vendredi 10 mars 2023

Jean Le Cornec, scierie mécanique, rue Jules Ferry à Saint-Brieuc. 1937-1958

 

Facture Le Cornec 14 août 1937 Archives municipales 3L137


Comme l'indique son papier à en-tête, Jean Le Cornec est le successeur de l'entreprise des frères Laurent au 14 rue Jules Ferry. 

 

16 décembre 1939 Archives municipales 3L140
  

Facture adressée à la mairie. 3L142
 

La facture ci-dessus, datée du 30 septembre 1940, est réglée pour des travaux effectués pour les troupes d'Occupation .

 

Dans la presse, on a peu de traces de cette entreprise.

Le 22 septembre 1940, M. Le Cornec passe une annonce dans Ouest-Eclair pour acheter un camion nécessaire à son entreprise. 


 

Après-guerre, on peut dire qu'en 1946 l'entreprise existait toujours puisque M. Le Cornec avait fait publier une annonce dans Ouest-France le 30 août 1946.

En 1948, l'entreprise est encore présente dans l'annuaire téléphonique des Côtes-du-Nord. 

 

Annonce dans l'annuaire 1948. Archives municipales

 

En janvier 1954, l'entreprise se déplace pour aller de la rue Jules Ferry jusqu'au 42 rue Émile Zola, toujours dans le quartier de Robien.

Le Cornec 2 janvier 1954 Ouest-France

 

Louis Corlay, chef de chantier chez Le Cornec obtient la médaille d’Argent du travail en 1958.


Dans les années 60, l'entreprise Le Cornec semble avoir été reprise par Richard Le Droff qui fait des établissements Le Cornec son département bois. Celui-ci est installé 40 rue Émile Zola dans le quartier de Robien.

Annonce Richard Le Droff 10 février 1967 Ouest-France


 

 Si vous avez d'autres éléments à communiquer sur l'entreprise Le Cornec et la famille Le Cornec à Saint-Brieuc, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite.

 

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Sources 


Factures 1940. Dossier 3 L 142. Archives municipales 

Recherche dans les archives de Ouest-Eclair et Ouest-France

 

 

jeudi 9 mars 2023

Tous ces projets qui n'ont pas vu le jour dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc

 

 

1936, une salle de spectacle pour l'Institution des Sourds-muets

Le Département des Côtes-du-Nord se propose d’annexer à l’Institution départementales des Sourds-muets, un bâtiment comprenant une salle récréative où puissent être présentées des séances de cinéma ou artistiques avec une petite scène et une cabine de projection. Dans les combles se trouveraient deux ateliers avec une réserve de matériel, l’étage serait accessible par un escalier extérieur. Le terrain appartient au département le long de la rue abbé Garnier.

1936. Archives départementales.


Le projet est envoyé au Préfet le 16 novembre 1936 par l’architecte départemental Jean Fauny. 

 


Une note manuscrite en bas de ce courrier indique l’intérêt de la préfecture porté à ce projet mais n’envisage pas sa réalisation de suite en raison de difficultés budgétaires sur l’exercice 1937. La situation politique et économique en 38-38 finira sans doute par faire passer ce projet aux oubliettes car rien de tel ne sera construit par la suite…
 

 

 

1960, des projets d'espaces verts et de rues qui ne se feront pas...

Le journal Ouest-France dans son édition du 20 janvier 1960 nous informe de l'abandon d'un projet : "Un espace vert était prévu en bordure de la rue Emile Zola, sur un terrain indispensable à l'usine Sambre-et-Meuse. Le principe de sa création n'est donc pas maintenu, d'autant qu'avec la proximité de la campagne, il ne se révèle pas nécessaire".

Un autre espace vert, en bordure du boulevard Paul Doumer est aussi réduit aux limites du terrain appartenant à la Ville.

Un projet de rue "ayant la forme d'un Y doit déboucher rue Emile Zola en partant du Tertre Marie-Dondaine. Le raccord avec la rue Emile Zola tombe sur les voies ferrées qui desservent différents établissements mais le projet est malgré tout maintenu à ce moment-là puis finalement abandonné...

 

1965-1970. Un équipement sportif et un groupe scolaire au Tertre Marie-Dondaine.

 

Le tertre a été occupé au XXe siècle mais pas par des habitations en dur. 

Si ce tertre est toujours à l’état naturel c’est parce que les différents projets d’aménagement de cet espace n’ont pas abouti. 

Pour commencer, en 1965, Edouard Quemper l'adjoint au Maire de l'époque chargé des sports prévoit de créer des installations sportives sur le Tertre. 


 

Plan paru dans le journal municipal Le Griffon. 1966 numéro 4.


 

Puis, en 1970, un projet de groupe scolaire est conçu par la ville de Saint-Brieuc, mais rien ne sera fait...

 

 

1970 Projet de groupe scolaire. Plan des archives municipales

1970 Projet de groupe scolaire. Plan des archives municipales


 

 

1970.  La Résidence des Forges, 400 logements et une école.


Un projet de résidence a failli voir le jour avant celui de la C.P.A.M, des plans sont déposés dès le mois de février 1970 par l’architecte F. Gross-Quélen, installé 2 rue Chateaubriand à Saint-Brieuc. Il s’agit d’un ensemble de 400 logements appelé « Résidence des Forges », avec 165 places de parking au sol et 400 en sous-sol. Une école maternelle est même prévue !

 

Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.


Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.

 


S’il s’était réalisé, ce projet aurait occupé tout l’espace entre la rue Paul Le Flem et le boulevard Vauban où se trouvent actuellement la C.P.A.M et la résidence Espace composée des trois bâtiments, de 21 mètres de haut, nommés Concorde, Comète et Mirage.

 

 

 

1985.  La Place de Robien.

 

Plan. Rapport d'étape PACT-ARIM. 1985 Archives départementales


 

En mars 1985, un projet de quartier pour Robien est remis à la municipalité. C’est un « rapport d’étape » connu sous le nom de PACT-ARIM.

Ce rapport contient certainement le projet qui aurait totalement changé la physionomie de ce quartier et lui aurait donné un air de village.

Il faut modifier en profondeur la physionomie urbaine : création d’une place sur les terrains dits des « chantiers de la ville ». 

 

Les symboles étaient forts : 

une place donnant d'un côté sur l'église du côté boulevard Hoche, et de l'autre sur l'école publique rue Guébriant.

Une place avec un bureau de poste et une maison de quartier à deux pas de la rue Jules Ferry qui aurait été reliée par un passage entre les deux immeubles de la Résidence du Clos de Robien.


 

Petit retour en arrière

L’étude a commencé en octobre 1984, placée sous la responsabilité de la Ville de Saint-Brieuc. Toutes les semaines un « groupe technique » s’est réuni avec des élus (M. Fraboulet, adjoint à l’urbanisme), un conseiller municipal du quartier (M. Hélard), des représentants des services techniques et administratifs, des représentants du Comité d’Animation de Robien, et l’équipe d’étude du PACT-ARIM deux urbanistes, un architecte et une spécialiste des questions sociales liées à l’habitat.

Tous les mois le « groupe de pilotage », avec le député M. Dollo, a traité un thème précis : circulation, commerce, industries, habitat…

 

Le constat

Le constat posé sur le quartier de Robien en 1985 est très juste : un quartier bien équilibré jusqu’au début des années 60, commençant à présenter des signes de vieillissement de la population, d’abandon de ses activités traditionnelles. Dans les années 70, les zones industrielles et commerciales ont amplifié ce phénomène.

Une population en déclin : en 1968, 4284 habitants et en 1982, 3169 habitants

 

Les solutions

Le développement de l’habitat est une nécessité, les créations d’emplois et le développement d’une offre de commerce de proximité aussi. La rue Jules Ferry est une sortie de ville qui doit être beaucoup plus attractive. Les entrepôts et ateliers vacants sont recensés et visités par des services qui peuvent aider une reprise (avec des aménagements)

 

L’habitat

Presque la moitié des habitations ont été achevées avant 1914, la même proportion entre 1914 et 1948 et entre 2 et 5 % après 1948.

La rénovation de l’ancien et des logements qui seront créés, devra être adaptée à tous les publics (handicapés, personnes âgées) 

 

Développement des services et de nouveaux commerces

L’étude met en évidence les besoins d’une maison de quartier, d’une salle polyvalente, d’une bibliothèque et d’un bureau de poste. Du côté commerce, malgré l'arrivée prochaine et annoncée de grandes surfaces sur Ploufragan et Trégueux, certains commerces auraient toute leur place.

