vendredi 6 janvier 2023

La cuisine centrale, rue abbé Garnier dans le quartier de Robien à St Brieuc. 1951-1965

 

Comme pour l’histoire de l’entrepôt des bus ou pour les bains-douches, nous allons voir que la rue abbé Garnier dans le quartier de Robien à St Brieuc a longtemps été le siège d'équipements et de services municipaux. 
 
 

La cuisine centrale, un outil moderne 


Le projet de mettre en place une cuisine centrale à St Brieuc date de 1951.

Ce projet est abordé dans l’édition de Ouest-France du 14 mars 1951 après le conseil municipal qui en a débattu. L’équipement est prévu pour fournir 1500 repas par jour. « Cette cuisine sera destinée à remplacer la cuisine actuelle (dirigée par M. Hamon) qui est insuffisante et installée dans les locaux de l’école Berthelot. Elle s’avère nécessaire pour la préparation des repas servis dans les cantines scolaires et dans les Foyers de Vieux Travailleurs. »

 

Mais la réalisation va demander quelques années entre les plans de l'architecte, le vote des budgets, l'achat du matériel (en 1952) et son installation, le recrutement et la formation des équipes. Tout est opérationnel en 1954.

 

L'équipe de direction de la cuisine centrale. Photo Archives municipales



Chaque personne dans l'équipe a ses spécialités et utilise des machines adaptées.


Photo Archives municipales

Cuisson. Photo Archives municipales

Découpe de la viande. Photo Archives municipales

Tout le monde est à son poste. Photo Archives municipales

 

Les équipements représentent pour l'époque un progrès important. Tout est fonctionnel et l'hygiène est irréprochable.

 

Éléments de cuisine en inox. Photo Archives municipales


 Photo Archives municipales

 

En 1954, la Ville a donc une cuisine centrale qui bénéficie de deux niveaux. 


La cuisine centrale au moment de sa construction. Photo Archives municipales

 

Le premier est au niveau de la place Octave Brilleaud, c’est là qu’est la cuisine et le second est au niveau de la rue Abbé Garnier, c’est là où se situe la réception et le départ des plats. On voit le départ de la nourriture vers les écoles sur une photo d’époque.

 

Le départ des plats. Photo Archives municipales

 

Ouest-France dans son édition du 19 décembre 1956 rend compte du tour de Saint-Brieuc, en onze étapes, réalisé par le Préfet  des Côtes-du-Nord, accompagné par M. Victor Rault, maire de la Ville ; M. Mazier, député et différentes personnalités. Dans ces onze étapes, plusieurs menaient à Robien, un quartier en pleine transformation : l’école Hoche, la Salle de Robien et la cuisine centrale :

« La cuisine centrale retint l’attention de tous. Des employés chargeaient des bouteillons tout chauds dans une camionnette. Chaque jour plus de 2000 repas sont ainsi servis aux élèves des établissements scolaires, publics et privés de Saint-Brieuc.

Tout est propre, clair et net. Grâce à cette cuisine, des banquets monstres pourront être organisés dans la salle municipale de Robien. »

 

 

Un reportage complet en 1961

 

Le 27 septembre 1961, Ouest-France publie une page entière sur la cuisine centrale, sous forme d’un reportage, agrémenté de plusieurs photos.

 



 

« Notre enquête nous a conduit en début de matinée, à Robien, dans le bureau de M et Mme Deklunder, intendants municipaux, qui, depuis six ans, dirigent cette cuisine centrale. Ils en ont pris la direction quelques semaines après sa création… »


M et Mme Deklunder

"Le chef M. Nogues, découpait d’appétissants rôtis de porc, sortant de vastes fourneaux…"


Le chef cuisinier M. Nogues

 

"Près de lui, ses adjoints garnissent les plats qui s’alignent, près de ceux des légumes". 


Une équipe uniquement féminine s'active autour des plats en cuisine.


"Le pain est coupé. Les pommes du dessert sont empilées…Les assiettes par piles de douze sont placées comme dans un classeur. Un personnel de service reçoit le tout, qui est dirigé sur chariot vers l’ascenseur qui descendra les « bouteillons » vers le quai de départ, rue abbé Garnier, où des camionnettes conduites quotidiennement, par les mêmes chauffeurs, sont chargées en peu de temps".

