mardi 24 mai 2022

Famille Reux, entreprise de travaux publics et de transports, dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

  

 

La famille Reux était établie dans le quartier de Robien au début des années 1900. 

Maurice Reux est le plus connu de la famille car, en dehors de son métier de camionneur, il était très connu dans le milieu musical à St Brieuc (voir plus bas). 

 

L'entreprise de travaux publics et de transports dirigée par Jacques Reux

 

Jacques Reux est né le 26 décembre 1859 à Saint Carreuc (22), son père était laboureur.  

Il se marie avec Louise, Marie Joséphine Darthenay née le 16 janvier 1862 à Périers dans la Manche, dans une famille où le père était cordonnier. 

On ignore les circonstances qui ont poussé Jacques Reux à se déplacer dans la Manche, peut-être à cause de son métier de terrassier qui l'obligeait à trouver des chantiers ici ou là.

En 1906, dans le recensement de St Brieuc, on a Jacques Reux, entrepreneur au numéro 13 de la rue Jules Ferry. Le couple a trois enfants, Maurice (né à Guingamp), Émile (né à Périers) et Jeanne (née à Montoire-sur-Le Loir) .

 

Recensement 1906 Rue Jules Ferry

 

L' adresse professionnelle de Jacques Reux est située dans le boulevard Carnot. Sa profession de terrassier, indiquée dans l'acte de naissance de son fils en 1884, laisse penser que Jacques Reux devait être entrepreneur dans les travaux publics. Un article de 1907, mentionnant des travaux d'égouts, vient appuyer cette idée. Mais on comprend aussi en découvrant d'autres articles, évoquant des déchargements de wagons, qu'il travaillait beaucoup avec les chemins de fer .


15 mai 1907 Ouest-Eclair

 

Le 16 juin 1907, Arthur Corven, fendeur de pierres chez Reux se blesse sur le chantier de M. Reux.

16 juin 1907 Ouest-Eclair


On trouve ensuite sa trace dans un article de presse du 30 mars 1911 au sujet d'un conflit avec des ouvriers qui travaillent sur la ligne St Malo-Dol pour le compte de son entreprise.

En 1922, on reparle de M. Jacques Reux à propos d'un accident dont a été victime son employé François Traou.


27 septembre 1922 Ouest-Eclair


En 1923 et 1925, deux autres accidents du travail sont signalés dans la presse.

 

24 mars 1923 Ouest-Eclair


 

25 mai 1925 Ouest-Eclair

 

 

Maurice Reux, un entrepreneur et une personnalité de St Brieuc (1884-1956)

 

Maurice, Louis, Pierre Reux est né le 21 mai 1884 à Guingamp. 

 

Registre des naissances 1884 Guingamp.

 

 

Maurice Reux se marie le 21 décembre 1910 à Saint-Brieuc avec Maria Francine Angelina Jouan, née le 12 mai 1886 à Meudon, dont le père était employé aux chemins de fer de l'Ouest.

 

Registre des mariages St Brieuc 1910.

 

En 1931, il est recensé au 34-38 de la rue Jules Ferry où il est inscrit comme camionneur, patron de son entreprise de transports après le décès de son père (avant 1930).

Dans le recensement de 1936, Maurice Reux est inscrit comme gérant de l'entreprise où son frère Émile est considéré comme commis.

 

Recensement 1936.

 

Son implication dans la musique à St Brieuc était si importante qu'on pouvait oublier son activité activité professionnelle en tant que transporteur !

 

 

Maurice Reux, musicien

Maurice Reux est surtout connu à Saint-Brieuc pour être le responsable de la société musicale l'Harmonie Briochine dont la devise était Travail et Persévérance. 

C'était une personnalité de la ville de Saint-Brieuc.

Maria Le Ray, née en 1918, habitante de la rue Jules Ferry, se souvient de Maurice Reux : 

"Chaque année, le jour de l'an, tous les membres de l'Harmonie briochine venaient offrir leurs voeux à leur chef Maurice Reux, pour une aubade dans son grand jardin rue Jules Ferry. Nous profitions de ce spectacle car nous habitions juste en face."

 

6 octobre 1949 Ouest-France

Étant donné la richesse de la vie de Maurice Reux dans le domaine artistique, son portrait fait l'objet d'un article à part (cliquer ici)



 

Maurice Reux militaire

Les années passées sous les drapeaux par Maurice Reux méritent d'être mentionnées car il sera distingué du titre de Chevalier de la Légion d'Honneur le 4 août 1936.

Maurice Reux est d'abord engagé volontaire pour trois ans le 24 octobre 1902 comme canonnier dans le 1er Régiment d'artillerie coloniale. Il repart aux armées le 6 août 1914, il est nommé brigadier, maréchal des logis puis à l'Ecole Militaire de Fontainebleau le 16 juillet 1917. Il est promu lieutenant de réserve le 15 mars 1918.

