jeudi 4 mai 2023

Les bistrots de Robien, rue abbé Garnier


 
 

Monsieur Callennec (le forgeron) et Josephine Callennec (débitante), devant le bar de la Croix Verte

 

 

LE CAFÉ DE LA CROIX VERTE, au numéro 3

A côté de la forge se trouvait le café de la Croix Verte.
Le café "A la Croix Verte", au 3 rue Abbé Garnier, est un bar très ancien du quartier de Robien. On peut le reconnaitre sur un détail d'une carte postale du début des années 1900.

Agrandissement d'un détail de carte postale.

En 1901, les propriétaires de ce débit de boissons, au 3 rue abbé Garnier, sont Jean et Louise Durand.

Ensuite le café "A la Croix Verte" a été tenu par Hippolyte Savidan et sa femme. C'est d'ailleurs le nom de SAVIDAN qui figure sur la carte postale ancienne.

A la Croix Verte Tenu par Savidan Café


Les Savidan vont céder leur affaire plus tard, dans les années 1930, à Joséphine Callennec dont le mari était maréchal-ferrant. 

Joséphine Callennec en 1945
 

Joséphine Callennec vendait aussi du tabac pour rendre service mais elle n'avait pas le droit de faire du bénéfice sur ce produit. Le tabac et les cigarettes venaient du café qui se situait en face de la passerelle piétonne, les propriétaires payaient une patente pour avoir le droit d'en vendre.

 

 

Témoignage de Madeleine Callennec

Madeleine est née le 11 novembre 1926. Elle raconte le Café de la Croix Verte dans les années 30-40. 

"Au Café de la Croix Verte, les gens y venaient pour boire un verre mais pas seulement. Le jeu de boules était très prisé à la belle saison.

Certains habitués venaient aussi pour se retrouver autour de ce qu’on appelait « le billard russe ». D’autres jouaient à la belote et les parties s’éternisaient le soir au grand dam de Fine (Joséphine) qui aurait bien voulu fermer. Mais on ne mettait pas les gens dehors…

Dans les habitués, Alphonse était un personnage, il exerçait la fonction de bedeau de l’Institut des Sourds, il sonnait l’angélus et tous les moments importants, il s’occupait de la chapelle et de l’entretien.

Les cheminots qui logeaient « au poste », juste à côté du pont des Sourds, venaient tous les jours".

 
Beaucoup plus récemment, à partir de 1970, c'est Maryvonne Noël qui est devenue la propriétaire du café de la Croix Verte. Tout le monde se connaissait dans ce bar et avait un surnom. « Mary Picsou » était celui de la patronne. 
 
Dans un article de Ouest-France du 8 janvier 1998, le journaliste donne la parole aux clients du bar : 
« On appelle la patronne comme ça, car bien que l’on soit des amis, elle nous pique nos sous. Heureusement, elle pique aussi ceux des impôts. Les employés sont clients. Maryvonne se souvient des grèves de 1989 : « Les revendications se sont négociées chez moi ».
 
Une partie de cet ancien bar est devenue une boutique de fleurs, d'abord tenue par Mme Callennec puis vendue à Mme Bouhezza. Cette boutique existait encore dans les années 1990.
 
 
L'ancien café de la Croix Verte. Photo 2020


Jusque dans les années 2000, le bar était le siège de l'Amicale des Médaillés Militaires de Saint-Brieuc.
Cet établissement reste malheureusement à l'abandon, juste à côté du restaurant italien Stella Maris, ouvert en 2003.
 

