Les faits divers sont tous ces événements ni politiques, ni culturels, ni économiques, parfois sans trop d'importance, parfois tragiques.
Ils nous renseignent malgré tout sur ce qui fait une partie du quotidien des habitants du quartier dont il est question ici : le quartier de Robien à Saint-Brieuc.
Le premier a être relaté semble être un début d'incendie, vite éteint, chez M. Bonhomme en 1897.
Début d'incendie à Robien 7 décembre 1897 La Dépêche de Brest. |
Plusieurs faits divers ont pour cadre les bistrots qui étaient très nombreux dans le quartier.
Les accidents de la route sont aussi caractéristiques du quartier de Robien, traversé par plusieurs grands axes et très fréquenté par les automobilistes. Ces accidents doivent nous inciter à être encore plus prudents et vigilants quel que soit notre moyen de locomotion...
On trouve aussi des cambriolages chez des particuliers ou dans des entreprises, des bagarres (parfois pour une fille !), des accidents domestiques...
Liste de faits divers de 1905 à nos jours
Des vagabonds dormant à la belle étoile du côté de Robien. 1905
Premier fait divers recensé en 1905, à l'époque où un vagabond dormant dans une meule de paille, attaqué par une bande, est sauvé par un officier du 71e Régiment d'Infanterie et des hommes de sa compagnie !
Vagabonds à Robien 23 mai 1905 Ouest-Eclair |
Des vols dans les entreprises du quartier. 1909-1911
Plusieurs faits délictueux, à l'encontre du négociant Pierre-Marie Laguitton, sont relatés dans la presse des années 1900, c'est le signe de l'attraction que provoquait cette entreprise pour les voleurs. Dans leur esprit, un négociant devait forcement brasser beaucoup d'argent et on pouvait aussi s'attaquer à ses biens en pénétrant sur ses chantiers peu surveillés dans le boulevard Carnot.
Le 23 février 1909, Ouest-Eclair rend compte d’un audacieux cambriolage dans les locaux de l’entreprise Laguitton :
« Une lampe a brûlé toute la nuit dans la chambre de Mme Laguitton et éclairait en partie la cour par laquelle les voleurs ont dû sortir, passant par le portail, pour se rendre, encombrés par leur lourd fardeau, dans le champ où a été retrouvé le coffre-fort, près de l’avenue de Robien. C’est dans ce champ qu’aurait été brisé le coffre-fort… Le coffre-fort mutilé, saisi comme pièce à conviction, a été transporté au Palais de Justice. »
On apprend enfin que la somme volée est de 4000 francs, elle était enfermée dans un coffre qui
n’était pas scellé au mur.
Cambriolage Robien 1911 Ouest-Eclair |
Sous l'emprise de l'alcool, dans l'entreprise Le Dû (briqueterie) en 1911
20 mai 1911. Ouest-Eclair |
L'église de Robien cambriolée ! 1912
30 janvier 1912 Ouest-Eclair |
Dans l'édition du 30 janvier 1912, on découvre avec stupeur dans Ouest-Eclair que l'église de Robien a été cambriolée.Un tronc a été brisé et un second enlevé. La somme volée n’est pas supérieure à 3 francs mais c’est le symbole qui choque. L’article mentionne que la ou les personnes devaient connaître les lieux et les habitudes du recteur : « Après avoir escaladé le mur du presbytère, il leur a été facile de pénétrer dans la sacristie, dont une porte, toujours ouverte, communique directement avec la demeure du recteur ».
Attention d’ailleurs car à force de donner des détails pratiques, on finit par donner un mode d’emploi pour un prochain cambriolage !
Quand il est question d'un camion...hippomobile de chez Flageul ! 1913.
Flageul 14 janvier 1913 Ouest-Eclair |
Une disparue à Robien. 1913
A la suite d'un échec à un examen, Mlle Michel habitante de la rue de Robien âgée de 23 ans, devient neurasthénique comme on disait alors. On retrouve son corps sans vie huit jours plus tard sur la grève d'Hillion...
Une disparue à Robien 23 janvier 1913 La Dépêche de Brest |
Un avion atterrit à Robien, à l'extrémité de la rue Luzel ! 1914
"Un piquet de soldats a été requis pour garder le biplan et maintenir la foule de curieux qui, de midi à une heure, avait envahi le champ où eut lieu l’atterrissage. Deux gendarmes à cheval et trois agents de police assurèrent également le service d'ordre."
3 mai 1914 Ouest-Eclair |
Les tabourets et la vaisselle volent dans le bistrot de Robien !
2 août 1920 Ouest-Eclair |
Vol dans l'entreprise Laguitton, boulevard Carnot 1921
Le 19 février 1921, M. Laguitton a porté plainte au sujet de vols de bois qui auraient été commis dans son chantier de construction. Le 22 avril 1922, nouvelle affaire : un vol est commis sur le chantier boulevard Carnot où des individus se sont introduits en escaladant la clôture. Ils ont enlevé plusieurs roues et cercles de roues de voitures.
Une tentative de meurtre boulevard Carnot en 1921...
Tentative de meurtre Robien 9 mai 1921 Ouest-Eclair |
Le journal La dépêche de Brest a trouvé matière à écrire un véritable roman sur cette histoire de tentative de meurtre...
Tentative de meurtre à Robien 4 mai 1921 La Dépêche de Brest |
Du côté de la passerelle, il y avait parfois de mauvaises rencontres. 1921
22 décembre 1921 Ouest-Eclair |
Toujours du côté de la passerelle : 2 matelots + "2 personnes de moeurs légères" + 2 militaires en permission = 1 pugilat en règle + 3 dents cassées
14 janvier 1922 Ouest-Eclair |
Vol de cuivre et de vieux métaux. 1922
Les vols de métaux étaient déjà lucratif en 1922 et les Forges-et-Laminoirs en font les frais, un employé finira sans doute en prison pour ce méfait ! Deux articles expliquent cette histoire...
14 mars 1922 Ouest-Eclair |
16 mars 1922 Ouest-Eclair |
Détournement de fonds. M.
Laguitton boulevard Carnot. 1922
Le 18 mai 1922 une personne se disant voyageur et courtier a été arrêtée par la police municipale sous l’inculpation de détournements et d’abus de confiance au préjudice de M. Laguitton dont l'entreprise est boulevard Carnot.
Accident de travail chez Reux, boulevard Carnot. 1922
27 septembre 1922 Ouest-Eclair |
Accident de travail chez Pierron, boulevard Carnot. 1924
6 mai 1924 Ouest-Eclair |
Arrestation d'un voleur de vêtements. Juillet 1924
M. Ernest Roy, gardien du chantier de M. Laurent, marchand de bois rue Jules Ferry, prévient la police municipales qu'il a trouvé, sur le chantier le dimanche après-midi, un certain Guillaume Le Roux. Ce dernier est libéré car on ne trouve rien à lui reprocher mais le lendemain M. Laurent constate la disparition de vêtements de travail. La police cherche alors à retrouver le dénommé Le Roux et l'aperçoit place Saint-Pierre en train de revêtir les effets dérobés la veille. Il est conduit devant le Procureur de la République.
D'après Ouest-Eclair du 29 juillet 1924
Agression sur la passerelle. 1925
Les faits remontent au 18 janvier 1925 mais sont journalisés le 15 février dans Ouest-Eclair : Yves Le Rudulier, 49 ans, facteur aux chemins de fer, quitte la gare son travail terminé et s'apprête à rentrer chez lui rue Jules Ferry. Alors qu'il marche sur la passerelle "deux apaches se précipitent sur lui". Pendant qu'un le terrasse, l'autre lui prend son argent. La victime se défend, appelle à l'aide, à ces cris des cheminots accourent et les deux voyous prennent la fuite.
Peu de temps après, les coupables sont repris et présentent l'affaire comme une mauvaise plaisanterie. François Jannin qui travaille aux Forges-et-Laminoirs reconnait simplement qu'il avait un peu bu. Mais son acolyte et lui-même sont finalement condamnés à 15 mois de prison ferme.
