mardi 10 juin 2025

Marie Bouguereau-Botrel (1873-1937). Légion d'Honneur 1931

Marie Bouguereau. 1925 

Mme Bouguereau-Botrel est une personne du quartier de Robien dont la vie mérite d’être mise en valeur. Avec son mari, M. Gaston Bouguereau, né en 1869 au Mans, agent d’assurance et conseiller municipal, elle habitait la maison du 49 de la rue Luzel.

Acte de naissance Marie Botrel. Archives de la Sarthe


Une carrière exemplaire

Marie-Ange-Françoise Botrel est née le 4 août 1873 au Mans. Elle se marie avec Gaston Bouguereau le 10 septembre 1895 au Mans d’où ils sont originaires tous les deux. 

En 1907, on trouve une première trace dans les archives de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc de la présence de Mme Bouguereau-Botrel lorsqu'elle devient infirmière diplômée. "Déjà vingt infirmières ont obtenu leur diplôme, certifié par le comité central". 

Registre contenant les archives de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc

 
Première page du registre ouvert le 23 février 1887. Archives départementales


Mention de Mme Bouguereau

En 1908, Mme Bouguereau est citée dans le bulletin de la société de secours aux blessés militaires : Le dimanche 2 août 1908 est organisé une grande fête sportive à Saint-Brieuc et sous une tente, décorée du drapeau de la Croix-Rouge, se tiennent prêtes de nombreuses personnes du service médical dont  Mme Bouguereau-Botrel.

Lors de l'assemblée générale du comité de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc, elle intègre "les 24 membres devant composer le Conseil des Dames". (Registre des archives de la Croix-Rouge, page 44)

 

Pendant toute la guerre 14-18 

Archives de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc. Archives 22

Madame Bouguereau va rendre de grands services à Saint-Brieuc pendant la Première guerre mondiale. Elle sera particulièrement active au sein de l'Hôpital complémentaire numéro 7 et va se dévouer sans compter, malgré une santé fragile, à toutes les œuvres de guerre. Son action peut être mesurée à la lecture des archives de la section de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc pendant toute cette période.

Le 24 mars 1920, un bilan est dressé (page 209) : "Au moment de la mobilisation, le comité de Saint-Brieuc avait pour mission le fonctionnement de deux hôpitaux auxiliaires, l’un inscrit en première série, l’autre en deuxième, ainsi que d’une infirmerie de la gare.
L’infirmerie de la gare installée dans les bâtiments de la gare était prête à fonctionner dès le quatrième jour de la mobilisation
. (page 212). Le personnel est composé de M. Le Docteur du Bois Saint-Seurin, vice-président du comité, médecin chef ; de M le commandant le Vallois, administrateur ; de Mme Bouguereau, vice-présidente, surveillante générale qui avait sous sa direction cinq infirmières diplômées  auxquelles venaient se joindre pour les ravitaillements des infirmières de l’hôpital annexe 3…

Archives de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc. Archives 22

Le premier train de blessés est arrivé en gare de Saint-Brieuc le 25 août 1914 à 4h26 du matin (600 hommes venant de Maubeuge). Pendant les cinq années qu’ont duré les hostilités, le nombre de blessés évacués sur Saint-Brieuc a été de 20 000 français, 762 Belges et 786 Allemands.
…Médecins, administrateur, surveillante générale, infirmières et brancardières se sont dépensés sans compter de jour comme de nuit pour ravitailler les blessés, les recevoir, les transporter dans les voitures d’ambulances qui les conduisaient dans les hôpitaux de la ville
". 

Madame Bouguereau se sera occupée des grandes choses comme des petites. Ainsi lorsque le café doit être servi aux permissionnaires du front qui arrivent en gare, les dames infirmières en sont chargées. Le Président de la Croix-Rouge et Mme Bouguereau vont visiter les commerçants et hôteliers et ils obtiennent la garantie d’avoir chaque mois 27 kilos de café (page 195).