Bar de La Croix Verte, rue abbé Garnier. Carte postale vers 1900

 
Ancien Bar de La Croix Verte, rue abbé Garnier. Photo RF
 
 
 
 
LE CAFÉ MORVAN
 
Au début des années 1930, au carrefour de la Croix Perron à l'emplacement de l'espace vert, à côté de l'ex-salle de bains-douches, se trouvait "Le Café Morvan", tenu par Françoise Morvan (née en 1877 à St Donan). Son activité est mentionnée dans les recensements de 1931 et 1936. C'était le numéro 13 de la rue Abbé Garnier.
Plus tard, dans les années 1960, c'était une dame seule, Mme Baudet, qui tenait ce bistrot.
Monsieur Morvan, le propriétaire était conducteur des travaux à la ville de St Brieuc. Il a vendu le terrain et la maison à la Ville pour procéder à la modification de tout ce secteur qui a beaucoup changé. Il ne reste donc pas de traces de ce bar qui a été démoli en 1972.
 
 
Ancien bar "Chez Morvan", rue abbé Garnier

 
Sur la gauche de la photo, ancien bar "Chez Morvan", rue abbé Garnier


ANECDOTE
 
Jean Pierres, né en 1925, raconte dans un article de Ouest-France des souvenirs du Café Morvan. Il se souvenait que pour obtenir gratuitement une bolée de cidre au café Morvan, les mômes rendaient de menus services.



EN 1896 déjà !
 
Au lieu-dit "La Croix-Perron", en 1896 puis en 1906, au numéro 24, Jean-Louis Philippe était inscrit comme cabaretier. Il est difficile de situer cet établissement car les numéros et les lieux ont changé.
Théophile Geslin est également indiqué comme débitant en 1896.
 


Sources

Archives municipales, dossier de presse des années 1996 et 1998 avec des articles de Ouest-France. 

Archives départementales en ligne. Recensement de la population 1901, 1906, 1911, 1936.

Site internet, greffe du tribunal de commerce.

Merci à Françoise Debré pour la photographie de ses grands-parents M et Mme Callenec (forge et bar de la Croix Verte)

 
 
La tournée des bistrots de Robien continue ici...

Bistrots rue Jules Ferry 

Bistrots boulevard Carnot

Bistrots boulevard Hoche

Le bistrot rue de Robien

Bistrots rue Luzel

Bistrots rue de Trégueux




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Les bistrots de Robien, rue de Trégueux et chemin des Eaux Minérales


 
Rue de Trégueux : Chez Rault puis Chez Line, chez Ruellan, L'Horizon et Chez Monique, Sixties

 

Dans le recensement de la population en 1901, on apprend le nom de deux propriétaires de débits de boissons à la Croix-Perron : Théophile de Gestin et Jean-Louis Philippe. En 1906, il s'agit de Marie Morvan, née Glon, débitante au numéro 24 et de Jeanne Marie Bresset, débitante. Ce sont peut-être les anciens propriétaires d'un de ces établissements mais le secteur a tant changé qu'il est difficile de les situer.


 

CHEZ RAULT, CHEZ MAHÉ, LE CAFÉ DU CHAMP DE FOIRE, CHEZ LINE, BAR DE LA CROIX-PERRON
 

Avant les années 1940, à la Croix-Perron, au numéro 2 de la rue de Trégueux, il y avait un bar. Cet établissement a été tenu par M et Mme Rault en attendant que leur boucherie-charcuterie finisse d'être construite juste en face, en 1940.
Dans les années 50 et jusqu'au début des années 70, le bar était tenu par M et Mme Mahé. C'était le rendez-vous des boulistes.

Le bar s'est appelé "Café du Champ de foire", comme on le voit sur la photo ci-dessous, à l'occasion de travaux en 2020 qui ont fait apparaitre une partie de ce qui était écrit.

 

Ancien Café du Champ de foire, rue de Trégueux. Photo RF 2020


A la fin des années 50, début des années 60, M et Mme Mahé étaient les seuls dans ce secteur a posséder le téléphone, les gens du quartier y allaient aussi pour ça. La belote était une distraction courante dans ce bistrot où étaient aussi organisés des concours (voir plus bas l'article de Ouest-France de 1956). Dans la cour Mme Danno, la nièce de Mme Mahé avait son salon de coiffure.


