vendredi 6 janvier 2023

L'histoire de la rue François Villon, ex Chemin de la Poudrière à Robien

 

Une rue à la limite du quartier Robien

La rue François Villon n’est pas très connue, elle est située à l’extrémité sud du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Les promeneurs l’aperçoivent sur leur droite quand ils descendent la rue Louis Blanc pour aller à l’étang de Robien. Elle est séparée de la rue Chapelain de la Ville Guérin par une mince bande de terrain.
 

Rue François Villon à St Brieuc. Photo RF

Vue aérienne. Rue François Villon et rue Chapelain de la ville Guérin à St Brieuc. 

 

 

La poudrière

 
Cette rue s'est appelée "chemin de la Poudrière" ou "sentier de la poudrière". Ce nom de "poudrière" vient du fait qu'il y avait un entrepôt de poudre sur le côté droit du chemin, en montant de l'étang. Celui-ci était gardé par des militaires encore au début du siècle. Il fut abandonné par l'armée beaucoup plus tard.
Les habitants des premières maisons du secteur vivaient-elles en sécurité à côté de ce dépôt de munitions? Nous n'avons malheureusement pas de témoins pour en parler !
 
Nous ne savons pas non plus si ce dépôt contenait encore des munitions quand les premières maisons ont été construites...
Quelques maisons sont bâties dans cette rue sur le côté droit en montant. La poudrière se situait plus bas que la première maison. 
 
A l’origine ce terrain était assez plat, le roc le limitait côté nord.
Il faut aussi imaginer que le chemin de la poudrière n’était pas très large et qu’il n’y avait pas cet espace remblayé et aplani pour les besoins de stationnement de l’usine Saint-Brieuc Fonderie.
 
Le chemin donnait à pic sur le ruisseau du Gouëdic et un petit sentier y descendait en partant du sentier de la poudrière comme on le voit sur le plan ci-dessous.
On remarque aussi qu'un mention "Rue à créer" est déjà portée sur le plan à cette époque. Ce sera la rue Chapelain de la Ville Guérin, mais il faudra attendre 1959-1960.
 
Acte de vente avec mention "chemin de la poudrière". Document de Mme Bigot



 

Cette photo aérienne des années 40 montre bien la présence de la poudrière et du chemin la contournant.

Photo aérienne, années 40. Archives municipales.

 
 
Encore au début des années 60, des témoins oculaires se souviennent de cet édifice qu'ils décrivent comme une sorte de construction simple, en pierres, de taille moyenne (3 mètres de haut) et de forme plutôt cubique. 

 

Le lotissement de la Poudrière 1926

 
En 1926, Armand Béziers de Lafosse (né en 1894) vend un terrain à M et Mme Lejeune. Constant Lejeune est employé au chemin de fer et habite avec son épouse à Robien, au lieu-dit « Le Coucou ». 
 
Comme l’indique le plan dans l’acte de vente, dans cette « rue », il n’y a que trois parcelles : la maison située le plus en haut de la rue est celle de M. Mesléard, suivie de celle de M. Ernest Roy (la plus grande parcelle).
Ernest Roy possédait une scierie dans le quartier, rue André Gide, avant que M. Aubin la reprenne.
Enfin, la dernière parcelle de 300 m2 est vendue à M. Constant Lejeune. Ces terrains ont la particularité d’être situés sur deux niveaux : un niveau bas, au niveau du chemin de la Poudrière, et un niveau haut qui donne dans ce qui sera plus tard la rue Chapelain de la Ville Guérin. (voir la photo aérienne).
 

 

Plan avec la mention "chemin de la Poudrière". Document Mme Bigot


Ci-dessous, sur cette partie d'un plan de 1936 concernant le Lotissement de la ferme du Clos à Robien, on distingue un rectangle le long d'un chemin, tout en bas de l'image, c'est la poudrière  !


Plan 1936. Archives départementales 22. Dossier 5M 89.




Un nouveau nom en deux temps !