 


 

Maurice Reux est décédé à St Brieuc le 2 octobre 1956. Son épouse Maria est décédée le 5 août 1960 à St Brieuc.

Les obsèques de Maurice Reux ont eu lieu en l'église paroissiale de Robien au milieu d'une grande affluence. La messe était conduite par l'abbé Collin, vicaire, en présence de l'abbé Lemordant de Robien et du chanoine Auffray, curé-doyen de St Michel et ancien vicaire de Robien.

La tombe de Maurice Reux est toute proche de celle du Préfet Henri Avril, dans le bas du cimetière St Michel.

 

 

Émile Reux (1887-1970)

 

Émile Reux, est né le 22 octobre 1887 à Périers dans la Manche. Il se marie à St Brieuc le 7 juin 1929 avec Antoinette, Augustine Quinio, née le 1er septembre 1905 à St Brieuc. Le couple a eu deux enfants, Emile en 1920 et Paule en 1934.

A Saint-Brieuc, Émile Reux habite au 36 rue Jules Ferry. Dans les recensements, il est mentionné comme employé ou commis au sein de l'entreprise familiale de transport dirigée tout d'abord par son père puis par son frère Maurice. 

 

Maria Le Ray a également consigné quelques anecdotes sur Émile Reux, comme elle l'avait fait pour son frère Maurice : 

" Au fond d'un immense jardin grillagé sur la rue, la maison des frères Reux, une grande maison où habitaient les deux familles. Maurice était musicien à l'Harmonie municipale ; le frère Émile faisait le transport des matériaux et charbon de la gare, côté messageries, vers les Forges-et-Laminoirs. Les écuries Reux suivaient notre maison car les matériaux étaient transportés par des charrettes de la gare à l’usine. Quand c’était du charbon qui était transporté, des femmes suivaient pour ramasser tous les morceaux qui tombaient sur la rue. Les écuries étaient le fief du père Jean-Marie, une figure du quartier ! C’était un vieux bonhomme, tout gentil, à qui nous allions souvent faire la causette. Je crois bien qu’il logeait dans les écuries près de ses chevaux, il avait bien chaud.


La maison Reux a été rasée, remplacée par l'immeuble où, plus tard, au rez-de-chaussée, s'est installé l'agence du Crédit Agricole"

Émile Reux est décédé le 23 avril 1970 à Saint-Brieuc, il avait 82 ans. Antoinette, son épouse est décédée le 8 mai 1968 à St Brieuc

 

 

Louise Reux (1862)

 

Louise Reux, née en 1862, s'occupe des finance dans l'entreprise Reux, peut-être depuis le décès de son mari Jacques. Une facture de la mairie lui est adressée en 1939 (voir ci-dessous).

 

Facture. Archives municipales. 3L 143

 

 

La fin de l'entreprise Reux

 

En 1939, l'entreprise existe toujours puisque M. Reux figure dans la liste des transporteurs, en litige dans le conflit qui l'oppose à ses employés sur les questions de salaires et d'horaires de travail.

 

Conflits du travail, archives départementales


 
 

En 1941, nous retrouvons encore une facture au nom de l'entreprise Reux pour des transports de pierres sur différents points de la ville de St Brieuc. Mais après 1941, nous ne possédons plus de traces d'archives de l'entreprise. Peut-être a-t-elle disparu à cette période ? 


Entreprise de transports Reux. Factures. Archives municipales. 3L143



 

Retour au sommaire, ici

 

 

Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite.
 

 

 

 

Liens vers d'autres articles

 
Maurice Reux,  ici
 
Entreprise de Transport Le Bail  ici
 
Les autocars Ricard  ici
 
Entreprise de Transport Flageul  ici 
 
Toutes les entreprises de Robien. Entrée par ordre alphabétique  ici


 

 

Sources 

 

Archives municipales, factures 3L143 et annuaires

 

Archives départementales 22, St Carreuc, registre des naissances 1859, vue 123 ; Guingamp registre des naissances 1884 pour Maurice Reux ; St Brieuc mariages 1910.

 

État civil de Périers (Manche), naissances 1862.

 

Archives départementales 22, recensement 1906. Reux, entrepreneur vue 86. Recensements 1931 et 1936.

Archives des Hauts de Seine (92), registre des naissances de Meudon, année 1886, Jouan Maria.

Site Généarmor, registre matricule, situation militaire de Maurice Reux, classe 1904, ici

 

Ouest Eclair : 27 septembre 1922, 24 mars 1923, 25 mai 1925 

 

Ouest- France : 6 octobre 1949

 

 


 

 

 

 

 


 

mercredi 11 mai 2022

Projet Patrimoine et Nature avec Diwan Saint-Brieuc. 2021-2022

 

Dans la rue Jules Ferry, Margot Kerriou, professeur des écoles à droite.

 

 

Un projet visant à découvrir l'histoire et la nature du quartier de Robien a été coordonné par Estelle Cunin des Archives municipales tout au long de l'année scolaire 2021-2022. La réalisation finale a donné lieu à une présentation au Square Barillot le vendredi 13 mai 2022.

Sur le plan historique, le mardi 23 novembre, les élèves de CE2, CM1 et CM2 de la classe Diwan de Margot Kerriou ont découvert le quartier de Robien avec Sophie Ehouarne des Archives municipales et Richard Fortat. 

Nadine Le Vourc'h, la directrice de l'école Diwan, accompagnait le groupe et a pu réaliser toutes les photos qui illustrent cet article.

 

L’idée était de comprendre l’évolution de Robien en observant en particulier les différents bâtiments (anciennes fermes, maisons ouvrières, lotissements, usine, gare…).

Mais l’occasion était trop belle pour ne pas remarquer également les signes de l’identité bretonne dans le quartier de Robien…


 

A deux pas de l'école on découvre des anneaux de chevaux...

Sophie Ehouarne évoque l'ancienne passerelle piétonne

Sophie Ehouarne présente des photos de la rue Jules Ferry autrefois

A l'angle de la rue Guébriant, une ancienne ferme de Robien


A l'entrée d'un lotissement ouvrier rue Béziers Lafosse

 

Devant l'école Sainte Bernadette

Une maison rue Jean Macé, mais on retrouve les caractéristiques d'un manoir breton !


 

 

La découverte du quartier de Robien s'est poursuivie avec une seconde sortie dans la vallée de Gouédic le mardi 30 novembre pour découvrir l’ancien moulin, les carrières, les lavoirs, l'histoire des fontaines…

 

Sur le lieu même des anciennes carrières

Les enfants observent l'ancienne usine à chapeaux (article en cliquant ici)

Tout le monde est prêt pour découvrir la fontaine mystérieuses, cachée à deux pas...

Repérage sur le plan


 

Les enfants se réfèrent aux documents des archives municipales

Sophie montre une vue ancienne des carrières dans le Gouédic

Explication du fonctionnement de la roue du moulin

Observation d'une sortie d'eau ferrugineuse

Discussion avec Sébastien Guittard, actuel propriétaire du moulin

 

 

La deuxième sortie avec les CP-CE1. 5 mai 2022

 

Comme avec les CE2-CM1-CM2, les élèves de CP-CE1 ont découvert la vallée de Gouédic avec l’ancien moulin, les carrières, les lavoirs, le ruisseau…C'était le 5 mai 2022.



 


 

 

Le spectacle au square Barillot. 13 mai 2022 

 

Sur le plan musical, les élèves de CP-CE1 ont travaillé avec Erwan Lhermenier.

Les CE2-CM1-CM2 aux tambours de Robien étaient avec Pierre-Yves Prothais. 

Les tambours étaient décorés par de grands dessins représentant l'histoire du quartier.


Nadine et Margot dans le discours remerciant les intervenants. Photo RF
 



Une partie des joueurs de tambours. Photo RF

Le public rassemblé au square Barillot. Photo RF

La maison Art-nouveau rue de Robien. Photo RF

Le pont des Sourds-Muets. Photo RF

 

Retour au sommaire  ici

 

 

 

Voir d’autres articles

 

L’histoire de l'école Diwan à Saint-Brieuc, ici 

Les traces de l'identité bretonne à Robien, ici 

L'histoire de la création de l'école publique du boulevard Carnot, ici

Les carrières dans la vallée de Gouédic, ici 

Le Moulin du Chaix, ici 

Les lavandières du Gouédic, ici 

L'usine de chapeaux dans la vallée de Gouédic, ici

 

 

 

 

jeudi 5 mai 2022

Kervégant, négociant en grains, semences, aliments, boulevard Hoche puis rue Guébriant. Saint-Brieuc 1946

 


 

 

Les débuts de l’entreprise Kervégant, 8 boulevard Hoche. 1946

 

Louis Kervégant est né le 5 janvier 1922 à Chiré-en-Montreuil dans la Vienne.

Il crée son entreprise à Saint-Brieuc en août 1946. Il travaille dans les produits du sol, c’est à dire des légumes et des semences

Son magasin est situé 8 boulevard Hoche. Il possède aussi un magasin de dépôt de 200 mètres carrés édifié sur un terrain de la S.N.C.F. Ses véhicules sont au nombre de 6 comprenant camions, camionnettes et automobiles.

 

En 1952, la Fédération Nationale des producteurs de plans de pommes de terre avait porté plainte contre quatre commerçants dont Louis Kervégant. On leur reprochait d’avoir vendu sous le titre de plans sélectionnés des pommes de terre ordinaires mais finalement, les commerçants avaient été relaxés.

En janvier 1953, Léon Ruan, son courtier, lui jouera un mauvais tour, détournant 103 200 francs, une somme qui aurait dû être répartie entre de nombreux agriculteurs. Le courtier est alors condamné à un mois de prison et à la somme totale détournée en tant que dommages et intérêts.

 

En 1954, Louis Kervégan fait une demande d’adhésion à la société de caution mutuelle des négociants en blé agréés du département des Côtes-du-Nord. Monsieur Le Bigot, négociant bien connu à Saint-Brieuc, est chargé de prendre des renseignements sur la solidité de l’entreprise et des finances de M. Kervégant.

Dans une note de Monsieur Le Bigot, on apprend que l’entreprise est en développement constant et que M. Kervégant parait « sérieux et prudent en affaires ». Ces deux hommes entretiendront des relations de confiance pendant des années.

 

1961. Carte de voeux adressée à M. Le Bigot. Fonds Le Bigot


 

 

 

Le développement de l’entreprise Kervégant 36 rue Guébriant

 

Dans les années 60, Louis Kervégant s’installe rue Guébriant où se trouvent des bâtiments de stockage mais aussi des bureaux. Son commerce de produits du sol a pris une telle ampleur qu'il permet d'assurer de l’import-export. 

Sa fabrique produit des aliments pour le bétail et les volailles. M. Kervéguant passe des annonces en avril 1961 en vue de trouver des revendeurs et des dépositaires. 

 

12 août 1972. Ouest-France

Dans une autre annonce du 13 septembre 1973, l’entreprise recherche un magasinier pour silo de céréales et magasin de pommes de terre à Saint-Géraud dans le Morbihan.

 

 

1975. Courrier de Louis Kervégant à Jean Le Bigot. Archives municipales

 

 

A la cessation des activités de l’entreprise Le Bigot en 1980, Louis Kervégant reprendra certains secteurs comme par exemple les exportations de cosses de sarrasin vers le Japon.

Au début des années 80, l’entreprise change : elle s'identifie comme « Négociants en Grain » et c’est Alfred Kervégant qui en est à la tête.

En novembre 1982, Alfred Kervégant se présente aux élections à la Chambre de commerce sur la liste de l’Union Patronale Interprofessionnelle d’Armor UPIA.

En 1986, on retrouve dans la presse les établissements Kervégant au sein d'une fédération, avec une quarantaine de négociants, L'Union des Négociants Bretons, créée en 1985.

On ne trouve plus de trace dans la presse de cette entreprise après 1986, ce qui correspond certainement à la retraite de Louis Kervégant (né en 1922)...


22-23 novembre 1986. Archives Ouest-France


 

 

 

Les traces actuelles des établissements Kervégant 

 

 

36 rue Guébriant à Saint-Brieuc, ancienne adresse des établissements Kervégant. Photo 2021.



 

 Louis Kervégant est décédé le 12 décembre 2011 à Auray dans le Morbihan.




Le secteur des négociants en produits agricoles et coopératives à Robien. 

 

Repères

 

Depuis 1894, dans le secteur de la pomme de terre en gros et des coopératives, on avait Le Bigot, rue Jules Ferry. 

A partir de 1899, Laguitton s'est installé boulevard Carnot (jusqu'en 1933).


En 1932 et jusqu’en 1939, on avait Le Bigot, rue Jules Ferry; la Société fermière bretonne, 4 rue Guébriant ; La Briochine (créée en 1936) 5 rue de Robien puis  21 boulevard Carnot et 49 rue Jules Ferry.

 

Après-guerre, en 48-49, on avait Le Bigot, 6 rue Jules Ferry ; Rio Charles, 35 rue Jules Ferry ; Société fermière bretonne, J. Deschamps, 4 rue Guébriant, Kervégant 8 boulevard Hoche (en 1946); La Briochine, 5 rue de Robien puis  21 boulevard Carnot et 49 rue Jules Ferry.

 

On va assister à la disparition progressive des négociants en grains dans le quartier de Robien entre les années 60 et 80 :
Le Bigot 1980 ;  Rio Charles ?; Société fermière bretonne 1961 ; La Briochine 1961 ; Kervégant 1986

 

 


Retour au sommaire ICI

 

 

Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...

 

 

A lire en complément sur ce blog

Les établissements Le Bigot, cliquer ici

 

Sources

 

Fonds Le Bigot. Archives municipales

 

Articles de Ouest-France : 27 février 1952, 23 janvier 1953, 8 avril 1961, annonce manutentionnaires 18 août 1972, élections 9 novembre 1982

 

 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

  Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérê...