mercredi 16 août 2023

Les maisons individuelles du 19e et début 20e à Robien, quartier sud de Saint-Brieuc

 
 
Dans le patrimoine 19e et début 20e du quartier de Robien à Saint-Brieuc, on trouve des maisons de toutes les tailles. Quant au style, on a de grandes maisons avec les mêmes caractéristiques que dans les maisons à bandes: l’architecture est souvent constituée de façades de pierres de taille en granit ou de pierres de constructions recouvertes d'un enduit. Les décors, autour des fenêtres et des portes, allient brique et granit. 
 
Mais dans ces grandes maisons individuelles, les décors sont très fournis, plus complexes et la façade est en retrait de la route, avec un espace clos de grilles et de murets.
 
La maison de ville présente généralement un plan type avec : une porte d’entrée et un couloir, une ou deux fenêtres sur le rue éclairant le salon et éventuellement la salle à manger, une véranda (plus ou moins grande) donnant sur la cour ou le jardin, une cuisine.
A l’étage, on peut avoir deux ou trois chambres et un coin salle de bain.
Au deuxième étage, s’il existe, d’autres chambres et un grenier avec une ou deux mansardes.
Le garage est en option dans le quartier de Robien ! Il est devenu sous-dimensionné pour les véhicules d’aujourd’hui et se voit reconverti à d’autres fonctions.


L'intérêt architectural de la maison individuelle peut aussi résider dans des éléments de décoration ou d'ornementation comme ce
très bel exemple de portail au numéro 1 rue de Trégueux, ces  carreaux de ciments décoratifs rue Guébriant et rue Jean Jaurès ou les épis de faitages de la maison du 4 rue du Coucou.



LA MAISON DU 1 RUE DE TREGUEUX. 1905

 
M et Mme Morvan sont les actuels propriétaires depuis septembre 2017. Ils ont acheté cette maison à M et Mme Coadou, qui l’avaient acheté en 1997 à M et Mme Cerisier Marcel.
Lors de la signature d’achat de notre maison, le notaire a évoqué le fait que c'était une maison d'octroi. C'est ce qui explique les initiales SB sur le portillon qui représentent la ville de St Brieuc, on retrouve ces mêmes initiales rue Jules Ferry sur une autre maison d'octroi. 
Cette maison de la rue de Trégueux aurait été construite en 1905.
 

Ancienne maison d'octroi 1 rue de Trégueux à St Brieuc. Photo RF

Portail 1 rue de Trégueux à St Brieuc. Photo RF




LA MAISON DES 4 et 6 DE LA RUE DU COUCOU. 1895

Cette maison de la rue du Coucou, une des premières construites dans ce secteur, aurait été construite entre 1895 et 1898 par la famille Rouxel. Monsieur Rouxel travaillait dans une menuiserie du quartier Robien.

L'actuel propriétaire est né dans cette maison construite par son grand-père. Il conserve des souvenirs de la maison autrefois, quand par exemple, il fallait chercher l'eau au puits qui se trouvait à l'arrière. Il a vu la cité Vauban se construire (entre 1950 et 1955 environ).
Les initiales HB sur la cheminée sont celles de l'architecte (est-ce H. Bouchet dont on retrouve le nom plusieurs fois dans la rue du Pré-Chesnay très proche?).
Beaucoup plus récemment, en 2007, M Rouxel a fait réaliser trois magnifiques épis de faîtage par Joël Babey un artisan de Plouha. 

Maison 4 et 6 rue du Coucou à St Brieuc. Photo RF

Au fond du jardin, maison 4 et 6 rue du Coucou à St Brieuc. Photo RF

Une maison individuelle plus simple peut parfaitement se révéler intéressante par la connaissance que vous en avez et par l'envie de nous faire partager son histoire !


LA MAISON DU 13 RUE DE L'ONDINE. 1929

Ainsi, dans le cadre de cette enquête, l'actuel propriétaire de la maison située 13 rue de l’Ondine nous a transmis des plans et des renseignements sur les actes notariés. C'est une maison devant laquelle on peut passer sans plus s'arrêter mais les éléments de son histoire nous racontent quelque chose d'intéressant sur le quartier. Tout d'abord on apprend que cette construction de 1929 s'est faite dans le cadre d'un lotissement du boulevard Hoche. Mais il ne faut pas imaginer que cela se passe comme de nos jours avec bien trop souvent des lotissements où les maisons sont standardisées.

Ce projet de lotissement a été lancé en 1927, c'est l'année du commencement des lotissements à Robien. Le premier est le Lotissement ACART, il consiste en 18 lots à la jonction du boulevard Hoche prolongé et de la future rue de l’Ondine qui n’est pas encore baptisée ainsi. La maison du numéro 13 se situe dans ce programme de développement du quartier.
Nous apprenons aussi que les toilettes n'étaient pas situées à l'intérieur mais dans le jardin comme cela se faisait couramment alors en campagne mais aussi en ville.