A la toute fin des années 50, des travaux d'assainissements des eaux sont entrepris par la municipalité dans ce secteur. Le chemin de la Poudrière est aligné et la poudrière détruite. 
Le 5 février 1959, une délibération transforme "le passage du Pont des Villes Moisans vers la Poudière" en lui donnant un nouveau nom : la rue des Villes Moisan.
Malheureusement, dans la même période une autre rue des Villes Moisan venait d'être donnée sur la commune de Ploufragan dans le prolongement de la rue Jules Ferry.
Les confusions étaient incessantes, des personnes se retrouvaient désorientées et au niveau du courrier le problème était insoluble. Edgard Soufflet, qui habitait dans cette rue et en subissait directement des désagréments, souffla à un conseiller municipal du quartier de donner le nom du poète rebelle François Villon.

C'est ce qui fut fait : le 9 avril 1963, une délibération du Conseil municipal, donna le nom de rue François Villon


 

Le site de la poudrière à l'heure actuelle.

 
De nos jours la végétation a tout envahi le site de l'ancienne poudrière et en particulier un gros chêne a poussé. La végétation et la terre, visibles aujourd’hui, sont le résultat de l’érosion et de terres des jardins de la rue Chapelain de la Ville Guérin. 
 

Le bas de la rue François Villon à St Brieuc. Photo RF



 

La rue François Villon aujourd'hui

 
A l’heure actuelle il n’y a que 6 maisons dans cette rue mais seules celles des numéros 2 et 4 sont les maisons des années 20. C’est Mme Bigot, habitante actuelle du numéro 2 de la rue depuis 1991, qui a eu l’amabilité de nous donner connaissance de son acte de vente. Mme Bigot a su tirer admirablement profit de l’emplacement très particulier de sa maison et de son terrain sur deux niveaux. 
 

Maison de Mme Bigot, avant rénovation, 2 Rue François Villon
Jardin-terrasse de Mme Bigot, construit sur le roc. Photo RF

 

Jardin-terrasse de Mme Bigot, construit sur le roc, 2 Rue François Villon à St Brieuc. Photo RF

 

 La plus proche de la rue Jules Ferry porte le numéro 12.

Les maisons aux numéros 10, 8 et 6 sont des maisons mitoyennes anciennes ayant été rénovées dans les années 70-80.

Juste derrière ces maisons se trouvait un groupe de trois baraquements en sapin, couvert de bitume, appartenant à M. Jean Jouy. Il en habitait un et louait les autres. Les bâtiments en péril ont été détruits entre 1980 et 1990.

 

Le saviez-vous ?


Le nom de Béziers Lafosse revient souvent dans l'histoire du quartier de Robien, pas seulement par le nom de la rue mais parce que la famille possédait une grande partie des terrains dans la partie sud de Robien.
Le terrain vendu, dans le cadre de ce petit lotissement de 1926 de la Poudrière, n’est qu’une petite parcelle (numéro 455 de la section D) de ce qui était avant appelé « La ferme du Clos » appartenant à Mme Louis Blaize depuis 1898.
M. Louis Blaize (père de M. Emile Blaize) l’avait acquis le 6 janvier 1857.
 
M. Béziers Lafosse est veuf en premier mariage de Mme Rose Marie Jarnouen de Villatray et en deuxième mariage de Mme Louise Marie Félicité Alexandrine Blaize.
Avec Mme Blaize il a eu deux enfants dont l’un est décédé (c’est le Sergent Béziers Lafosse qui a donné son nom à la rue). L’autre enfant est le vendeur du terrain. Il s’agit de Armand Édouard Hippolyte Béziers Lafosse (né en 1894), docteur en droit, juge honoraire, demeurant Pordic, villa Ker Joseph.
 

Acte de vente. 1926. St Brieuc. Photo RF


Le saviez-vous ?

Au numéro 2, au-dessus de l'ex Poudrière, se trouvait Théodore Bon, Facteur de Robien-sud et voisin d’Ernest Roy.