Les vols du sexagénaire. 1925
M. Helleu, 63 ans, ex-chef de train, demeurant 9 rue Jules Ferry est soupçonné d'avoir dérobé différentes choses à sa propriétaire Mme Anfray, débitante de boisson.
Après les dénégations du suspect les enquêteurs réussirent à démontrer que le coupable "avait pénétré dans la cave de sa propriétaire à qui il déroba trente litres d'alcool et de spiritueux. On acquit également la certitude qu'Helleu avait volé, à MMe Anfray, une douzaine de draps.
Obligé de reconnaitre ces larcins, le chapardeur donna des explications bizarres et qui permettent de se demander si le bonhomme jouit bien de toutes ses facultés.
"C'est par vengeance, dit-il, que j'ai fait cela car j'avais peur que ma propriétaire me mette à la porte ! D'ailleurs, ajoute-t-il, maintenant je regrette."
D'après Ouest-Eclair du 11 août 1925
Le menuisier est écroué. 1931
5 janvier 1931 Ouest-Eclair |
Quand le vaudeville ne fait plus rire du tout.
25 mai 1930 Journal Comédia |
1er juin 1931 Ouest-Eclair |
Vol de bouteilles d'alcool. 1932
Louis Le Guével
était négociant en vin, installé au 14 de la rue Jules Ferry. Mais il
possédait aussi un grand bâtiment qui lui servait d’entrepôt situé au
Coucou.
On distingue cet entrepôt sur quelques photos anciennes.
Cet
entrepôt est mentionné pour la première fois dans l’édition du 20
novembre 1932 de Ouest-Eclair. Monsieur Le Guével est venu déclarer au
commissaire de police qu’un ou plusieurs individus s’étaient introduits
dans son entrepôt de vins et liqueurs situé au Coucou. Les malfaiteurs
ont brisé un carreau pour pénétrer dans l’entrepôt et ont enlevé « une vingtaine de bouteilles de Calvados, Pernod, Vermouth, Byrrh etc. Le tout représentant une somme de 500 francs ».
Louis Paviot, un ancien employé de chez M. Le Guével a été soupçonné et
la perquisition effectuée à son domicile a été édifiante : plusieurs
bouteilles de Pernod se trouvaient à son domicile, ce qui a conduit à
son arrestation.
Série de cambriolages. Mars 1933
Quatre commerçants de Robien sont victimes de vols en mars 1933, il s'agit de M. Bougeard, débitant rue Jules Ferry ; Tréhorel, débitant boulevard Carnot, Le Chevrollier, cordonnier, rue de Robien prolongée et Latimier, restaurateur, près du Pont de Quintin.
Vols à Robien 6 mars 1933 Ouest-Eclair |
Piquer dans le tiroir-caisse. 1933
Un client mal intentionné au café-restaurant de Mme Briand au 105 rue Jules Ferry à Robien...
Mme Briand rue J. Ferry 29 mai 1933 Ouest-Eclair |
Une réunion électorale houleuse. 1936
Les réunions électorales ne se passent pas toujours dans le calme à Robien, pour preuve le député sortant M. Cornu, chahuté par l'assistance en avril 1936 à l'école Guébriant...
Réunion à Robien 29 avril 1936 Ouest-Eclair |
Les pompiers en séance d'entrainement. 1937
Les faits divers ne sont pas toujours dramatiques, pour preuve cet article faisant état d'un exercice des pompiers dans le quartier de Robien.
Pompiers à Robien. 5 avril 1937 La Dépêche de Brest |
Un cycliste mortellement blessé rue Luzel. 1937
9 octobre 1937 Ouest-Eclair |
Incendie à Robien. Janvier 1938
Un incendie s'est déclaré dans le secteur de la rue Aristide Briand mais on n'en sait pas beaucoup plus...
14 janvier 1938 Ouest-Eclair |
17 mai 1938 Ouest-Eclair, photo Hamonet |
Rixe sanglante, rue Jules Ferry. 1940
Le 17 avril 1940, Ouest-Eclair titre « Une rixe sanglante rue Jules Ferry ». De quoi s’agit-il ? On apprend qu’un drame sanglant s’est passé « entre deux romanichels, dont l’un nommé Bozard qui avait défrayé la chronique du Tribunal correctionnel il y a quelques mois, pour le vol d’une jument de cirque à un autre roulottier nommé Randel. » Cette histoire de jument est peut-être à l’origine de cette rixe ?
Léon Randel, demeurant en roulotte dans le quartier de Robien, consommait au café Maros, rue Jules Ferry, quand Bozard entra. La dispute éclata et la patronne mit les deux dehors. « C’est alors que Bozard saisit Randel à l’épaule et le frappa par trois fois de son couteau, le blessant dans le dos, au bras et à l’épaule. »
Le docteur Le Dourneuf soigna le blessé et Bozard fut emmené au commissariat où il fut questionné par l’inspecteur Guédés.
Des bouteilles de Bourgogne qui disparaissent. 1941
La passerelle de Robien peut se révéler un excellent lieu pour observer ce qui se passe plus bas sur la voie ferrée. Surtout quand des personnes essaient furtivement de s'introduire dans un wagon pour y subtiliser des bouteilles de Bourgogne...
Passerelle de Robien. 1er août 1940 La Dépêche de Brest |
Henri, Nono, Juanita et les autres...1941
7 mai 1941 suite. Ouest-Eclair |
Un coup de fil avertit le poste de police disant qu’un jeune homme avait été grièvement blessé, près de la passerelle de la gare, d’un coup de couteau dans le ventre et était transporté en auto à l’hôpital de la rue des Capucins. Il s’agit d’Albert Le Veau, 20 ans, chauffeur d’auto.
Henri Vaucheret âgé de 21 ans, l’ami de la victime, manœuvre au camp de Robien, déclara que « la bataille avait eu lieu pour une femme, la fille Juanita, 18 ans, dont il avait fait la connaissance à la fête de Plérin. Cette jeune fille habite sur le Tertre Marie Dondaine et se nomme Anne Le Beuvan ».
L’agresseur est Robert Neuville, dit Nono, 20 ans, demeurant à Paris et venu travailler dans la région comme manœuvre.
Dans la bagarre, Neuville sortit un cran d’arrêt et frappa son rival en disant : « Excuse-moi, je ne l’ai pas fait exprès !... ». Après cela, il fit quelques pas tranquillement et partit en courant vers la rue Jules Ferry.
L’agresseur a été arrêté chez lui deux heures après cette bagarre, alors qu’il s’apprêtait à s’enfuir.
D’après le compte-rendu de cette affaire dans Ouest-Eclair du 7 mai 1941
Tragi-comédie. 1941
L'année 1941 se termine mais les bagarres ne s'arrêtent jamais quand le voisinage ne s'entend pas bien ! Tout y passe, carreaux cassés, coups de pieds, cheveux arrachés, crochets de fourneau et poêle chaude !
22 décembre 1941 Ouest-Eclair |
Les bistrots sous l'Occupation. 1941
Les différents faits présentés ci-dessous concernant la vente d'alcool dans les débits de boissons en avril 1941 doivent être remis dans leur contexte, celui des restrictions imposées pendant la période de l'Occupation.
18 avril 1941 Ouest-Eclair |
Les denrées entreposées dans les entreprises du quartier, comme chez Flageul, peuvent susciter la convoitise, surtout s'il intéresse un pâtissier peu regardant sur la provenance !
Vol chez Flageul 4 février 1944 Ouest-Eclair |
Vol dans un restaurant rue Jules Ferry 1947.
10 février 1947 Ouest-France |
Nombreux accidents de la route. Années 50 et 60
Le 17 avril 1951, M. Pierre Mahé, ouvrier aux Forges-et-Laminoirs, est tué alors qu'il roulait en vélo en revenant de son travail dans le bas de la rue Jules Ferry. Un dépassement hasardeux d'une camionnette d'entreprise est à l'origine de cet accident mortel.
16 septembre 1953 Ouest-France |
29 septembre 1953 Ouest-France |
18 mars 1954 Ouest-France |
15 octobre 1954 Ouest-france |
21 janvier 1955 Ouest-France |
Le 15 février 1957, à 8h55, un accident tragique coûta la vie à une jeune femme au carrefour des rues Aristide Briand et Jean Jaurès. Une camionnette est entrée en collision avec une cyclomotoriste qui venait visiter le chantier de la future maison qu'elle faisait construire à Robien et où elle projetait de vivre avec son mari et ses trois fillettes. Les sapeurs-pompiers arrivèrent rapidement mais ne purent que constater le décès.
16 février 1957 Ouest-France |
16 février 1957 Ouest-France |
Accident au carrefour de la rue de Robien et du boulevard Hoche. 1957
19 juillet 1957 Ouest-France |
10 août 1957. Ouest-France |
Ci-dessous, la photo de l'accident du dangereux carrefour le la rue de Robien et du boulevard Hoche.
12 août 1957. Ouest-France |
Rue Luzel, M. Albert Guézennec, 45 ans, domicilié 68 rue Luzel est venu se jeter contre la voiture de Mme David, commerçante rue des Trois-frères-Le-Goff.
Accident rue Luzel Ouest-France 1er juin 1959 |
Le conducteur d'une Dauphine, voulant éviter un chat traversant le boulevard Hoche, se retrouve à l'hôpital et sa voiture retournée !
5 février 1960 Ouest-France |
4 mars 1960 Ouest-France |
8 novembre 1960 Ouest-France |
Le 1er janvier 1961, une Aronde conduite par Pierre Clainche débouche de la rue Emile Zola. Le conducteur s'avance rue Jules Ferry quand survient une Panhard conduite par Joseph Le Pottier, allant en direction de Quintin. Les deux voitures se percutent et l'Aronde vient s'arrêter à la porte du Café de l'Octroi, au 101 rue Jules Ferry, brisant les carreaux de la porte. Les conducteurs et passagers ne sont heureusement que légèrement blessés.
2 janvier 1961 accident au 101 rue Jules Ferry. |
La Panhard a son avant écrasé. 3 janvier 1961. Ouest-France |
Le 18 mai 1966, Ouest-France fait le compte-rendu d'un accident s'étant produit au carrefour de la rue de Robien et du boulevard Hoche. Une cyclomotoriste est heurtée et renversée par une voiture dont le conducteur circulait dans le boulevard Hoche et n'avait pas respecté le stop.
7 janvier 1971 Ouest-France |
25 juin 1968, accident Boulevard Paul Doumer |
Des habitants du tertre Marie-Dondaine au sang chaud. 1953-1957
Des frictions entre Mme Corack et M et Mme Blivet !
6 novembre 1953 Ouest-France |
11 octobre 1957 Ouest-France |
Des gamins ! Mai 1957
Un début d'incendie se déclare au mois de mai 1957 dans la scierie Aubin, impasse Jules Ferry. "Avant même l'arrivée des pompiers, tout danger avait été écarté grâce à la rapide intervention et au sang froid de MM Marcel Rault, Francis Olivier et René Pullaud.
La police a enquêté sur les causes de ce sinistre qui selon certains renseignements serait dû à l'imprudence de quelques enfants."
22 mai 1957 Ouest-France |
Tempête sur les hangars de Sambre-et-Meuse ! Novembre 1957
Dans la nuit du dimanche au lundi de ce début novembre 1957, le vent n'a cessé de mugir sur la ville de Saint-Brieuc. Le lundi matin on constate d’importants dégâts à l’usine Sambre-et-Meuse : un hangar nouvellement construit a été soufflé et le préjudice est très important. Cette construction de 83 mètres sur 18, montée sur un terre-plein donnant vers Brézillet a beaucoup souffert. Les tôles ont été arrachées. Un deuxième hangar en construction a aussi souffert de la violence du vent.