Maison 13 rue de l'Ondine à St Brieuc. Plans 1929

Maison 13 rue de l'Ondine à St Brieuc. Plans 1929

 
Enfin nous connaissons l'identité des premiers propriétaires : Ernest Allainguillaume et Maria Julou. Le 25 mai 1929, ils ont acheté le terrain de Madame Estelle Baggio, demeurant à Saint-Brieuc 11 rue des Bouchers, veuve de Louis Accard. Ils ont ensuite fait construire la maison du 13 rue de l’Ondine. Après le décès de M. Allainguillaume le 20 août 1955, Maria Julou est restée dans la maison du 13 rue de l’Ondine jusqu’en 1996. 
Ensuite des travaux de réhabilitation ont été effectués et la maison a été transformée par rapport à la construction d'origine. C'est ce qui arrive dans de nombreux cas pour ces maisons modestes du quartier, conçues il y a des dizaines d'années : mises aux normes d'isolation, cloisonnement différent pour de plus vastes espaces, changement des huisseries, salle de bain plus confortable, éventuelle extension... 

Maison 13 rue de l'Ondine à St Brieuc. 2020

Maison 13 rue de l'Ondine à St Brieuc. Plans 1929


LA MAISON DU 5 RUE DE LA PAIX

Roselyne Le Bon nous parle de sa maison située à côté de l'église de Robien :
"J'ai acheté la maison du 5 rue de la Paix en 2014, dans ce quartier où j'avais déjà habité de 1974 à 1977, mais dans la rue du Coucou. J'ai eu le coup de foudre pour cette maison de 1926, sa façade aux chiens assis, sa terrasse en surplomb, sa cour aux poulaillers, et son escalier de bois qui me rappelle la maison de mon enfance à Ginglin.
Elle a été construite par son premier occupant, un maçon et vendue ensuite à M. et Mme Oger, qui y ont vécu avec leur fille, et la grand-mère à l'étage avec un oncle. Jusqu'aux années 70, il n'y a pas de salle de bains et les toilettes sont dans la cour, où le lieu sert désormais de local poubelle.
A la fin des années 70, la chambre de l'arrière est transformée : salle d'eau, WC, et une petite pièce qui sert de bureau. J'aime la distribution des pièces, leur haut plafond, les chambres mansardées, J'adore ma cour bien close, où le soleil d'été est parfois si brûlant au zénith qu'on ne peut y rester, où le soir les murs dégagent la chaleur du jour et où j'arrose mes deux plates-bandes, mes fleurs en pots et mon bac potager sur pied avec l'eau de pluie recueillie dans l'ancien lavoir.

Maison 5 rue de la Paix à St Brieuc


Depuis l'automne 2018, le soubassement de la terrasse a été décoré d'une fresque par Deuxben de Rennes pendant une opération de street-art.

Deux-Ben réalisant la fresque sur la maison 5 rue de la Paix à St Brieuc

 
Par contre l'hiver, malgré le changement de la chaudière et des fenêtres, l'humidité se fait sentir à l'étage et il faudrait isoler les murs.
De l'autre côté de la rue, l'église St Anne me fait face avec ses murs austères et je regrette que les cloches n'y sonnent qu'une fois par mois et à l'occasion des obsèques ! Car le son des cloches est associé à la vie de village. Par contre, à l'arrière, chaque mercredi, de 17h30 à 19h30, la Cimade tient une permanence et les migrants s'y pressent.
De ma rue, on rejoint à pied le cinéma et le marché par la passerelle ou par la place de Robien, on peut aussi y aller par la navette qui s'arrête à 1mn rue Jules Ferry ou rue Jean Jaurès.
Je retrouve ici l'ambiance de village qui régnait à la Ville Ginglin, et une riche vie de quartier."


LA MAISON DU 56 RUE LUZEL. 1902

C’est une maison ancienne du quartier. Elle est construite sur une cave, avec une façade en granit, deux niveaux et comporte un jardin à l’arrière. Deux fenêtres en arrondi apportent une touche d’originalité à la façade sur rue. La petite fenêtre, située juste au dessus d’une élégante marquise en fer forgé, donne l’impression d’une deuxième maison encastrée au premier étage.
En 2019 sur tout le pignon sud, l’artiste Deuxben de Rennes a réalisé une peinture murale qui donne une nouvelle identité à cette maison située en entrée de ville. Claude Joanin et Alain Le Flohic sont ravis du résultat qui s'inscrit dans le développement du street-art à Robien.La porte de garage (avec des oeuvres de Thiago Ritual et Swan) et même la boite aux lettres (oeuvre de Bona Berlin)  portent la marque de ce même style artistique.
D'un point de vue historique, les actes notariés permettent de faire la liste des propriétaires successifs :
Madame Richeux (acquisition le 24 mai 1902). Marie Louise Toque-Richeux et Monsieur Aristide René Eugène Richeux (sous directeur de la Banque de Bretagne en retraite), vente le 7 janvier 1960.
Monsieur Francis Edouard Marie Radegonde Rault et Mme Marie Richard, son épouse, vente le 22 aout 1977.
Monsieur et Madame Belloir, vente le 13 juillet 1990 à Claude Joanin et Alain Le Flohic.

