jeudi 3 juin 2021

Les insolites de Robien. Jeu de piste

 

Course au Trésor, jeu de piste, quiz !


L’esprit collaboratif est fortement encouragé !

 


Ce quiz a été proposé pour la première fois dans le cadre de la première période de confinement au printemps 2020 mais il peut se faire n'importe quand !

 

QUIZ : « Robien insolite »

Dans quelle rue de Robien se trouvent ces objets insolites, ces animaux exotiques, ces formes bizarres ? 

 

 




Vos enfants vont aimer cette course au trésor, ce jeu de piste. Si vous ne voulez pas sortir maintenant ou si vous ne pouvez pas, ce sera pour après la période de confinement. Rassurez-vous, ces animaux ne vont pas s'enfuir !
Tranquillement derrière votre ordinateur, vous pouvez aussi revoir les articles sur l’enquête à propos de l’habitat dans la rubrique « Histoire », plusieurs photos sont localisées…



VOUS POUVEZ IMPRIMER LES 9 IMAGES  en cliquant ici

 (à imprimer en noir et blanc, c'est plus économique)


On les trouve dans quelle rue de Robien ?

1. Une cigogne
2. Des extra-terrestres (Space-invader) 

3. Des oiseaux envolés d'une cage
4. Un lion assis
5. Un chat sur le haut d'un toit
6. Un perroquet
7. Une cloche
8. Deux serpents

9. Des hublots

 


 

 









 

 

 

 

 

 


 

 

Les commentaires sur ce jeu de pistes !


SÉBASTIEN : "Je voulais juste vous dire qu'on a trouvé l'idée de chasse aux trésors super chouette. On a vu des éléments qu'on n’avait jamais vu dans le quartier. D'ailleurs, on ne les a pas encore vus en vrai car avec la reprise de la rentrée, nous n'avons pas pu encore la faire... Et on a été "tout fier" que vous ayez choisi notre cloche !!! Pour la petite histoire, elle vient du Lot ! Merci de l'avoir choisie."

CLAIRE a apprécié que l'on mette en valeur la cage à oiseaux sur son balcon, cachée "derrière les géraniums défraichis" comme elle le dit !


MANU CHULETAS a envoyé sur Facebook l'avancée de ses découvertes, sans vendre complètement la mèche ! Parfait...

 




On a rencontré des riverains ravis que les gens prennent le temps de regarder et posent des questions sur ce qu'il fallait trouver. 

 

Pour vos commentaires, utilisez le formulaire de contact en haut de page, sur la droite 


 

Si ce jeu vous a plu, il y en a un deuxième dans le même style. Cliquer ici

 

 

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mardi 1 juin 2021

Evolution du site industriel du Pré-Chesnay à Saint-Brieuc. 1935-2021

 


 

Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans l’occupation des locaux industriels du site du Pré-Chesnay dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc, occupé de 1934 à nos jours.

 

Pour plus de clarté, l’ensemble des bâtiments est « découpé » en 7 parties sur des plans ou des photos aériennes, des années 30 à nos jours.

Les idées qui sont avancées dans cet article comportent certainement des inexactitudes. L’apport de personnes ayant travaillé dans ces lieux à différentes époques et pouvant fournir des renseignements est primordiale.

 

 

 

Plan de 1935

 

1935. Plan des archives municipales. 5 Fi 188

 

Le premier plan ne comporte que 4 zones.

En 1935, c’est l’usine Glémot qui occupe depuis 1934 les locaux venant d'être construits. On y fabrique des chaussures à semelles en caoutchouc.

Le bâtiment 1 peut avoir servi pour des bureaux et des lieux de stockage.

Les bâtiments 2 et 3 sont des ateliers, leurs toitures sont hautes et la lumière vient beaucoup des toits.

Le bâtiment 4 est celui de l'entreprise Lamandé, négociant en beurre et oeufs. On distingue un camion dans une sorte de cour sur la photo aérienne suivante (après-guerre)

 

 

 

Photo aérienne après 1945

 

 

Après 1945. Photo des archives départementales. Fonds Henrard

La photo comporte 5 zones.

En 1945, c’est toujours l’usine Glémot qui occupe les locaux (jusqu’en 1958). Les bâtiments 1, 2, 3 n’ont pas changé d’affectation depuis 1935. Le numéro 4 est toujours lié à l'entreprise Lamandé, négoce de beurre et oeufs.

