue des Tilleuls, aux numéros 2, 3, 4 et 9, on trouve quatre créations intéressantes de l’architecte Yann Corlouër qui a construit beaucoup de maisons dans la station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux.


 

9 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

3 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

4 Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF

 
Pour la maison du numéro 9, l'acte de vente mentionne que l'architecte travaille avec l'entrepreneur M. Mariani pour une maison construite en 1936. M. Mariani devait avoir acquis un certain savoir-faire pour les maisons Corlouër. 
 
 
 

La maison du 2 avenue des Tilleuls, ancienne maison du Docteur Abel Violette.


La maison qui fait l'angle avec l'avenue des Tilleuls est un exemple remarquable des villas Corlouër. Sa taille et sa richesse architecturale rivalisent avec les plus belles maisons de Saint-Quay. L'influence néo-normande est également très présente.
 

2 Avenue des Tilleuls St Brieuc, maison Corlouër, photo RF


Annick Mévellec qui a remis en lumière cette personnalité nous apprend qu'après s'être installé au 21 rue des jardins (actuellement rue Alsace-Lorraine), le docteur Abel Violette acheta cette maison après-guerre au moment de sa retraite. Il y vivra jusqu'en 1951.
Abel Violette créa ici le premier dispensaire de soins de France, en 1916. Il fut le premier directeur du bureau d’hygiène en 1910 à Saint-Brieuc, premier inspecteur de l’hygiène dans le département à partir de 1920. En 1920, il crée une école de plein air à Plérin. Un préventorium, qui accueille une centaine d’enfants de milieux souvent défavorisés, afin de prévenir la tuberculose et qui deviendra plus tard le Centre héliomarin. 
 
Pour plus de précisions, voir l'article consacré aux personnes célèbres ayant vécu dans le quartier de Robien, en cliquant ICI


 

Les plaques des maisons Corlouër 

 

L'architecte Corlouër avait l'habitude de poser une petite plaque sur la façade des maisons qu'il concevait. Ainsi en observant bien on peut en retrouver dans l'avenue des Tilleuls 
 

Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF



Avenue des Tilleuls, maison Corlouër, photo RF


Paroles d'habitant

Jean-Luc Rizzo, se souvient de quand il était enfant rue de l'Ondine à la fin des années 50
"Au bout de la rue des tilleuls il y avait un terrain de foot où jouaient les enfants à la fin des années 50"
 

 

 

 La taille des tilleuls, avenue des Tilleuls

 

En été les tilleuls sont élagués. Sur la photo ci-dessous, on voit au premier plan un tilleul élagué et au second plan un tilleul avec tout son branchage. La taille et l'enlèvement des branches coupées se font maintenant avec des engins...

Taille et enlèvement des branches, avenue des Tilleuls. Photo RF 1er juillet 2022

 
Taille et enlèvement des branches, avenue des Tilleuls. Photo RF 1er juillet 2022


 


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Autres articles à consulter

La cité ouvrière de l'impasse Béziers Lafosse, ici

La rue de l'Ondine, ici

Le Comptoir Général des Couleurs et Vernis, ici 

 

 

Sources

 

Recensement 1936 


Article de Ouest-France sur les recherches d'Annick Mévellec sur le docteur Abel Violette


Acte de vente de la maison 9 avenue des Tilleuls, 1936. St Brieuc.

 

Photos aériennes Musée de Bretagne et archives municipales


 

Avenue des Tilleuls St Brieuc, côté pair. Photo RF 2020

 

mercredi 22 juin 2022

Jules Le Bigot, vice-amiral, rue Jules Ferry dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

1939. Préfet de la Première Région maritime à Cherbourg
 

 

Jules Le Bigot est né le 14 août 1883 à Saint-Brieuc. Son père était négociant en grains, rue Jules Ferry à Saint-Brieuc. Jules Le Bigot entre dans la marine en 1899 et débute comme aspirant en 1902 à Toulon. Fin 1914, il est capitaine de compagnie au 2e régiment de Fusiliers marins et se distingue dans différents combats. En 1923 il prendra d'ailleurs la tête de l'école des Fusiliers marins à Lorient. En 1931-1932, il est dans le proche entourage du Président Paul Doumer.

Il devient vice-amiral en 1937 et dirige alors les forces navales françaises en Extrême-Orient. Il est décoré de la Légion d'Honneur (Grand'Croix) le 10 mai 1950.

Jules Le Bigot est mort le 13 mars 1965 à Paris. 

Remarque : Dans la famille Le Bigot, traditionnellement les garçons s'orientaient vers des métiers de la terre et du commerce liés à l'agriculture. Le vice-amiral Le Bigot a initié une voie dans la marine. 

 


Sources

Fiche Wikipédia, cliquer ici 

Site sur les parcours de vie dans la Royale, cliquer ici 

Fiche Généanet (généalogie), cliquer ici

Article de ce blog sur l'entreprise Le Bigot, cliquer ici 

 

 

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L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...