Maison 56 rue Luzel à St Brieuc


MAISON 43 RUE ANNE DE BRETAGNE. 1931

Michel et Martine Le Borgne présentent eux-mêmes leur maison mieux que quiconque :
"Notre maison construite en 1931, achetée en 1976, a été agrandie en créant une lucarne capucine à gauche sur une partie grenier. L’intérieur a bien sûr été entièrement rénové au fil des ans et des moyens financiers. Abattage de cloisons, réfection complète du sanitaire, de l’électricité, du chauffage etc…

Maison 43 rue Anne de Bretagne à St Brieuc. En 1975

Maison 43 rue Anne de Bretagne à St Brieuc. En 2019


Pour une construction de 1931, les fenêtres sont grandes. Ajoutons-y un passe plat entre la cuisine et la salle à manger cela rend la maison très claire à toute heure de la journée.
Mais n’ayant pas de contre cloisons dans la partie ancienne le choix de l’isolation par l’extérieur a été fait en 2009. Nous avons substitué, au survitrage fait par nous-mêmes, un double et, triple vitrage (côté nord), avons remplacé en 2001 le chauffage au fuel par du gaz.
 
Pour les intéressés nombreux dans notre quartier, voici un chiffre montrant que les maisons de pierre peuvent quitter leur statut de maison passoire. Selon les critères du DPE nous sommes passés de 161 Kw /m2/an (sur 6 ans) à 103 kw/m2/an (sur les 10 dernières années). Bien sûr dans notre secteur nombreux sont les habitants qui ont réalisé de tels travaux. Cela n’est-il pas réjouissant de voir se rénover l’habitat de caractère de Robien !!!
 
Depuis la maison, nous avons une vue à la campagne sur la vallée du Chemin des Eaux Minérales et sur le secteur de la Croix St Lambert. D’ailleurs j’ai pu photographier les soleils levants sur les tours depuis 76 jusqu’à leur disparition. J’y ai fait un film de 8 mn qui dort dans mes archives.
Dernier point : les maisons de Robien sont souvent surélevées pour accéder au rez-de-chaussée. Les premiers propriétaires pendant la construction, attendaient de la ville que le niveau de la future rue soit abaissé. Par chance pour nous, ce ne fut pas le cas : notre rez-de-chaussée se trouvant au niveau du trottoir, une passerelle nous permet un accès sans marche. Ainsi nous espérons y passer le plus longtemps possible notre retraite à Robien".

Passerelle, 43 rue Anne de Bretagne à St Brieuc


MAISON DU 36 RUE JEAN JAURÈS. 1930

Jean-François Aubry et Gwenn le Chapelier nous racontent les origines de la maison qu'ils ont longtemps occupée rue Jean Jaurès :
Sur un terrain acheté début 1930 aux WEILL de Paris, Monsieur et Madame HILY font construire une maison la même année par l’entreprise de bâtiments Henri RIDEAU 12 rue Jules Ferry suivant les plans, que nous avons toujours, établis par l’entreprise Graziana-frères . Au rez-de-chaussée : un couloir central menant à l’escalier. A droite une salle (3.50 x 3.50) coté rue et une cuisine sur jardin. A gauche deux chambres. Au premier étage : une cuisine au-dessus de celle du rez-de-chaussée et trois pièces. Au milieu de l’escalier : un WC en saillie sur la façade arrière servait aux deux appartements monsieur et madame HILY logent au rez-de-chaussée. Leur fille, leur gendre Monsieur et Madame Rannou et leurs deux filles habitent au premier. 
Madame Rannou décède en 1969 et l’année suivante Monsieur HILY (lui-même veuf). Alors Monsieur Rannou descend au rez-de-chaussée et sa fille s’installe au premier avec son mari : M et Mme SALVIAT.
Puis Monsieur Rannou part habiter ailleurs, les Salviat occupent la maison tout entière et y font des travaux : les deux chambres du rez-de-chaussée sont réunies pour faire un séjour.
 

Maison du 36 rue Jean Jaurès à St Brieuc.

 
Le terrain de 580 m2 est plus bas que le niveau de la rue. La cave (coté rue) et de plain-pied sur l’arrière avec le jardin. A l’extérieur sur le côté sud de la maison existait un « couloir » de 1 m 25 permettant le passage d’une brouette entre la rue et le jardin. Le lot voisin (N° 38 rue Jean Jaurès) était configuré de la même manière avec un passage mitoyen. En 1969 les deux allées sont réunies permettant le passage de voitures entre les deux maisons. 
Monsieur et Madame Salviat font alors construire à l’arrière un garage sur toute la longueur de la façade ouest. A l’étage ils ouvrent deux portes fenêtres à la place des fenêtres existantes pour la cuisine et le séjour qui donnent alors sur la terrasse aménagée sur le toit du garage. Dans le fond du jardin à proximité du square Barillot est planté un noyer vraisemblablement contemporain de la maison (1930).
Au 22 rue Aristide Briand (ou à coté ?) Il y a un puits dans le jardin et plusieurs jardins communiquent entre eux (et à l’accès à ce puits probablement).

Serrure années 30, vue intérieure, 36 rue Jean Jaurès


Serrure années 30, vue extérieure, 36 rue Jean Jaurès

D'autres maisons individuelles du 19e et début du 20e du quartier de Robien présentent de très beaux éléments d'architecture, en voici quelques exemples dans le boulevard Hoche et rue Cuverville (voir l'article suivant rue Cuverville ici).