Le bâtiment 5 est nouveau.  Peut-être est-ce l’activité des garages, des ateliers de mécanique et de soudure qui sont mentionnés à partir du mois d'août 1958 jusqu'en janvier 1961 ?

 

 

 

Photo aérienne 1965

 

1965. Photo du Musée de Bretagne. Vue aérienne à partir de Ploufragan

Cette photo aérienne en noir et blanc est la première qui nous donne un aspect de trois quarts. Cela permet par exemple de voir le relief, constitué d’un remblai proche du bâtiment 5.

 

La photo comporte 7 zones.

Dans les années 60, plusieurs entreprises vont occuper les locaux : Preston automobile (à partir de 1958 et certainement jusqu’en 1963).
Début de l’activité de Preston automobile est enregistré le18/08/1958 et la fin le 01/03/1963.

La société d'extincteurs S.I.C.L.I  s'installe à partir de 1961.

En 1965, c’est donc l’usine  S.I.C.L.I   qui occupe les bâtiments 1, 2 et 3.

La fonction du bâtiment 5 est à trouver...

Les bâtiments 6 et 7 sont nouveaux, ils se situent dans le prolongement de la zone 2.  Ces nouveaux bâtiments sont peut-être ceux qui abritent des activités de métallurgie et de mécanique, mentionnées dans certains documents ? Ces activités sont enregistrées à partir du 7.03.1963 jusqu'au 01.01.1980



 

 

 

Photo aérienne en couleurs, années 80

 

Années 80. Photo aérienne des archives municipales. 11 Fi 935

Sur cette photo, les archives départementales ne sont pas encore construites (elles le seront en 1988). On remarque la présence très nombreuse de véhicules appartenant aux employés de l’usine du Mont-Carmel (313 salariés en 1976).

 

La photo comporte 7 zones mais une partie de la zone 4 a disparu (arrêt de l'entreprise Lamandé en 1958 et destruction de certains hangars pour agrandir la partie arrière du terrain).

En 1969, l’entreprise d’extincteurs S.I.C.L.I est partie et elle est remplacée par l’entreprise Rault qui fabrique des vêtements de travail vendus sous la marque Le Mont Carmel.

 

Les bâtiments 1, 2, 3  doivent être occupés par S.I.C.L.I puis par les établissements Rault (Le Mont-Carmel)

La fonction des bâtiments 5, 6 et 7 est à trouver...

 

 

 

Maquette de 1995

 

1995. Maquette conservée aux archives municipales. Photo RF


Cette maquette a été conçue dans le cadre d’un projet de lotissement dont l’entrée devait se situer rue du Pré-Chesnay, au bord du site industriel.

 

La maquette comporte 7 zones.

En 1995, c’est l’usine du Mont-Carmel, avec son nouveau patron Olivier Robin, qui occupe les bâtiments 1, 2 et 3.

La fonction des bâtiments 5, 6 et 7 est à trouver...

 

 

 

Photo aérienne du site en 2020

 

2021. Photo Google Map.

Cette photo est révélatrice de l’activité du site après le départ de l’usine de vêtements du Mont-Carmel.

La photo comporte 6 zones.

C’est l’activité de garages (bâtiment 5) qui amène les véhicules stationnés en attente d’être réparés.

Les bâtiments 2 et 3 sont les lieux de stockage de M. Bonduelle (garde-meubles).

Le bâtiment 7 est abandonné.

 

 

Détail des activités de 1996 à 2021

 

En 2002, la société civile immobilière «Les Villages» (Petites Écuries 75 010 Paris) devient propriétaire du site. M. François Guilleray en est le gérant, mandataire et gestionnaire.

En 2004, M. Bonduelle commence à exploiter un espace de 1500 m2 comme garde-meuble en libre-service ; il occupe alors les bâtiments 1, 2 et 3.

 

Sur la photo ci-dessous, prise après 2004, on voit la façade Ouest de l'ancien usine ; la haie commence à pousser et à cacher les ateliers. Une pancarte indique déjà la nouvelle fonction des locaux : garde-meubles, stockage.

 

L'ex usine du Mont Carmel derrière la haie. Rue du Pré Chesnay. Photo Patrimoine de Bretagne.