Consommateur irrespectueux. 1958
6 juin 1958 Ouest-France |
M Poinsignon prend un gourdin ! 1960
24 octobre 1960 Ouest-France |
Elle se préparait à venir au marché aux cochons de Robien. 1960
Mme Anne-Marie Jouannot, née Sort, âgée de 32, habitant Bréhant-Moncontour, venait de terminer le chargement d'une centaine de petits cochons qu'elle s'apprêtait, avec son mari, à présenter sur le Champ de Foire de Robien. Alors qu'elle venait de reprendre son cyclomoteur, elle fut percutée violemment par une automobile et décéda dans l'ambulance qui la conduisait au Centre Hospitalier de Saint-Brieuc.
Des écoliers ! 1961
12 octobre 1961 Ouest-France |
Vol d'un coffre-fort, boulevard Carnot. 1971
Vol chez Sodisfrais. 31 août 1971 Ouest-France |
Fin août 1971, dans la nuit du samedi au dimanche, des voleurs s’introduisent dans les Établissements Sodisfrais, 6 boulevard Carnot, face à l’usine des Forges-et-Laminoirs.
Le lundi matin, M. Benoit Gouriet, gérant de la société, constate le cambriolage. Les voleurs ont fait sauter le cadenas d’un rideau métallique coulissant pour pénétrer dans la cour intérieure. De là, ils se sont dirigés vers les bureaux. Auparavant ils avaient garé contre le mur une fourgonnette (volée) dans laquelle ils ont déplacé un coffre-fort, de plus d’une tonne, à l’aide d’un chariot élévateur. Le coffre-fort contenait plus de 50 000 francs.
La camionnette est retrouvée le mardi matin suivant, sur la Place de Robien. A l'intérieur on découvre le coffre-fort découpé au chalumeau. Les malfaiteurs sont ainsi parvenus à récupérer les différentes sacoches contenant l'argent dans le coffre.
Meurtre rue Cuverville. 1969-1972
Avec ce meurtre perpétré le 18 décembre 1972, rue Cuverville, on aura rarement vu le quartier de Robien faire autant parler de lui dans la presse, si l'on en juge l'abondance de gros titres de Ouest-France entre 1969 et 1972. La victime est Marcel Richard, 45 ans, ex ami de Fernande Lemarchand impliquée dans l'assassinat avec un autre complice. Les deux accusés n'avoueront jamais leurs responsabilités respectives dans cette affaire et les deux seront condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
22 décembre 1969 |
22 décembre 1969 |
23 décembre 1969 |
20 février 1970 |
20 janvier 1972 |
Fernande Lemarchand, accusée. Dessin A.Coupé |
Jacques-Henri Soulet, accusé. Dessin A.Coupé |
Verdict. 22 juillet 1972 |
Incroyable vol de tracteur et fuite par la rue Jules Ferry. 1978
2 février 1978 |
Bataille rangée rue Jules Ferry 1981
20 mai 1981 Ouest-France |
Règlement de compte sanglant rue Émile Zola. 2000
Le 2 juillet 2000, deux personnes étaient abattues par balles à la sortie de la discothèque Le Triangle, rue Émile Zola dans le quartier de Robien. Cette tragédie a eu pour conséquence la fermeture de cette discothèque qui s appelait le triangle, ouverte en 1993 sous le nom de Palace.
Lors de la reconstitution de la fusillade meurtrière, un bouclage complet de la rue Émile Zola a été effectué très tôt par les CRS.
Un impressionnant dispositif : la moitié d'une compagnie de CRS, soit une quarantaine d'hommes, des policiers du commissariat de Saint-Brieuc, des experts de la police technique de Rennes.
Ci-dessous, l'article du Télégramme du 5 avril 2003 décrit l'ambiance tendue qui régnait au Palais de Justice de St Brieuc à l'ouverture du procès de l'accusé, défendu par le célèbre avocat Gilbert Collard.
Braquage dans une boulangerie. 2002
En mai 2002, la boulangerie du boulevard Carnot est braquée par deux personnes armées. Alexie Lesage, la boulangère, a gardé son sang-froid.
Braquage boulevard Carnot. 28 mai 2002 Ouest-France |
Un sanglier heurte une voiture rue abbé Garnier. 2008
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Les catastrophes qui ont causé des destructions dans le quartier de Robien, cliquer ici