44 Boulevard Hoche Saint-Brieuc
Rue Cuverville


Un chantier Graziana dans les années 60

Chantier Graziana. Maquette de M. Malapert. Photo RF avril 2023

La maison du 36 rue Jean Jaurès (voir un peu plus haut) a été bâtie par l'entreprise Graziana dans les années 30. Et cette maquette, œuvre de M. Malapert, évoque un chantier de cette entreprise, mais dans les années 60. 

Cette scène est inspirée d’une histoire familiale : en juin 1964, l’entreprise de bâtiment Graziana, rue de Quintin à Saint-Brieuc, vient d’acheter un camion Berliet GLC neuf. René Malapert, le chauffeur de l’entreprise, va réceptionner le véhicule chez le carrossier Sanson à Saint-Etienne dans la Loire. René Malapert effectue ici sa première livraison sur un chantier de l’entreprise. A cette époque les matériaux du bâtiment n’étaient pas encore sur palettes, les sacs de ciment pesaient 50 kilos et la plupart du temps, les gâchées se faisaient à la pelle.

Chantier Graziana. Maquette de M. Malapert. Photo RF avril 2023

 

Racontez-nous votre maison

Si vous habitez une maison individuelle du 19e ou du début du 20e siècle, et qui présente un intérêt architectural ou humain, racontez-nous son histoire :
connaissez-vous les dates de construction, l’architecte ?
Avez-vous des plans ?
Connaissez-vous les propriétaires successifs ? S’est-il passé des événements importants dans cette maison ?
Comment cette maison a-t-elle évolué au fil du temps (extension) ?
Est-ce qu’il y a eu autrefois un commerce à la place de cette maison ?
Etes-vous satisfaits ou non de votre habitation et pour quelles raisons (éléments de caractère patrimonial, matériaux, jardin, superficie, proximité de commerces et services, logement adaptée aux familles ou autre, économe en énergie) ?

Articles pour prolonger les découvertes sur ce sujet

Les maisons de l'octroi, cliquer ici 
L'histoire des rues : rue de l'Ondine, rue Luzel...

 

 Retour au sommaire ici

 

Sources

 « Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine. AVAP » Document de Saint-Brieuc Agglomération (dossier Pdf en ligne)

Archives municipales et départementales.

Archives des journaux du CAR depuis juin 1984.Saint-Brieuc. Étude de géographie urbaine. R. Huon 1946.

Plans et actes notariés transmis par Sylvain Ruffet pour la maison du 13 rue de l'Ondine.

M et Mme Morvan pour la maison du 1 rue de Trégueux.

Claude Joanin et Alain Le Flohic, maison rue Luzel.

Martine et Michel Le Borgne, maison de la rue Anne de Bretagne.

Roselyne Le Bon, maison de la rue de la Paix.

Jean-François Aubry et Gwenn Le Chapelier pour la maison du 36 rue Jean Jaurès

Avec les contributions de Didier Le Buhan, Michel Le Borgne, Xavier Pageot, Mary Simon...

 

 

 

mardi 1 août 2023

Les logements collectifs à Robien, quartier sud de Saint-Brieuc.

 

L'apparition des logements collectifs à Robien.

La disparition de nombreuses entreprises dans les années 90 a accéléré la libération d’espaces qui ont été jugés propices à la construction d’immeubles principalement le long des grands axes, à savoir le boulevard Hoche, le boulevard Carnot et la rue Jules Ferry.

De grands immeubles accueillant de l’habitat collectif ont commencé à s’élever dans le ciel de Robien. Le comité de quartier n’a cessé d’être très vigilant par rapport à ces projets, n’hésitant pas à faire des remarques constructives aux différentes équipes municipales. Le but a toujours été de penser à une bonne intégration des immeubles dans le paysage urbain, le bien-être des habitants étant aussi le souci qui doit prévaloir.
 
Depuis que Robien a obtenu la labellisation EcoQuartier, le critère "logement écologique" a été utilisé par des promoteurs
pour vendre des appartements. Mais les futurs acheteurs doivent rester attentifs à la réalité des choses...
 
Cette rétrospective des constructions collectives sur le quartier de Robien constitue un bel exemple de l'évolution des conceptions architecturales dans ce domaine.
 
On peut noter que plusieurs réalisations ont été récompensées pour leur qualité. Le fait de le savoir permet peut-être de remarquer ces belles réalisations dans l'espace urbain.

 

Rétrospective des projets de logements collectifs à Robien 

 
1952-1953.  Résidence du 50 rue Jean Jaurès 
 
Cette résidence est construite à la place du Manoir de Robien que l’on détruisit en décembre 1951. La résidence se situe dans un style architectural moderne, elle fait 12 mètres de haut. Voilà comment Ouest-France, dans son édition du 12 décembre 1951 a présenté cette réalisation : "Il a donc fallu, pour satisfaire la clientèle, envisager la construction d’un deuxième immeuble sur de nouvelles bases. Celui-ci démarre actuellement. Il remplacera le vieux château de Robien, boulevard Jean Jaurès. Il comprendra trois types d’appartements : 2 appartements de 6 pièces et salle de bain ; 6 appartements de 5 pièces et salle de bain ; 3 appartements de 3 pièces et salle de bain. Pour tous les goûts, pour toutes les bourses".
 