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Si vous avez des commentaires ou des renseignements sur cet article, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page

 

Sources

Acte notarié de 1926, vente d'un terrain entre M. Armand Béziers Lafosse et M et Mme Lejeune. Document de Mme Bigot.

Les rues de Saint-Brieuc, leur histoire, leurs curiosités ». 1947, J. B. Illio.

Entretiens avec Mme Bigot, habitante de la maison du 2 rue François Villon.

 

Merci pour ses renseignements très précis à Dominique Soufflet, né en 1952 rue du Pré-Chesnay et arrivé dans cette rue en 1954, au numéro 12.

 

Délibérations du conseil municipal en ligne sur le site des Archives municipales : 5 février 1959 (rue des Villes Moisans), 9 avril 1963 (Rue François Villon).

 

Témoignage de Claudine Rizzo (souvenirs de la poudrière), mai 2020.

Renseignements fournis par Christian Pinçon à propos de son grand-père M. Ernest Roy.

 

 

 

 

jeudi 5 janvier 2023

Magasin de cycles Blouet-Hinault. Quartier de Robien à Saint-Brieuc. 1975-2022

 


Magasin Blouet, rue de Trégueux. Photo André Bougeard

Daniel Blouet, le champion de Bretagne de cyclo-cross a eu une une longévité exceptionnelle comme commerçant dans la rue de Trégueux. En 1975, après sa carrière de coureur, il a ouvert un magasin de cycles, près de la Croix-Perron. Une reconversion de passionné. 

Daniel Blouet faisait la Une de la presse et le public était enthousiaste quand il participait à une compétition. (voir les photos ci-dessous du 23 janvier 1973)

 

Daniel Blouet : champion de Bretagne de cyclo-cross 1973

Daniel Blouet récompensé.

 


En 2011, Hinault (qui déménagera en 2015 dans le boulevard Carnot) a remplacé Blouet et c'est une longue histoire, racontée dans un article de Ouest-France daté du 26 avril 2011:


Magasin Sébastien Hinault, rue de Trégueux. Photo André Bougeard.


"Derrière le comptoir de Daniel Blouet, des coupures de presse racontent les exploits de Sébastien Hinault. Vainqueur d'étape dans les grands tours, 9e de Paris-Roubaix, etc. Dans l'atelier, un mur de photos. On voit Sébastien, 7 ou 8 ans, avec son premier vélo demi-course. Cadeau de Noël. Il est rouge, c'est un Blouet.

Hinault père et fils, Blouet père et fils : tous ont couru. C'est une longue histoire, dont le fil se déroule toujours. Aujourd'hui encore, la petite échoppe de la rue de Trégueux accueille régulièrement les vélos du champion, qui vient en familier dans l'arrière-boutique.  

Daniel Blouet, l'ancien champion de cyclo-cross, vibre depuis quinze ans au rythme de la carrière de Sébastien. À l'heure de prendre sa retraite, il sait que son affaire tombe entre de bonnes mains. Le champion va prendre le relais. Mais comme, à 37 ans, sa carrière joue de savoureuses prolongations, il ambitionne de courir le Tour et de signer un nouveau contrat, le coureur de Trémuson ne sera pas en première ligne dans un premier temps.

C'est son épouse Laurence, ancienne compétitrice, qui tiendra le magasin". 

 


 

Il faut parler aussi de Daniel Hamonic, par exemple à l'occasion d'une cérémonie presque familiale, relatée dans Ouest-France, qui s'est déroulée en 2006, chez Daniel Blouet, commerce et réparation de cycles, rue de Trégueux. Daniel Hamonic, l'unique salarié de l'entreprise, y recevait la médaille du travail pour vingt ans de bons et loyaux services. À 15 ans, il signe un contrat de préapprentissage, en alternance. Quinze jours d'école, quinze jours d'atelier chez la famille Blouet.

