samedi 15 mars 2025

Les pionniers du football à Saint-Brieuc, le Stade Briochin (1904 à 1966)

En 2024-2025, le Stade Briochin réalise un magnifique parcours en Coupe de France : ayant éliminé plusieurs équipes de divisions supérieures, il s'incline en quart de finale face au Paris Saint-Germain le 26 février dans un stade de Rennes rempli à cette occasion. Mais ce n'est pas la première fois dans leur histoire que les Griffons se distinguent. Ils sont les héritiers d'une longue tradition commencée en 1904 à Saint-Brieuc. Retour sur ces pionniers du football...

Les débuts du football en Bretagne

Le football ne s'est pas développé si facilement en France au 20e siècle et ce n'est qu'en 1930 que se déroulera la première Coupe du monde. 

En Bretagne, le football est arrivé grâce aux anglais à Saint-Servan vers 1880-1890 où il y avait un collège pour les enfants des ouvriers qui travaillaient dans les compagnies maritimes. Un premier Stade rennais voit le jour en 1902 et deux ans avant le Stade Briochin Football. En 1912, un championnat dans l'Ouest va réunir 6 clubs avec Rennes, Saint-Servan, Laval, Saint-Brieuc. Les joueurs briochins sont entourés de joueurs anglais...

La toute première équipe du Stade Briochin de football. Assis au premier rang, de gauche à droite : Guibert, Joseph Connan, Guillaume Le Lousse (premier président jusqu'en 1911), Eveillard. Debout au second rang, de gauche à droite : Gaillard, Chauvel, Le Yaouank, W. Scelle-Hébert et Hémery

La création du Stade Briochin. 1904

Le Stade Briochin Football est créé officiellement le 28 mars 1904.

Ouest-Eclair 22 avril 1904

Le club compte au départ une trentaine de joueurs autour de Guillaume Le Lousse, le premier président. 

Le stade Briochin. Photo sur le site du club

Peu après la création du club, une rencontre oppose le stade Briochin à l'équipe première du 71e Régiment d'Infanterie. Entre 400 et 500 personnes assistent au match, ce qui montre l'engouement que suscite ce sport.

Ouest-Eclair 26 avril 1904

Le football se développe à Saint-Brieuc et dans l'ouest. 1908-1918

De son côté, La Duguesclin de Saint-Brieuc, fait ses premiers pas dans le football des patronages dans les années 1908-1909. Le Stade Briochin Football a des débuts difficiles en étant battu 10 à 0 par le redoutable Football Stade Rennais en janvier 1909. Heureusement toutes les confrontations avec Rennes ne se soldent pas par le même score et en janvier 1911, par exemple, l'équipe seconde du Stade Briochin remporte la victoire 2 buts à 1.

Ouest-Eclair 30 janvier 1911

L'équipe première a moins de chance et elle est battue 5 buts à 2 mais l'essentiel n'est peut-être pas là mais plutôt dans le fait que ces confrontations avec Rennes restent très amicales. C'est ce qui ressort du compte-rendu de ce match joué à Rennes en janvier 1911.

Ouest-Eclair 30 janvier 1911

Un peu plus tard, dans le Journal Officiel du 14 août 1912, nous apprenons la création de l’Association Sportive Robiennaise. C'est le début d'une belle histoire dans le monde du football (cliquer ici)...


La guerre 14-18

Au début de la Guerre 14, La Coupe de Alliés est créée (elle deviendra la Coupe de France) et le 28 juillet 1918, la Ligue de football de l’Ouest voit le jour avec une quarantaine de clubs.
Le football se développe avec les patronages catholiques mais les laïcs emboitent le pas rapidement pour ne pas laisser ce sport "aux curés".

La guerre va décimer les équipes sportives composées de jeunes gens. C'est ainsi que bien des années après cette hécatombe, un monument aux morts du Stade Briochin sera inauguré en février 1938.

Ouest-Eclair 21 février 1938

Les années 20

En Coupe de France, le stade Briochin a réalisé plusieurs exploits dans les années 20. Tout d'abord en 1921, le club se qualifie en 32e de finale après avoir battu le Stade lavallois, mais chute en 16e de finale devant le Red Star (Paris) qui remportera l'épreuve. En 1925 le club atteint aussi les 16e de finale.