Le 29 août 1952, Ouest-France publie une photo de l'avancée du chantier, avec la légende suivante : "L'immeuble de douze logements, forts bien conditionnés, sera vendu en appartements."
 
29 août 1952 Ouest-France

Immeuble 50 rue Jean Jaurès. St Brieuc. Photo RF



1964-1966  Résidence Vauban
 
L‘immeuble Vauban a été mis en construction en 1964 et a été livré en juin-juillet 1966. 
 
 
Photo de la rue du Coucou en mai-juin 1964 : à gauche la rue du Pré-Chesnay, au fond la rue Luzel, au premier plan on a le champ où la Résidence Vauban sera construite.
 
 
Cette résidence est située rue du Coucou. La construction est de l'entreprise Quémener (qui avait par exemple réalisé le passage sous-terrain entre le collège Le Braz et les Champs en 1972) et la commercialisation est assurée par M.Dahan.

L'immeuble Vauban juste après sa construction 1966. Photo famille Dhainaut
 

Résidence Vauban. St Brieuc. Photo RF



 

 1964, Résidence Chateaubriand, 71 rue Jules Ferry.

L'immeuble d'habitation du 71 rue Jules Ferry a été conçu par l'architecte L. Léon, le permis a été déposé le 10 avril 1964. Le maitre d'ouvrage était Mme Roussel.

Louis Léon était professeur aux écoles des Beaux-arts de Rennes et de Paris UP5. Il est décédé à Paris le 5 octobre 1999. 

Photo des années 90

Ce bâtiment rectangulaire de 4 étages présente également un rez-de-chaussée avec des cellules commerciales sur un axe très fréquenté du quartier de Robien. La Caisse d'Epargne a longtemps occupé le rez-de-chaussée. Une cabine téléphonique se trouvait à proximité.

L'aspect de l'immeuble tranche sur le reste des maisons autour avec un jeu sur les couleurs : les planchers figurent en marron sur un plan horizontal .

La façade conserve un aspect lisse et donne sur l'ouest tandis que les loggias sont situés au nord et au sud.

Photo des années 90
 

La résidence Chateaubriand 71 rue Jules Ferry. Photo RF 2021

La résidence avec son prolongement rue Jules Ferry. Photo Google Earth 2008

Sources

La description et l'intérêt architectural doivent surtout à la fiche extraite de Saint-Brieuc, de l’après-guerre à nos jours. Analyse du patrimoine architectural et urbain. Réalisation de l’Ecole d’architecture de Bretagne. Janvier 1994. Fiche RE.4

 

 

 1969, immeuble, 37 boulevard Hoche.

Cet immeuble d'habitation de 4 étages, situé au 37 boulevard Hoche (parcelle 230), a été conçu par l'architecte L. Léon, le permis a été déposé le 23 juillet 1969. Le maitre d'ouvrage était Mme A. Bozonet.

Louis Léon était professeur aux écoles des Beaux-arts de Rennes et de Paris UP5. Il est décédé à Paris le 5 octobre 1999. 

Image années 90. CAUE


L'immeuble repose sur un socle en moellons de granit. La façade sud est largement ouverte sur la rue Jean Jaurès avec des loggias. Les murs en béton sont peints en blanc et les garde-corps sont en verre teinté de bleu. Un percement vertical sur toute la hauteur de la façade dans le boulevard Hoche permet un éclairage du jour dans l'escalier qui mène aux différents étages.

En 2008. Image Google Earth

Sources

La description et l'intérêt architectural doivent beaucoup à la fiche extraite de Saint-Brieuc, de l’après-guerre à nos jours. Analyse du patrimoine architectural et urbain. Réalisation de l’Ecole d’architecture de Bretagne. Janvier 1994. Fiche RE.6

 

 

1970  Résidence des Forges

Un projet de résidence a failli voir le jour avant celui de la C.P.A.M, des plans sont déposés dès le mois de février 1970 par l’architecte F. Gross-Quélen, installé 2 rue Chateaubriand à Saint-Brieuc. Il s’agit d’un ensemble de 400 logements appelé « Résidence des Forges », avec 165 places de parking au sol et 400 en sous-sol. Une école maternelle est même prévue !


Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.

Projet de la Résidence des Forges. 1970. Archives départementales.



S’il avait été réalisé, ce projet aurait occupé tout l’espace entre la rue Paul Le Flem et le boulevard Vauban où se trouvent actuellement la C.P.A.M et la résidence Espace composée des trois bâtiments, de 21 mètres de haut, nommés Concorde, Comète et Mirage.

 

 

1970-1971. Résidence Espace 

Les bâtiments A, B et C sont situés boulevard Hoche, à côté de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, construite sur l’ancien site des Forges-et-Laminoirs. Les trois bâtiments sont nommés Concorde, Comète et Mirage.

La hauteur des bâtiments est de 21 mètres. 