Plus tard, dans les années 70 et 80, ce bar s'est appelé "Chez Line", la patronne s'appelait Line Dabat, son mari s'appelait Fernand. 

Le bar de la Croix Perron était le siège de l'Amicale des Médaillés Militaires de Saint-Brieuc en 1995.

Bar de la Croix-Perron En 2009

En 2008. Image Google Street

 

Après "Chez Line", le pas de porte a été repris mais uniquement dans une activité de restauration, dans un premier temps par L'Anis étoilé.

 

L'anis étoilé en 2011. Image Google street

 

 

Le restaurant "L'Ours herbivore" a pris la suite.

 



Paroles d'habitants

 

Jean-Claude Le Chevère nous livre ce témoignage : 

"En tant que cyclotouriste à l’ACB (le club briochin a compté plus de 300 licenciés dans les années 80, c’était alors le premier club de France) j’ai fréquenté deux établissements robiennais, le Tout Va Bien et la Croix-Perron.

Le plus souvent nous nous arrêtions à la Croix-Perron, longtemps tenu par Line, une maîtresse femme qui n’hésitait pas à remettre en place un client dont la tenue laissait à désirer. Elle personnifiait l’endroit. On disait d’ailleurs : « on va boire un pot chez Line.» Le dimanche midi le café était toujours plein et pour nous, cyclos, il offrait l’avantage d’avoir une cour où nous pouvions ranger nos vélos en sécurité".

 


 

CHEZ RUELLAN, LE CHASSE SPLEEN, L'ARMORIQUE
 

Bar au numéro 19

En 1996 existait le bar-restaurant L'Armorique, au début de la rue de Trégueux, certainement au numéro 19.

Avant de fermer, cet établissement s'est appelé "Le Chasse spleen" (à vérifier).



Bar du numéro 26
 

Au numéro 26 se trouvait le bar de Julie Thomas, inscrite comme "débitante" dans le recensement de 1936


Bar du numéro 28
 

Au numéro 28 se trouvait le bar d'Ernestine Ruellan, inscrite comme "débitante" dans le recensement de 1936. Son mari, Henri, travaillait chez Le Bigot comme manœuvre.

M. et Mme Ruellan tenaient un stand tous les ans à la Foire St Michel en septembre et ils vendaient des galettes-saucisses.

Le Chasse Spleen a été installé au 28 rue de Trégueux avec un bar qui faisait aussi restaurant. L'établissement a même proposé du pain dans les années 2010.

 

Le Chasse Spleen en 2008. Image Google.

 

Le Chasse Spleen en 2011. Image Google.

 

Le rez-de-chaussée de l'actuelle maison du 28 rue de Trégueux a beaucoup changé avec ses deux grandes portes de garages.


 

L'ex-bistrot "chez Ruellan", 28 rue de Trégueux. Photo Google Map

 


L'HORIZON

 
Depuis juillet 2013, on trouve aussi le bar-restaurant de l'Horizon au 43 rue de Trégueux


L'Horizon en 2013. Image Google

 

Les propriétaires, Rodolphe Thollon, Joël Thouron et Marc Fernandez, tenaient auparavant le Chasse Spleen.

 

Rodolphe Thollon, Joël Thouron et Marc Fernandez,10 août 2013. Photo Ouest-France

 





Bar du numéro 48
 

Au numéro 48 se trouvait le bar de Jean Jégou, inscrit comme "débitante" dans le recensement de 1936


 

CHEZ MONIQUE (hors de Robien)
 

« Chez Monique », est un café ouvert par Monique Guégan-Oréal et Christian Guégan en 1976 au 114 rue de Trégueux (donc un peu en dehors du secteur de Robien). La terrasse et les pistes de boules bretonnes créent une autre ambiance aux beaux jours.La cessation d'activité est intervenue le 4 août 2015.