 

Daniel Blouet, à gauche, remet un diplôme à Daniel Hamonic. Photo Ouest-France 2006

 

En 2015, Sébastien Hinault déménage dans le boulevard Carnot. Il développe et modernise son commerce jusqu'à la fermeture en septembre 2022...

 





Un autre commerce de cycles à Robien : 

Cyclomoteurs Chauffour

 

Michel Chaufour, marques Peugeot, Boréal, Flandria, 95 rue Jules Ferry.

L'histoire des magasins de cycles Chaufour commence à Saint-Brieuc à la fin des années 20, avec Joseph Chaufour qui ouvre un commerce de cycles et réparation au 18 rue de Gouédic. Les deux fils, Georges et Michel vont travailler dans l'atelier de leur père, comme Jean Landel, un ouvrier.

Joseph Chaufour. 17 juin 1961 Ouest-France

Stéphane Le Roux se souvient de ce magasin mais surtout d'une publicité : "Dans les années 70, dans la rue de Gouédic, il y avait, sur un pignon, une publicité pour le magasin de cycles Chaufour. On y voyait un motard des années 20, tout encapuchonné, qui fonçait bien recroquevillé sur sa moto".

A la fin des années 60, Michel Chaufour décide d'ouvrir son propre magasin et de s'installer au bout de la rue Jules Ferry, au numéro 95. 

Le magasin bénéficie des annonces du réseau Peugeot dont les mobylettes sont beaucoup vendues à cette époque.

Chaufour en bas à droite de cette liste. Ouest-France 4 décembre 1969


Guylaine Quéméner qui habitait le quartier a gardé un souvenir de ce magasin : "Chez Chaufour, il y avait un mainate qui disait "Bonjour" ou "Eh ben, c'est pas rien! ".

"Les Cycles Chaufour, 95 rue Jules Ferry" était une adresse bien connue dans le quartier et à Saint-Brieuc.



 

Retour au sommaire du blog de l'histoire de Robien, ici

 

Sources 

 

Merci à André Bougeard pour ses photos prises dans le quartier depuis des années.

Recherches dans les archives de Ouest-France

Archives municipales de Saint-Brieuc. 

 

Prolongements

L'histoire des commerces de Robien est passionnante mais le commerce y est toujours bien vivant. L'activité des commerces d'aujourd'hui est à retrouver sur le site du comité de quartier en cliquant ici

 

 

 

 

lundi 26 décembre 2022

Les 68 victimes du quartier de Robien à Saint-Brieuc pendant la Guerre 14-18

 
 
Monument aux Morts de la ville Saint-Brieuc. Photo RF

 
 
Voici l'impressionnante liste des victimes des habitants du quartier de Robien à Saint-Brieuc pendant  la Guerre 14-18. 
L'année 1914 est la pire, 23 tués dont 12 pour le simple mois d'août ! L'année 1915 n'est pas plus clémente avec 15 morts, puis les années suivantes il y a 7 tués en 1916, 7 en 1917 et 7 en 1918. Après-guerre, 4 soldats vont succomber de leurs blessures.
 
Mais au total on dénombrera soixante-huit victimes, c'est le triste bilan humain que l'on peut tirer de cette liste, et derrière chaque nom, des familles endeuillées...
 
 
 
En cliquant sur le nom surligné vous trouvez 45 fiches correspondantes
sur le site Mémoire des Hommes.
 
 
 
Autre article à consulter sur le même sujet
 
Le quartier de Robien et la Guerre 14-18, cliquer ici

 

 

Yves Allain, boulevard Hoche, 29 août 1914

Alfred Balavoine, rue Jules Ferry, 30 août 1914

Joseph Becker, 22 rue Guébriant, 10 novembre 1914

Louis Belloeil, rue de Robien, 19 juillet 1919

Paul Benoit, rue de Robien, 9 octobre 1916

Joseph Berouin, Croix-Péron, octobre 1914

Joseph Briand, rue Jules Ferry, 9 mai 1915 Bailleul (né le 10.12.1894 à St Brieuc)

Jules Briand, Pré-Tizon, 18 mai 1916 (né le 29.07.1895 à St Brieuc)

Anatole Brigaud, Croix-Péron, 20 février 1915

Auguste Cadoret,  boulevard Carnot, 3 juin 1916 à Chattencourt dans la Meuse (né le 12.10.1893 à Pléneuf)

François Caroff, rue Luzel. (mention "grand blessé rapatrié à Lyon en juillet 1916" ici)

Jean Carrière, rue Cuverville, 31 octobre 1914 à Souain dans la Marne (né le 28.03.19879 à Cabannes. Ariège)

Auguste Cornon, Croix-Péron, 8 août 1916

Paul Daubas, rue Luzel, 22 mai 1915

Edmond Dieulangard, boulevard Hoche, 5 juin 1918

Pierre Doher, boulevard Carnot, 27 août 1914 à Donchery dans les Ardennes

François Even, rue de Robien, 29 août 1914 à Le Sourd dans l'Aisne.

Jules Feurgard, rue Jules Ferry, 8 octobre 1914

Jean Fichou, rue Guébriant, 26 avril 1915

Lucien Fischer, 20 août 1914

Victor Flageul, vieux château de Robien, 26 août 1918

Paul Geffrain, rue de Robien, 21 août 1914

Ange Godefroy, rue de Guébriant, 9 mai 1915

Émile Gour, rue Luzel, 16 juin 1915

Louis Guennebaud, rue Jules Ferry, 11 mai 1915

Pierre Guyader, Croix-Péron, novembre 1914

Louis Henry, (né le 5 janvier 1983), boulevard Carnot, 25 septembre 1915

Georges Hervé, rue Jules Ferry, août 1914 à Bleid en Belgique (né le 16.10.1894 à Ploufragan)

Pierre Hux, rue Luzel, 26 août 1914

Joseph Landrin, rue Guébriant, 28 septembre 1915 à Souain dans la Marne (né le 16.06.1881 à Bazouges)

Henri Le Bars, rue Jules Ferry, 22 juillet 1917

Joseph Lebastard, boulevard Hoche, 27 avril 1917

Yves-Marie Lebastard, rue Jules Ferry, août 1914

Yves-Marie LeBourhis, rue Jules Ferry, 19 décembre 1914

Albert Lefèvre, rue Cuverville, 21 juillet 1918

Alain Lemoine, Robien, 1er novembre 1918

Nicolas Lemoine, Robien, frère du précédent, 18 janvier 1917

Jean Lemoine, Moulin-au-Chaix, 2 juin 1918

Louis Lemoine, Moulin-au-Chaix, frère du précédent, 25 septembre 1915

Francis Le Pouder, rue de Robien, 29 août 1914

Louis Le Solleu, 54 rue Jules Ferry, 11 janvier 1915 (plaque gare S.N.C.F). Détails de sa mort sur demande par le formulaire de contact (article du bulletin paroissial)

Paul Le Tacon, Moulin-au-Chaix, 24 mai 1916

Jean-Baptiste LeTexier, Moulin-au-Chaix, 5 décembre 1915

Alexis Ligné, rue Jules Ferry, 29 janvier 1915

Jean-Baptiste Liscouet, Pré-Tizon, 22 avril 1915

Jean-Marie Louineau, rue de Robien, 25 septembre 1915 (plaque gare S.N.C.F)

Georges Mallet, boulevard Carnot, 25 mai 1917

Auguste Merel, Croix-Péron, 20 octobre 1915

Georges Merel, Croix-Péron, frère du précédent, 10 octobre 1918, "mort au domicile familial après une maladie contractée au service de la Patrie" (D'après le bulletin paroissial)

Louis Michel, rue Luzel, 27 avril 1915, premier-maître à bord du "Léon Gambetta" torpillé dans l'Adriatique.

Alphonse Morin, boulevard Hoche, 18 novembre 1914 à Cambrai, capitaine au 71e RI, chevalier de la légion d'honneur, blessé à Margatel dans la Marne (né le 02.11.1880 Orne)

Jean-Marie Morvan, rue abbé Garnier, soldat du 50e d'artillerie, 3 juillet 1916 (mention dans le journal "La Recherche des disparus" 27 août 1916, "Rapatrié du camp allemand de Sennelager et dans la liste des grands malades internés en Suisse, Morvan Jean-Marie, 3e Artillerie", ici )

Ernest Moulin, rue Jules Ferry, caporal du 41e RI, mort en captivité le 1er avril 1917

Francis Moulin, rue Jules Ferry, frère du précédent, tué le ?

Pierre-François Moulin, Pré-Tizon, frère du précédent, soldat au 110e d'artillerie lourde, 21 novembre 1917, mort de ses blessures.

Jules Neveu, Croix-Péron, caporal du 118e RI, Saconin le 20 juillet 1918

Auguste Nivet, Moulin-au-Chaix, soldat du 25e RI 6 octobre 1914 à Arras

Auguste Pansart, boulevard Hoche, 26 septembre 1914

Guillaume Pleven, rue Jules Ferry, mort dans sa famille des suites d'une maladie contractée en captivité, 19 septembre 1919

Paul Poindessault, Croix-Péron, adjudant au 271e RI, 4 octobre 1914 à St Hilaire-le-Grand

Auguste Poudoulec, boulevard Hoche, 30 août 1914 aux environs de Sedan

Eugène Quinio, rue Luzel, mort de ses blessures le à Vitry le François le 11 juin 1915

Henri Robert, boulevard Hoche, sergent-major au 154e RI, juin 1917

Jean Roussel, rue du Coucou, 21 août 1914 à Arsimont (Belgique)

Joseph Ruellan, boulevard Hoche, sous-lieutenant au 71e RI, 4 octobre 1914

Louis Toqué, Moulin-au-Chaix, marin mort à son domicile après une maladie contractée en Orient, 5 mars 1919

Émile Trécherel, rue Jules Ferry, mort dans sa famille après une maladie contractée au service de la Patrie, 23 septembre 1919

Jean Trécherel, 10 rue Jules Ferry, frère du précédent, 2 septembre 1916 (plaque gare S.N.C.F), né le 16 juillet 1894 à Yffiniac.

 

Des noms sont ajoutés car les familles ne s’étaient pas manifestées assez vite. Il s’agit de : 
 
Jean-Baptiste Liscouet, Pré-Tizon
Alexis Ligné, rue Jules Ferry, 29 janvier 1915 à Vienne le Château dans la Marne (né le 15.09.1880 à Cavan)
 
 
 
 
 
Monument collège Le Braz 
 
 
Ange Godefroy, habitant la rue de Guébriant et tué le 9 mai 1915 figure sur le monument des anciens élèves du collège Le Braz morts en 14-18.

 

Une plaque pour François Clairon

En juin 1920, une plaque va être posée à l'école en mémoire de M. Clairon, instituteur-adjoint à l'école Guébriant et tué en 14-18.


François Clairon 22 juin 1920. La Dépêche de Brest.
 
 
 
Cheminots tués en 14-18
 
Les noms de trois cheminots du quartier Robien, tués au combat pendant la Guerre 14-18 figurent sur la plaque que l'on peut voir sur le quai A de la gare S.N.C.F de Saint-Brieuc.
Il s'agit de Louis Le Solleu, Jean-Marie Louineau et Jean Trécherel.
 
 
Guerre 14-18. Plaque sur le quai A de la gare S.N.C.F de Saint-Brieuc. Photo RF


 
 
 
Article à consulter sur le même sujet
 
Le quartier de Robien et la Guerre 14-18, cliquer ici
 
 
 
 
Retour au sommaire, cliquer ici
 
 
 
 
 
Sources
 
Bulletin paroissial de Sainte-Anne de Robien, 1920, disponible aux Archives départementales 22
 
Base de données du site Mémoire des Hommes 
 
 
 
 
 
 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...