 

Aménagements urbains et paysagers

Les rues passantes (Jules ferry et boulevard Hoche) doivent être élargies, plantées d’arbres, avec des ravalements de façades…

L’arrivée du TGV en 1989 doit permettre de changer le côté gare de marchandise.

Les espaces verts sont à développer du côté du tertre Marie Dondaine et de l’étang de Robien.

 

 


La résidence du Clos de Robien dans la rue Jules Ferry construite en 1999 : un passage


Les architectes Bruno Coycault et Jean-François Colleu ont conçu un immeuble en deux parties rue Jules Ferry en 1999-2000. On parlait encore de ce projet de Place de Robien et l'immeuble a été pensé en fonction de cette idée : « Le terrain jouxte les jardins municipaux où à terme une ZAC est projetée. Nous avions la contrainte de créer un désenclavement grâce à un passage qui reliera plus tard la rue Jules Ferry à cette nouvelle zone d'activité. D'où l'idée de construire la résidence en deux bâtiments. Ce porche devra être le signal de cette liaison piétonne. De plus, il nous a permis de créer une faille lumineuse pour éclairer les appartements ». 

 

Conclusion :  Finalement rien ne sera fait mais avec le recul, on se rend compte que cette étude était assez remarquable. Elle portait en germe une transformation globale du quartier de Robien. On parlerait de nos jours "d'intelligence collective". 

 


 

 

1988, 1995 puis 2004, un lotissement au Tertre Marie-Dondaine.

Plusieurs équipes municipales ont eu pour projet d'aménager le Tertre Marie Dondaine et en particulier pour y faire construire un lotissement. 

Dans son édition du 28 octobre 2004, Ouest-France, dans l'article qui suit, rappelle les faits et présente le dernier projet en date. Précisons que ce projet n'aboutira pas !

"La zone d'aménagement concerté est rédigée depuis 1980 ! Sans doute un record pour cette zone de près de quatre hectares, dont la propriété se partage entre la ville et des privés. Depuis 1980, la zone située près de l'ancienne usine du Mont-Carmel, à l'ouest du quartier de Robien, est toujours en friche. 

Les champs n'ont jamais été viabilisés par la société Prima Opéra, de la Côte-d'Azur. Celle-ci avait annoncé la réalisation de cinquante maisons de ville en 1988, qui sont restées à l'état de plans dans le fond d'un carton à dessins.

Le promoteur de Plérin, BC Partner's, vient de reprendre la maîtrise du site et va présenter un projet d'une centaine de logements qui se répartiront entre immeubles collectifs et maisons de ville. 

« La commercialisation ciblera le marché de l'accession à la propriété et celui des investisseurs. Ce qui permettra d'avoir des logements occupés indifféremment par des propriétaires ou des locataires », souligne Gilles Cadoudal, PDG de la société immobilière.

Le calendrier de l'opération est déjà fixé. Dépôt du permis de construire en mars 2005, début des travaux en octobre 2005 et livraison des logements, dix-huit mois plus tard".

 

Le projet de lotissement de 1995. Archives municipales


 

Ainsi va l'action municipale, des projets naissent puis restent dans des cartons, d'autres se réalisent alors que l'on n'y pensait plus...

Et on se plait à refaire l'histoire : 

Et si le Tertre Marie-Dondaine avait été urbanisé dans les années 70, il n'y aurait pas de moutons aujourd'hui !

Et si la Résidence des Forges avait apporté 400 logements de plus, des commerces en auraient profité.

Et si on avait fait la Place de Robien, les habitants auraient pu s'y retrouver pour des fêtes.

Avec des si, on aurait même pu mettre Robien en bouteille !


 

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Michel Dhainaut, photographe et promoteur de la culture bretonne à Saint-Brieuc.

Michel Dhainaut en 2010 à Saint-Brieuc.

Michel Dhainaut est né en 1933 à Saint-Cast-le-Guildo (22), sa soeur Marie-Odile naitra quelques années plus tard, en 1936. 

La famille Dhainaut vient habiter Saint-Brieuc en 1935, dans une maison en location qui vient d’être bâtie au 34 rue Jean Jaurès dans le quartier de Robien. 

 

Recensement 1936 Rue Jean Jaurès

La maison de la famille Dhainaut 34 rue Jean Jaurès.

Paul Dhainaut, le père, sera engagé comme comptable en 1941 chez Buvat, négociant en vins, rue Jules Ferry puis responsable commercial chez Guével-et-Rio, qui a pris la suite de Buvat, de 1946 jusqu'en 1966.


Pendant ses années de jeunesse, Michel Dhainaut fréquente l’école Sainte-Bernadette à Robien et explore le quartier avec ses copains.

Puis au moment de la guerre, sa famille part dans la région d’Orléans. Revenu à Saint-Brieuc, il entreprend des études techniques et professionnelles. Cela lui permet d’être embauché aux Forges-et-Laminoirs dans les bureaux.
Mais Michel Dhainaut poursuit deux passions : la photo et la culture bretonne.



La photographie

La photographie est une affaire familiale chez les Dhainaut : le grand-père photographiait sur plaques de verre et le père pratiquait en amateur et les albums de famille révèlent un coup d’œil original, des photos qui sortent des positions figées de ce type d’albums.

Quand il est tout jeune, en primaire après la classe, Michel va profiter des connaissances de Jules Hamonet qui a son magasin et son atelier de photos dans le boulevard Hoche à Robien. Il fréquente aussi les ateliers d’autres photographes briochins et à 16 ans, en 1949, il sait qu'il veut être photographe. Son travail s'oriente vers la prise de vue mais aussi vers le développement des pellicules.

 

Michel Dhainaut vers 1953 dans son labo photo.

Michel Dhainaut vers 1953 dans son labo photo.

Michel Dhainaut prend au sérieux la photographie et suit un apprentissage au Studio Louis à Saint-Brieuc pendant dix-huit mois, puis chez Delaunay pour se spécialiser dans le tirage des photos. En 1957, il s’installe à Paris et passe un C.A.P de photographe. Le Studio Mélin l’engage et  après sa rencontre avec le photographe Daniel Masclet, il se perfectionne dans l’art du portrait.

Il s’inscrit à la Société française de photographie où il côtoie les grands de la photo humaniste, un courant qui met en avant les gens dans leur quotidien, il se reconnaît dans ses chefs de file que sont Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson et Willy Ronis… Il lui arrive aussi de travailler pour le Studio Harcourt et va acquérir une solide expérience.

Michel Dhainaut chez lui, devant une de ses fameuses photos prises à Paris.


Revenu à Saint-Brieuc, en janvier 1959, il ouvre sa première boutique rue Fardel, Art photo, avant de se déplacer un peu plus loin, place du Martray au Studio Dhainaut.
La photographie publicitaire bat son plein, les magasins, les entreprises (comme Sambre-et-Meuse, le Joint-Français, les Pinceaux Raphaël), les administrations (E.D.F, la Poste…) font appel à lui.

Ses photos de reportages ou commerciales sont régulièrement publiées dans Ouest-France. Et, si on les regarde attentivement, on peut y reconnaître la marque d’un photographe qui sort de l’ordinaire.

 

Du Doisneau ? Non, du Dhainaut dans Ouest-France en 1961

Le 6 novembre 1967, pour Ouest-France, Michel Dhainaut photographie deux modèles défilant avec des robes en papier "pratiques, souples, légères, tout en étant solides". Son choix du parking de la préfecture n'est pas dû au hasard, les lignes au sol rappellent en négatif les motifs des robes, et ça c'est l'oeil du photographe !


 

On notera les publications de photos de Michel Dhainaut dans Le Paysan breton, Saint-Brieuc Magazine, Le Griffon, Armor Magazine, La Vie diocésaine etc.

 

Dans les années 60-70, Michel Dhainaut se spécialise dans la photo décorative (toiles de grandes tailles). Des photographies en très grand format sortent du studio Dhainaut. En 1974, il passe à la vitesse supérieure avec un laboratoire photographique dans une zone industrielle à Saint-Brieuc ; il aura jusqu’à 14 employés. Il vend son laboratoire à un grand groupe en 1986.

Publicité dans Ouest-France 27 mai 1967

 

Dans les années 70-80, il est très actif au photo-club de la M.J.C du Plateau (Maison des jeunes et de la Culture) où il partage sa passion. 

Michel Dhainaut à droite organisateur d'un rallye photo. 30 mai 1988

Pendant plusieurs décennies, Michel Dhainaut va proposer au public de découvrir la photo au travers de nombreuses expositions.

Expo à la Maison de la Baie à Hillion 11 août 1994 Ouest-France


Mais cet ancrage local ne l’aura pas empêché de parcourir le monde et de réaliser plus de 80 reportages dans des situations parfois périlleuses… Sa collection pourrait avoisiner les 70 000 clichés !



Promouvoir la culture bretonne

Dans le domaine de la culture bretonne, Michel Dhainaut va se révéler d’une formidable énergie et efficacité ! Il rencontre tout d’abord toutes les personnes qui gravitent dans le milieu bretonnant et devient lui-même sonneur de biniou. Dans le Cercle de Penthièvre, il a de multiples occasions de jouer en Bretagne et à l'étranger comme lors d'une tournée en Norvège organisée par le docteur Erling Hansen.

 

Place Duguesclin à Saint-Brieuc. Septembre 1952.
 
Répétition dans la cour de Guével, rue Jules Ferry. 1953

Avant le départ en Norvège en 1954. A gauche, Dhainaut, Hansen. A droite R.Tostivint.

 
Michel Dhainaut. 1954

Michel Dhainaut à droite, Ouest-France 30 janvier 1956


En 1961, il est présent avec ses photos sur le stand de la Bretagne à l'exposition internationale de Munich en Allemagne avec son collègue et ami de Saint-Brieuc, le potier Roland Tostivint.

Il fonde en 1962, à Saint-Brieuc, l’association Oaled Abherve (Foyer Abherve, du nom du barde briochin François Vallée) et en devient le président. Cette association propose des cours de breton, une chorale, des conférences, visites guidées, une bibliothèque etc. Elle deviendra plus tard le Centre Culturel breton Abherve. Michel Dhénaut en aura assuré la présidence entre 1963 et 1966 et de 1995 à 2005.

 

Anniversaire du Centre culturel breton. 15 décembre 2022 Ouest-France

 
Avec la photo, Michel Dhainaut peut réunir ses deux passions car il va réaliser des expositions où il met en valeur la vie quotidienne en Bretagne, la culture, la nature et l’art sacré. Plusieurs publications, des Archives départementales ou du Diocèse, montrent l’étendue de son talent. 

 




Michel Dhainaut est aussi un photographe attitré des éditions Flohic pour des ouvrages recensant le Patrimoine des communes de France pour les Côtes-d’Armor, le Finistère, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Bas-Rhin. Il participe aussi à la publication sur le Patrimoine de l’Éducation nationale.


Notons également que les Archives départementales des Côtes d’Armor ont fait l’acquisition du fonds de photographies argentiques de Michel Dhainaut (un exemple ci-dessous).


Infatigable et passionné, à 90 ans il continue de photographier sur le terrain et à monter lui-même des expositions sur les thèmes qui lui sont chers.

Michel Dhainaut chez lui à Saint-Brieuc. Photo RF 2 Mars 2023


Quelques ouvrages de Michel Dhainaut :
 

Au-delà du cliché. Les Côtes d'Armor du photographe Michel Dhainaut. Portrait d'un territoire (1960-1990), par Michel Dhainaut, 48 pages, paru en 2010. Conseil Général des Côtes D'Armor.
 

Pierres & bois sacrés du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. Arts-Religieux.
 

Le Patrimoine des Côtes d’Armor, éditions Flohic, deux volumes.

Fonds Michel Dhainaut 5I Fi
. Photographies en noir et blanc. Archives départementales des Côtes d'Armor.

Michel Dhainaut en 2022 "Pierres et bois sacrés" à Ti ar vro
 

 

Le saviez-vous ?

La Bretagne, Michel Dhénaut la connaît bien depuis que vers 17-18 ans, il en a fait le tour en vélo pendant un été et en campant tous les soirs sous sa tente.

 

Encore une superbe photo de Michel Dhainaut !

 


A retrouver sur ce blog 

Jules Hamonet, photographe à Saint-Brieuc, cliquer ici

 

 

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Si vous avez des remarques, merci d'utiliser le formulaire de contact. 

 

Sources

Entretiens avec Michel Dhainaut. 2023

Recherches dans les archives de Ouest-France.

Biographie complétée à l’aide des renseignements fournis dans la brochure « Au-delà du cliché ».

 

 
 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...