 

En 2016 Image Google street








LES SIXTIES (hors de Robien)


Au 121 rue de Trégueux, le bar Les Sixties, tenu par Gérard Bohec qui a cessé d'exercer le 8 novembre 1995. Le bar-restaurant s'est ensuite appelé "L'Intense" avant de fermer définitivement en novembre 2012 et d'être transformé en habitation aujourd'hui.



 

Chemin des Eaux Minérales

En 1916, Mme Boleillon  était inscrite comme débitante au Moulin au Chaix. Le 23 mars 1916, Mme Boleillon adresse une réclamation au Préfet en lui indiquant que la dernière crue a causé des dégradations aux berges et au chemin latéral longeant la rive gauche de la rivière. 

Elle ajoute qu'aux abords d'un petit pont en pierre établi sur le Gouédic et donnant accès à son auberge se trouvant sur la rive droite, la crue a enlevé une partie du chemin avoisinant le dit pont, et que, de ce fait, il est très dangereux d'y faire passer une charrette chargée.

 

 

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Bistrots rue Jules Ferry 

Bistrots rue abbé Garnier

Bistrots boulevard Carnot

Bistrots boulevard Hoche

Le bistrot rue de Robien

Bistrots rue Luzel

 

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Sources


Archives municipales, dossier de presse des années 1996 et 1998 avec des articles de Ouest-France. 

Archives départementales en ligne. Recensement de la population 1901, 1906, 1911, 1936. 


Archives départementales, dossier 84D 61 (établissement dans le chemin des eaux minérales)
 

Site internet, greffe du tribunal de commerce.

 

 
1956 25 février. Ouest-France. Concours de belote au Café Mahé

lundi 10 avril 2023

Entreprise de transports Henri Demoulin, boulevard Carnot à Saint-Brieuc. 1914

 


 

En 1914, l'entreprise de transports et déménagements Henri Demoulin avait ses bureaux à la gare de la petite vitesse (gare de marchandise) dans le boulevard Carnot à Saint-Brieuc et Place Duguesclin. 

L'entreprise Demoulin travaillait avec la gare comme correspondant des chemins de fer) et avec le port du Légué pour les liaisons en direction du Havre ou de Bordeaux.

Les premières traces de cette entreprise sont deux factures datées de 1914.

 

Ci-dessous,une facture datée du 8 mai 1914 est adressée à la municipalité de Saint-Brieuc .

Henri Demoulin. Facture 1914. Archives municipales


Ci-dessous, on peut voir une autre facture adressée à la municipalité de Saint-Brieuc datée du 13 juin 1914.

Henri Demoulin. Facture 1914. Archives municipales

 

Ensuite, en 1917, on découvre une annonce qui indique que l'entreprise a pu avoir des problèmes du fait de l'époque troublée de la Guerre de 14-18 (mobilisation du patron ou des employés?). Il y est question de la vente aux enchères de deux moteurs "laissés en souffrance" chez M. Demoulin.

 

Vente Demoulin. 24 juillet 1917 Ouest-Eclair

L'entreprise a continué ses activités après la Guerre 14-18 comme le montre cette annonce passée dans la presse le 8 décembre 1929 et ce fait divers du 11 août 1930.



 En prenant un détail d'une carte postale ancienne du boulevard Carnot et en agrandissant, on voit distinctement l'entrée de l'entreprise Demoulin avec une sorte de petit kiosque vitré. Aucune construction n'a été réalisée à cet emplacement qui est de nos jours une cour avec des voitures à vendre...

Boulevard Carnot. Détail d'une carte postale. Collection André Bougeard.

 
 
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Sources

Recherches dans les archives de Ouest-Eclair


Archives municipales, factures 3L135

 

Carte postale André Bougeard

 

 

jeudi 6 avril 2023

La famille Tricoire, des industriels forains en Bretagne

 

 

Cet article est lié au départ à l'histoire des fêtes foraines dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc, puis plus largement aux autres fêtes foraines du secteur de Saint-Brieuc et de Bretagne. 

 

La famille Tricoire est une grande famille d'industriels forains depuis le début le 19e siècle et a de profondes attaches dans l'Ouest de la France et en Bretagne.

Elle est associée à la famille Greneux par le mariage de M. Tricoire, industriel forain, avec Mlle Greneux.  

Cet article est écrit à partir d'articles de presse et de recherches sur un site de généalogie, il ne prétend pas faire le tour complet de l'histoire de la famille Tricoire et ne demande qu'à être complété...


 

Les ancêtres Tricoire

La famille Tricoire est de longue date dans le monde forain. Ainsi, Gérard Tricoire, né en 1944, parle de ses parents, grands-parents et arrière grands-parents dans le métier. Ses parents fabriquaient des bonbons devant les clients des fêtes foraines.

En 2006 dans un article du Télégramme, on peut découvrir quelques souvenirs confiés par Gérard Tricoire, forain à la retraite, parlant d'un temps "où l'on tirait la carriole avec les chevaux. A l'époque faire Vingt kilomètres, c'était un véritable voyage".

Qui étaient ces ancêtres Tricoire ? C'est ce que nous allons essayer d'éclairer...

 

Joseph Tricoire (1860)

Joseph Auguste Tricoire est né en 1860. Il était marchand forain et habitait rue du Chêne à Cholet. Il était marié avec Marie Augustine Richard, née en 1856. Le couple aura Léon Tricoire né en 1898 (voir ci-dessous).

 

Léon Tricoire (1898-1959)

Léon, François Tricoire est né le 24 avril 1898 à Cholet dans le Maine-et-Loire. Il est de la classe 1918, matricule 1172, enregistré en 1918 comme chaudronnier-soudeur.

Il s'est marié avec Augustine Aubron (1901-1945) le 23 octobre 1923 à Cholet. Le couple aura plusieurs enfants dont Gérard Tricoire né en 1944 (voir plus bas). Augustine Aubron est née le 30 décembre 1901 à Clisson (44) et elle est décédée à Cholet à l'âge de 44 ans.

Léon Tricoire est décédé en 1959 à Cholet à l'âge de 62 ans.

Une première trace dans Ouest-Eclair le 12 décembre 1928 à la 5e Foire-Exposition d'Ancenis, fait apparaitre le nom de Tricoire dans le palmarès de la catégorie Confiserie-Pâtisserie.

Le 15 décembre 1938 Léon Tricoire, confiseur à Cholet est mentionné dans le palmarès de l'exposition d'Ancenis, ainsi que Tricoire fils, également confiseur à Cholet dans le Maine-et-Loire.(Fiche sur le site Généanet, cliquer ici)

Depuis au moins 1930, où il est mentionné dans la presse comme confiseur à Cholet, rue du Puits-Gourdon, M. Tricoire vivait  à Cholet et exerçait dans les fêtes foraines. 

En 1935, on note le décès d'Augustine Tricoire, place Saint-Pierre à Angers, âgée de 44 ans, marié avec M. Hubert Chabot.

En 1977, Georgette Tricoire, confiseur forain, est décédée à Angers le 25 novembre. 

Sylvain et Vincent Tricoire avaient un "slalom Géant" et on les trouvait sur les fêtes foraines d'Angers et de Cholet (en octobre) par exemple.

Tricoire. Années 80. Document publié sur "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs".



Les familles Greneux et Tricoire

Aimé Greneux fréquentait la fête foraine de Saint-Brieuc depuis 1922. Plus tard, il continua de venir avec sa fille et son gendre, M. Tricoire (peut-être à droite sur la photo ci-dessous?).

Aimé Greneux et toute sa famille. 24 juin 1955 Photo Ouest-France

 

Les forains sur la Place de Robien en 1967

 

Sur ce plan établi par la municipalité de Saint-Brieuc pour indiquer le placement des marchands forains en 1967, on découvre les noms des habitués des fêtes foraines du quartier de Robien : Tricoire, Hoffman, Mouton, Figuier...

 

 

Gérard Tricoire

Gérard Tricoire est né dans une caravane, comme son épouse Joëlle. Mais la caravane qu'il occupe n'a rien à voir avec celle de son enfance, elle fait soixante-dix mètres carrés habitables, pèse vingt-deux tonnes et doit être déplacée par un poids-lourd, ce qui ne l'empêche pas de partir en novembre de Vannes en direction d'Angers puis de Rennes, Saint-Malo et Dinan... Avec son épouse ils vont aussi dans l'ouest sur Caen, l'Aigle, Laval...

Joëlle et Gérard Tricoire. 6 novembre 2006 Le Télégramme

En 2010 dans un autre article de Ouest-France Gérard Tricoire,  évoque les grandes foires au vin d'Ancenis-Saint-Géron, à l'origine de la fête foraine qui se déroulait sur trois dimanches dans cette commune. Tout le département de Loire-Atlantique y venait et dans les années 60 l'ambiance y était exceptionnelle. Et ses souvenirs remontent encore plus loin : "Les baraques de catch, la femme sans corps, celle plongée dans un cercueil de serpents... on ne met plus un sou pour voir un Lilliputien..."

Gérard Tricoire avec ses neveux Meson et Brice 10 octobre 2010 Ouest-France

 

Gérard Tricoire n'a pas continué dans la confiserie comme ses parents mais a tenu un stand de karting puis d'auto-tamponneuses dans les années 70. Un "Husky-bob" lui a succédé avant une "Rivière enchantée", sorte de train fantôme féérique. 

 

Gérard Tricoire 27 mars 2016 Ouest-France

Enfin, il s'est spécialisé dans "les pinces à peluches" appelée aussi "Pinces de China-town".

Gérard Tricoire et Dominique Rainfroy, co-fondateurs du marché de Noël à Rennes. 2020 Ouest-France

 

Le camion de la famille Tricoire

Ce camion Matterhorn, ci-dessous, immatriculé en Loire-Atlantique était celui de la famille Tricoire. La photo a été prise à la Fête foraine de Landerneau en 2012.

Photo postée par Alain François dans Forain d'autrefois

 

Si vous avez des documents ou des témoignages à apporter sur les familles d'industriels forains de Bretagne, merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page.


 

A suivre, d'autres familles d'industriels forains 

en Bretagne :

 

La famille Audroin, cliquer ici

La famille Chira, cliquer ici

La famille Coéffic, cliquer ici

La famille Descamps, cliquer ici

La famille Drouet, cliquer ici

La famille Figuier, cliquer ici

La famille Greneux, cliquer ici

La famille Hoffmann, cliquer ici

La famille Mouton, cliquer ici

L'histoire de Romain Mouton, appelé le Père Mouton, cliquer ici

L'histoire de la famille Watrin, cliquer ici

 

 

 

Pour lire l'article sur les Fêtes foraines à Robien et dans le secteur de Saint-Brieuc, cliquer ici

 

Pour retourner au sommaire du blog, cliquer ici

 

Sources

Nombreuses recherches dans les archives de Ouest-France et du Télégramme.

Facebook "Forain d'autrefois", cliquer ici 

Facebook "Fêtes foraines de Bretagne et d'ailleurs", cliquer ici

Site de généalogie Généanet, fiche Léon Tricoire, cliquer ici 

Acte de naissance en ligne de Léon Tricoire, Cholet, 1898, cliquer ici ou voir ci-dessous avec les mentions de mariage et de décès.

 


 

 

L'histoire du quartier de Robien à Saint-Brieuc. Sommaire

Le quartier de Robien à Saint-Brieuc s’est vraiment peuplé il n’y a pas plus d’un siècle, mais son histoire présente de multiples intérêts ...