samedi 11 mars 2023

L'établissement des bains-douches, rue abbé Garnier, quartier de Robien à Saint-Brieuc. 1953


 

L’établissement des bains-douches de Robien est évoqué, et présenté par une photo, dans le cadre plus général de ce type d’établissements à Saint-Brieuc dans l’ouvrage Le Patrimoine des Communes des Côtes-d’Armor :

"Vers 1901, des bains-douches municipaux sont établis au rez-de-chaussée de l’ancienne école des frères dite « le Cordon bleu », rue Vicairie, afin de desservir le centre-ville et le quartier ancien. Lors de la construction de la Maison du Peuple, l’établissement est agrandi par l’aménagement du sous-sol. Ce genre d’organisation collective marque un progrès dans l’amélioration de l’hygiène publique entre le XIXe et le milieu du XXe siècle.

En 1933, le programme de la cité-jardin Ginglin comporte un établissement de bains-douches. La même année, un nouveau bâtiment est construit rue de la Tullaye, dans le quartier de Gouédic, combiné avec des lavoirs comprenant deux bacs individuels pour chaque laveuse et des bacs spéciaux pour les vêtements gras et le ligne des malades.

Quant aux bains-douches construits à Robien, ils comportent trente-huit doubles bacs, onze cabines de douche et une cabine de bain".

 

Les bains-douches, rue abbé Garnier. 1952

C’est en fait en 1952, seulement, que la municipalité fait une demande de permis de construire afin de doter le quartier de Robien de ce type d’établissement de bains-douches. L’emplacement choisi est au bout de la rue Abbé Garnier, proche de la Croix-Perron.

Il faut imaginer que de nombreuses personnes du quartier logeaient dans des maisons très petites (certaines n'excèdent pas 20 mètres carrés) où une salle de bain ne faisait pas partie de l'équipement de base. Par exemple, des habitants de la cité des cheminots, boulevard Paul Doumer, venaient utiliser les bains-douches.  

En octobre 1952, les travaux de l’extérieur se terminent rue abbé Garnier et le bâtiment a déjà son aspect final.

Les bains-douches rue abbé Garnier, 23 octobre 1952 Ouest-France

 

L'ouverture de l'établissement en 1953

Le projet est véritablement achevé en juin 1953 et le public peut alors bénéficier de ce service. On y trouve 38 doubles bacs, 11 cabines de douche, et 1 cabine de bain. 

 

Le bâtiment des bains-douches au moment de sa construction. Photo Archives municipales




Mme Pinsart tenait l'établissement et son mari, chauffeur du préfet, lui donnait un coup de main le samedi. M. Pinsart a vécu jusqu'à 102 ans et a passionné son auditoire à la maison de retraite de Trégueux avec les petites histoires des bains-douches de Robien ! 

Allait-il jusqu'à dire, comme l'écrivain Christian Prigent, que le vrai nom de l'établissement aurait pu être "Les Bains-louches" !

 

Les bains-douches au moment de la construction. Photo Archives municipales



Dans son édition du 11 août 1953, Ouest-France effectue un reporte très complet aux bains-douches de la rue abbé Garnier.
Le premier point très positif est mis en évidence : "Le choix de l’emplacement s’est révélé particulièrement heureux : il permet, en effet, à la population laborieuse de Robien, de profiter d’un élément d’hygiène indispensable".

Bains-douches rue abbé Garnier 11 août 1953, Ouest-France



Le journal note que le succès est au rendez-vous : entre le samedi et le dimanche matin, environ 500 douches et bains ont été fournis. Ce succès est dû au besoin mais également à la bonne conception de l’établissement, calquée sur les installations les plus récentes de la capitale : l’entrée est accueillante, les cloisons sont revêtues de briques émaillées qui se nettoient très bien, la salle de douche est bien éclairée, de son guichet la gérante peut surveiller facilement l’accès aux douches, la chaudière à mazout est très performante et peut répondre à toutes les demandes aux heures de pointe.
« L’ensemble fonctionne de façon absolument automatique, sans intervention manuelle, rendant plus facile la tache de la gérante et économisant les frais de personnel…Tous ces détails contribuent à donner aux clients une impression agréable. »
Et en plus les prix sont modiques !