 

Ci-dessous, les chauffeurs, avec leurs tabliers, qui amènent chaque jour les plats :  Pierre, André, Petit Guy et Jean... que l'on voit ici avec le contrôleur Pierrot, reconnaissable à sa veste.



 

"Lorsque tout est prêt, et au signale du vérificateur, les véhicules partent vers leurs cantines respectives".

 

Le reporter de Ouest-France constate ensuite que le repas pris par les enfants à la cantine de l’école Hoche se passe sans problème…

« Les femmes de service rassemblent la vaisselle, de sorte que lorsque la camionnette revient, tout est prêt à embarquer pour Robien… La vaisselle se fait à Robien sauf pour les verres. Dans cette même vaste cuisine moderne, après les scolaires, cuisiniers et cuisinières préparent le repas du personnel municipal, dont la cantine se trouve à proximité, dans la petite salle de Robien.

Ils sont là, environ soixante « municipaux », et pour eux, la vie amicale continue : quelle que soit la fonction de l’un ou de l’autre, il n’y a aucune distinction entre les chefs de service et le personnel. »

 

En 1961, pas moins de 22 cantines scolaires briochines sont servies par la cuisine de Robien "ainsi que les repas de 30 vieux au Foyer de Cesson, et à une centaine d’enfants nécessiteux de dix écoles privées de Saint-Brieuc... 

Les trois camionnettes effectuent le transport des repas chaque jour, sauf le jeudi et le dimanche. 

Les plats disposés dans des emballages conditionnés sont conservés pratiquement à température constante, les mets chauds ne perdent qu’un degré à l’heure. »

 

Ce reportage, très complet, nous permet de mieux imaginer comment fonctionnait cette cuisine centrale de Robien dans les années 50-60.



 

Parole d'habitant 


Guy Flageul habitait rue de Robien dans les années 50-60, il se souvient : "Monsieur Pinsart, dont la femme tenait les bains-douches, livrait les écoles avec les véhicules de la cantine centrale".

 

La cuisine centrale fonctionnera dans ses locaux de la rue Abbé Garnier jusqu’en 1965. En juin 1989, un nouveau déménagement conduira la cuisine centrale dans la zone artisanale de la Beauchée. 

 

 

La réserve

Après le déménagement de la cuisine centrale en 1965, les locaux ont servi pendant des années comme réserve. De la nourriture et du matériel y étaient entreposés, ce qui n'a pas manqué d'attirer la convoitise.


Ainsi, on apprend que les réserves de la cantine municipales, rue abbé Garnier, ont été visitées pendant le week-end de Pâques en avril 1974. Les quatre auteurs de ces vols ont vite été interpelés et écroués. Ils s’étaient introduits dans la cantine en cassant un carreau. Leur butin était constitué de 20 kg de salami, 10 kg de viande de bœuf, 6 kg de pâté de campagne, 5 kg de beurre, des bouteilles de vin, des draps, des nappes et serviettes de tables… Les quatre complices ont transporté le tout dans des valises notamment à la consigne de la gare SNCF (pour le linge), dans une maison abandonnée de la rue Luzel  et dans les alentours de l’étang de Robien. Ce butin a été en grande partie récupéré.

(D’après un article de Ouest-France du 19 avril 1974)

 

 

Les bâtiments après le départ de la cuisine centrale

De nos jours, nous voyons que l'aspect extérieur des bâtiments n'a pas été trop transformé. 


L'ancien bâtiment. Photo RF 2020

L’ancienne cuisine centrale, c’est la maison de quartier aujourd’hui, dans sa partie se trouvant au niveau du parking Octave Brilleaud. Mais il faut savoir qu'à l'automne 1990, le Comité de quartier a tout d'abord occupé l'appartement situé au dessus de la petite salle de Robien. Ce n'était pas le plus pratique car l'accès se faisait obligatoirement par la rue Abbé Garnier, ensuite il y avait deux étages pour y accéder et le maximum de personnes pouvant s'y réunir était de 19.
 

Dans la partie au niveau de la rue Abbé Garnier se trouvent maintenant dans un bâtiment la salle de boxe et dans l’autre bâtiment, le club de reliure et le club d’aquariophilie ACARA.