Elle sait aussi reconnaitre les mérites des personnes qui travaillent dans son domaine. Ainsi tient-elle à ce que Mlle Bulhière, dévouée responsable du dispensaire, soit félicitée pour son action. (page 207)


 

Après la guerre

La paix revenue, Madame Bouguereau prend la direction du Foyer du Soldat dès sa création. Puis elle est successivement vice-présidente de la Société de secours aux Blessés militaires (Croix-Rouge), animatrice de l’école d’infirmières.

On lui confie plus tard la direction de l’école d’infirmières à l’Hospice de Saint-Brieuc pour la préparation au diplôme d’état et elle devient administratrice du Bureau de Bienfaisance.

Le registre des archives de la Croix-Rouge détaille ces différentes missions :

Page 214 : « À l’heure actuelle, bien que la guerre soit terminée depuis dix-huit mois, une de nos infirmières les plus distinguées, Madame Bouguereau, Vice-présidente de notre comité, continue chaque jour de donner aux blessés, du centre de Réforme de Saint-Brieuc, les soins les plus dévoués et les plus éclairés. »

Le Président du comité explique qu’à la fin de la guerre c’est la lutte contre la tuberculose qui devient une priorité pour la Croix-Rouge au sein de « l’œuvre antituberculeuse ».
Existant depuis 1904, un dispensaire situé rue Renan prolongée demande à être intégré officiellement pour cette lutte en juin 1919.

Au sein du comité de la Croix-Rouge, elle a toujours bénéficié d'une grande confiance, pour preuve lors de l'assemblée générale du 21 septembre 1915, c'est elle qui avait obtenu le plus de voix à l'élection du comité des dames et elle avait été élue pour 5 ans. (page 153, registre de la Croix-Rouge

En mars 1920, au moment du renouvellement des membres, Mme Bouguereau est réélue dans ses fonctions de vice-présidente de la Croix-Rouge jusqu’en 1925. Elle est aussi membre de cinq commissions : dispensaire, propagande, matériel et lingerie, fêtes et Foyer du soldat.(Page 220)

Commissions Croix-Rouge 1920. Archives 22

Après l’élection des responsables, le comité se réunit le 19 juin 1925 sous la présidence de M. Perrio pour le comité des Hommes et de Madame de Verchère pour le comité des Dames. Madame Bouguereau reste à la vice-présidence qu’elle partage avec deux autres dames, mais elle se recentre sur une seule commission, celle du dispensaire.

Élection Croix-Rouge 1925. Archives 22


Le 13 août 1928, un long communiqué détaille la procédure pour que des jeunes filles entreprennent de devenir infirmière et le sens de cette mission. Les futures candidates doivent s'adresser à Mme Bouguereau en tant que
vice-présidente de la Société de secours aux Blessés militaires (Croix-Rouge) et Présidente de l’école d’infirmières.


13 août 1928 Ouest-Eclair

Le 15 mars 1929 Madame Bouguereau est réélue à son poste de vice-présidente. Elle s’occupe toujours du dispensaire et en plus du Foyer du soldat.(Page 247)

Élection Croix-Rouge 1929. Archives 22

Un très bel hommage lui est rendu dans un discours du Président de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc en 1930 : « Nous avons de brillantes recrues : Mme Bouguereau s’est révélée tout de suite de haute valeur et ses devoirs de composition ont fait l’étonnement du jury. Dans ce temps d’avant-guerre, elle s’est formée pour les grands services qu’elle rendrait à la Croix-Rouge dans les années qui devaient donner aux infirmières bien formées une si tragique raison d’être". ( pages 255 et 256)
 

Les distinctions

Mme Bouguereau-Botrel va recevoir différentes distinctions au cours de sa carrière. Notons en particulier :

Médaille de Bronze de la Reconnaissance française, en octobre 1919 (La Dépêche de Brest du 6 octobre 1919 et Ouest-Eclair du 2 octobre 1919)

2 octobre 1919 Ouest-Eclair

Médaille d'honneur des épidémies (médaille d'argent), par décision ministérielle du 30 septembre 1919. Publication le 1er janvier 1920 dans le Bulletin de la société française de secours aux blessés militaires. 

1er janvier 1920

Brevet de Capacité professionnel d'infirmière, publication dans le
bulletin de la société française de secours aux blessés militaires du 1er janvier 1925.

Pour ses "28 années de collaboration dévouée aux œuvres d’assistance et d’hygiène publique", elle est nommée au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1931. La publication en est faite au Journal Officiel du 17 mai 1931. Mais le Maire de Saint-Brieuc va lui rendre hommage public exceptionnel, d'autant plus qu'un ministre est présent. Cela va se produire le jour de l'inauguration de la nouvelle Chambre de Commerce et de la Gare d'Etat de Saint-Brieuc le 17 mai 1931. M de Chappedelaine, ministre de la Marine Marchande fait partie des invités. Après l'inauguration de la Gare, Ouest-Eclair dans son édition du 18 mai 1931, évoque ainsi la remise de médaille à Mme Bouguereau par M. Henri Servain (1857-août 1931): "Une touchante cérémonie a lieu ensuite. Mme Bouguereau, la femme de bien, l'infirmière si dévouée, va recevoir la distinction qu'elle a mérité par le dévouement dont elle a toujours fait preuve. Dans une courte allocution, M. Servain rappelle les qualités de coeur de celle qui, pendant les hostilités, fut l'âme de l'infirmerie de la gare et qui se dépensa toujours pour le Foyer du Soldat et pour toutes les oeuvres auxquelles elle collaborait. Puis M. le Sénateur-Maire accroche sur le corsage de Mme Bouguereau la croix de chevalier de la Légion d'Honneur. La foule applaudit chaleureusement."

Mme Bouguereau-Botrel. Légion d'honneur 1931.

 Inauguration de la gare 18 mai 1931 Ouest-Eclair

 

La place de Mme Bouguereau dans les manifestations publiques.

Dès 1924, on peut noter la présence de Mme Bouguereau dans différentes manifestations officielles se tenant à Saint-Brieuc : A l'assemblée générale des cheminots mutualistes "Remarqué aux places d'honneur : M et Mme Bouguereau" (23 mai 1924 Ouest-Eclair)... "Sur l'estrade aux places d'honneur avaient pris part : M et Mme Bouguereau".

23 mai 1924 Ouest-Eclair

6 août 1924 Ouest-Eclair


La disparition de Mme Bouguereau-Botrel. 1937
Mme Bouguereau-Botrel décède en juin 1937 à l’âge de 63 ans.

Mme Bouguereau-Botrel 10 juin 1937 Ouest-Eclair

Recensement rue Luzel à Saint-Brieuc, famille Bouguereau-Botrel.

L'avis de décès et un article nécrologique paraissent le même jour dans Ouest-Eclair.

10 juin 1937 Ouest-Eclair

Son décès provoque beaucoup d’émotion et Ouest-Eclair publie le 10 juin un portrait posthume, retraçant la carrière de Mme Bouguereau-Botrel, et exprimant le sentiment commun de reconnaissance : "La défunte était la providence des déshérités, particulièrement dans le quartier de Robien. Le milieu des employés de chemin de fer éprouva, lui aussi, ses qualités inlassables de dévouement. Bref, c’est une femme de grand cœur qui disparaît emportant avec elle les regrets unanimes.

C’est l’abbé Lhotellier, recteur de Robien qui procède à la levée du corps le 11 juin à l’église Sainte-Anne-de-Robien.

Dans le cortège qui mène au cimetière, derrière le char recouvert de gerbes et de fleurs, on note la présence de très nombreuses personnalités du monde religieux,  civil et militaire : des enfants du Bureau de Bienfaisance, une délégation de soldats du 71e, le Maire M. Brilleaud et ses adjoints, les médecins de l’hospice, les directeurs d’établissements scolaires, des délégations de la gendarmerie, de la police, des pompiers…
Au cimetière, M. Fromentin, président de la Fédération des retraités de chemin de fer prend la parole car Mme Bouguereau était leur bienfaitrice, Mme Étienne s’exprime aussi au nom de l’Association pour le Suffrage des Femmes de France, ce qui laisse à penser que Mme Bougereau-Botrel devait militer pour que les femmes puissent avoir accès au vote, au moins était-elle de ce courant de pensée.


Gaston Bouguereau

Gaston Bouguereau 56 ans, en 1925
Gaston Bouguereau aura occupé la place de conseiller municipal à Saint-Brieuc. Il est souvent cité dans la presse en tant que rapporteur de la commission des finances.

17 novembre 1929 Ouest-Eclair

Il décède en octobre 1938 à l’âge de 68 ans, peu de temps après son épouse. Les obsèques ont lieu le 12 octobre 1938 à l’église de Robien.

12 octobre 1938 Ouest-Eclair

Le saviez-vous ?

Une biographie de 52 pages de Mme Bouguereau-Botrel a été éditée à l'imprimerie Moderne de Saint-Brieuc, en 1938.


Si vous avez des remarques à partager ou des renseignements à communiquer sur Mme Bouguereau-Botrel, merci d'utiliser le formulaire de contact en laissant votre adresse mail pour que je puisse vous répondre. 

  

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Sources

Photographie de M et Mme Bouguereau transmise par Cédric TREHOREL en juin 2025. Le couple assistait au mariage du couple Guernion à Hillion dans les Côtes-du-Nord en 1925 et M Bouguereau était un des témoins. La plupart des personnes d'Hillion ont été identifiées, seul le couple (assez distingué) au premier rang, ne l'est pas. Nous en sommes arrivés à penser que cela pourrait bien être M et Mme Bouguereau...

Ouest-Eclair : 19 mai 1931, 11 septembre 1933, 10 juin 1937, 12 juin 1937, 12 octobre 1938.

Archives du Mans, acte de naissance de Marie Anne Françoise Botrel, vue 162, acte 703.(image ci-dessous)

Recherches dans le Bulletin de la société de secours aux blessés militaires. 

Archives départementales des Côtes d'Armor. Dossier contenant les archives de la Croix-Rouge de Saint-Brieuc. 1J250

Recensement de 1931 et 1936 à Saint-Brieuc, Archives 22

Site Généanet, famille Botrel, cliquer ici

L'histoire de Mme Étienne, militante pour le droit de vote des femmes, est à retrouver dans ce blog en cliquant ici


 

 

samedi 31 mai 2025

Toutes les entreprises du quartier de Robien à Saint-Brieuc, entrée par ordre alphabétique.

Cet article propose un descriptif succin des entreprises de Robien d'autrefois et ayant laissé peu de traces.

Les autres entreprises (en caractères gras) sont accessibles par un lien particulier. Leur histoire est mieux connue et elles bénéficient d'un article entier.


Si vous avez des remarques, des documents, des témoignages à apporter sur ces entreprises du quartier de Robien, votre aide peut être précieuse. Merci d'utiliser le formulaire de contact en haut de page en laissant votre adresse mail dans le formulaire...

Remarque : certaines entreprises peuvent parfois être classées dans la liste des artisans ou commerçants. Nous avons fait le choix de faire figurer les négociants dans les entreprises (négociants en vin comme Le Ray, Guével-et-Rio ou en graines et légumes comme Le Bigot)

 

 

Liste par ordre alphabétique

 

Aciérie électrique de Saint-Brieuc, 82 rue Jules Ferry

 

Albéric Robert, 1 bis boulevard Carnot, 1943

Cette entreprise était spécialisée dans dans les années 40, dans les huiles et graisses industrielles et vente de tubes de récupération.

Armor étanchéité, rue André Gide


La Société Armor étanchéité est immatriculée le 15 septembre 1972 et aurait  fonctionné jusqu'aux environs de 2007.

En 2008, l'imprimerie Jacq a occupé les locaux laissés vacants par Armor étanchéité.






Armor-Bobinage 41 boulevard Carnot

Cette entreprise a été installée à Robien de 1969 à 1989.


Annonce publicitaire. 1971. Le Griffon numéro 23

 

 

Armor-Nettoyage, 1 rue de Robien, années 2000

L'établissement Armor Nettoyage, était un établissement secondaire de l’entreprise Armor Net. Créé le 01-12-2002, son activité est le nettoyage courant des bâtiments, de tous locaux industriels, de chambres froides, de groupes réfrigérants, de bateaux, désinsectisation, évacuation de déchets, manutention. Le dirigeant était André Le Blouch.

Sources : Site Infogreffe

 


Armor-Peinture, 28 rue Émile Zola

Cette entreprise, qui employait une centaine de personnes, était spécialisée dans les travaux de peinture et la publicité peinte. Elle proposait des services de peinture, décoration, pose de moquette.

Annonce publicitaire. 1972. Le Griffon numéro26


Armor-Signalétique (Société Nouvelle Armor Signalétique)

Société crée le 16 juin 1994, dépôt le 27 janvier 1997. La société était domiciliée 32 rue Émile Zola à Saint-Brieuc.

 

Aubin, scierie, rue André Gide

 

Boulonnerie Bricout, 56 rue Jules Ferry, 1910-1913

 


Briochine (La), coopérative de céréales, 5 rue de Robien, 1936-1965
 

C. L. G , 2 rue de Robien. L'entreprise familiale CLG était spécialisée dans l'étude et la construction. Elle a été fondée en 1986 et a cessé ses activités en 2023.

Chiffonniers

Mennou Albert, 29 boulevard Carnot (1920)

Thomas Jean, boulevard Carnot, chiffonnier, installé en 1918 à Robien

 

Comptoir Général de Couleurs et Vernis, rue Robespierre

Conserveries Porcher frères, (voir Le Bigot) 39 boulevard Carnot 

Conserverie Dandicolle et Gaudin, 39 boulevard Carnot. 1932

Conserverie reprise par les Conserveries de Bordeaux, installée sur le site qui deviendra ensuite Porchers et frères.

Conserverie de Bordeaux, 39 boulevard Carnot. 1938

Conserverie ayant pris la suite de Dandicolle et Gaudin, installée sur le site qui deviendra ensuite Porchers et frères

 

Coopérative agricole anonyme de Landerneau, rue abbé Garnier

Appelée aussi Coopérative agricole du Finistère, cette coopérative utilisait une partie du terrain de la briqueterie Le Dû, dirigée alors par Élisabeth et François Le Dû (fils) dans les années 1930. Elle aurait fonctionné jusqu'autour des années d'après guerre (vers 1946).


C.S.A.  Chauffage et Sanitaire d'Armor, rue André Gide puis 3 rue Robespierre

A la fin des années 70 et 80, cette S.C.O.P (Société Coopérative Ouvrière de Production) effectuait des travaux de chauffage central et électrique, ventilation, ramonage...Elle s'est ensuite modernisée et a déménagé rue Robespierre, toujours dans le quartier de Robien, à la place du Comptoir des Couleurs et Vernis.


Annonce Le Griffon, 1980



Davy, couvreur, 1 rue de Robien, siège social 79 boulevard Hoche

 

Demoulin Henri, transporteur et déménageur, gare de marchandise, vers 1914

Docks des bois Matériaux de construction et Chauffage, 12 boulevard Carnot 

Docks des Cimenteries Réunies, 20 rue Émile Zola.

Drieu, Établissements V. Drieu Construction, 6 ter boulevard Carnot et 32 rue Luzel


 
Annonce publicitaire. 1966. Le Griffon numéro 3

 

(L')Electro-entreprise, 53 boulevard Carnot

L'Electro-entreprise a pris la suite des anciens établissements Le Bon situés au Légué. Les bureaux sont venus à Robien, boulevard Carnot, en 1947.

Cette entreprise réalisait différents travaux sur les chantiers dans le domaine de l'adduction d'eau, des lignes à haute tension ou du génie civil. Le Bâtiment a été remplacé par le Syndicat d'électricité à l'angle du boulevard Carnot et de la rue Paul Le Flem.

 

Annonce publicitaire. 1967. Le Griffon numéro 8

 

Etesse et frères, transporteurs, rue François Ménez (ancien chemin d'Yffiniac) 

Etesse du côté rue François Ménez

 

Etesse, du côté boulevard Carnot

 

Ferchal, construction de voitures à cheval, 29 boulevard Carnot et 47 rue Jules Ferry, 1899-1922

 

Flageul, transporteur, 1 rue Jules Ferry

 

Forges-et-Laminoirs, entre le boulevard Carnot et le boulevard Hoche


Gaudu, entreprise de bâtiment, 18 rue Jules Ferry


Annonce publicitaire. 1969. Le Griffon numéro 13

 

Guennon, scierie-menuiserie

 

Glémot, 38 rue du Pré Chesnay

 

Guével-Rio, rue Jules Ferry, négociant en vin

Cette entreprise a pris la suite de Buvat en 1955.

 

Hardy, boulevard Carnot

 

Héneaux Georges, 16 rue Aristide Briand, entreprise de travaux publics, février 43

 

Dossier factures, L 143. Archives municipales

 

Henry déménagements

Installée au 29 de la rue Jean Jaurès, l'entreprise de déménagements et de transports était dirigée par Francis Henry dans les années 70.

Annonce publicitaire. 1971. Le Griffon


Noël 1973 Le Griffon

 

Huet-Delafarge, 18 rue Jules Ferry. Agglomérés, Chaux et ciment, bois de construction, Matériaux de construction 1934-1940


 

Imprimerie Jacq, rue André Gide. 2008-2015

 


Jacquemin Eugène, scierie-menuiserie

 

Kerfant, transporteurs, rue Jules Ferry (après la Caisse d’Épargne en allant vers Ploufragan).

La société principale se trouvait à Guingamp mais une annexe fonctionnait à Saint-Brieuc, dès les années 30, dans le quartier de Robien, comme d'autres transporteurs (Flageul, Le Bail...). Ils faisaient aussi garde-meubles. Leur entrepôt de la rue Jules Ferry a brûlé et il est resté longtemps abandonné.

 

Kervégant Louis, négociant en grains,semences, aliments, 36 rue Guébriant (création en 1946 jusqu'aux années 80)


Lamandé Théophile, beurre et oeufs,1953-1958


Laguitton Pierre-Marie, négociant en cidre, vin, pommes, 19 boulevard Carnot (1899-1929)


Laurent Alphonse et Henri, scierie mécanique, entreprise de bâtiment, 14 rue Jules Ferry

La société « A et H. Laurent frères » (Alphonse et Henri-Marc Laurent) est établie au 14 de la rue Jules Ferry. Les frères Laurent sont des entrepreneurs connus dans les années 30. En 1933, ils réalisent le Lotissement LAURENT : 28 lots en contrebas du Tertre Marie-Dondaine.
En 1935-1936, il n'y a ni rue ni construction dans le secteur qui deviendra l'avenue des Tilleuls. C’est la société « A et H. Laurent frères » qui fait établir cette rue à l’occasion de la création du lotissement.

Laurent Louis, scierie,successeur de A et H Laurent.

 

Laurent Jean puis Yves Laurent, successeur. L'entreprise de bâtiment est située boulevard Hoche dans les années 20. Yves est le successeur de Jean Laurent, son père.

 

Le Bail, boulevard Carnot, transporteurs et déménageurs à partir de 1930

 

Le Bigot, négociant en légumes, rue Jules Ferry (Voir aussi Conserveries Porcher)


Le Brun, boulevard Jean Macé, compagnie d'autocars Manche-Océan

 

Le Chevestrier Georges, 35 boulevard Carnot, reconstruction en plâtrerie, réouverture septembre 45

 

 

Le Cornec, 16 rue Jules Ferry, scierie, marchand de bois, années 40

 

Le Cornec, 42 rue Émile Zola, années 60

Dans les décorés de la Médaille d’honneur du travail le 6 février 1960, on trouve  M.Langueux, chef de chantier aux établissements Le Cornec, 42 rue Emile Zola.

 

 

Lefeuvre caravanes, 6 impasse Jules Ferry

Cette fabrique de caravanes pour les marchands forains et les gens du cirque a commencé à la fin des années 1940.

 

Le Gall  Ludovic, récupérateur industriel, 3 rue Lemonnier et 21 rue Jules Ferry

A la fin des années 60 et au début des années 70, Ludovic Le Gall exerçait la profession de récupérateur industriel et de vente de tôles ondulées neuves et d'occasion dans les anciens établissements Méheut 21 rue Jules Ferry.

 

Annonce publicitaire. 1969. Le Griffon numéro 14

 

Le Guilloux Albert, 74 boulevard Hoche, travaux publics, août 1945

 

Le Moullec Jean-Louis, 36 rue Aristide Briand, entreprise de bâtiment et travaux publics, 30 mai 45.

 

Le Ray, négociant en vins et bières, rue Jules Ferry

 

Le Rigoleur, entreprise de déménagement, 2 boulevard Hoche (années 70)

 

Annonce 3 octobre 1970. Ouest-France

 

Levillain Henri, entreprise couverture, 46 rue Jules Ferry, années 30.

 

Annonce 1936


Liscouët F, Menuisier, 14 rue Guébriant (1922)

 

Lonangant Émile, fabrication pantoufles, 60 rue Jules Ferry, octobre 45

 

Mafart, bois à brûler, depuis 1896-1920 (recensement de 1896), boulevard Carnot.


Mafart Jean-Baptiste (Aîné), bois, charbon, pommes à cidre, depuis 1891-après 1930 (recensement de 1896), rue Luzel.

 

Manoir Industrie (ex Sambre-et-Meuse), 82 rue Jules Ferry


Méheut, récupérateurs, 81 rue Jules Ferry.


Meubleco, fabrique de meubles, 34 rue Emile Zola. 1954-1964

La petite fabrique de meubles de toilette de la Société Meubléco a été totalement détruite par un incendie en octobre 1964.

 

Minoterie Epivent, 80 rue Jules Ferry

 

(Le)Mont Carmel, 38 rue du Pré Chesnay

 

Morel Marcel, scierie-menuiserie

 

Morvan, Entreprise Morvan-peinture

L'entreprise de Louis Morvan a par la suite donné naissance à l'entreprise Armor-Peinture.

 

 

Motelec, bobinage, 34 rue Émile Zola

 

Publicité dans Le Griffon 1980

Nicolas, 14 rue Jules Ferry, Négociant en vin (1922)

Entreprise ayant précédé Buvat.

 

Nivet, entreprise de construction, années 20

10 mai 1925 Ouest-Eclair

 

Pierron Léon puis Alphonse, déménagements et transports

 

Poilane Babyfoot, 8 rue Guébriant et ateliers boulevard Hoche, fabrication artisanale de babyfoot, 1951-1954 

 

Poiriers et Frère, rue Luzel, fabrique de postes T.S.F, 1925-1926

 

Porcher, conserverie, 39 boulevard Carnot

 

Pradat Gilbert, 9 rue Lemonnier, chiffonnier-récupérateur 

 

Raff, 18 rue Jules Ferry

Annonce 29 janvier 1942. Ouest-Eclair

 

 

Raffray Louis, 18 rue Jules Ferry, en 1940 exploitant forestier

 

Ranjouan Etienne, 19 rue de Robien, camionnage urbain mars 1944

 

 

Rault, 7 rue Hélary, scierie-menuiserie

La menuiserie Rault fonctionnait dans les années 1970.

 

Annonce publicitaire. 1970. Le Griffon numéro 18


 

Reux Maurice, 34 rue Jules Ferry, transport et manutention ferroviaire.

En 1931, on trouve Maurice Reux (né en 1884 à Guingamp) inscrit comme camionneur, Émile Reux (né en 1887) comme employé, Louise Reux (née en 1862, veuve) travaillant aussi dans l'entreprise.

 

Reux Pierre, 91 rue Jules Ferry, entreprise de tapisserie 

 

Revimex, 24 boulevard Carnot, de 1972 à 1979, histoire de la société, cliquer ici et pour l'incendie en 1979, cliquer ici

 

Ricard, autocars, rue Jules Ferry

 

Rideau, 12 rue Jules Ferry, entreprise de bâtiment

 

Rigot-Stalars, 80 rue Jules Ferry

 

Robert, scierie du tertre Marie-Dondaine (voir scierie du Tertre Marie-Dondaine)

 

Robic, Sylvain, 71 rue Jules Ferry, entrepreneur de peinture, années 60

 

Rohou J, 42 rue Emile Zola, 1972.

Succursale  de l'entreprise de Jean Rohou de Carhaix de 1972 à 1973.

 

Roy Ernest, scierie, impasse Jules Ferry

 

Sambre-et-Meuse (puis Manoir industries, St Brieuc Fonderie), 82 rue Jules Ferry

 

Saupiquet, rue Luzel

 

S.C.A.C, 12 boulevard Carnot, prend la suite de Docks des Bois

 

Scierie du Tertre Marie-Dondaine

 

 

Scierie Aubin, 1 rue Sergent Béziers Lafosse (voir Aubin, rue André Gide)

 

Scieries des années 40

Cinq personnes du quartier de Robien ont obtenu de pouvoir travailler à leur domicile comme scieurs de bois, entre 1940 et 1945. Pour cela ils ont dû sollicité une autorisation auprès des autorités.

Scierie Guennon, 51 rue Luzel, 3 Décembre 1942, scieur de bois à domicile

Scierie Eugène Jacquemin, 45 rue Jules Ferry 5 janvier 1945

Scierie Le Helloco, rue Luzel

Scierie Boschet, 101 rue Jules Ferry

Scierie Morin Marcel, 12 rue de Tréfois, 5 janvier 1945

Sources : Archives municipales

 

Scotta Yon, entreprise de bâtiment, successeur de Zocchetti, 1938-39


 


Sébert Léon, bois de construction, 1896-1923

 

Sébert, emballage, rue Robespierre, 1986

 

SICLI, extincteurs, 38 rue du Pré Chesnay

 

Silhouette Center, 80 rue Jules Ferry 1984-1999, sur l'emplacement de Rigot-Stalars.

 

Société anonyme coopérative ouvrière, entreprise générale de Travaux Publics et de Bâtiment, 21 boulevard Carnot

Annonce dans Le combat social 4 décembre 1937


Société Bretonne d’Entreprises Générales et Travaux publics, 85 boulevard Hoche

Cette entreprise s'est installée à Robien en 1951.

 

Annonce publicitaire. 1967. Le Griffon numéro 8

 

Société fermière Bretonne, 4 rue Guébriant 

 



 Sodisfrais, 6 boulevard Carnot, fromage en gros, 1967-1973

 

S.T.E.F, transports frigorifiques, 66 rue Luzel

 

 

Théorel Louis, 9 boulevard Carnot, camionnage urbain, 7 août 1943

 

Tirvit, 5 rue Jules Ferry

 

Thomas Jean, boulevard Carnot, chiffonnier, installé en 1918 à Robien

 

Urvoy peinture, Robert Urvoy, rue Danton et rue Edgard-Quinet

 

 

Zocchetti A, cimentier, 32 rue Jules Ferry puis rue André Gide

 

 

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