 


Quelques années après l'ouverture de l'établissement, des problèmes de fonctionnement sont observés par les utilisateurs. Ainsi la presse donne la parole à René Piriou qui a attendu plus de deux heures avant de pouvoir prendre une douche. Presque 120 militaires étaient devant lui !

 

11 février 1957 Ouest-France

Au fil du temps, avec l’amélioration des logements dans le quartier, les bains-douches n’ont plus autant d’utilité. L’établissement finit par fermer. 


 

 

Une nouvelle affectation pour le bâtiment des bains-douches.

 

Dans les années 90, le vestiaire des bains-douches est utilisé par le Secours populaire pour les braderies qu’il organise. Le reste des bains-douches reste tel quel, ce qui ne permet guère d’être affecté à un autre emploi !

 

Ouest-France 8 janvier 1988.




Un centre d'hébergement dans l'ancien bâtiment des bains-douches.

 

En 2003, la ville de Saint-Brieuc décide de reconvertir ce lieu pour en faire un centre d'hébergement d'urgence.

Après deux années d'existence, en juillet 2005, la municipalité fait le bilan de ce lieu d'accueil. L’accueil des sans-abri fonctionne l’hiver entre le mois de novembre et le mois d’avril. En 2004-2005, 183 personnes y ont dormi au chaud sur une durée variant d’une nuit à trois mois. Le maire Bruno Joncour indique que le travail des trois médiateurs qui se relaient demande « de la patience, de la diplomatie et une autorité bien placée. » Joëlle Le Gagne, l’adjointe aux affaires sociales, ajoute que l’on se préoccupe aussi du devenir des personnes quand le local est fermé.

 

Bruno Joncour, le maire, 2e en partant de la gauche. 5 juillet 2005 Ouest-France

 

Le centre d'hébergement évolue. 2011

Après d'importants travaux de maçonnerie, d'électricité, d'isolation ou encore de couverture, le Trait-d’Union peut ouvrir au 24 rue Abbé Garnier. Les travaux s'étalent entre les mois d'avril 2010 et février 2011.

On remplace les dortoirs par des chambres d'un ou deux lits. Le centre peut accueillir 19 personnes en temps normal et 22 en cas d'urgence, comme lors d'une vague de froid. Une extension du bâtiment au rez-de-chaussée est réalisée. L’accès handicapé est opérationnel, même à l'étage en passant par le parking Octave Brilleaud. Tout au bout du bâtiment se trouve la grande salle du repas où se déroulent différentes animations.
Le Trait d'Union est l'exemple d'une belle reconversion d'un équipement municipal. 

 

L'ancien bâtiment des bains-douches. Photo RF 2020

Panneau signalétique du Trait d'Union. Photo RF

 

Une œuvre de street-art réalisée par Yol en 2018 orne la façade sud du bâtiment du Trait d'Union. Le symbole de la main qui aide l'autre à s'extraire d'une mauvaise situation est en parfaite harmonie avec ce lieu.

 

Peinture murale de Yol. Rue abbé Garnier. Photo RF.

 
 
Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages, récits familiaux...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...
 

 

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Sources
 
Archives municipales, dossier de presse des années 90 avec des articles de Ouest-France et photo ancienne des bains-douches.
 
Merci à Stéphane Botrel des Archives municipales pour sa disponibilité et ses remarques avisées.
 
Presse en ligne, Ouest-France et Le Télégramme (2003, 2011, 2019). 
 

Le Patrimoine des Communes des Côtes-d’Armor. Editions Flohic. 1996

 

Photo M. Dhénaut. Le Patrimoine des Communes des Côtes-d’Armor. Editions Flohic.

 

 

 

 

 


 
 
 
 
 

 

vendredi 10 mars 2023

Jean Le Cornec, scierie mécanique, rue Jules Ferry à Saint-Brieuc. 1937-1958

 

Facture Le Cornec 14 août 1937 Archives municipales 3L137


Comme l'indique son papier à en-tête, Jean Le Cornec est le successeur de l'entreprise des frères Laurent au 14 rue Jules Ferry. 

 

16 décembre 1939 Archives municipales 3L140
  

Facture adressée à la mairie. 3L142
 

La facture ci-dessus, datée du 30 septembre 1940, est réglée pour des travaux effectués pour les troupes d'Occupation .

 

Dans la presse, on a peu de traces de cette entreprise.

Le 22 septembre 1940, M. Le Cornec passe une annonce dans Ouest-Eclair pour acheter un camion nécessaire à son entreprise. 


 

Après-guerre, on peut dire qu'en 1946 l'entreprise existait toujours puisque M. Le Cornec avait fait publier une annonce dans Ouest-France le 30 août 1946.

En 1948, l'entreprise est encore présente dans l'annuaire téléphonique des Côtes-du-Nord. 

 

Annonce dans l'annuaire 1948. Archives municipales

 

En janvier 1954, l'entreprise se déplace pour aller de la rue Jules Ferry jusqu'au 42 rue Émile Zola, toujours dans le quartier de Robien.

Le Cornec 2 janvier 1954 Ouest-France

 

Louis Corlay, chef de chantier chez Le Cornec obtient la médaille d’Argent du travail en 1958.


Dans les années 60, l'entreprise Le Cornec semble avoir été reprise par Richard Le Droff qui fait des établissements Le Cornec son département bois. Celui-ci est installé 40 rue Émile Zola dans le quartier de Robien.

Annonce Richard Le Droff 10 février 1967 Ouest-France


 

 Si vous avez d'autres éléments à communiquer sur l'entreprise Le Cornec et la famille Le Cornec à Saint-Brieuc, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite.

 

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Sources 


Factures 1940. Dossier 3 L 142. Archives municipales 

Recherche dans les archives de Ouest-Eclair et Ouest-France

 

 

jeudi 9 mars 2023

Tous ces projets qui n'ont pas vu le jour dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

 

1936, une salle de spectacle pour l'Institution des Sourds-muets

Le Département des Côtes-du-Nord se propose d’annexer à l’Institution départementales des Sourds-muets, un bâtiment comprenant une salle récréative où puissent être présentées des séances de cinéma ou artistiques avec une petite scène et une cabine de projection. Dans les combles se trouveraient deux ateliers avec une réserve de matériel, l’étage serait accessible par un escalier extérieur. Le terrain appartient au département le long de la rue abbé Garnier.

1936. Archives départementales.


Le projet est envoyé au Préfet le 16 novembre 1936 par l’architecte départemental Jean Fauny. 

 


Une note manuscrite en bas de ce courrier indique l’intérêt de la préfecture porté à ce projet mais n’envisage pas sa réalisation de suite en raison de difficultés budgétaires sur l’exercice 1937. La situation politique et économique en 38-38 finira sans doute par faire passer ce projet aux oubliettes car rien de tel ne sera construit par la suite…
 

 

 

1960, des projets d'espaces verts et de rues qui ne se feront pas...

Le journal Ouest-France dans son édition du 20 janvier 1960 nous informe de l'abandon d'un projet : "Un espace vert était prévu en bordure de la rue Emile Zola, sur un terrain indispensable à l'usine Sambre-et-Meuse. Le principe de sa création n'est donc pas maintenu, d'autant qu'avec la proximité de la campagne, il ne se révèle pas nécessaire".

Un autre espace vert, en bordure du boulevard Paul Doumer est aussi réduit aux limites du terrain appartenant à la Ville.

Un projet de rue "ayant la forme d'un Y doit déboucher rue Emile Zola en partant du Tertre Marie-Dondaine. Le raccord avec la rue Emile Zola tombe sur les voies ferrées qui desservent différents établissements mais le projet est malgré tout maintenu à ce moment-là puis finalement abandonné...

 

1965-1970. Un équipement sportif et un groupe scolaire au Tertre Marie-Dondaine.

 

Le tertre a été occupé au XXe siècle mais pas par des habitations en dur. 

Si ce tertre est toujours à l’état naturel c’est parce que les différents projets d’aménagement de cet espace n’ont pas abouti. 

Pour commencer, en 1965, Edouard Quemper l'adjoint au Maire de l'époque chargé des sports prévoit de créer des installations sportives sur le Tertre. 


 

Plan paru dans le journal municipal Le Griffon. 1966 numéro 4.


 

Puis, en 1970, un projet de groupe scolaire est conçu par la ville de Saint-Brieuc, mais rien ne sera fait...

 

 

1970 Projet de groupe scolaire. Plan des archives municipales

1970 Projet de groupe scolaire. Plan des archives municipales


 

 

1970.  La Résidence des Forges, 400 logements et une école.


Un projet de résidence a failli voir le jour avant celui de la C.P.A.M, des plans sont déposés dès le mois de février 1970 par l’architecte F. Gross-Quélen, installé 2 rue Chateaubriand à Saint-Brieuc. Il s’agit d’un ensemble de 400 logements appelé « Résidence des Forges », avec 165 places de parking au sol et 400 en sous-sol. Une école maternelle est même prévue !

 

Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.


Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.

 


S’il s’était réalisé, ce projet aurait occupé tout l’espace entre la rue Paul Le Flem et le boulevard Vauban où se trouvent actuellement la C.P.A.M et la résidence Espace composée des trois bâtiments, de 21 mètres de haut, nommés Concorde, Comète et Mirage.

 

 

 

1985.  La Place de Robien.

 

Plan. Rapport d'étape PACT-ARIM. 1985 Archives départementales


 

En mars 1985, un projet de quartier pour Robien est remis à la municipalité. C’est un « rapport d’étape » connu sous le nom de PACT-ARIM.

Ce rapport contient certainement le projet qui aurait totalement changé la physionomie de ce quartier et lui aurait donné un air de village.

Il faut modifier en profondeur la physionomie urbaine : création d’une place sur les terrains dits des « chantiers de la ville ». 

 

Les symboles étaient forts : 

une place donnant d'un côté sur l'église du côté boulevard Hoche, et de l'autre sur l'école publique rue Guébriant.

Une place avec un bureau de poste et une maison de quartier à deux pas de la rue Jules Ferry qui aurait été reliée par un passage entre les deux immeubles de la Résidence du Clos de Robien.


 

Petit retour en arrière

L’étude a commencé en octobre 1984, placée sous la responsabilité de la Ville de Saint-Brieuc. Toutes les semaines un « groupe technique » s’est réuni avec des élus (M. Fraboulet, adjoint à l’urbanisme), un conseiller municipal du quartier (M. Hélard), des représentants des services techniques et administratifs, des représentants du Comité d’Animation de Robien, et l’équipe d’étude du PACT-ARIM deux urbanistes, un architecte et une spécialiste des questions sociales liées à l’habitat.

Tous les mois le « groupe de pilotage », avec le député M. Dollo, a traité un thème précis : circulation, commerce, industries, habitat…

 

Le constat

Le constat posé sur le quartier de Robien en 1985 est très juste : un quartier bien équilibré jusqu’au début des années 60, commençant à présenter des signes de vieillissement de la population, d’abandon de ses activités traditionnelles. Dans les années 70, les zones industrielles et commerciales ont amplifié ce phénomène.

Une population en déclin : en 1968, 4284 habitants et en 1982, 3169 habitants

 

Les solutions

Le développement de l’habitat est une nécessité, les créations d’emplois et le développement d’une offre de commerce de proximité aussi. La rue Jules Ferry est une sortie de ville qui doit être beaucoup plus attractive. Les entrepôts et ateliers vacants sont recensés et visités par des services qui peuvent aider une reprise (avec des aménagements)

 

L’habitat

Presque la moitié des habitations ont été achevées avant 1914, la même proportion entre 1914 et 1948 et entre 2 et 5 % après 1948.

La rénovation de l’ancien et des logements qui seront créés, devra être adaptée à tous les publics (handicapés, personnes âgées) 

 

Développement des services et de nouveaux commerces

L’étude met en évidence les besoins d’une maison de quartier, d’une salle polyvalente, d’une bibliothèque et d’un bureau de poste. Du côté commerce, malgré l'arrivée prochaine et annoncée de grandes surfaces sur Ploufragan et Trégueux, certains commerces auraient toute leur place.

 

Aménagements urbains et paysagers

Les rues passantes (Jules ferry et boulevard Hoche) doivent être élargies, plantées d’arbres, avec des ravalements de façades…

L’arrivée du TGV en 1989 doit permettre de changer le côté gare de marchandise.

Les espaces verts sont à développer du côté du tertre Marie Dondaine et de l’étang de Robien.

 

 


La résidence du Clos de Robien dans la rue Jules Ferry construite en 1999 : un passage


Les architectes Bruno Coycault et Jean-François Colleu ont conçu un immeuble en deux parties rue Jules Ferry en 1999-2000. On parlait encore de ce projet de Place de Robien et l'immeuble a été pensé en fonction de cette idée : « Le terrain jouxte les jardins municipaux où à terme une ZAC est projetée. Nous avions la contrainte de créer un désenclavement grâce à un passage qui reliera plus tard la rue Jules Ferry à cette nouvelle zone d'activité. D'où l'idée de construire la résidence en deux bâtiments. Ce porche devra être le signal de cette liaison piétonne. De plus, il nous a permis de créer une faille lumineuse pour éclairer les appartements ». 

 

Conclusion :  Finalement rien ne sera fait mais avec le recul, on se rend compte que cette étude était assez remarquable. Elle portait en germe une transformation globale du quartier de Robien. On parlerait de nos jours "d'intelligence collective". 

 


 

 

1988, 1995 puis 2004, un lotissement au Tertre Marie-Dondaine.

Plusieurs équipes municipales ont eu pour projet d'aménager le Tertre Marie Dondaine et en particulier pour y faire construire un lotissement. 

Dans son édition du 28 octobre 2004, Ouest-France, dans l'article qui suit, rappelle les faits et présente le dernier projet en date. Précisons que ce projet n'aboutira pas !

"La zone d'aménagement concerté est rédigée depuis 1980 ! Sans doute un record pour cette zone de près de quatre hectares, dont la propriété se partage entre la ville et des privés. Depuis 1980, la zone située près de l'ancienne usine du Mont-Carmel, à l'ouest du quartier de Robien, est toujours en friche. 

Les champs n'ont jamais été viabilisés par la société Prima Opéra, de la Côte-d'Azur. Celle-ci avait annoncé la réalisation de cinquante maisons de ville en 1988, qui sont restées à l'état de plans dans le fond d'un carton à dessins.

Le promoteur de Plérin, BC Partner's, vient de reprendre la maîtrise du site et va présenter un projet d'une centaine de logements qui se répartiront entre immeubles collectifs et maisons de ville. 

« La commercialisation ciblera le marché de l'accession à la propriété et celui des investisseurs. Ce qui permettra d'avoir des logements occupés indifféremment par des propriétaires ou des locataires », souligne Gilles Cadoudal, PDG de la société immobilière.

Le calendrier de l'opération est déjà fixé. Dépôt du permis de construire en mars 2005, début des travaux en octobre 2005 et livraison des logements, dix-huit mois plus tard".

 

Le projet de lotissement de 1995. Archives municipales


 

Ainsi va l'action municipale, des projets naissent puis restent dans des cartons, d'autres se réalisent alors que l'on n'y pensait plus...

Et on se plait à refaire l'histoire : 

Et si le Tertre Marie-Dondaine avait été urbanisé dans les années 70, il n'y aurait pas de moutons aujourd'hui !

Et si la Résidence des Forges avait apporté 400 logements de plus, des commerces en auraient profité.

Et si on avait fait la Place de Robien, les habitants auraient pu s'y retrouver pour des fêtes.

Avec des si, on aurait même pu mettre Robien en bouteille !


 

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L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...