 

 

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Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...
 
 
 

 

Article sur un sujet proche
L'histoire de la maison de quartier dans l'ancienne cuisine centrale, cliquer ici
 
Sources
 

Archives municipales, dossier de presse des années 90 avec des articles de Ouest-France.

 

Archives municipales. Photographies anciennes de la cuisine.

 

Nombreux articles de Ouest-France : 14 mars 1951, 19 décembre 1956, 27 septembre 1961...
 

Merci à Stéphane Botrel des Archives municipales pour sa disponibilité et ses remarques avisées. 

 

 



lundi 26 décembre 2022

Les 68 victimes du quartier de Robien à Saint-Brieuc pendant la Guerre 14-18

 
 
Monument aux Morts de la ville Saint-Brieuc. Photo RF

 
 
Voici l'impressionnante liste des victimes des habitants du quartier de Robien à Saint-Brieuc pendant  la Guerre 14-18. 
L'année 1914 est la pire, 23 tués dont 12 pour le simple mois d'août ! L'année 1915 n'est pas plus clémente avec 15 morts, puis les années suivantes il y a 7 tués en 1916, 7 en 1917 et 7 en 1918. Après-guerre, 4 soldats vont succomber de leurs blessures.
 
Mais au total on dénombrera soixante-huit victimes, c'est le triste bilan humain que l'on peut tirer de cette liste, et derrière chaque nom, des familles endeuillées...
 
 
 
En cliquant sur le nom surligné vous trouvez 45 fiches correspondantes
sur le site Mémoire des Hommes.
 
 
 
Autre article à consulter sur le même sujet
 
Le quartier de Robien et la Guerre 14-18, cliquer ici

 

 

Yves Allain, boulevard Hoche, 29 août 1914

Alfred Balavoine, rue Jules Ferry, 30 août 1914

Joseph Becker, 22 rue Guébriant, 10 novembre 1914

Louis Belloeil, rue de Robien, 19 juillet 1919

Paul Benoit, rue de Robien, 9 octobre 1916

Joseph Berouin, Croix-Péron, octobre 1914

Joseph Briand, rue Jules Ferry, 9 mai 1915 Bailleul (né le 10.12.1894 à St Brieuc)

Jules Briand, Pré-Tizon, 18 mai 1916 (né le 29.07.1895 à St Brieuc)

Anatole Brigaud, Croix-Péron, 20 février 1915

Auguste Cadoret,  boulevard Carnot, 3 juin 1916 à Chattencourt dans la Meuse (né le 12.10.1893 à Pléneuf)

François Caroff, rue Luzel. (mention "grand blessé rapatrié à Lyon en juillet 1916" ici)

Jean Carrière, rue Cuverville, 31 octobre 1914 à Souain dans la Marne (né le 28.03.19879 à Cabannes. Ariège)

Auguste Cornon, Croix-Péron, 8 août 1916

Paul Daubas, rue Luzel, 22 mai 1915

Edmond Dieulangard, boulevard Hoche, 5 juin 1918

Pierre Doher, boulevard Carnot, 27 août 1914 à Donchery dans les Ardennes

François Even, rue de Robien, 29 août 1914 à Le Sourd dans l'Aisne.

Jules Feurgard, rue Jules Ferry, 8 octobre 1914

Jean Fichou, rue Guébriant, 26 avril 1915

Lucien Fischer, 20 août 1914

Victor Flageul, vieux château de Robien, 26 août 1918

Paul Geffrain, rue de Robien, 21 août 1914

Ange Godefroy, rue de Guébriant, 9 mai 1915

Émile Gour, rue Luzel, 16 juin 1915

Louis Guennebaud, rue Jules Ferry, 11 mai 1915

Pierre Guyader, Croix-Péron, novembre 1914

Louis Henry, (né le 5 janvier 1983), boulevard Carnot, 25 septembre 1915

Georges Hervé, rue Jules Ferry, août 1914 à Bleid en Belgique (né le 16.10.1894 à Ploufragan)

Pierre Hux, rue Luzel, 26 août 1914

Joseph Landrin, rue Guébriant, 28 septembre 1915 à Souain dans la Marne (né le 16.06.1881 à Bazouges)

Henri Le Bars, rue Jules Ferry, 22 juillet 1917

Joseph Lebastard, boulevard Hoche, 27 avril 1917

Yves-Marie Lebastard, rue Jules Ferry, août 1914

Yves-Marie LeBourhis, rue Jules Ferry, 19 décembre 1914

Albert Lefèvre, rue Cuverville, 21 juillet 1918

Alain Lemoine, Robien, 1er novembre 1918

Nicolas Lemoine, Robien, frère du précédent, 18 janvier 1917

Jean Lemoine, Moulin-au-Chaix, 2 juin 1918

Louis Lemoine, Moulin-au-Chaix, frère du précédent, 25 septembre 1915

Francis Le Pouder, rue de Robien, 29 août 1914

Louis Le Solleu, 54 rue Jules Ferry, 11 janvier 1915 (plaque gare S.N.C.F). Détails de sa mort sur demande par le formulaire de contact (article du bulletin paroissial)

Paul Le Tacon, Moulin-au-Chaix, 24 mai 1916

Jean-Baptiste LeTexier, Moulin-au-Chaix, 5 décembre 1915

Alexis Ligné, rue Jules Ferry, 29 janvier 1915

Jean-Baptiste Liscouet, Pré-Tizon, 22 avril 1915

Jean-Marie Louineau, rue de Robien, 25 septembre 1915 (plaque gare S.N.C.F)

Georges Mallet, boulevard Carnot, 25 mai 1917

Auguste Merel, Croix-Péron, 20 octobre 1915

Georges Merel, Croix-Péron, frère du précédent, 10 octobre 1918, "mort au domicile familial après une maladie contractée au service de la Patrie" (D'après le bulletin paroissial)

Louis Michel, rue Luzel, 27 avril 1915, premier-maître à bord du "Léon Gambetta" torpillé dans l'Adriatique.

Alphonse Morin, boulevard Hoche, 18 novembre 1914 à Cambrai, capitaine au 71e RI, chevalier de la légion d'honneur, blessé à Margatel dans la Marne (né le 02.11.1880 Orne)

Jean-Marie Morvan, rue abbé Garnier, soldat du 50e d'artillerie, 3 juillet 1916 (mention dans le journal "La Recherche des disparus" 27 août 1916, "Rapatrié du camp allemand de Sennelager et dans la liste des grands malades internés en Suisse, Morvan Jean-Marie, 3e Artillerie", ici )

Ernest Moulin, rue Jules Ferry, caporal du 41e RI, mort en captivité le 1er avril 1917

Francis Moulin, rue Jules Ferry, frère du précédent, tué le ?

Pierre-François Moulin, Pré-Tizon, frère du précédent, soldat au 110e d'artillerie lourde, 21 novembre 1917, mort de ses blessures.

Jules Neveu, Croix-Péron, caporal du 118e RI, Saconin le 20 juillet 1918

Auguste Nivet, Moulin-au-Chaix, soldat du 25e RI 6 octobre 1914 à Arras

Auguste Pansart, boulevard Hoche, 26 septembre 1914

Guillaume Pleven, rue Jules Ferry, mort dans sa famille des suites d'une maladie contractée en captivité, 19 septembre 1919

Paul Poindessault, Croix-Péron, adjudant au 271e RI, 4 octobre 1914 à St Hilaire-le-Grand

Auguste Poudoulec, boulevard Hoche, 30 août 1914 aux environs de Sedan

Eugène Quinio, rue Luzel, mort de ses blessures le à Vitry le François le 11 juin 1915

Henri Robert, boulevard Hoche, sergent-major au 154e RI, juin 1917

Jean Roussel, rue du Coucou, 21 août 1914 à Arsimont (Belgique)

Joseph Ruellan, boulevard Hoche, sous-lieutenant au 71e RI, 4 octobre 1914

Louis Toqué, Moulin-au-Chaix, marin mort à son domicile après une maladie contractée en Orient, 5 mars 1919

Émile Trécherel, rue Jules Ferry, mort dans sa famille après une maladie contractée au service de la Patrie, 23 septembre 1919

Jean Trécherel, 10 rue Jules Ferry, frère du précédent, 2 septembre 1916 (plaque gare S.N.C.F), né le 16 juillet 1894 à Yffiniac.

 

Des noms sont ajoutés car les familles ne s’étaient pas manifestées assez vite. Il s’agit de : 
 
Jean-Baptiste Liscouet, Pré-Tizon
Alexis Ligné, rue Jules Ferry, 29 janvier 1915 à Vienne le Château dans la Marne (né le 15.09.1880 à Cavan)
 
 
 
 
 
Monument collège Le Braz 
 
 
Ange Godefroy, habitant la rue de Guébriant et tué le 9 mai 1915 figure sur le monument des anciens élèves du collège Le Braz morts en 14-18.

 

Une plaque pour François Clairon

En juin 1920, une plaque va être posée à l'école en mémoire de M. Clairon, instituteur-adjoint à l'école Guébriant et tué en 14-18.


François Clairon 22 juin 1920. La Dépêche de Brest.
 
 
 
Cheminots tués en 14-18
 
Les noms de trois cheminots du quartier Robien, tués au combat pendant la Guerre 14-18 figurent sur la plaque que l'on peut voir sur le quai A de la gare S.N.C.F de Saint-Brieuc.
Il s'agit de Louis Le Solleu, Jean-Marie Louineau et Jean Trécherel.
 
 
Guerre 14-18. Plaque sur le quai A de la gare S.N.C.F de Saint-Brieuc. Photo RF


 
 
 
Article à consulter sur le même sujet
 
Le quartier de Robien et la Guerre 14-18, cliquer ici
 
 
 
 
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Sources
 
Bulletin paroissial de Sainte-Anne de Robien, 1920, disponible aux Archives départementales 22
 
Base de données du site Mémoire des Hommes 
 
 
 
 
 
 

 

dimanche 25 décembre 2022

La société Revimex, 24 boulevard Carnot à Saint-Brieuc. 1972-1979

 

 

La société Revimex est un négociant et distributeur en matériel électrique industriel, électroménager, radio, télévision. Elle s'était installée dans le quartier de Robien, à Saint-Brieuc, en 1972, à l'emplacement qui est de nos jours le 24 boulevard Carnot.

24 boulevard Carnot à Saint-Brieuc

La société Revimex est une filiale de la CDME (Compagnie de Distribution de Matériel Électrique). Elle a été fondée en 1948 à Nantes où on trouvait son siège social. En 1974, Revimex compte 12 agences implantées dans l'Ouest et le Centre de la France.

Publicité Revimex 1972 Ouest-France

 

 

L'incendie de Revimex en 1979


1979 Incendie de Revimex, 24 boulevard Carnot. Archives des Pompiers
 

L'entreprise Revimex avait été immatriculée le 27 juin 1967 et officiellement radiée le 16 mai 2001. Ce négociant en matériel électrique industriel et électroménager aura eu une courte existence dans le quartier de Robien.

En effet, un violent incendie s'est produit en février 1979 dans les locaux de l'entreprise, située au 24 boulevard Carnot. Les pompiers de Saint-Brieuc en ont conservé une photo dans leurs archives.


Le 20 février 1979, Ouest-France a publié un long compte-rendu de ce sinistre avec plusieurs photos car les fumées étaient impressionnantes et elles étaient bien visibles de différents endroits de Saint-Brieuc. 

 

De nombreuses personnes observent la scène dans le boulevard Carnot.

L'immense colonne de fumée dans le boulevard Carnot


La grande échelle des pompiers.

 

La suite de Revimex 

Suite à l'incendie les bâtiments ont été réhabilités et une charpente anti-incendie a remplacé l'ancienne qui avait été détruite. Révimex s'appelle maintenant Rexel et est installé rue Chaptal.

En 2008. Image Google

En 2022 Image Google

 

Si vous avez d'autres renseignements sur l'entreprise Revimex, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

 

 

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Sources  

Ouest-France 20 février 1979

Livre souvenir "Histoire du corps des Sapeurs-pompiers de Saint-Brieuc. 1719-2000. Christophe Lucas". Merci à  Lucien Morin pour avoir transmis ces informations et à Christophe Lucas pour l'autorisation de publier la photo.



 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...