Résidence Espace. St Brieuc. Photo RF

 
1971 Construction avec au premier plan les Forges-et-Laminoirs. Archives 22

 
 
 
1970. Résidence du Parc, rue Abbé Garnier. 
 
La conception de cet immeuble des années 70 s'inscrit dans le mouvement moderne.
 

Résidence du Parc, rue abbé Garnier. St Brieuc. Photo RF


 
 
1970. Immeuble « Paquebot » 
 
Cet immeuble se situe au 49 rue Jean Jaurès.
 


 

1977-1979. Résidence Carnot, 16, 18 et 20 boulevard Carnot

Un premier permis de construire est déposé le 27 août 1975 par la société Construction Moderne d’Armor située rue Chaptal à Saint-Brieuc pour construire un immeuble de  36 logements boulevard Carnot. Un avis favorable est donné par la Ville de St Brieuc avec, en particulier, une réserve : les bâtiments de la parcelle 276 doivent être démolis (il s'agit de la maison de M. Vaucouleur, l'ex patron des Forges-et-Laminoirs). 

 

Plan 1977, localisation de la future Résidence boulevard Carnot
 

Il est aussi mentionné qu'une protection efficace contre le bruit devra être trouvée car l’immeuble sera situé entre la voie de chemin de fer et le boulevard Carnot.



Des modifications sont apportées à 4 reprises, jusqu’en décembre 1977, par François Gross-Quélen, architecte à Saint-Brieuc, 2 rue Chateaubriand. En fait, ce sont 39 logements qui seront mis à disposition de nouveaux habitants.

 

Plan, Résidence boulevard Carnot, archives municipales.

Le 20 mars 1979, les travaux sont officiellement terminés.

De nos jours les trois entrées de la résidence portent les numéros 16, 18 et 20 boulevard Carnot.

Sources : Archives départementales, dossier 256 W 10


L'immeuble en construction boulevard Carnot,1978. Archives municipales

 

Résidence 16, 18 et 20 boulevard Carnot à Saint-Brieuc. Photo RF 2021.

 

1986. Résidence Abbé Garnier (bâtiments A, B et C) 
 
La résidence abbé Garnier est construite sur le site de l’ancienne briqueterie Le Dû en 1986. 
 
Construction de la résidence abbé Garnier, chantier du côté Est. Photo Ouest-France

 
La façade ouest, du côté rue abbé Garnier, ayant vieilli, des travaux de réhabilitation ont eu lieu en 2020-2021.
 
La résidence abbé Garnier en 2008. Photo Google Earth

Résidence Abbé Garnier. St Brieuc. 2021


Bâtiment à l'arrière de la Résidence abbé Garnier. St Brieuc. Photo RF


 

1986. Immeuble et agence du Crédit Agricole, 34 rue Jules Ferry

A l'occasion de l'inauguration de ses nouveaux locaux rue Jules Ferry, le Crédit Agricole a présenté à plus de 800 personnes le Projet de quartier. 

34 rue Jules Ferry, photo RF 2021

 
 
1988. La Résidence Carnot
La résidence Carnot a été construite sur les terrains des anciens magasins et entrepôts Le Bigot et de la conserverie Porcher.
 
Résidence Carnot, entrée rue Jules Ferry. Photo RF

Résidence Carnot, entrée boulevard Carnot. St Brieuc. 




1994-1995. Le Foyer Soleil 
 
Au début des années 90, le Foyer des Jeunes Travailleurs (FJT) se trouvait à l'étroit rue Waldeck Rousseau. Pour mieux répondre à la demande de logements, de lieux de travail et de réunion, l'association a décidé de construire un nouveau bâtiment au 9 rue de Robien, appelé " Foyer Soleil ".
 
Dessin publié le 12 janvier 1994. Ouest-France

 
Cet ensemble de 42 logements conçu par l'architecte Bruno Coycault se situe à 400 mètres d'un autre foyer : l'Igloo, rue Guébriant, dont le directeur est à cette époque Michel Gernion. 
Le Foyer Soleil peut d'ailleurs être considéré comme une extension de l'Igloo. 
Un article complet sur l'Igloo, à retrouver dans ce blog en cliquant ici
 

Résidence Sillage. St Brieuc. Photo RF


 
1998. Résidence Victoria 
 
Les promoteurs ont commercialisé ce projet de la résidence Victoria à partir de 1998. Le projet englobe des logements et des locaux professionnels. 
Un cabinet dentaire s'y est installé ainsi qu'une supérette.
 
Annonce dans Ouest-France 6 octobre 1998

Résidence Victoria, rue Jules Ferry à St Brieuc. Photo RF 2021

 
 
1998-99. Résidence Les quartiers de Robien
 
Située à l’angle du boulevard Hoche et de la rue Jules Ferry, la Résidence des quartiers de Robien est un vaste ensemble avec deux entrées différentes pour les véhicules. 
Un espace commercial avait été réservé et il a été occupé par la pharmacie qui se trouvait auparavant dans la rue Jules Ferry, juste en face, du côté impair. 