Le saviez-vous ?

A notre époque, les matchs importants se jouent au stade Fred-Aubert. C'est le nom de l'ancien joueur et président du Stade briochin qui fut élu en 1929. Fred Aubert, avocat de profession, va mourir au front dans les Ardennes en mai 1940, au début de la Seconde guerre mondiale.

 

Le jour où le stade Briochin a éliminé le Stade Rennais. 1937

L'équipe deuxième du Stade Briochin en 1933. Ouest-Eclair 13 mai 1933

En 1937-1938, les professionnels du Stade Rennais ne s'attendaient pas à un tel échec alors qu'ils allaient rencontrer les amateurs du Stade Briochin à l'occasion des trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France. Eux qui avaient été finalistes deux ans plus tôt, vont être éliminés sur un score de 2 buts à 1. C'est un véritable exploit pour Saint-Brieuc d'avoir battu Rennes, grand favori, à domicile ! La presse se fait l'écho de ce résultat...

Ouest-Eclair 17 décembre 1937
L'équipe de Saint-Brieuc, Ouest-Eclair 17 décembre 1937


Ouest-Eclair 21 décembre 1937

Affiche du match contre Guingamp, 7 mars 43 Archives départementales 4M93

Les années 50

Plusieurs photos du Stade Briochin dans les années 50 ont été publiées, en particulier sur le Facebook  Bretagne Football Vintage en décembre 2024. Nous les publions ici pour les personnes qui ne disposent pas d'un abonnement sur ce réseau social.

On reconnait dans l'équipe de la saison 1950-1951, au premier plan accroupis : Bonniec, Pouleriguen, Guinguenet, Gillet et Bonnefont. Debout : Catros, Sohier, Rouhaut, Geoffroy, Le Coz et Kergal.

Stade Briochin 1950-1951
Stade Briochin, années 50, photo sur le site du club

Dans l'édition 1958-1959, le club a atteint les 16e de finale en Coupe de France. Il était opposé au Stade Rennais.

Stade Briochin-Carhaix, 26 novembre 1958 Ouest-Eclair

Photo publiée sur le Facebook Bretagne Football Vintage

En 1959 le club est Champion de l'Ouest et accède au Championnat de France Amateur.

L'exploit de 1966

Le 13 février 1966, le club élimine l'Olympique de Marseille en 16e de finale avant d'échouer en 8e de finale contre le Racing Club de Strasbourg (5 buts à 2). Strasbourg gagnera d'ailleurs cette Coupe.

Ouest-France publie une grande photo de ce moment important de l'histoire du club où David avait triomphé de Goliath.

Ouest-France 15 février 1966
 

Football Magazine rend hommage au parcours des briochins.

En février 2025, Ouest-France a retrouvé quatre anciens joueurs qui avaient participé à cette épopée de 1966.

Quatre anciens joueurs en photo. Ouest-France 3 février 2025


Dans son édition, Football Magazine avait également salué l'exploit des juniors du Stade Briochin parvenus en quart de finale de la Coupe Gambardella.

Enfin, l'Institut National de l'Audiovisuel conserve une archive filmée de 5 minutes à la veille du match contre l'Olympique de Marseille. On y voit le président du club, André Sorel ; l'entraineur René Girard et le père d'un des joueurs, M. Baudez. Cliquer ici

Le saviez-vous ?

Le club aura changé plusieurs fois de nom au cours du XXe siècle : Stade Briochin Football (1904), Stade Briochin Université Club (1912), Stade Briochin (1945), Saint-Brieuc Côtes d'Armor (1993-1997), Stade Briochin (depuis 1999).


L'épopée de 2024-2025

Dans l'édition 2024-2025, l'équipe du Stade Briochin sera arrivée à vaincre en Coupe de France des équipes comme Le Havre, Ligue1 ; Annecy, L2 ou Nice, L1... Une équipe digne de ce glorieux passé...

Édition de Ouest-France 26 février 2025

Si vous avez des commentaires ou des documents à partager sur l'histoire des débuts du football à Saint-Brieuc, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page en laissant votre adresse mail.

 

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Autres articles à consulter :

L'histoire du football à Robien, cliquer ici

Alphonse Pierron, chef d'entreprise, sportif et entraineur, cliquer ici  

L'histoire de la boxe à Robien, cliquer ici

Pour le plaisir voilà l'équipe de 1973 (maillot SICLI extincteurs), avec à partir de la gauche, debout : Parick Ancel, Louis Bocquenet...On croirait voir Les Verts de St Étienne !
Sources

Recherches dans Ouest-Eclair, Ouest-France et dans La Dépêche de Brest depuis le 1er février 1914...

Site du Stade Briochin, pour découvrir l'histoire du club, cliquer ici

Facebook, Bretagne football Vintage.

Encyclopédie en ligne Wikipédia.

Shoot ! 100 ans de football en Bretagne. Dvd disponible à la bibliothèque André Malraux à Saint-Brieuc.

Georges Cadiou. 1998. "La Grande Histoire du football en Bretagne".

Michel Lagrée, "La diffusion du football en Bretagne", Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1994, pages 207-222. 

Film de l'INA, 1966, cliquer ici





jeudi 13 mars 2025

Les logements atypiques à Robien

Pour la plupart d'entre nous, une maison, c'est d'abord quatre murs et un toit (ou un plafond si on est en appartement!). C'est une manière conventionnelle de concevoir notre "chez-nous" alors qu'il existe tant d'autres manières de vivre qui sortent de l'ordinaire.

Une habitation atypique boulevard Hoche à Robien

Aucun doute, la maison occupée par Jean-Pierre Wilmart, au 113 boulevard Hoche à Robien, est bien une habitation atypique ! Elle est constituée de quatre anciens wagons SNCF rassemblés.

Vue d'ensemble des 4 wagons rassemblés. Photo RF

Au départ sur ce terrain se trouvait une maison traditionnelle dont il n’a été conservé que la cave et le petit escalier avec la rampe métallique.

Les pierres du sous-sol qui forment un grand rectangle sont donc celles de la maison initiale. On y a installé des traverses en acier pour poser les wagons. Ensuite le tout a été colmaté entre les wagons et un bardage bois a été réalisé pour donner jolie allure à la maison.

Plusieurs habitants ont été des artistes comme Henri Moinet (propriétaire de 1967 à février 2000 où il est décédé) ou Philippe Bertho, un briochin qui a réalisé de nombreuses œuvres visibles dans des galeries aux USA et l’affiche du festival Art Rock en 2014.

Visite de la maison

Entrons dans la maison par l’escalier que l’on peut voir en longeant le boulevard Hoche. Le premier wagon est une entrée, il a été séparé en deux pour y loger une petite salle de bain tout à fait fonctionnelle.

Le deuxième wagon appelé « Le wagon-restaurant » est un ancien wagon qui servait à transporter les patates et les choux bretons. Pour les spécialistes, c’est un « 25 mètres », nom de ces petits wagons de marchandise.

Le wagon-restaurant. Photo RF
Le troisième wagon abrite un poêle à bois, c’est « Le salon image et son ». Les souvenirs de Jean-Luc constituent un véritable petit musée. Un escalier en colimaçon conduit à l’étage où se trouvent un bureau et une chambre à coucher (attention aux poutres basses !).

Salon image et son. Photo RF

On redescend et on passe enfin dans le quatrième wagon, plus grand et plus haut de plafond, c’est un 25 m2, un ancien wagon frigorifique. Sa nouvelle affectation est celle du « Salon-bibliothèque ». On y trouve de nombreuses photos anciennes de l’atelier d’Henri Moinet dont un tirage assez extraordinaire d’un homme qui avait fourni sa photo de mariage en demandant de faire disparaître l’épouse et de la remplacer par une potiche ! Le résultat est spectaculaire mais une trace légèrement fantomatique laisse quand même apparaitre quelque peu l’ex-épouse !

Jean-Luc Wilmart est aussi un passionné de photo !