 

M. Bonduelle devant le panneau indiquant son garde-meuble

 

 

En 2009 une entreprise appelée A.D.O Alimentation distribution de l'Ouest, spécialisée dans le commerce de gros ; elle occupait le bâtiment 7. Cette entreprise est partie ensuite à Ploufragan.

On retrouve la trace de cette appellation A.D.O sur un bâtiment dans la partie dite du Mont Carmel auquel on accède par la rue François Merlet. 


A.D.O Distribution St Brieuc. Photo RF

 

Aux alentours de 2010, le magasin de produits diététiques "Yac'hus" qui s'est installé à un moment dans les locaux donnant sur la rue du Pré Chesnay (bâtiment 1).

 

Magasin Yac'hus. Photo André Bougeard 2012

 


L'ex magasin diététique Yac'hus, 38 rue du Pré-Chesnay

Le 17 juin 2015 une demande de permis de construire est déposée par "L'Association la Paix de l’Éternel" en vue de transformer une partie du bâtiment en lieu de culte. La partie concernée est celle se trouvant au bord de la rue du Pré-Chesnay, avec le projet d'une enseigne posée du côté rue.

 

 

Description du site en 2021

 

C’est un vaste ensemble de bâtiments (3 200 m2 au sol) auquel on accède par la rue du Pré Chesnay d’une part et par la rue François Merlet (Rue des Archives départementales) d’autre part. Les anciens ateliers sont caractéristiques des bâtiments industriels avec des toits à longs pans inclinés. De nos jours une très haute haie de conifères sépare les bâtiments du terrain du Tertre Marie Dondaine. Les bâtiments ne sont plus occupés que par des espaces d’entrepôt. 

La destination de ces bâtiments pourrait évoluer dans les années à venir...


 
Entrée. Rue du Pré-Chesnay à St Brieuc. Photo RF 2020

 

 

 

 

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Si vous souhaitez partager vos remarques, vos témoignages ou des documents, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.

 

 

 

 

Les entreprises du site du Pré-Chesnay

 

 

L'entreprise Rault et l'usine du Mont Carmel, rue du Pré-Chesnay, cliquer ici

 

L’usine Glémot, caoutchouc, 1834-1958, cliquer ici

 

Fabrique d’extincteurs S.I.C.L.I, cliquer ici

 

Lamandé, négociant, rue du Pré-Chesnay, cliquer ici

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 4 mai 2021

Les bistrots de Robien, Le Café du dimanche, boulevard Hoche




 

Le Café du Dimanche, situé au 115 boulevard Hoche, a fonctionné de 2015 à 2019. C’était un lieu atypique, créé par Louise Dilasser et Lan Mafart. 

Dans ce bistrot, ouvert uniquement en fin de semaine, on pouvait boire un verre mais aussi écouter de la musique, participer à un radio-crochet, partager un moment autour de jeux de société, découvrir l’art postal, écrire des cartes de vœux personnalisées…

 


 
Enseigne du Café du dimanche


Le Café du dimanche a marqué les esprits et a beaucoup inspiré les journalistes, comme en témoigne cet article de Ouest-France du 21 août 2015 :

"Les grappes de la vigne se détachent sur un mur bleu azur. Un olivier ombre la cour terrasse, la couleur de ses feuilles se marie bien au ciel breton. Il y a une petite serre où il fait bon s'asseoir, tandis qu'une rangée d'antiques boîtes aux lettres habille à l'ancienne la façade du Café du dimanche.

Ce lieu est une surprise totale. Comme un coin de Méditerranée, qui aurait poussé dans le quartier bien rangé de Robien, au sud de la gare briochine.

 

La cour du Café du dimanche. Photo Ouest-France

 

C'est un vrai café avec une licence 4, on peut ici goûter un vin du sud, italien ou grec. Lan Mafart est Breton par son père, Provençal par sa mère. Ces deux cultures l'ont fasciné et façonné. Quand il l'a trouvé, c'était un lieu industriel. Entre ses mains artistes et bricoleuses, c'est devenu un café chaleureux. Un univers poétique, facétieux, cultivé.

Le cadre est planté, on peut y prendre un verre. Mais il y a beaucoup plus.

L'homme est éditeur, les livres garnissent les étagères : poésie, philosophie, sciences humaines et bientôt des livres pour enfants.

 

Lan Mafart. Photo Ouest-France

 

Le Café du dimanche ne serait pas cet extraordinaire cabinet de curiosités sans Louise Mafart. L'un des talents de cette femme curieuse est de pratiquer l'art postal.

« On ne prend plus le temps de s'écrire, s'étonne-t-elle. Mon père m'a écrit toute ma vie. Quand il est mort, j'ai trouvé terrible de me dire que, dans ma boîte aux lettres, il n'y aurait plus que des factures. Ça fait tant de bien de recevoir une jolie lettre. On peut envoyer toutes sortes de choses par la Poste pour surprendre son destinataire. »

 

Louise Dilasser. Photo Ouest-France

 

Le Café du dimanche de Lan et Louise Mafart renferme des trésors, patiemment accumulés. Des découpages récoltés dans les magazines, des feuilles et des fleurs dans les herbiers, des boutons, des coquillages, des cartes postales, des objets hétéroclites...

Pour écrire une lettre, on choisira la couleur du papier, on pourra piocher des mots doux et des images, dans les tiroirs qui débordent. Il ne restera plus qu'à écrire, ou se faire aider de la maîtresse des lieux pour décorer une enveloppe ou écrire sa lettre, un cadeau si rare de nos jours.

Louise, qui fut écrivain public, ne demande qu'à donner un coup de main. « Je voudrais que tous ceux qui ont envie puissent créer librement. Chacun est artiste, même s'il l'ignore. La création n'est pas réservée à une élite, revendique-t-elle. En cinq minutes, je peux trouver des trucs, une enveloppe et on poste. »

Le plus, c'est qu'une vraie boîte aux lettres de La Poste, placée à la sortie du café, recueille les missives écrites. Patrice André, le facteur du quartier, aime tant cet endroit qu'il en est devenu le parrain. Sylvie, une autre factrice, la marraine. En vacances cet été en Pologne, Patrice s'est pris au jeu, envoyant une carte égayée de collages à ses amis du Café du dimanche. Et la direction de La Poste soutient l'initiative.

Ce café sera ouvert chaque dimanche « pour qu'enfin on ne s'ennuie plus ce jour-là », jure Louise Mafart".

 

Le facteur et Lan Mafart. Photo Ouest-France

 

 

Plus jamais triste comme un mois de novembre 

 

Au Café du dimanche, les idées insolites ne manquent pas. À l’instar, donc, de cet instant poétique qui s’étalera sur quatre jours en novembre. « Quand tu tiens un café, tu entends souvent : il pleut, le monde va mal, c’est une période compliquée, les travaux… », raconte Louise. D’où l’envie d’inverser « l’envers du décor » et de mettre l’accent sur la beauté des choses.

C’était jeudi dernier. « J’ai lancé l’idée à la cantonade : créer un espace poétique où chacun puisse s’exprimer. Ça ne réglera pas forcément les choses, mais ça mettra du baume au cœur et cela permettra de partager ensemble un peu d’émotion, de découvrir l’autre autrement. » 

 

(Extrait d'un article de Ouest-France du 27 novembre 2018)


Le facteur et Lan Mafart. Photo Ouest-France

 

 

Une idée parmi beaucoup d'autres !

 

En décembre 2018, Louise Dilasser et Lan Mafart avaient lancé une idée pour les fêtes de fin d’année : sur des cartes et enveloppes de couleur mises à disposition tout le monde était invité à faire part de ses rêves, ses souhaits à la Maire de St Brieuc

 

Nina écrit sa lettre à la Maire Noël. 13-12-2018 Photo Ouest-France


 
 
La tournée des bistrots de Robien continue ici...

Bistrots rue Jules Ferry 

Bistrots rue abbé Garnier

Bistrots boulevard Carnot

Bistrots rue Luzel

Bistrots rue de Trégueux

Bistrot rue de Robien



Si vous avez des commentaires ou des documents sur l'histoire de Robien, vous pouvez utiliser le formulaire de contact en haut à droite de la page. 

Merci d'avance.

 




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Sources

 

Articles de Ouest-France : 21 août 2015, 28 juin 2018, 27 novembre 2018, . 


 


 


 

 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...