Résidence Les quartiers de Robien, côté boulevard Hoche. Photo A. Bougeard

Résidence Les quartiers de Robien, du côté rue Jules Ferry. St Brieuc. Photo RF


Annonce dans Ouest-France. 10 juin 2001


 

2000. Le Clos Robien 

Bruno Coycault associé à J.F Colleu ont obtenu le Prix Architecture de Bretagne en 2000 pour la résidence Le Clos Robien, un ensemble de 13 logements H.L.M construits au numéro 17 de la rue Jules Ferry à la place de l'ancien garage Lada.

Le Clos Robien, rue Jules Ferry. Photo RF

Le 23 juin 1999, les architectes expriment leurs intentions dans Ouest-France : 

Pour éviter l'effet barre, les architectes Bruno Coycault et Jean-François Colleu, en charge du dossier, ont imaginé un immeuble réalisé en deux volumes d'habitat avec deux façades bien distinctes, séparés par un porche supportant une passerelle. 

« Robien présente la particularité d'un parcellaire en lanières. C'est-à-dire, étroit et tout en longueur. Nous devions respecter cette cohérence urbaine. C'est la raison pour laquelle nous avons opté pour deux entités architecturales. L'une créée dans l'alignement de l'existant avec une façade lisse à fenêtres.

L'autre avec un effet retrait accentué par des balcons » explique Jean-François Colleu.


Ouest-France présente cette réalisation terminée dans son édition du 26 novembre 2000 :

"Le projet, constitué de deux bâtiments joints par des passerelles, est une construction simple, épurée et Bruno Coycault revendique cette approche minimaliste. 

« Tout ce qu'on ne met pas dans des éléments gratuits, inutiles, on le met dans des matériaux de qualité », explique-t-il. 

Le jury a certainement été sensible à ce souci de sobriété,  "sans recherche de prouesse ou d'artifice". Résultat : une intégration réussie dans un quartier populaire en pleine revitalisation. L'ensemble forme un porche urbain pour un passage public, donnée de base du projet. Les occupants, eux, apprécient les sensations d'espace et de lumière, deux mots clés du vocabulaire des architectes."

Sur la notion de "porche urbain", lire l'article sur les projets qui n'ont jamais été réalisés à Robien, en cliquant ici

Le Clos Robien. Saint-Brieuc. Photo RF


La nuit la lumière sur la passerelle entre les deux immeubles produit des effets intéressants...

Le Clos Robien à Saint-Brieuc. Rue Jules Ferry. Photo RF 2021


 

2001. Résidence Carlina

Les promoteurs qui ont commercialisé ce projet dès 1999 s'adressaient à des personnes souhaitant devenir propriétaire pour louer.

Annonce Ouest-France, 10 septembre 1999

 

La construction de la Résidence Carlina, rue Jules-Ferry, a commencé en 2001 et s'est achevée en 2002.

Annonce Ouest-France, 14 février 2001
 

Le 14 février 2001, voilà ce qu'écrivait Ouest-France :

"Entre les rues Jules-Ferry et François-Menez sortira bientôt de terre la résidence Carlina. L'ensemble comportera deux immeubles, de même architecture que les trois bâtiments de «Virginia», qu'ils prolongeront. De style moderne, aux lignes épurées, la Carlina s'inscrit dans la nouvelle dynamique donnée à Robien en matière d'architecture. La première tranche, rue Jules- Ferry, est en cours de terrassement. La seconde, rue François- Menez, est en phase de commercialisation. L'architecte Bruno Coycault les a prévus de même hauteur que l'immeuble les jouxtant. Soit une hauteur de trois étages plus un rez-de-chaussée. Les travaux devraient s'achever au début de l'année 2002.

L'immeuble, rue Jules-Ferry comprendra 15 logements (trois studios de 28 m² et 12 T2 de 45 m². Est prévu un local de 170 m² au rez-de-chaussée...

Le second bâtiment comprendra 32 logements (24 T2, de 38 à 50 m²; 3 T1 bis, de 35 à 38 m²; 3 studios entre 18 et 25 m² et 2 T3, de 50 à 55 m²). Le bardage (façade) sera en cuivre. La majorité des chambres et des cuisines sera orientée côté rue François-Menez, pour un plus grand confort. Des espaces verts et le parking occuperont l'espace entre les deux immeubles. «Ce type de logements s'adresse à une clientèle âgée de 40 à 50 ans ayant envie de réintégrer le centre-ville, après avoir vécu en maison. Et aussi à des célibataires de 30-35 ans», explique Hervé Bougnoux, de la Société HB Com, chargée de promouvoir le projet Carlina."

Le bureau de poste du quartier s'y est installé au rez-de-chaussée.


Le Carlina en construction en 2001. Photo Le Télégramme 7 septembre 2001
 

L'ensemble comporte deux immeubles, de même architecture que les trois bâtiments de «Virginia», qu'ils prolongent. De style moderne, aux lignes épurées, la Carlina s'inscrit dans la nouvelle dynamique donnée à Robien en matière d'architecture. 

La première tranche était celle de la rue Jules- Ferry, suivie par celle de la rue François- Menez. L'architecte Bruno Coycault les a prévus de même hauteur que l'immeuble les jouxtant. Soit une hauteur de trois étages plus un rez-de-chaussée.

Plaque de la Résidence Carlina. Photo RF 2021.