Les extérieurs

On sort sur la terrasse et le jardin où se trouvait un puits, maintenant tari. Un immense cerisier planté dans les années 60 par Henri Moinet procure toute l’ombre nécessaire. Le terrain était à l’origine beaucoup plus grand et la propriétaire l’appelait « Le Paradis ».

Juste sur le côté se trouvait « le café du dimanche » qui était bien en harmonie avec cette maison atypique. Jean-Pierre raconte qu’avant ce café, c’était un bâtiment industriel (une usine d’huile domestique ?) qui était devenu une sorte de loft pour des troupes de théâtre. Il l’appelait « Le Nid d’intermittents ».

Extérieurs de la maison. Boulevard Hoche. Photo RF

Portrait d'Henri Moinet. 4 septembre 1997. Article de Ouest-France.

 

Ceux qu'on appelle encore "Les gens du voyage"

La présence de "gens du voyage" n'est pas nouvelle dans le quartier de Robien, pour preuve cet article du journal Le Combat Social du 18 décembre 1937 où l'on retrouve le fameux stéréotype "des voleurs de poules"...
Le Combat Social du 18 décembre 1937.
Nous savons aussi que, tout en haut du Tertre Marie Dondaine, vivait la famille Blivet. Le recensement de 1936 nous apprend qu'Auguste, le chef de famille était rémouleur de profession. Il parcourait tout le département pour exercer son métier en porte à porte. Germaine, son épouse, était foraine et leur fils Claude était acrobate. Le travail de rémouleur ou dans un cirque amène à s'adapter : leur mode de vie les oblige à beaucoup se déplacer et donc à posséder un habitat mobile. 
M et Mme Blivet dans leur caravane sur le Tertre. Photo Ouest-France mai 1991
Depuis leur installation sur le Tertre qui date des années 30, la famille s'est agrandie mais ces habitants du quartier ont toujours cherché à adapter leurs conditions de logement, tout en restant fidèles au Tertre Marie-Dondaine. Les "gens du voyage" ont forcement un port d'attache.
Les baraques du tertre faisaient une vingtaine de mètres carrés, il n'y avait qu'un seul point d'eau pour toutes les familles. Aujourd'hui il n'est plus question de vivre ainsi : des mobile-homes offrent une meilleure qualité de vie.
Photo aérienne du Tertre Marie-Dondaine. Années 60-70. Archives municipales.
Patricia Blivet et sa fille Flavie sont interrogées en 2014 dans un article consacré au tertre Marie Dondaine. C’est l’occasion de faire le point sur les perspectives de la famille : « Nos arrière-grands-parents habitaient ici, témoignent Flavie et sa mère, Patricia. « Nous sommes des gens du voyage. Nous ne renions pas ce qu'on est. Mais on a toujours été sédentarisés. On veut rester ici en famille. Mes enfants sont scolarisés dans le quartier depuis la maternelle. »

Sur ce bout de terrain gravillonné s'entassent des caravanes, des fourgons et des mobile-homes. Il y a l'eau, l'électricité, l'eau, des sanitaires, des égouts... Un coin de paradis pour cette famille qui n'entend pas délaisser sa caravane au profit d'un appartement dans le parc social.

Dans le plan local d'urbanisme 2012-2016, la ville avait prévu la réalisation de "cinq maisons adaptées, de petites maisons de plain-pied avec deux espaces, un pour mettre la caravane et un second pour travailler".  Les familles peuvent ainsi disposer d'un lieu de séjour privatif afin de rester stationné sans durée limitée du séjour et aussi choisir les familles avec qui elles cohabitent.

Finalement, la ville ne s’est pas engagée dans la construction de ces logements et les familles concernées ont fini par réaliser différentes améliorations elles-mêmes. (D’après un article de Ouest-France publié le 26 février 2014)

Patricia Blivet et sa fille Flavie. Photo Ouest-France 26 février 2014

D'autres habitants dans des caravanes à Robien
 
Dans le chemin des Eaux minérales, pas loin du bas de la rue de Trégueux, d'autres habitants du quartier étaient des "gens du voyage" mais ils vivent à cet endroit depuis des dizaines d'années. Comme la famille Blivet installée sur le Tertre Marie Dondaine, ils se trouvent très bien dans cette vallée d'où ils n'imaginent plus partir ! 
Une ancienne habitante du quartier se souvient qu'il y a des dizaines d'années quand M. Nicolas habitait une caravane à cet endroit, au moment de son décès, la caravane a été brûlée selon le rite des gitans.
 
Ensemble de caravanes et mobile-home, Chemin des Eaux minérales

 
Les baraques en bois du tertre Marie-Dondaine
Des familles ont vécu, avant 1940, dans des baraques en bois sur le Tertre Marie-Dondaine. Jusqu'à 15 familles ont habité dans ces logements où les conditions matérielles étaient très difficiles. En 1993, Mme Herviou a été la dernière personne à quitter la caravane qu'elle habitait sur le Tertre.
D'autres articles sont consacrés à ces baraques du tertre Marie-Dondaine et à leurs habitants :
Les baraques du Tertre Marie-Dondaine ici 
Les habitants du Tertre Marie Dondaine, de nouveau réunis en juin 2019, ici
Le Tertre Marie-Dondaine, un site à découvrir, ici
 
 
Habiter dans un ancien local industriel ou commercial
Dans le quartier de Robien, de nombreux anciens locaux industriels et commerciaux ont été rénovés et transformés en habitation : garages, hangars, dépôt des P.T.T...
On peut aussi les considérer comme des logements atypiques.
Pour lire l'article consacré uniquement à ce sujet, cliquer ici

Boulevard Hoche. Ancien garage transformé, emplacement de l'ex Café du Dimanche. Photo RF

 
Conclusion 

Les belles carrières que plusieurs habitants du Tertre Marie Dondaine ont pu avoir par la suite, nous donnent une leçon de vie et un message d'espoir. On peut vivre dans des conditions très précaires et s'en sortir socialement. On peut vivre dans des baraques et garder sa dignité, grandir dans une ambiance familiale chaleureuse. 
C'est peut-être la conclusion de cet article (qui s'intègre lui-même dans une série de onze articles sur l'habitat dans le quartier de Robien).
Comprendre d'où vient notre patrimoine architectural, acquérir quelques bases dans ce domaine, c'est intéressant.
Mais que l'on vive dans  dans un immeuble, dans une maison d'architecte, une maison art-déco ou une maison ouvrière, le plus important reste peut-être ce que l'on y vit à l'intérieur et dans ses relations avec son voisinage proche.


Racontez-nous votre "habitat atypique"

Sur cette question des habitats différents, dans d'autres endroits de St Brieuc, comme au Légué, on aurait pu poser la question du voilier ou de la péniche.
On voit bien qu'il y a de multiples cas de figure.
Alors, à la suite de cet article, racontez-nous ce qui est votre "chez-vous" si vous vivez dans une maison qui ne rentre dans aucun classement : Yourte, mobile-home, chalet de bois, caravane, ancien wagon de train...
Dites-nous si vous êtes-vous satisfaits ou non de votre habitation et pour quelles raisons : matériaux, proximité de la nature, superficie, proximité de commerces et services, logement adaptée aux familles ou autre, économe en énergie ?

 

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Sources

Photo aérienne. Archives municipales. Merci à Sophie Ehouarn.
 
Recensement 1936. Archives départementales en ligne.
 
Plusieurs rencontres avec Jean-Pierre Wilmart en 2020. Un grand merci pour son hospitalité !
 
Entretiens avec Claude Corack, mars-avril 2020
 
Article de Ouest-France du 26 février 2014 (famille Blivet)

Pour les abonnés à Ouest-France, retrouvez l'article sur la maison de Jean-Luc Wilmart dans les archives du journal en cliquant ici
  
 
 

Prolongement
 
Nicole, qui habite en Indre et Loire, nous signale qu'il existe à Saint-Branchs, une salle de spectacle installée dans trois wagons soudés. Ils accueillent une centaine de personnes. C'est très fréquenté. 

On peut y voir du théâtre, écouter des concerts, des petits groupes de jazz de la région...

Site internet "Les wagons", cliquer ici


 

 


 

 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...