dimanche 2 janvier 2022

Immeubles ou maisons avec des angles arrondis à Robien, quartier sud de Saint-Brieuc

Dans le quartier de Robien à Saint-brieuc, aux angles des rues, on trouve parfois des maisons ou immeubles avec des angles arrondis. Drôle d’idée, direz-vous, que de ne pas faire des angles droits !

Mais voyons-le autrement : et si ces angles arrondis avaient une bonne raison d’être ?

Une chose est certaine, dans le domaine de l’architecture c’est un élément que l’on note soigneusement.


 
"LE PAQUEBOT"
 
Le plus bel exemple est l’immeuble d’angle avec une façade et l’entrée au 49 rue Jean Jaurès et une autre façade, sans entrée, sur le boulevard Edouard Herriot. 
Cet immeuble d'angle de trois étages présente des fenêtres à trois ventaux, disposées sur les deux voies. Par contre, les balcons largement vitrés, ornés de beaux garde-corps métalliques, débordent de la façade et sont orientés vers rond-point avec une vue très dégagée. Ils renforcent l’arrondi du bâtiment avec beaucoup d’élégance. La référence au paquebot est ici assez évidente.
Le style « paquebot » est une branche tardive du style Art déco qui évoque l'architecture des grands navires effectuant la traversée de l'Atlantique. On y retrouve souvent les coursives à garde-corps métalliques, des hublots, une vigie...
 

49 rue Jean Jaurès.


49 rue Jean Jaurès. Photo RF



Vue aérienne, 49 rue Jean Jaurès. 

 

On peut noter qu'à Saint-Brieuc, l'architecte Jean Fauny a utilisé le style "paquebot" avec les villas Chaffoteaux (1929) et le Mirador (1935). La Quincaillerie Bretonne (1935) est aussi un très bel exemple d'architecture "paquebot".

 

Jean Fauny. Quincaillerie Bretonne St Brieuc (1935)

 

 
"LE PETIT MANOIR"

 
Une maison néo-bretonne, « Sked an Eol » (éclat du soleil), avec un mur en arrondi, se trouve à l’angle de la rue Aristide Briand et de la rue Jeanne d’Arc. C'est l'oeuvre de l'architecte Raymond Le Moal.

L’arrondi se justifie dans la mesure où il permet d’épouser l’angle de la rue. Le pignon arrondi se situe à la fois en plein Est et au Sud, il bénéficie de l'éclat du soleil, d'où le nom donné à la maison.

Cette maison présente un soubassement en granit et un étage enduit avec des fenêtres encadrées de blocs de granit assez massifs. L’entourage en granit également lui donne un air de petit manoir. 

Rue Aristide Briand. Photo RF



 
"LE CHEVET ROMAN"
 
Un peu en retrait du boulevard Edouard Herriot, vous pouvez découvrir un curieux ajout à une maison de ville, appartenant à Mme Rault, avec une construction en arrondi qui fait directement penser au chevet (situé à l'Est) d’une petite chapelle romane. La forme de ses étroites ouvertures du haut est également une référence à l’architecture religieuse romane.
La fonction de cette tourelle est uniquement de pouvoir desservir l'étage avec un escalier en colimaçon.
 

Boulevard Herriot. Photo RF

Boulevard Herriot. Photo RF



 
"LA MAISON HARICOT"
 
La maison contemporaine du 43 boulevard Paul Doumer nous offre un bel exemple de « maison haricot » avec une avancée en arrondi. 
C’est une maison construite à Saint-Brieuc pour Jean et Yvette Le Mener en 1957 par l’architecte Roger Le Flanchec, un grand admirateur de Le Corbusier. 
Cette maison est inspirée par l’architecture navale, avec une avancée comme une cabine de bateau. Elle n’est pas sans rappeler une autre maison haricot, également de Roger Le Flanchec, à Brélévenez à Lannion. 
 
Voir Roger Le Flanchec dans l'article plus détaillé sur "Les maisons d'architectes".
 

43 Boulevard Paul Doumer. Photo RF



 
"L'ABSIDE"
 
Enfin, on trouve un dernier exemple de maison avec un angle arrondi à l’angle de la rue Jules Ferry et Jean Giraudoux. D'après le propriétaire actuel, cet arrondi rappelle une abside (extrémité en demi-cercle d'une église).
La maison date de 1952 et le premier propriétaire était un dentiste qui avait son cabinet au rez-de-chaussée. Le propriétaire actuel a fait retaper la toiture et l'arrondi n'a pas été sans poser de problèmes aux couvreurs et zingueurs. Le résultat final est du plus bel effet grâce au professionnalisme des artisans.

Angle rue Jules Ferry et Jean Giraudoux. Photo RF

Angle rue Jules Ferry et Jean Giraudoux. Photo RF




CONCLUSION
 
Même lorsqu’on a fini par les débusquer, ces habitats singuliers aux influences romanes, néo-bretonnes, art déco ou contemporaines continuent de nous intriguer!



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Racontez-nous votre maison

Si vous habitez dans une maison ou dans un immeuble avec des angles arrondis, racontez-nous son histoire :
Connaissez-vous les dates de construction, l’architecte ?
Avez-vous des plans ?
Cet arrondi demande-t-il une adaptation particulière du mobilier, de l’agencement de l’espace ?
Connaissez-vous les propriétaires successifs ? S’est-il passé des événements importants dans cette maison ?
Cet arrondi est-il une extension de la maison d'origine une telle maison?
Quelles sont les contraintes lorsque l’on souhaite rénover ?
Etes-vous satisfaits ou non de votre habitation et pour quelles raisons (éléments de caractère patrimonial, matériaux, jardin, superficie, proximité de commerces et services, logement adaptée aux familles ou autre, économe en énergie) ?

 

 

Articles sur le même sujet

Voir Roger Le Flanchec dans l'article sur "Les maisons d'architectes". Cliquer ici

 

Sources

« Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine. AVAP » Document de Saint-Brieuc Agglomération (dossier Pdf en ligne)

Archives municipales et départementales.

Fonds Roger LE FLANCHEC (1915-1986) document Pdf en ligne.

Archives des journaux du Comité d'Animation de Robien depuis juin 1984.

Saint-Brieuc. Étude de géographie urbaine. R. Huon 1946. 


Site PSS-ARCHI.UE, page sur Saint-Brieuc listant tous les immeubles de la ville avec le nom des architectes, la date de construction, la hauteur etc. cliquer ici


 
Précisions de Claude Le Sayec apportée sur l'architecte Raymond Le Moal.

Avec les contributions de Didier Le Buhan, Michel Le Borgne, Xavier Pageot,
Mary Simon des services de l'urbanisme de la Ville de St Brieuc, Guillaume Agouf...

 

 

 

 

dimanche 5 décembre 2021

Silhouette Center, 80 rue Jules Ferry à Saint-Brieuc 1984-1999

 

 

 

L’entreprise Silhouette Center était une SARL spécialisée dans la gymnastique et la remise en forme.

 

 

Photo Google Earth 2008

 

 

Les origines de Silhouette Center. 1984

 

Créée le 1er mars 1984, Silhouette Center, a commencé ses activités sous la forme d’un club de gymnastique installé 42 rue Emile Zola. 

Elle partageait les locaux avec le club de squash. Pour mémoire, en juin 1986, la SARL « Armoricaine des sports et loisirs » avait monté 3 cours de squash, rue Emile Zola. Le « Squash club briochin » avait bien recruté plus de 500 joueurs mais à cause de difficultés financières il fut obligé de mettre la clé sous la porte.

L'association de type Loi de 1901 intitulée "Body building-Silhouette Center" a été créée officiellement le 25 février 1987. L'association avait pour objet le "développement du body building, la musculation, l'haltérophilie et le culturisme".

 

19 mai 1990. Ouest-France

 

 

Silhouette Center s’installe rue Jules Ferry. 1990

 

Le 8 mai 1990, Silhouette Center déménage quelques centaines de mètres plus loin, dans l’ancienne entreprise Rigot-Stalars, 80 rue Jules Ferry, toujours dans le quartier de Robien.

L’édition de Ouest-France du 19 mai 1990 explique que Silhouette Center y a installé  « ses haltères, salles de gym et saunas ».

 

Photo Google Earth 2008

 

En septembre 1990, un nouveau service est proposé avec de la « Gym santé vertébrale », avec un kinésithérapeute.

 

28 septembre 1990. Ouest-France

 

En 1996, Silhouette center proposait des tarifs préférentiels aux étudiants, avec une activité au choix  pour 99 Francs par mois et quinze activités à volonté pour 130 francs par mois.

 

Un troisième club de boxe anglaise (après le SC briochin et le CO briochin) créé à Saint-Brieuc avec le Boxing-Club de Saint-Brieuc, axé surtout sur la boxe éducative, s’est installé le 1er septembre 1998 dans les locaux de Silhouette Center. (Le Télégramme 15 juin 1998)

 

Création d'une section boxe chinoise. Ouest-France. 20 janvier 1998

 

 

 

La fin de Silhouette Center. 1999

 

Malheureusement, l’expérience s’arrête en septembre 1999 où la SARL Silhouette Center est mise en liquidation judiciaire.
Une vente aux enchères publiques est organisée, on y trouve : du matériel de cafétéria, un important matériel de musculation et remise en forme (barres, haltères, tapis de sol, médecine balls, trampoline, 35 appareils de musculation, banc rameur, baignoire balnéothérapie, sauna finlandais…)

 

De nos jours il reste des panneaux peints visibles le long de la rue Jules Ferry.

 

 

Superposition d'enseignes 80 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

 
Pignon nord du bâtiment 80 rue Jules Ferry Photo RF 2021

 

Souvenirs, souvenirs

 

Silhouette Center était un lieu où se croisaient beaucoup de gens.  Un forum ouvert sur un réseau social a permis de recueillir quelques souvenirs :

Jules se souvient de Guy Hervé, maître et professeur émérite de Viet Vo Dao qui proposait déjà cette activité en 1984 rue Emile Zola puis dans le cadre de Silhouette Center. 

Pierre s'était inscrit pour l'année mais complètement coincé après une séance, il ne pouvait plus bouger, ce qui était délicat pour communiquer en langue des signes dans son métier d'éducateur à l'Institut des Sourds...Il n'est jamais retourné au cours, sans même chercher à se faire rembourser, et garde un excellent souvenir de l'accueil et de l'équipement sportif.

Colette évoque les cours de Rock en 84 et une autre personne n'a pas oublié que l'on pouvait y croiser Anaclet Wamba, le champion de boxe...

 

 

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Si vous avez des renseignements ou des témoignages à apporter sur Silhouette Center, merci d'utiliser le formulaire de contact

 

 

 

Voir d’autres articles sur les entreprises qui ont occupé le bâtiment du 80 rue Jules Ferry

 

L’histoire de la minoterie Epivent, ici

 

L’entreprise Rigot-Stalars, ici

 

 

 

 

Sources

 

Articles de Ouest-France : 19 mai 1990, 28 septembre 1990, 4 avril 1999

 

Le Télégramme 15 juin 1998

 

Réactions recueillies sur le Forum du groupe Facebook  "Tu sais que tu viens de Saint-Brieuc". Décembre 2021

 

 

 

 

 

lundi 29 novembre 2021

Les maisons de l'octroi dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

 

Quand on parle de l’octroi, il s’agit du droit octroyé (accordé) aux villes pour lever certaines taxes, notamment celles perçues à l’entrée des agglomérations sur des denrées déterminées.

Par la suite le mot octroi a désigné la taxe elle-même, l’administration chargée de la recevoir et le local où on s’en acquittait.

 

Initiales SB (St Brieuc) sur la maison d'octroi 78 rue Jules Ferry

 

L'octroi à Saint-Brieuc

 

La question de l’octroi n’est pas récente. Un document très ancien sur les octrois en Bretagne date de 1579. Dans un mémoire du 21 juillet 1608, la ville de Saint-Brieuc s’adressa au roi Henri IV pour obtenir l’établissement d’un octroi. En fait, la ville le pratiquait déjà…Louis XIII accepta officiellement l’établissement d’un octroi en 1617. Cette taxe constitue alors l’unique ressource dont la ville dispose  alors pour ne plus dépendre totalement de l’évêque.

En 1743, on plante des bornes à distance d’un quart de lieue sur les routes allant à Rennes, Moncontour, Quintin, Paimpol et Brest.

Plus tard, le 20 juin 1791, l’Assemblée Nationale vota la suppression des octrois, considérés comme des taxes injustes. Le Directoire les fit rétablir sous le nom « d’octrois de bienfaisance ».

En 1833 la ville de Saint-Brieuc possède dix bureaux d’octroi aux entrées de la ville. 

 

 

L'octroi, sujet de préoccupation du Conseil municipal de Saint-Brieuc

 

Le sujet des taxes perçues dans les bureaux d’octroi est un sujet sur lequel le conseil municipal de Saint-Brieuc se penche régulièrement. En voici des exemples extraits des délibérations du Conseil entre 1850 et 1907 :
 

Le 23 avril 1850, le conseil municipal de Saint-Brieuc débat de l’augmentation de la taxe des cidres, des vins, des alcools.

Le 5 juin 1874, dans une délibération du conseil municipal, il est indiqué que la Mairie va « stimuler le zèle des agents par des gratifications pour procès verbaux dressés pour fraude nocturne ».

Le 12 février 1892, on trouve une délibération sur la taxe à percevoir sur les bières, l’octroi sera perçu sur le quart des bières fabriquées par M. Mathonnet.

Le 17 décembre 1895, on apprend que les règlements et tarifs seront affichés pour forcer les voitures à marcher au pas devant les bureaux d’octroi.

Le 14 février 1896, le conseil supprime la taxe sur les huiles.

Le 7 octobre 1898, augmentation des taxes sur les viandes et le 17 mars 1899, augmentation des taxes sur les alcools.

Le 19 mai 1899, suppression de la taxe sur l’avoine des chevaux, par contre les taxes sur le beurre sont maintenues.

Le 10 novembre 1899, les contribuables récoltant de fourrages adressent une pétition pour ne payer que la moitié de la taxe qui leur est demandée.

 

 

L'octroi dans le quartier de Robien

 

 


Ci-dessus, les 4 maisons d'octroi encore visibles dans le quartier de Robien : en haut à gauche, rue abbé Garnier, en haut à droite, rue de Trégueux, en bas à gauche, rue Luzel, en bas à droite rue Jules Ferry

 

 

En 1833, en ce qui concerne le quartier de Robien, le huitième bureau d'octroi, sur les dix que possède la ville, est situé sur le chemin de Ploufragan, un peu au-delà de la maison du Pré-tison, le neuvième est sur la Grand’route de Quintin.

En 1863, un autre bureau d'octroi est installé sur la route de Lorient. Ce bureau se trouvait au lieu-dit « la Croix Hingant », au débouché du chemin d’Yffignac (rue François Ménez) et de la rue Gourien.

 

Plan de 1867, archives municipales 3Fi 303.

En 1893, construction d’un bureau sur le terrain de la compagnie des chemins de fer, à l’entrée de la gare de marchandises, boulevard Carnot.

Le 13 février 1907, le déplacement du bureau d’octroi de la gare est acté. Sur le plan ci-dessous daté de 1922 on voit la localisation précise du bureau d'octroi dans le boulevard Carnot. Il est situé juste à l'entrée de la gare de marchandise et donne sur le début de la rue Jules Ferry.

 

Plan 1922 3F0124 Gare et boulevard Carnot, archives municipales.

Le 24 mai 1910, le bureau d’octroi du Carpont est en construction.

En 1910, par suite de l’extension de la ville dans le quartier de Robien, les bureaux du boulevard Carnot et de la Croix-Mathias ne sont plus en situation de sauvegarder les intérêts des finances communales. La municipalité de M. Servain (1908-1912) décide de faire édifier trois nouveaux bureaux à la Croix-Péron (1 rue de Trégueux), au Carpont et au 78 de la rue Jules Ferry  (carrefour de la rue Émile Zola).

 

La municipalité de St Brieuc procéda à la suppression de l’octroi le 1er juin 1943.

 

 

 

 

Les maisons d'octroi dans le quartier de Robien aujourd'hui

 
 
Quatre maisons d'octroi sont bien identifiables dans le quartier de Robien à St Brieuc. Celle proche du Pont des Sourds-muets avait déjà fait l'objet d'un article dans le journal Ouest-France, les trois autres étaient moins bien connues.
 
 
 
Rue abbé Garnier
 
La maison à l'angle de la rue abbé Garnier et de la rue de Trégueux possède un très beau portail en fer forgé avec les initiales SB représentant les initiales de la ville de St Brieuc. On trouve ces mêmes initiales dans le quartier sur le portail de l'octroi de la rue Jules Ferry.
 

Maison de l'octroi, bureau de la Croix-Péron, 1 rue de Trégueux, St Brieuc, Photo RF

 

Initiales SB. Maison de l'octroi, 1 rue de Trégueux, St Brieuc, Photo RF



 
Rue Jules Ferry
 
Au 78 de la rue Jules Ferry,  se dresse la maison de l’octroi.
Cette maison date du début du XXe siècle, vers 1910. Comme pour celle de la rue de Trégueux son portail forgé porte les initiales de la ville de St Brieuc (SB). Au dessus de la fenêtre de droite, le mot OCTROI devrait figurer dans le rectangle.
En 1931, le recensement indique que c'est Maurice Debreux qui est l'employé de l'octroi. Il habite cette maison avec son épouse Anne, leur fils Bernard et leur neveu Georges Fine.


Maison de l'octroi, 78 rue Jules Ferry, St Brieuc, Photo RF

Initiales SB. 78 rue Jules Ferry, St Brieuc, Photo RF



La photo ci-dessous représente la maison d'octroi de la rue Jules Ferry dans les années 20 ou 30 au moment d'une cavalcade dans le quartier. Le mot OCTROI est bien visible au dessus de la porte. Par contre, il est difficile d'identifier le lieu exact de cette maison. En effet le numéro 27 de la rue Jules Ferry d'aujourd'hui ne correspond pas complètement et le numéro 78 (ci-dessus) n'est pas identique...
 

Maison de l'octroi, rue Jules Ferry, années 1920-1930

 
 
 
 
Rue abbé Garnier
 
Au 1 rue Abbé Garnier, juste à côté du Pont des sourds, se trouve donc cette maison historique du pavillon de l’octroi.
Cette maison date du XIXe siècle, un plan de 1863 indique l'emplacement de l'octroi.
En 1901 dans le recensement de la population, on trouve le nom du recenseur de l’octroi, il s'agit de Lucien de Robichon.

L'octroi de la rue Abbé Garnier a été en service jusqu'au début des années 40.

Maison de l'octroi, 1 rue abbé Garnier, St Brieuc, Photo RF


Maison de l'octroi, localisation, 1 rue abbé Garnier, St Brieuc. 1863 3Fi 220. Archives St Brieuc

 

 

 

 Rue Luzel, le bureau d’octroi du Carpont

 

Bureau d'octroi, rue Luzel. Archives départementales

La photo ci-dessus, des années 40, permet de bien se faire une idée de la place qu'occupait le bureau d'octroi du Carpont en bas de la rue Luzel, au numéro 63
Le bâtiment n'est pas mis en valeur car il est écrasé par le pont de la voie ferrée, comme on peut le voir encore de nos jours.
 
C'est une belle construction, sur le modèle des autres octrois de la rue Ferry et de la rue de Trégueux, construits eux aussi en 1910, avec des briques rouges qui soulignent les ouvertures.
 

Ancien octroi Rue Luzel. Image Google Earth


 

 

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Sources

 

Article du journal municipal de Saint-Brieuc, le Griffon, 1968 numéro 9, pages 19, 21, 22, 23, 24 (en ligne sur le site des archives municipales)

Délibérations du Conseil municipal de Saint-Brieuc, 1850 à 1907

Le patrimoine des communes des Côtes-d’Armor, éditions Flohic.

Archives municipales, plans 1863 et 1867.  

Plan 1922 3F0124 Gare et boulevard Carnot, archives municipales

Photo aérienne de la rue Luzel. Fonds Henrard, cote 26 Fi 358. Archives départementales. 




 

 





 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...