L'immeuble, rue Jules-Ferry comprend 15 logements (trois studios de 28 m² et 12 T2 de 45 m²).

Le second bâtiment comprend 32 logements (24 T2, de 38 à 50 m²; 3 T1 bis, de 35 à 38 m²; 3 studios entre 18 et 25 m² et 2 T3, de 50 à 55 m²). 

Des espaces verts et le parking occupent l'espace entre les deux immeubles. «Ce type de logements s'adresse à une clientèle âgée de 40 à 50 ans ayant envie de réintégrer le centre-ville, après avoir vécu en maison. Et aussi à des célibataires de 30-35 ans»,

(D'après un article du Télégramme publié le 14 février 2001)


La résidence Carlina rue Jules Ferry à St Brieuc. Photo RF 2020

 

Années 2000. Résidence Hoche

La Résidence Hoche est située au 55 du boulevard Hoche. Elle est construite au début des années 2000 après la démolition de hangars appartenant à la société Le Bail (ci-dessous, hangar à droite de la pharmacie).

Angle rue Jules Ferry et bld Hoche. Photo 1984 Annie Quarante.

La Résidence Hoche comprend des logements et des cellules au rez-de-chaussée pour des activités de bureaux ou de services.

Photo 2008. Google Street.

2010. Résidence Jardin de l’Ondine

Le maître d'oeuvre de ce projet dont 30 logements ont été réservés par Terre et Baie habitat, est le cabinet "Architectes&associés.com".

L'entrée de la résidence se fait rue André Gide. 

Résidence Les jardins d'Ondine. St Brieuc. Photo RF






2012, Résidence rue de l'Ondine.

De son côté, Terre et Baie Habitat réalise alors un ensemble de 13 appartements rue de l’Ondine. L’architecte Dominique Bonnot et SABA architectes optent pour un ensemble qui accorde une large place à un bardage bois, en pin douglas. Des panneaux en verre armé donnent à l’accès commun une grande luminosité. 

Le projet sur papier avant 2012

Ce projet a été récompensé par le prix national de la construction Bois en 2012 dans la catégorie « logements collectifs et groupés ». Cette architecture bioclimatique a été distinguée pour sa très haute performance énergétique.

Résidence Terre et Baie Habitat, rue de l'Ondine. St Brieuc. Photo 2020 RF


Résidence Terre et Baie Habitat, rue de l'Ondine. St Brieuc. Photo 2020 RF



2016-2018. Le Carré Hoche

Le Carré Hoche est constitué de quatre bâtiments dans le boulevard Hoche à la place de bâtiments commerciaux au 119 boulevard Hoche. C'est une réalisation de "Architectes Associés.com".

Le Carré Hoche a pris la place d'un hangar et d'une maison appelée "villa Marie"

Dans un premier temps de grands hangars abritaient les garages de France Télécom. "Troc de L'Ile" s'y installé puis une autre enseigne, "Troc.com", a pris la place. 

Le dépôt-vente "Troc.com" a fermé le 31 octobre 2012.

Photo André Bougeard. Novembre 2012

Résidence "le Carré Hoche". St Brieuc. Photo RF

 
2018. Résidence et maisons au 77 Boulevard Hoche
 
En 2016, début du projet de 26 logements avec une partie sur le boulevard Hoche, à la place de locaux utilisés par l'entreprise Davy, et une autre partie à l'arrière constituée de six maisons individuelles.
 
Modélisation. 2016

2019. Résidence, boulevard Hoche. St Brieuc. Photo RF

2019. Résidence, boulevard Hoche. St Brieuc. Photo RF

 

2020. Résidence Préférence, angle des rues Danton et Jean Jaurès.
 
C'est une résidence construite par le groupe Pierreval à la place de l'ancien Service Départemental d'Incendie et de Secours (S.D.I.S), à l'intersection des rues Danton et Jean Jaurès. 
C'est un ensemble de 39 appartements : 25 privés et 14 logements sociaux gérés par Côtes-d'Armor Habitat.
 

Résidence rue Danton. St Brieuc. 2019. Photo RF

Résidence en construction rue Danton. St Brieuc. 2019. Photo RF



Racontez-nous votre vie dans un logement collectif

Sur le site de l'histoire de Robien, plusieurs articles ont déjà présenté différentes formes d'habitats, mais racontez-nous aussi comment vous vivez dans votre logement collectif : Connaissez-vous les dates de construction de l'immeuble ?  Est-ce que la promiscuité dans l'immeuble pose problème ou non ?  Etes-vous satisfait ou non de votre habitation et pour quelles raisons ( matériaux, espace vert, balcon, superficie, proximité de commerces et services, logement adaptée aux familles ou autre, économe en énergie) ?

 

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Sources

Archives municipales

Recherches dans les archives de Ouest-France en ligne.

Archives des journaux du CAR depuis juin 1984. 

Site PSS-ARCHI.UE, page sur Saint-Brieuc listant tous les immeubles de la ville avec le nom des architectes, la date de construction, la hauteur etc. cliquer ici

Avec les contributions de Didier Le Buhan, Michel Le Borgne, Xavier Pageot, Mary Simon des services de l'urbanisme de la Ville de St Brieuc.

 

 

 


L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts...